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Notre Dame du Laus
(France - Alpes du sud - 1664-1718)


(21 juillet 2004) Je viens de finir la lecture d'un livre sur Notre Dame du Laus (1664-1718)  dans les Alpes du sud (France)

Ceux qui habitent l’Europe et qui recherche un lieu de pèlerinage pour une guérison physique ou morale peuvent s’y rendre vu la quantité impressionnant de miracle qui a eu lien en cette endroit.

(extrait du site http://www.notre-dame-du-laus.com)

Un jour de l'hiver 1665, Benoîte reçut de la Vierge Marie le conseil d'inviter les personnes ayant une maladie à se faire une onction d'huile sur la partie malade. Elle lui dit "que l'huile de la lampe de la chapelle, si on en prend et qu'on s'en applique, et si on recourt à son intercession et qu'on ait la foi, qu'on guérira ; que Dieu lui a donné ce lieu pour la conversion des pécheurs."

Un petit résumé 

(extrait du site http://www.notre-dame-du-laus.com)

Au-dessus du village de Saint-Étienne-le-Laus, au mois de mai 1664, la Vierge Marie apparaît à une bergère de 17 ans, Benoîte, habitant avec sa famille au village.

Elle lui demande alors la construction d’une église, avec une maison pour les prêtres.
Le but de cette initiative qui prendra rapidement corps est d’y attirer les chrétiens désireux de vivre un chemin de conversion, notamment par le sacrement de la confession.

Depuis les origines du pèlerinage, les guérisons physiques et morales ont été accordées en grand nombre, notamment par les onctions de l’huile de la lampe du Sanctuaire appliquées avec foi, selon le conseil que la Vierge Marie elle-même donna à Benoîte.

Benoîte mourra à 71 ans, usée par l’austérité de sa vie, reconnue par tous comme une sainte pour la ferveur de sa prière, sa patience et sa douceur dans l’accueil des pèlerins, son obéissance à l’Église.

Vision du paradis

Extrait du livre Benoite la Bergère de Notre Dame du Laus de R. de Labriolle (pas de nom d’éditeur sur le livre)

(...) Avant d'aborder les événements qui redonneront au Laus tout son rayonnement apostolique, voici une vue d'ensemble des visions de Benoîte contemplative, et qui complète l'album imagé où se nourrit la vie religieuse de la bergère.

Cette vision a si profondément imprégné la Voyante qu'elle en fût « ravie » pendant de longues semaines.

Nous la citons en entier :

« Le jour de l'Assomption de N.-D. 1698, notre Reine entre à la chambre de Benoîte sur les 7-8 h. du soir; elle disait ses Litanies et eut une joie extraordinaire de voir sa bonne Mère portée par Anges en forme de petits enfants d'un an, que Benoîte appelle des « angeons ».
La divine Marie lui dit : « Ma fille suivez-moi, et vous réjouissez : je vais vous faire voir des choses que vous, n'avez jamais vues ».

Aussitôt, 2 Anges prennent Benoîte de chaque côté, et la portent après la Sainte Vierge.

Quand elle fut beaucoup élevée en l'air, elle entendit quantité d'Anges, qui chantaient les Mystères de ici Passion de Jésus, disant : « Jésus méprisé ! Jésus passé par le larron ! Jésus crucifié ! », et ainsi du reste, ne se souvenant pas de tout ce qu'ils disaient. Les odeurs suaves et embaumantes de la Sainte Vierge et des Anges l'enveloppaient.

« Pour montrer sa grande simplicité montant toujours, elle pensait « Où vas-tu ? où est-tu ? Tu es si grosse et pesante ! Si ces 2 petits angeons n'avaient pas la force de te porter... en quel précipice tomberais-tu ? ».
La Sainte Vierge la rassura . « Ma fille, vous ne tomberez pas ! ». Par le grand éclat de la divine Marie, elle voyait plus clair qu'en plein midi.

Quand la Sainte Vierge fut aux portes du Paradis, un homme habillé de rouge lui ouvre la porte, et la salue avec un profond respect.
Etant entrée dans le Ciel ses 2 Anges la quittent, et ceux de Benoîte aussi

elle suit à pied sa bonne Mère sans savoir où elle était, où elle allait, ce qu'elle faisait, éblouie de tant d'éclat, de splendeur et de gloire, qu'elle voyait de part et d'autre, de quelque côté qu'elle se tourne...

