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Catalina Rivas

Catalina Rivas vit à Cochabamba, en Bolivie. Elle se convertit en octobre 1993, à la suite d’une conférence spirituelle. Catalina est mariée et elle a alors 47 ans. Par la suite, elle commença à recevoir des messages de Notre Seigneur par locutions intérieures. Elle a été choisie par Jésus pour transmettre au monde Ses messages d'amour et de miséricorde. Catalina, que Jésus appelle « Sa secrétaire », écrit sous sa dictée et elle est capable de remplir en quelques jours des centaines de pages de cahiers.

Pour écrire les trois cahiers dont on a tiré le livre « La Grande Croisade de l'Amour », elle a mis 15 jours à peine. Les experts sont restés impressionnés par l’étonnante quantité d’écrits que cette femme a produits en si peu de temps. Mais ils ont été encore plus frappés par la beauté, la profondeur spirituelle et la validité théologique certaine de ses messages, considérant par ailleurs le fait que Catalina avait quitté tôt l’école et ne possédait aucune formation dans le domaine théologique.

Les messages théologiques exposent la vérité et, malgré leur complexité intrinsèque, ils sont exprimés avec une simplicité étonnante et un caractère d’urgence. Les messages contenus dans les livres de Catalina révèlent l'espérance fondée sur l'immense amour de Dieu. Un Dieu infini de miséricorde mais en même temps un Dieu de justice qui respecte notre libre volonté
. Tous les messages dictés par Jésus ont été rassemblés en huit livres qui ont reçu, le 2 avril 1998, l’Imprimatur de l'archevêque de Cochabamba Mgr. René Fernández Apaza.

En octobre 1994, alors qu'elle se trouvait en pèlerinage à Conyers, aux Etats-Unis, Catalina vit une lumière soudaine et forte autour du Crucifix et ressentit le besoin d'offrir sa propre vie au Seigneur. Elle vit 4 faisceaux de lumière sortir des mains, des pieds et du côté de Jésus crucifié, qui pénétrèrent ses mains, ses pieds et son cœur comme la foudre. La douleur fut si intense que Catalina tomba à terre. Depuis, Catalina porte sur elle les stigmates du Seigneur, qui apparaissent le jeudi soir, se manifestent le vendredi avec grande douleur, et disparaissent le samedi. Les autorités de l'Eglise les ont constatés.

Autre chapitre : La Sainte Messe de Catalina

Je restaurerai l'Église, alors Je la referai Mienne et poursuivrai l’édification de Ma nouvelle Jérusalem

CA-123 : Message de Jésus à Catalina Rivas (Bolivie), daté du 22 janvier 1996 : « Et il y aura la Paix ! »

L'ennemi fait maintenant partie des épuisés. Il se couche, connaissant déjà sa défaite ; par ses désastres perpétuels il montre la rancœur avec laquelle il déteste les chants angéliques qui répètent l'Hosanna de Bethléem.

Ce que J'ai donné au monde ne sera pas étouffé dans le sang de Mes martyrs, mais sera vivifié
et chaque morceau de terre souillé avec ce sang béni crie Pitié devant Mon trône d'Amour. Des ecclésiastiques et des fidèles en donnent la preuve et parmi les membres mystiques de l'Église, un printemps nouveau et vital déborde d’eau vive.

Je ne M'arrêterai pas là ;
J’avance vers des buts prédéterminés et, avec le consensus des hommes et la discipline de la nouvelle Église,
Je réparerai toute chose parce qu’il n’y a plus que ruines. Mes martyrs demandent ceci : cette paix doit descendre sur terre. Et il y aura la paix ! Le fils de Dieu le promet et cette paix durera, sans qu’aucun autre obstacle soit capable de l'empêcher.

Je restaurerai l'Église, alors Je la referai Mienne et poursuivrai l’édification de Ma nouvelle Jérusalem. J'admonesterai les partisans de Satan et ils seront défaits par l'épée d'Elie [1R 18, 40 : cette épée est celle avec laquelle Elie égorgea les prophètes de Baal]. Petit peuple, tu M'as acclamé dans ta passion renouvelée parmi les peuples, maintenant l'armée angélique envoyée par Moi t’acclamera. Paix sur terre, cris d'amour ; paix à tous les cœurs !

