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. Les animaux du Paradis . |
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Mais lorsque j’essayai de regarder ces petits oiseaux, mon esprit fut transporté en extase. Leur beauté semblait si étrange La vision du paradis d’André Salos La Vie d’André Salos a joui
d’une immense popularité à Byzance et dans son orbite culturelle comme
en témoigne sa circulation manuscrite – 112 manuscrits répertoriés.
Wikipédia : André est l'esclave d'origine scythe d'un riche habitant de Constantinople, Théognoste. Son maître lui fait donner une éducation chrétienne, et il est bientôt animé d'une grande ferveur. Un jour il a la vision des anges du ciel et d'un combat contre les démons, et du Christ qui lui dit de devenir « fou pour l'amour de [lui] ». Envoyé chercher de l'eau au puits, il y est pris de frénésie, ôte ses vêtements et les met en pièces. Son maître, prévenu, le fait enchaîner et transporter dans l'église Sainte-Anastasie pour y être confié aux soins du clergé. Mais rien n'y fait : la sainte apparaît même à André pour l'encourager à continuer. Renonçant à le ramener à la raison, Théognoste l'abandonne à lui-même. André vit alors comme un mendiant dans les rues de la ville, adoptant un comportement souvent extravagant et choquant, méprisé de tous et recevant fréquemment des coups, faisant figure de souffre-douleur d'une population cruelle. Mais il passe ses nuits en prières, et il ne feint pas la folie devant tout le monde : sont dans la confidence son directeur spirituel, le prêtre Nicéphore, et un disciple du nom d'Épiphane, futur patriarche. Grâce à sa vie de totale humilité et de parfaite pureté, André est gratifié du don de prophétie et de seconde vue ; il a plusieurs visions du paradis ou de l'enfer dont la description vient souvent interrompre le récit. Il a notamment, dans l'église des Blachernes, la vision de la Vierge étendant son maphorion sur les fidèles en prières. La fin du texte est occupée par un récit prophétique sur la fin des temps. Chapitre 10
Le récit de sa vision du paradis, le plus étendu de toute la
littérature byzantine, est relaté comme un épisode indépendant, sans
relation nécessaire avec la trame du récit. Éprouvé un jour par une
forte chaleur, André ouvrit les yeux et vit un jeune homme d’une beauté
indicible, un rameau d’or à la main, où s’entrelaçaient des lys
et des roses, et avec lequel il toucha la face d’André en disant :
« Que ton corps reçoive puissance et vie indomptable ! ». À ce moment, une odeur ineffable l’envahit et il entendit une voix disant : « Emmène-le dans une place confortable pendant deux semaines et puis fais-le revenir, car je veux l’éprouver encore ». Suit le récit de la vision du paradis : Et tout de suite, je fus ravi dans un sommeil profond et agréable sans rien savoir de ce qui m’arrivait. Comme si j’avais dormi paisiblement toute la nuit et que je m’étais réveillé le matin, j’ai passé deux semaines là où Dieu l’avait ordonné selon sa volonté. Je me trouvais dans un beau et très merveilleux jardin et j’en étais très étonné dans mon esprit, me demandant ce que c’était [...]. Il paraissait, en effet, que je n’avais pas de corps car il ne me semblait pas que j’avais de la chair. Cependant, j’étais vêtu d’un vêtement brillant, blanc comme neige et garni de pierres précieuses et je me réjouissais beaucoup de sa beauté. Je regardai le sommet de ma tête et j’y vis une couronne parée de toutes sortes de fleurs, brodée d’or et resplendissante ; j’avais des chaussures aux pieds et une ceinture autour de la taille d’un rouge merveilleux. L’air dans le jardin brillait d’une lumière indescriptible, faisant chatoyer la couleur des roses. Un arôme étrangement changeant saisit mes sens et remplit mes narines de plaisir. Comme un empereur, je marchais dans le jardin de Dieu en me réjouissant énormément de me sentir au-dessus de la condition humaine. Chapitre 11 Dieu a planté plusieurs arbres dans ce jardin qui ne ressemblent pas aux arbres du monde, à Dieu ne plaise ! ; ils sont toujours verts et de nature différente, ruisselant de miel, garnis d’un riche et agréable feuillage, avec des branches qui s’inclinent et se redressent en vagues les unes vers les autres, répandant du bonheur et ressemblant au givre du ciel ; ces arbres réjouissent les justes et transforment l’âme en un feu de plaisir, d’allégresse et de joie. Il était étrange