Quand elle eut un peu avancée dans le Paradis, elle vit les Bienheureux plus resplendissants que le soleil, chacun dans son siège, d'une beauté et d'un éclat qu'elle n'a sû exprimer, tous découverts, d'une chevelure blonde, tous jeunes (lui semblait-il), et tous d'un même âge, qui tantôt s'asseyaient, tantôt se tenaient debout.

Ils chantaient des cantiques à la louange de Dieu et souriaient tous en la voyant passer.
Elle vit M. Peytieu, M. Hermitte, sa mère, qui la saluent souriants vers elle ; elle vit beaucoup de personnes connues . parents, amis et autres.
Comme elle voulait s'approcher de ces 2 Messieurs, la Vierge lui dit

« Suivez-moi, ma fille ! ».

La suivant elle vit de grandes tribunes toutes parsemées de pierreries, dont l'éclat l'éblouissait : elles étaient élevées les unes sur les autres, de degré en degré...
La Sainte Vierge lui dit. « Ma fille, le plus haut degré de ces 3, ce sont les Martyrs habillés de rouge après les Vierges non martyrs en blanc au plus haut degré les « chancelantes » (autres élus lumineux) habillés de diverses couleurs.
Les Bienheureux qu'elle voit aussi loin que sa vue peut s'étendre chantaient les louanges de Dieu, les mains jointes.

Benoîte ne les connaissant pas disait en son coeur . « Que feras-tu ici, étant si éloignée de ceux de ta connaissance ! Au moins si tu étais proche de tes 2 confesseurs et des autres que tu connais, tu serais plus contente.., je ne les saurais trouver à présent ! ».
La Mère de Dieu pour la rassurer lui dit de n'appréhender rien, qu'Elle la retournerait où Elle l'avait prise.

Etant beaucoup avancée dans le Paradis, elle vit un Trône rond tout parsemé de pierreries, élevé pardessus tous les autres, d'un brillant et d'une splendeur inestimables, dont l'éclat lui ôtait la vue.
A l'entour du trône une infinité d'Anges tout rayonnants de gloire.
La Sainte Vierge passant devant Celui qui était au Trône lui fit une profonde révérence et l'adora, sans que Benoîte sent qui c'était.
Quand la Mère de Dieu passait, tous les bienheureux se levaient de leur siège et la saluaient.

« Au milieu du Paradis, elle vit un grand arbre, fort épais et étendu. Les feuilles et les branches étaient d'or, lui semblait-il, et quantité de belles pommes.
Elle avait grande envie d'en prendre une, mais par respect elle ne l'osa faire.
Elle dit à la Mère de Dieu .' « Voilà un bel arbre I ». « C'est l'Arbre de Vie », lui répondit la bonne Mère.

N'ayant vu que quelques prêtres dans le Paradis, parmi cette foule innombrable, elle dit . « Je n'y vois guère de prêtres ! ». La Bonne Mère lui dit qu'elle ne les lui a pas voulu montrer, parce qu'elle en aurait trop de déplaisir ».

Ici le brouillon (du texte) rajoute que Benoîte poursuivit cette visite

avec la Vierge toute la nuit, et « qu'elle était toute lasse des pieds et des yeux, quoique transportée de joie devant de si grandes et inconcevables merveilles, d'une si surprenante variété ».

Et le texte continue

« Le jour s'approchant, Marie lui dit de s'en aller promptement ; et aussitôt 2 Anges prennent la Mère de Dieu, et 2 Benoîte

ils la laissent au pied de la descente du Lays du côté de Gap. La Mère de Dieu lui dit de s'en aller et de n'avoir point peur. Il n'était pas tout à fait jour, mais elle y voyait comme en plein midi, à cause de la clarté de la Vierge ».

Pour exprimer combien Benoîte fut « ravie » de cette vision, M. Gaillard ajoute que pendant quinze jours elle était si comblée de contentement qu'elle négligeait de boire et de manger « son âme et toutes ses puissances étaient tellement remplies de joue qu'elle ne savait bonnement ce qu'elle faisait, ni exprimer ce qu'elle avait vu », bien qu'elle n'en parlât pas.
Mais les femmes qui lavaient et repassaient avec elle les linges de la chapelle furent frappées du ton vibrant dont elle leur parlait du bonheur des Saints, des joies du Paradis, et en avertirent son confesseur et un autre serviteur de l'église, qui avaient eux aussi remarque son aspect révélant une joie intérieure peu banale.
Alors ils la pressèrent de décrire ce qu'elle avait éprouvé, et lui tirèrent peu à peu les détails de ce récit. Magnan et Aubin alertèrent Gaillard, qui ordonna à Benoîte au nom de l'obéissance de tout lui raconter.

(...)

foire.jpg (8513 octets)

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