Esprits calomnieux et rebelles, fuyez et dispersez-vous dans la nuit infernale. Etre unis ne vous aidera pas parce que sous peu vous serez assaillis, non pour votre défaite mais pour la grande humiliation du rebelle éternel…

La paix, la paix vient et avec la paix, l’amour.


Par la duperie, son ingéniosité fera ressembler des mensonges à la vérité, obtenant ce qu'il projette. Ce fils de méchanceté, engendré par Satan, met toute son intelligence diabolique dans l'action.

CA-51 : Message de Jésus à Catalina Rivas (Bolivie), daté du 11 janvier 1996 : Le fils des ténèbres se lèvera

Tiré de « La Grande Croisade De l’Amour »

Écris, petite fille, nous n'omettrons rien en cette heure d’agonie où le monde n'est presque plus un monde mais plutôt l'antichambre de l'enfer

Quand la colère divine éclatera et que l'empire des bêtes aura rendu possible la dépravation finale, ce fils d'obscurité se lèvera. Son insolence, sa sagacité et sa force pleine d'énergie, mises en actes, détruiront et annihileront tout pouvoir par la puissance mauvaise qui lui a été donnée, et avec elles les fidèles qui croient en Moi et attendent en Moi.

Par la duperie, son ingéniosité fera ressembler des mensonges à la vérité, obtenant ce qu'il projette.
Ce fils de méchanceté, engendré par Satan, met toute son intelligence diabolique dans l'action. Ses mots résonnent dans le monde, spécialement sa doctrine sur la terre – un son subtil qui remplit tous les espaces, formant les cœurs à l'arrivée de cette ère de terreur et de mal.

Cet être est, tel un instrument caché d’astuce et de duperie, une machine puissante qui déplace des hommes, les rendant fous et les menant à l'erreur et la confusion.
Il vit caché ; tout se passe comme s’il n’était que des yeux qui regardent le monde, une bouche qui prononce des mots qui confondent et séduisent les esprits de l'homme, les faisant se précipiter vers leur perdition.

Il sera plus mauvais que tout autre.
Il réunira sur terre l'armée la plus cruelle et la plus barbare. Il marchera sur les nations. Il annihilera les mêmes nations qui ont écouté sa voix et ont suivi ses paroles.

Sa puissance s’étendra jusqu'au midi ; il arrivera même au pays où paît Mon troupeau. Mon armée de paix sera en partie détruite et jetée hors du sanctuaire. Il arrivera à Rome. Lui et son armée profaneront la place sacrée et le sacrifice sera aboli. Dans sa fierté, le cœur rempli de haine, il réalisera l'action la plus monstrueuse, se précipitant vers la chaire du pape, en tentant de s’y installer.

Alors, sans intervention de l'homme, il sera détruit parce que tout son pouvoir sera emporté à jamais.
Ceci se produira et ensuite apparaîtra Mon Royaume qui sera un empire éternel… Tous les peuples de la terre seront régis par Ma loi…

Cette expiation et cette pénitence que Je demande sont nécessaires pour ralentir le cours des menaces contre l'humanité, cette humanité qui ne veut pas mettre de côté sa fierté et obéir aux lois divines.

Dans mon esprit, je vois une horloge ronde et blanche, avec des chiffres romains en noir. Les aiguilles de l'horloge indiquent : 11: 50-51...

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Lire en complément le chapitre sur : L'Antéchrist, le personnage


LA SAINTE MESSE

Témoignage de CATALINA - Grâce à la merveilleuse catéchèse par laquelle le Seigneur et la Vierge Marie nous instruisent ( à savoir la manière de réciter le rosaire, de prier avec le coeur, de méditer et de jouir d’instants partagés avec Dieu et notre mère bénie - confession par excellence -)

il nous est donné de vivre de ce qu’est réellement la Sainte Messe et ô combien de la vivre avec le coeur.

