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Retour au sommaire - Dernière mise à jour : mercredi 12 mars 2003 - France (Paris) |
Apparition d'Akita (Japon 1973 - 1981) |
1er Message : Vendredi 6 Juillet 1973 C'était déjà la nuit profonde
quand, vers trois heures du matin...J’étais en
train de prier. C'est alors que j'ai entendu une
voix qui venait je ne sais d'où et qui me
disait: Allons prier ensemble à la chapelle. "La
personne qui s'exprimait ainsi était la jolie
personne qui avait dit la prière avec moi dans la
chapelle."
Alors, elle m'a souri avec douceur et m'a
fait un léger "non" de la tête: Les paroles de la "femme" résonnaient
encore dans mon esprit: "La blessure de Marie est
beaucoup plus profonde et douloureuse... " "Ma
fille, ma novice, tu m'as bien obéi en abandonnant
tout pour me suivre. Alors qu'Elle commençait la prière, l'ange
qui m'avait conduit à la chapelle réapparut à côté
de moi et se joignit à nos voix. Ai-je même trouvé le temps de répondre oui? Tout ce que je sais, c'est que je ne pensais plus à rien d'autre en m'unissant à la voix dont la beauté inexprimable semblait venir du Ciel. J'étais aidée par la douce voix qui parlait à mes côtés: "
Ô Jésus qui êtes réellement présent dans
l’Eucharistie, je joins mon cœur à
Votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice
sur tous les autels du monde, dans la louange du
Père, implorant la venue de votre Règne, et
je vous fait l'oblation totale de mon corps et
de mon âme. Quand la prière fut terminée, la voix reprit: " Prie beaucoup pour le Pape, les Évêques et les prêtres. Depuis ton baptême, tu as toujours prié fidèlement pour eux. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton Supérieur ce qui s'est passé aujourd'hui et obéis-lui dans tout ce qu'il te dira. Présentement, il demande qu'on prie avec ferveur". La voix se tut et
après un court instant, l'ange entama une prière
qui nous est familière. Je repris aussitôt avec
lui: "Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père... " 2ème Message : 3 août 1973, premier vendredi du mois Une semaine a passé. Sœur Agnès commence la journée par un temps de prière plus long que d'habitude à la chapelle. La matinée s'écoule sans événement particulier. L'après-midi, pendant la visite au Saint Sacrement, elle raconte ce qui arriva: " Je suis restée à méditer la Passion de Notre-Seigneur à partir de deux heures et demie de l'après-midi et j'ai récité un chapelet. S'était-il écoulé plus d'une heure depuis mon arrivée à la chapelle? Ce jour-là, l'ange gardien est apparu, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps, et il a récité le chapelet avec moi. Pendant ce temps, j'avais à l'esprit les questions de Monseigneur et je priais secrètement que l'occasion me soit donnée de les formuler. L'ange avait-il
deviné mon désir? L’occasion me fut donnée
rapidement: "Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur? Si tu aimes le Seigneur, écoute ce que j'ai à te dire.C'est très important. Tu le transmettras à ton Supérieur." "Beaucoup d'hommes en ce monde affligent le Seigneur. Je souhaite des âmes pour Le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats." "Pour faire connaître au monde sa colère, le Père Céleste s'apprête à infliger un grand châtiment à l'humanité entière. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J'ai empêché la venue de calamités en lui offrant les souffrances du Fils sur la Croix, son précieux Sang, les âmes bien-aimées qui le consolent et forment la cohorte des âmes victimes. Prière, pénitence et sacrifices courageux peuvent adoucir la colère du Père. Je le désire aussi de ta communauté. Qu'elle aime la pauvreté, se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d'hommes. Récitez la Prière des Servantes de l'Eucharistie en prenant bien conscience de son contenu; mettez-la en pratique; offrez en réparation des péchés. Que chacune s'efforce, selon ses capacités et sa position, de s'offrir entièrement au Seigneur." Même dans un Ordre séculier, la prière est nécessaire. Déjà, les âmes qui veulent prier sont en train d'être rassemblées. Sans trop vous attacher à la forme, soyez fidèles et ferventes à la prière pour consoler le Maître. " Après un silence: "
Ce que tu penses dans ton cœur, est-ce vrai? Es-tu
vraiment décidée à devenir la pierre rejetée? Ma
novice, toi qui veux être sans partage au
Seigneur, pour devenir l'épouse digne de l'Époux,
prononce tes vœux en sachant que tu dois être
fixée sur la croix avec trois clous. C'était une voix d'une beauté indéfinissable, comme il ne peut y en avoir qu'au Ciel. J'étais beaucoup trop impressionnée. Cependant, au cours de l'office du soir se produisit un phénomène inhabituel qui porta la métamorphose de la main à la connaissance de toutes. L'office allait bientôt se terminer quand la statue devint à nouveau resplendissante de lumière. L’une des Sœurs, qui se trouvait au premier rang, aperçut un liquide ruisselant comme de la sueur et sortit en informer les absentes. Sœur Agnès qui avait la tête baissée et ne se doutait de rien, sentit soudain quelqu'un à côté d'elle. Elle leva les yeux et vit l'ange qui lui parla: "Marie est encore plus triste que lorsqu'elle versait du sang. Essuie la sueur. " Elle se joignit aux autres qui avaient apporté un sac de