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Anne-Catherine Emmerich (1774-1824)


Qui est Anne-Catherine Emmerich ?

Stigmatisée allemande - Moniale augustine sécularisée, Née le 8 septembre 1774 à Flamske, près de Coesfeld (Westphalie, Allemagne), Morte le 9 février 1824 à Dulmen (Westphalie) - Anne-Catherine Emmerich a été béatifiée par l'Église en le 3 octobre 2004 : Lire en ligne le vie de Anne Catherine Emmerich : http://livres-mystiques.com/
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Un site mis à jour régulièrement : http://www.ac-emmerich.fr/index.htm

Texte étrait du livre "Les  mystères  de  l'Ancienne  Alliance" Texte intégral recueilli par Clémens Brentano - Traduit par Jean-Joachim Bouflet - LIBRAIRIE PIERRE TÉQUI  82, Rue Bonaparte, 75006 PARIS

La très grande richesse des visions d'Anne Catherine Emmerick nous incite à mettre en tête de ce livre des pages que le lecteur parcourra volontiers avant la lecture du volume, quitte à y revenir avec plus d'attention une fois sa lecture terminée.

Etonnantes révélations que les visions d'Anne-Catherine Emmerick sur les mystères de l'Ancienne Alliance ! Encore toute petite fille, la célèbre stigmatisée westphalienne fut favorisée de la contemplation et sous forme d'images, comme elle le précise elle-même expressémentëde nombreuses scènes qui lui montraient la laborieuse préparation par Dieu d'un Peuple Elu avec lequel il voulait faire alliance, pour susciter en son sein une Vierge Immaculée qui donnerait naissance au Christ Rédempteur.

Toutes les visions d'Anne Catherine Emmerick s'ordonnent autour d'un thème unique vers lequel elles convergent : le mystère du Salut, accompli dans le Christ Rédempteur. déjà  dans la toute première visionëcréation des anges et chute des esprits rebellesë le thème du Salut se trouve évoqué. Et, à la suite de la voyante, nous découvrons avec étonnement la création de l'univers et du premier couple, les merveilles du Paradis, l'histoire du péché originel, celles du Déluge et de la construction de la Tour de Babel nous compatissons aux épreuves de Job et assistons aux malheurs de Jacob ; nous suivons Abraham d'Ur en Terre Promise, et Joseph jusqu'en Egypte au récit biblique, les visions d'Anne Catherine ajoutent une foule de détails pittoresques, d'une rare précision, souvent d'ordre visuel : en effet, tout ceci, Anne-Catherine l'a vu. Il ne s'agit point de méditations ni d'élévations spirituelles, ni de réflexions ou de lumières purement abstraites, mais de visions : regardant et contemplant des scènes hautes en couleur et souvent mouvementées, la petite voyante avait l'impression de regarder son " livre d'images", comme elle le dit si bien.

Au-delà  de la trame biblique, Anne Catherine Emmerick a pu voir plusieurs scènes de l'antiquité orientale : ainsi la vie de Djemchid et d'Hom, descendants de Noé, chefs de tribu et fondateurs d'une religion, le brahmanisme : ainsi les épisodes de la vie de la légendaire Sémiramis, reine de Babylone, et de sa mère Derkétô. Ainsi les pérégrinations et l'oeuvre du roi de Salem, le mystérieux Melchisédech, à peine évoqué dans l'Ecriture.

Aucune des visions d'Anne Catherine Emmerick n'est en contradiction avec la Bible. Et l'histoire, l'archéologie, ont corroboré les révélations de la stigmatisée, bien après sa mort : l'utilisation de l'hémione comme animal de trait, la technique de la voéte en berceau à Babylone au IIè millénaire avant Jésus-Christ, l'emploi de mosaïques et de fresques en Mésopotamie, la construction de pyramides pour des cultes astrologiques et orgiaques en Egypte, l'existence et l'oeuvre religieuse du faux prophète Hom... Tout cela, l'archéologie l'a découvert, parfois longtemps, après qu'Anne Catherine Emmerick en eut fait mention.

Car elle voyait, elle participait à la vision divine, elle abolissait l'espace et le temps : charisme prodigieux, unique dans l'histoire de l'Eglise. Toutes les visions sur les mystères de l'Ancienne Alliance sont données à Anne Catherine dans la lumière de l'unique Réalité : l'Amour de Dieu pour les hommes, et la manifestation de cet Amour dans le Salut. La Rédemption.

Cette première traduction française des "mystères de l'Ancienne Alliance" est très littérale, précisément pour conserver aux paroles d'Anne Catherine Emmerick leurs mille nuances. et surtout l'expression visuelle des scènes : le verbe " voir" se rencontre partout il eut été facile de le supprimer souvent. mais eut-ce été honnête ? Car c'est le récit d'une voyante exceptionnelle que voici, récit de celle qui fut peut être la plus grande visionnaire de tous les temps.