Voici le témoignage que je dois et désire donner au monde entier, pour la plus grande gloire de Dieu et pour la rédemption de tous ceux qui désirent ouvrir leur coeur au Seigneur. Ce afin que de nombreuses âmes consacrées à Dieu ravivent leur feu d’amour pour le Christ, elles qui de leurs doigts oints, ont charge de Le dispenser à toute la terre pour qu’Il devienne notre nourriture.

Aux autres, pour qu’elles Le reçoivent non plus “par habitude” mais qu’elles vivent l’extase d’une rencontre quotidienne par amour. A vous, mes frères et soeurs laïques du monde entier, pour que vous viviez le plus grand des miracles avec le coeur :
Celui de la célébration de la Sainte Eucharistie.

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Début de la messe

C’était la veille de l’annonciation et les membres de notre groupe étaient allés se confesser. Quelques-unes des dames du groupe de prière ne purent le faire et reportèrent leur confession au jour suivant, avant la Sainte Messe. Quand je suis arrivée le jour suivant à l’église, un peu en retard, Monseigneur l’Archevêque et les prêtres pénétraient dans l’église.

La Vierge dit alors de sa voix si douce et féminine qui attendrit l’âme :

“Aujourd’hui est jour de formation et Je voudrais que tu accordes une attention particulière à tout ce dont tu vas être témoin. Tout ce que tu vivras en ce jour, tu auras à le faire partager à l’humanité.”

Je restais pantoise, mais nourrie dans mon attente. Au début, j’ai pu percevoir un choeur de très belles voix qui chantaient comme si elles étaient éloignées, mais par moments le choeur se rapprochait puis s’éloignait à nouveau, comme un son porté par le vent.

Prière pénitentielle

Monseigneur l’Archevêque débuta la Sainte Messe et lorsque vint la prière pénitentielle, la Sainte Vierge dit : “Du fond de ton coeur demande pardon au Seigneur pour toutes tes fautes, pour L’avoir offensé, ainsi tu pourras participer dignement à ce privilège qui est d’assister à la Sainte Messe.”

Certainement que pendant une fraction de seconde j’ai dû penser : “Mais je suis en grâce avec Dieu, je me suis confessée pas plus tard qu’hier soir.”

Elle répliqua : “Et tu crois que depuis hier soir tu n’as pas offensé le Seigneur ? Laisse-moi te rappeler certains faits.

Quand tu es sortie pour venir ici, la jeune fille qui t’aide s’est approchée pour te demander quelque chose et, comme tu étais en retard, à la pauvre décontenancée, tu as répondu d’une manière bien peu courtoise. Ce fut un manque de charité de ta part. Et tu dis que tu n’as pas offensé Dieu ?...

Sur ton trajet, tu as croisé un autobus qui a failli te heurter et tu as lancé quantité de mots contre ce pauvre homme, au lieu de venir faire tes prières, et ainsi te préparer à la Sainte Messe. Tu as fauté envers la charité et perdu la paix en manquant de patience. Et tu dis ne pas avoir blessé le Seigneur ?...

Tu es arrivée au dernier moment, alors que la procession sacerdotale se manifestait pour célébrer la Messe... t’y faisant participer sans préparation préalable.”

Ô ma Mère, ne m’en dites pas plus, ne m’en dites pas davantage, car j’en mourrais de regret et de honte, contestai-je.

“Pourquoi arrivez-vous au dernier moment ? Vous devriez être là avant pour pouvoir faire une prière et demander au Seigneur qu’Il envoie Son Esprit-Saint, qu’Il vous accorde un esprit de paix, celui qui fait fuir l’esprit du monde, les préoccupations, les problèmes et les distractions, pour être en mesure de vivre ce moment - sacré, ô combien -.

