Chers amis,

Jésus leur déclara : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6.35).

Dans son livre, Bob Rice raconte la première fois qu’il se rendit à l’Adoration eucharistique avec sa femme. Il écrit :

« Le moment était venu pour nous d’assister à un ministère de guérison en Arizona. Je n’avais jamais vu le Saint-Sacrement exposé avant ce soir-là. Je voyais sur l’autel cet objet qu’on appelait un ostensoir et qui contenait l’hostie consacrée. Pendant que Brendan s’adressait aux fidèles, j’allai m’asseoir en avant et je restai là à regarder le Saint-Sacrement. Soudain, je vis apparaître le visage du Christ au centre de l’hostie et j’eus l’impression qu’il me disait : "Regarde Bob, je suis réellement présent dans la sainte Eucharistie." Je répondis : "D’accord, Seigneur, j’ai compris." »

Sous l’inspiration du Seigneur, il se dit en lui-même : « Si Jésus est vraiment présent dans la sainte Eucharistie, alors sa puissance l’est également, car il ne peut être séparé de sa puissance. Cette puissance qui guérissait les malades, purifiait les lépreux, ressuscitait les morts et chassait les démons, elle est également présente dans la sainte Eucharistie. C’est absolument vrai : Jésus est présent dans le Saint-Sacrement avec toute sa puissance. Il est là en tant que Seigneur ressuscité, vivant, Deuxième Personne de la Sainte Trinité. »

Bob Rice demanda à Jésus : « Seigneur, peux-tu m’utiliser de quelque façon dans l’Église catholique? » Le Seigneur lui répondit que oui et ajouta :
« Si tu vas et annonces que le Royaume des cieux est proche, je guérirai les malades, purifierai les lépreux, ressusciterai les morts et chasserai les démons. »
Le Seigneur expliqua que le Royaume des cieux est proche à cause de sa présence réelle dans la sainte Eucharistie. Il dit au pasteur : « Tu dois aller vers les gens et leur dire que Jésus est là dans la sainte Eucharistie. Si tu le fais, alors se produiront de nombreuses guérisons. »

Père Melvin - Traduction : RF - Mercredi 18 juin 2008

Père Melvin Doucette - 17 juin 2008

Présence réelle de Notre-Seigneur dans la sainte Eucharistie

Le pain et le vin deviennent-ils vraiment le Corps et le Sang de Seigneur à la Messe au moment de la consécration? Dans son livre sur la sainte Eucharistie, Bob Rice apporte la réponse à cette question. C’est le Seigneur qui la lui a donnée, en lui citant la première lettre de saint Paul aux Corinthiens :

« Voici l'enseignement que j'ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. De même, il prit la coupe après le repas et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang.

Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. En effet, jusqu'à ce que le Seigneur vienne, vous annoncez sa mort toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe. C’est pourquoi, celui qui mange le pain du Seigneur ou boit de sa coupe de façon indigne, se rend coupable de péché envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s’examine soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe; car si quelqu'un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui-même. C’est pour cette raison que beaucoup d’entre vous sont malades et faibles, et que plusieurs sont morts » (1 Cor 11.23-30).

Le Seigneur ajouta : « Bob, si le pain et le vin n’étaient que de purs symboles, j’aurais dit à mes disciples : Écoutez, mes amis, ce pain et ce vin ne sont que des symboles de mon Corps et de mon Sang." Mais ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai dit : "Ceci est mon Corps […] Ceci est mon Sang. »

C’est un fait que le pasteur protestant ne peut pas consacrer un peu de pain et de vin afin qu’ils deviennent le Corps et le Sang de Jésus Christ. La seule personne qui détient ce pouvoir, c’est le prêtre catholique. Ce privilège est réservé au prêtre catholique, et uniquement à lui.

Je viens de lire le petit livre de Bob Rice intitulé Former Protestant Pastor Speaks Out on the Holy Eucharist [Un ancien pasteur protestant s’exprime sur la sainte Eucharistie]. L’auteur y raconte son itinéraire spirituel de pasteur aux tendances pentecôtistes qui, après avoir mis sur pied pas moins de six congrégations en 33 ans, est devenu en 1999 un évangéliste catholique. Des milliers de personnes ont été guéries par l’entremise de son ministère de prière sur les malades. Son don de guérison l’a amené dans sept pays du monde. Pour bien des gens il est « l’apôtre de la guérison ». Son épouse Anita est une catholique à la personnalité attachante.

Bob et Anita Rice sont des évangélistes laïques catholiques dont le ministère de guérison est centré sur la sainte Eucharistie. Un sondage nous apprend que seulement 30 % des catholiques croient en la présence réelle de Jésus dans la sainte Eucharistie. Pourtant l’Église a toujours enseigné que Notre-Seigneur y est véritablement présent. Bob et Anita conduisent des gens à Jésus pour qu’il les guérisse. Ils encouragent les catholiques à reconnaître le Corps et le Sang de Notre-Seigneur.

Dans son petit livre, l’auteur écrit : « Les mots ne peuvent exprimer ce que je ressens dans mon âme, mon esprit et mon cœur pour notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Tout ce que je peux dire, c’est : Merci Jésus. Je prie afin que par mes actions, les gens puissent voir à quel point je lui suis reconnaissant. C’est lui le guérisseur, pas moi! Dieu m’a simplement choisi pour offrir la prière remplie de foi qui procure aux gens sa miséricorde, sa grâce et sa puissance curative. La raison pour laquelle je livre ces témoignages, c’est que certains contemporains pensent que Dieu est mort. Il se trouve que je sais que ce n’est pas le cas : Dieu est bel et bien vivant; il est assis à la droite du Père et il est également présent dans la sainte Eucharistie, avec son pouvoir de guérir les malades. »