coton hydrophile. A cinq, elles épongèrent la sueur avec beaucoup de précaution et de dévotion. Tout le corps en était trempé. Elles avaient beau essuyer, essuyer... Un liquide semblable à de la sueur graisseuse suintait sans arrêt, surtout sur le front et sur le cou. A la stupéfaction générale se mêlait un chagrin partagé par toutes. Sœur K. pria avec des larmes dans la voix: "Sainte Marie, pardonnez-nous de vous causer tant de tristesse et de douleur. Nous vous demandons pardon pour nos péchés et nos fautes. Protégez-nous, aidez-nous! ", et chacune de s'appliquer à essuyer avec les autres l'endroit qui se présente devant ses yeux dans une commune intention de réparation et de vénération. Les cotons sont trempés à tordre. Après le dîner, on retourne voir la statue: elle est à nouveau en sueur. Affolées, les Sœurs recommencent à essuyer. On entend même Sœur 0., qui n'est pas d'un naturel bavard, murmurer d'une voix triste: " Mon coton ne s'imbibe pas. On dirait que cela ne coule pas quand j'essuie. " Aussitôt, comme en réponse à ses paroles angoissées, le coton qu'elle tient se met à boire comme une éponge trempée dans l'eau, ce qui l'impressionne beaucoup. Au bout d'un moment, l'une des Sœurs fait remarquer que les cotons sentent bon. Chacune se met à sentir le sien: il s'en dégage une essence subtile dont on ne peut dire si elle tient de la rose, de la violette ou du lys. C'est le ravissement général, on n'a jamais senti une essence aussi merveilleuse. Quand Sœur 0. déclare que le plus subtil des parfums ne peut exhaler une telle suavité, et c'est bien l'avis de tout le monde, on se demande si ce ne serait pas le parfum du Paradis. Le dimanche suivant, quand elles entrent dans la chapelle, elles sont frappées par le même parfum. La Supérieure va s'assurer qu'il vient bien de la statue tandis que les autres, restées à leur place, se sentent comme enveloppées dans les délicieuses effluves. L'abattement de la veille au soir causé par la découverte de la sueur, fait place à la paix et à la joie qui rayonnent sur tous les visages. Le parfum resta longtemps dans la chapelle.
A chaque fois qu'on y allait, on avait l'impression
d'être comme transporté au Ciel. LE TROISIÈME
MESSAGE DE LA VIERGE Peu après, ses
compagnes lui confient la garde de la maison
pendant qu'elles sortent en ville. "
Comme je te l'ai déjà dit, si les hommes ne se
repentent et ne s'améliorent pas, Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu'ils envieront les morts. Les seules armes qui nous resteront alors seront le Rosaire et le Signe laissé par le Fils. Récitez chaque jour les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les Évêques et les prêtres. "L'action du diable
s'infiltrera même dans l'Église, Le démon s'acharne surtout contre les âmes consacrées à Dieu. La perspective de la perte de nombreuses âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés croissent en nombre et en gravité, il n'y aura plus de pardon pour ceux-ci." Avec
courage, parle à ton Supérieur. Il saura
encourager chacune d'entre vous à prier et à
accomplir des œuvres de réparation." C'était le 4 janvier 1975,
premier samedi du mois, vers neuf heures du matin,
alors que les esprits étaient encore tout imprégnés
de l'atmosphère joyeuse des festivités qui rythment
les trois premiers jours de l'année. Je me trouvais
au presbytère quand la nouvelle me fut annoncée
précipitamment: " La statue de la Vierge
pleure ! Les notes et souvenirs de Sœur Agnès, qui fut l'un des premiers témoins oculaires, évoquent le jour de la première lacrymation: "C'était
après le temps de prière qui succède au petit
déjeuner. Sœur K., qui mettait de l'ordre dans la
chapelle, vint m'appeler en courant, alors que
j'étais dans le couloir:" Qu'y
a-t-il?, lui ai-je demandé en regardant son visage
qui avait pris une couleur terreuse. Le doigt
qu'elle tendait tremblait comme une feuille. Les
Sœurs qui étaient accourues semblaient elles aussi
fortement impressionnées. Mêmes celles qui étaient
restées perplexes les deux premières fois,
peut-être parce qu'elles n'avaient pas bien vu,
paraissaient convaincues cette fois-ci de
l'évidence du miracle." Les
deux yeux de la statue de bois brillaient, le
liquide s'accumulait, débordait, ruisselait, tout
à fait comme ceux d'un être humain. Qui
pourrait prétendre donner une explication naturelle
à un tel phénomène ? Qu'ils
croient à la sur naturalité des faits ou qu'ils
n'y croient pas, tous les témoins disent avoir été
profondément touchés, car ils avaient vraiment eu
l'impression de voir pleurer Marie en personne.
Avec le temps, il semble que le doute se soit
pourtant installé chez certains. Mais
quand on tente d'éclairer le miracle avec les
seules lumières de l'intelligence humaine on ne
comprend rien et on ne solutionne rien;
il est évident que c'est la porte ouverte au
scepticisme. Il
y a encore des gens qui non seulement prennent les
faits à la légère, mais essayent par tous les
moyens de faire valoir la thèse de facultés
ectoplasmiques chez Sœur Agnès alors qu'ils ne
peuvent avancer aucune preuve à l'appui de leurs
affirmations. Or, les études scientifiques menées
au cours des dix dernières années n'ont pas permis
de nier le caractère surnaturel de ces phénomènes.
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