Mais vous arrivez seulement au début de la célébration, et vous y participez comme si vous participiez à un événement ordinaire, sans aucune préparation spirituelle. Pourquoi ? C’est un grand Miracle. Vous allez vivre en ces instants le don le plus grand accordé par Le Très-Haut et vous ne pouvez l’apprécier.”

 C’en était assez. Je me trouvais tellement mal que cela me suffisait pour demander pardon à Dieu, non seulement pour les fautes du jour, mais pour toutes les fois où j’ai espéré, et avec moi combien d’autres, que se termine l’homélie pour participer au sacrifice de toute l’Eglise.
Pour toutes les fois où je n’ai pas pu ou pas cherché à comprendre ce que cela signifiait que d’être ici. Pour toutes les fois où, alors que mon âme était souillée de péchés graves, j’osais participer à la Sainte Messe.

C’était jour de fête et nous allions réciter le Gloria. Notre-Dame dit alors : “ Glorifie et bénis de tout ton amour la Sainte Trinité en te reconnaissant comme Sa créature”.

Combien mémorable fut ce Gloria. D’un seul coup je me vis dans un lieu étrange, empli de lumière, devant le trône de la Divine et Majestueuse Présence inondé de lumière. Avec quel amour j’ai pris plaisir à répéter
“pour Ton immense Gloire, nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions, nous Te rendons grâce, Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Dieu le Père Tout-Puissant
- et je m’imaginais le visage paternel plein de bonté du Père - ... Seigneur, fils unique Jésus-Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père, Toi qui enlèves le péché du monde...”.

Et Jésus était là, devant moi, le visage tout de tendresse et de miséri-corde...
“car Toi seul es Dieu, Toi seul es Le Très-Haut, Jésus-Christ avec le Saint-Esprit...”. Lui, le Dieu du Bel Amour, Lui qui comblait tout mon être...

Et j’ai demandé : “Seigneur, libère-moi de tout esprit malin. Mon coeur T’appartient. Seigneur, envoie-moi Ta paix pour tirer le meilleur bénéfice de cette Eucharistie et que ma vie produise de meilleurs fruits. Esprit-Saint de Dieu, transforme-moi, agis en moi, guide-moi. Ô Dieu, accordez-moi les dons nécessaires pour mieux Vous servir ! “

Lecture des écritures

Arriva le moment de la lecture des écritures et la Vierge me fit répéter :
Seigneur, aujourd’hui je désire écouter Ta parole et produire un fruit abondant. Que Ton Esprit-Saint nettoie le terrain en mon coeur pour que Ta parole croisse et se développe. Purifie mon coeur afin que je sois tout disposée”.

“Je désire que tu portes ton attention aux écritures et à toute l’homélie du prêtre. Rappelle-toi que la Bible dit que la Parole de Dieu ne revient pas sans avoir donné son fruit. Si tu prêtes attention, il restera en toi quelque chose de tout ce que tu écoutes. Tu dois essayer durant toute la journée de te souvenir de ces paroles qui laisseront leurs traces en toi. Parfois ce seront deux phrases, ou alors la lecture entière de l’Evangile, parfois même un seul mot, qu’il te faudra savourer le restant de la journée pour qu’il produise chair en toi, de cette chair qui transforme une existence, celle qui fait que la Parole de Dieu transforme tout un chacun.

Maintenant, dis au Seigneur que tu es ici pour écouter ce que tu désires qu’Il dise à ton coeur.”

A nouveau je remerciai Dieu de m’avoir donné l’opportunité d’écouter Sa Parole. Je lui demandai pardon d’avoir eu le coeur si dur pendant tant d’années et d’avoir enseigné à mes enfants d’aller à la Messe tous les dimanches parce que l’Eglise le demandait, et non par amour, mais juste pour se nourrir de Dieu.

Moi qui avais assisté à tant d’Eucharisties plutôt par compromis - croyant ainsi être sauvée - sans les vivre ni même en songeant à les vivre, sans faire cas des Ecritures, et sans parler de l’homélie du prêtre !