Anne Catherine relatait ainsi les visions de sa prime jeunesse :

"Lorsque, vers l'âge de cinq ou six ans, je méditais le premier article de la profession de Foi catholique - "je crois en Dieu le Père, Créateur tout-puissant du ciel et de la terre... ", toutes sortes d'images se rapportant à la création du ciel et de la terre se présentaient à mon âme. Je voyais la chute des anges, la création de la terre et du Paradis, Adam et Eve, et le péché originel. Je croyais tout simplement que chacun voyait cela, comme les autres choses qui nous entourent, si bien que j'en parlais à mes parents, à mes frères et soeurs, à mes compagnons de jeu je racontais tout cela naïvement, jusqu'au moment où je remarquai que l'on se moquait de moi, me demandant si j'avais un livre dans lequel tout cela était écrit. Aussi commençai-je peu à peu à taire ces choses, pensant qu'il était inopportun de parler de tels sujets je ne me fis toutefois aucun souci particulier quant à cela.

J'ai continué d'avoir ces visions, aussi bien la nuit qu'en plein jour, aux champs, à la maison, quand je marchais, quand je travaillais, parmi toutes sortes d'occupations. une fois, à l'école, je racontai la résurrection d'une façon toute différente de celle qui nous avait été enseignée, mais sans aucune malice j'en parlai avec d'autant plus d'assurance que je croyais naïvement ces détails connus de tout un chacun aussi bien que de moi : je n'avais nullement l'idée que cela pût être quelque chose qui m'était particulier Alors les autres enfants, stupéfaits, se moquèrent de moi et se plaignirent de moi au maître d'école, qui me défendit sévèrement de me livrer à de telles rêveries.

Mais je continuais d'avoir ces visions, et me tus j'étais comme une enfant qui regarde des images et les commente en son for intérieur, sans trop chercher à savoir ce que ceci ou cela signifie Comme j'avais eu plusieurs fois l'occasion de voir des images conventionnelles de saints, ou des représentations de scènes bibliques, figurées tantôt d'une façon et tantôt d'une autre, souvent contradictoires, sans que cela eét changé quoi que ce soit dans ma foi, je considérais que mes visions étaient mon livre d'images, et je les contemplais paisiblement, ayant toujours cette pensée présente à l'esprit : tout pour la plus grande gloire de Dieu !

Dans les choses spirituelles, je n'ai jamais rien cru d'autre que ce que le Seigneur Dieu a révélé et qu'Il propose à notre foi dans la sainte Eglise catholique, fét-ce expressément écrit ou non Jamais je n'ai cru selon le même degré de foi ce que je voyais dans mes visions : je les considérais sur le même plan que ces crèches de Noël, toutes différentes les unes des autres, devant lesquelles j'allais ça et là  me recueillir sans que la différence de l'une à l'autre ne me trouble et dans chacune d'entre elles, c'est toujours le seul même Enfant Jésus que je prie Il en était de même pour tous ces tableaux de la création du ciel et de la terre, et de l'homme : c'est le Seigneur Dieu, le Créateur tout puissant du ciel et de la terre, que je priais à partir de ces différentes visions.


Anne Catherine Emmerich et la révolution française

Le père K. E. Schmoeger (1819-1883) a compilé toute une série de témoignage sur Anne Catherine Emmerich (1774-1824). La vie de cette mystique stigmatisée est ainsi dévoilée par ses contemporains. Voici ce que l'on peut lire dans : Vie d'Anne Catherine Emmerich - Tome1.

"14. Ces visions furent particulièrement variées et effrayantes lors de l'explosion de la révolution française. Anne Catherine fut conduite en esprit dans la prison de Marie Antoinette, reine de France, et elle eut à demander pour elle force et consolation. L'impression qu'elle en ressentit fut si vive qu'elle raconta à ses parents et à ses frères et sœurs la détresse de la reine, les exhortant à prier avec elle pour cette infortunée princesse. Mais ils ne comprirent pas ce qu'elle voulait dire par là, traitèrent ses paroles de rêveries et lui donnèrent à entendre que, pour aller ainsi partout et voir tout, il fallait être une sorcière. Ces propos inquiétèrent tellement Anne Catherine qu'elle alla se confesser et ne put être tranquillisée que par son confesseur. Il lui fallut assister en esprit à beaucoup d'exécutions afin de porter par sa prière aide et consolation aux mourants, particulièrement au roi Louis XVI.

« Quand je vis ce roi et beaucoup d'autres, » racontait-elle, « souffrir la mort avec tant de résignation, je me disais toujours : Ah ! il est bon pour eux d'être retirés du milieu de ces abominations. Mais, quand je parlais de cela à mes parents, ils croyaient que j'avais perdu la tête. J'étais souvent à genoux, priant et pleurant afin que Dieu voulut bien sauver telles et telles personnes que je voyais en grand danger, et j'ai vu et appris par l'expérience comment des périls menaçants et encore éloignés peuvent être détournés par la prière constante en Dieu». 

(p27 et sur le site http://livres-mystiques.com/

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Un autres site : http://www.ac-emmerich.fr/index.htm