que ces arbres divers aient une apparence et une beauté différentes ; certains avaient des fleurs impérissables, d’autres seulement des feuilles ; Dieu avait ordonné que certains soient parés de fruits, d’autres avaient des fleurs, des feuilles, du charme et un aspect étrange, d’autres encore avaient des fruits précieux, merveilleux et inouïs. Un grand prodige était qu’il y avait dans les arbres des oiseaux, des moineaux et des cigales et d’autres espèces merveilleuses, avec des ailes d’or et de neige. Quelques-uns étaient perchés sur les branches, chantant et gazouillant, et le chant de leurs belles et charmantes voix s’entendait jusqu’à l’extrémité du ciel. Mais lorsque j’essayai de regarder ces petits oiseaux, mon esprit fut transporté en extase. Leur beauté semblait si étrange et si grande comme celle des roses ou des lys ou d’une autre sorte de fleur que je ne pouvais nommer. Émerveillé dans mon esprit par la beauté du premier oiseau, je regardai en haut de nouveau et j’en vis un autre dont la couleur avait une gloire et une apparence différentes. Puis, de nouveau, je vis un troisième oiseau merveilleux. Leur agréable chant incessant remplit mon cœur de la plus grande joie. Qui peut dire l’étrange et accablante beauté de tout ce qu’on pouvait y voir ? Tous ces arbres étaient alignés en deux lignes de bataille les uns derrière les autres. Heureuse soit la main qui les a plantés ! ». Chapitre 12 La description du jardin prend fin par la mention des quatre vents qui font se pencher légèrement le feuillage des arbres et dont la douceur, le parfum et la mélodie divine saisissent d’une manière ineffable les sens d’André tombé en extase. (...) Bien des animaux avaient trouvé refuge dans cette zone bénie, ils y étaient à l'abri des maladies et des agressions et, puisque les Anges protégeaient les frontières, ils ne permettaient pas aux animaux agressifs de pénétrer dans le paradis Message de Jésus à Sœur Beghe, daté du
28 juin 1989 : Le Paradis terrestre - du livre « Dieu et
les hommes », p. 58-59, (Ed. Résiac) Par Moi,
l'univers et le monde invisible ont été créés. Que Ma
volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Je
prends Ma création sous Ma protection et Je ne
permettrai pas que le démon Me l'enlève. Je ne permettrai pas que le
mal triomphe, et J'élèverai Ma création vers les
sommets auxquels Je l'ai destinée depuis sa création. Il Me
tarde d'élever Ma création et de lui rendre sa beauté
prévue. Le paradis terrestre était un coin
préservé et c'est le premier homme et la première femme
qui l'ont détérioré. Le paradis terrestre était préservé
de la puissance du mal et la nature se réjouissait de sa
beauté. Le paradis terrestre aurait pu s'étendre sur
toute la surface de la terre si l'homme ne s'était pas
fait prendre par le démon. Le paradis
terrestre était un lieu sur la terre qui avait été gardé
intact et où les influences du mal n'avaient aucune
prise. Le paradis terrestre était destiné à s'étendre et
à prendre une étendue qui couvrirait toute la surface de
la terre, et les frontières du paradis terrestre étaient
défendues par les Anges. Les animaux du paradis ne mouraient pas mais, quand le temps de quitter le corps était arrivé, leur âme s'envolait de leur corps pendant leur sommeil et les animaux endormis ne se réveillaient pas. Quand la destinée de l'homme était encore promise au bonheur terrestre et à la sainteté parfaite, les animaux et la vie végétale se partageaient le paradis dans une harmonieuse et très parfaite entente. Les animaux ne se nourrissaient que de la végétation parvenue à maturité et ayant essaimé. Les animaux étaient très attentifs dans le choix de leur nourriture et la vie végétale ne subissait aucune destruction dans ses parties naissantes ou florissantes. Elle servait de nourriture dans sa partie éteinte et ne souffrait pas de cette ordonnance. Par contre, lorsque les Anges furent chassés du paradis terrestre du fait du péché, les démons ne protégèrent pas la végétation naissante et florissante ; ne survécurent plus que les plantes et les fleurs que Dieu ne permit pas aux démons de saccager. Il
en
est de même aujourd'hui : les plantes et les
fleurs qui se reproduisent et qui parviennent à
traverser le cycle de leur vie, ne le peuvent
plus sans la protection de Dieu qui use de Sa
Puissance et de Son Autorité pour les préserver.
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