Quel pincement au coeur ai-je ressenti pour tant d’années perdues par ignorance !
Quelle superficialité en toutes ces Messes auxquelles nous assistons telles que mariages ou enterrements ou parce que nous avons besoin de nous faire valoir !
Quelle ignorance de notre Eglise et de ses Sacrements !
Quel gâchis à vouloir nous instruire et nous informer des choses de ce monde qui peuvent d’un moment à l’autre disparaître sans même laisser de trace et qui, en fin de compte, n’ajouteront pas une minute à notre existence !
Valeurs qui, par contre, nous permettraient de gagner un peu du ciel sur terre, sans parler de la Vie Eternelle... Nous n’en savons rien !  Et nous nous disons hommes et femmes civilisés !

l’Offertoire

Quelque temps après vint l’Offertoire et la Sainte Vierge dit : “Récite après moi : (et je La suivais) Seigneur, je T’offre tout ce que je suis, tout ce que j’ai, tout ce que je peux, je remets tout entre tes mains. Edifie-Toi, Seigneur, du peu que je suis. Par les mérites de Ton Fils, transforme-moi, Dieu Très-Haut. Je Te le demande pour ma famille, pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de notre apostolat, pour tous ceux qui nous combattent, pour ceux qui se recommandent à mes pauvres prières... Enseigne-moi à déposer mon coeur à terre pour que leur chemin soit moins dur... Ainsi ont prié les saints, ainsi je désire qu’ils fassent”.

Voici ce que Jésus demande : que nous déposions notre coeur à terre, pour qu’ils n’en ressentent pas la dureté et qu’en nous faisant marchepied, nous les soulagions par notre douleur.
Il y a quelques années j’ai lu le livre d’un saint que j’aime beaucoup, José-Maria Ascrivà de Balaguer, et c’est ainsi que j’ai pu découvrir une prière semblable à celle que la Vierge m’enseignait.
Ce saint, à qui je me recommande parfois, était agréable à la Vierge par ces prières.

Brusquement, des personnes que je n’avais encore jamais vues commencèrent à se mettre debout. C’était comme si, du côté de chaque personne présente dans la cathédrale, sortaient d’autres individus, ce qui permit à celle-ci de se remplir de personnages jeunes et beaux. Ils étaient vêtus d’aubes (tuniques) très blanches et se dégageaient sur l’allée centrale en se dirigeant vers l’autel.

Vos offrandes et vos demandes

Notre Mère dit alors : “Observe, ce sont les anges gardiens de chacune des personnes qui sont ici. C’est le moment où votre ange gardien apporte vos offrandes et vos demandes devant l’Autel du Seigneur.”

En un pareil moment, je fus totalement bouleversée, car ces êtres avaient le visage si beau, tellement radieux qu’on ne peut l’imaginer. Certains visages, très beaux, plutôt féminins, rayonnaient. Leur corpulence, leurs mains, leur stature étaient celles d’êtres humains. Leurs pieds nus ne touchaient pas le sol, mais c’était comme s’ils glissaient, comme s’ils patinaient. C’était une très belle procession. Certains d’entre eux tenaient comme une vasque en or avec quelque chose qui brillait beaucoup d’une lumière blanc-doré.

La Vierge dit :”Ce sont les anges gardiens des personnes qui offrent cette Messe à de nombreuses intentions, des personnes qui sont conscientes de ce que signifie cette célébration, de celles qui ont quelque chose à offrir au Seigneur”.

Offrez en ces circonstances, vos peines, vos douleurs, votre tristesse, vos joies et présentez vos requêtes. Souvenez-vous que la Messe a une valeur infinie. Ainsi donc, soyez généreux en offrant et en demandant”.

Derrière les premiers anges en venaient d’autres qui n’avaient rien dans leurs mains. Ils les présentaient vides. La vierge dit : “Ce sont les anges des personnes qui, étant présentes, n’offrent jamais rien, qui ne trouvent aucun intérêt à vivre le moindre moment liturgique de la Messe et qui n’ont pas d’offrande à présenter devant l’Autel du Seigneur.

 En dernier lieu arrivaient des anges qui étaient assez tristes, les mains jointes en prière, le regard dirigé vers le sol. “Ce sont les anges gardiens des personnes qui, tout en étant ici, ne sont pas présentes pour autant, c’est-à-dire de celles qui sont venues contraintes, de celles qui sont venues par compromis, mais sans aucun désir de participer à la Messe. Ainsi donc les anges s’en vont tristes, car ils n’ont rien à présenter devant l’Autel, mises à part leurs propres prières.

N’attristez pas votre ange gardien. Demandez beaucoup. Demandez la conversion des pécheurs. Réclamez la paix dans le monde. Demandez pour vos familles, vos voisins, pour ceux qui s’en remettent à vos prières. Demandez, réclamez, non seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour les autres.

Rappelez-vous que l’offrande qui est la plus agréable au Seigneur est encore celle où vous vous offrez vous-mêmes en holocauste pour que Jésus, lorsqu’Il descend, vous transforme par Ses propres mérites.

Qu’avez-vous à offrir au Père par vous-mêmes ? Le néant et le péché. Mais une telle offrande, unie aux mérites de Jésus, devient agréable au Père.”

Ce spectacle, cette procession était d’une beauté qui ne souffre nulle comparaison. Toutes ces créatures célestes faisant révérence devant l’Autel, qui déposant son offrande à terre, qui s’agenouillant avec le visage quasiment au sol, s’en allaient finissant par disparaître de ma vue.

Quand est venu le moment final de la présentation lorsque l’assemblée a dit : “Saint, saint, saint...”, d’un seul coup tout ce qui était derrière les célébrants disparut.

Du côté droit de Monseigneur l’Archevêque, allant vers l’arrière, en diagonale, apparurent des milliers d’anges. Des petits, des grands, des anges aux ailes immenses, des anges aux petites ailes, des anges sans ailes, comme les précédents. Tous étaient vêtus de tuniques, comme les aubes blanches des prêtres ou des enfants de choeur. Tous s’agenouillèrent en prière, les mains jointes, et, pour faire la révérence, inclinèrent la tête. On pouvait entendre une musique merveilleuse, comme s’il y avait une quantité impressionnante de choeurs d différentes voix et tous chantaient à l’unisson, en même temps que l’assemblée : “Saint, saint, saint...”

La consécration

Vint alors le moment de la consécration, moment du plus merveilleux des miracles. Du côté droit de l’Archevêque en allant vers l’arrière, de même, en diagonale, une multitude de personnes allaient vêtues de tuniques identiques mais aux couleurs pastel : rose, vert, bleu ciel, lilas, jaune; en bref, de couleurs variées, très douces.
Leurs visages aussi étaient brillants, pleins de joie. Ils semblaient avoir le même âge. On pouvait remarquer (et je ne pourrais dire pourquoi) qu’il y avait des gens d’âges différents, mais d’après leurs visages, ils paraissaient tous identiques, sans ride, heureux. Tous se sont également agenouillés lors de l’envoi du “Saint, saint, saint est le Seigneur...”

Notre-Dame dit : “Ce sont les saints et les bienheureux du Ciel et parmi eux se trouvent aussi certains de vos proches qui jouissent déjà de la présence de Dieu”. C’est alors que je La vis. Là, tout de suite à la droite de Monseigneur l’Archevêque, à quelques pas derrière lui. Elle était à peine suspendue au-dessus du sol, agenouillée sur des toiles très fines, transparentes mais également lumineuses, comme de l’eau cristalline. La Sainte Vierge avait les mains jointes, regardant le célébrant, attentive et respectueuse.

Elle m’a parlé d’où Elle était, mais silencieusement, directement au coeur, sans me regarder : “Cela t’interpelle de me voir un peu en retrait de Monseigneur, n’est-ce pas ? C’est ainsi... Avec tout l’Amour que Me porte Mon fils, Il ne m’a pas accordé la dignité qu’Il accorde à un prêtre, de pouvoir Le tenir dans Mes mains, quotidiennement, comme le font les mains sacerdotales. C’est à cause du profond respect que J’ai envers le prêtre et pour la grandeur du miracle que Dieu réalise grâce à Lui, que Je me sens obligée de M’agenouiller ici.”

Mon Dieu, quelle dignité, quelle grâce Vous déversez sur les âmes sacerdotales. Et pas plus nous que bon nombre d’entre eux n’en sommes conscients !

Derrière l’autel commencèrent à apparaître des silhouettes de personnes aux couleurs grises qui levaient les mains en l’air. La Très Sainte Vierge dit : “Ce sont les âmes bénies du Purgatoire qui sont dans l’attente de vos prières pour se rafraîchir. Ne cessez pas de prier pour elles. Elles prient pour vous, mais elles ne peuvent pas prier pour elles-mêmes. C’est vous qui devez prier pour elles afin de les aider à sortir pour qu’elles rencontrent Dieu et qu’elles en jouissent éternellement.

Comme tu le vois, Je suis ici en permanence. Les gens font des pèlerinages et recherchent les lieux de mes apparitions. C’est un bien pour toutes les grâces qu’on y reçoit, mais en aucun d’entre eux Je ne suis aussi présente qu’à la Sainte Messe. Au pied de l’autel où est célébrée la Sainte Eucharistie, ils pourront toujours Me trouver. Je demeure au pied du tabernacle avec les anges, car Je suis toujours avec Lui.”

Contempler un tel visage que celui de la Mère en un pareil moment, lors du Sanctus ! En union avec tous les autres, le visage resplendissant, les mains jointes avec l’espoir qu’un pareil miracle ne cesse de se renouveler, c’est être au Ciel-même. “Qui pourrait croire qu’il y ait des gens -et à vrai dire, il y en a - qui, en pareil moment, trouvent le moyen d’être distraits ou en conversation...C’est avec douleur que je le dis : plus nombreux sont les jeunes hommes que les jeunes femmes qui, debout, croisent les bras. Comment peut-on rendre hommage au Seigneur debout, d’égal à égal ?”

La Vierge dit : “Fais savoir à l’homme que jamais il ne sera autant Homme qu’en pliant les genoux devant Dieu”.

Les paroles de la Consécration

Le célébrant prononça les paroles de la Consécration. C’était une personne de taille moyenne qui, d’un coup, s’est mise à croître, devenant tout lumineux, d’une lumière surnaturelle, entre le blanc et le doré, qui l’enveloppait en se faisant plus intense au niveau du visage, de telle manière qu’on ne pouvait voir ses traits.
Quand il présenta les Espèces, je vis ses mains qui laissaient apparaître des marques sur le dessus par lesquelles jaillissait beaucoup de lumière.
C’était Jésus !... C’était Lui qui, de Son corps, enveloppait celui du célébrant et, d’un geste amoureux, épousait les mains de Monseigneur l’Archevêque. A ce moment l’Hostie commença à croître, jusqu’à devenir énorme et c’est alors que s’imprima la merveilleuse Face de Jésus regardant Son peuple.

Par réflexe j’ai baissé la tête et Notre-Dame a dit : “Ne baisse pas les yeux, lève la tête, contemple-Le, croise ton regard avec le Sien et répète la prière enseignée par l’Ange à Fatima : Seigneur je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime; je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. Pardon et miséricorde... Maintenant dis-Lui combien tu L’aimes; rends hommage au Roi des rois.”

On aurait dit qu’Il portait le regard sur moi seule depuis l’énorme Hostie, mais j’ai su qu’Il scrutait chacun avec un tel Amour...
Par la suite, j’ai baissé la tête jusqu’à toucher le sol, comme le faisaient tous les Anges et les Bienheureux du Ciel.
A cet instant m’effleura la pensée qu’il s’agissait de ce même Jésus qui, ayant épousé le corps du célébrant, se présentait également sur l’Hostie et qui, lorsque le célébrant l’abaissa, rétrécit jusqu’à retrouver sa taille normale. J’avais les larmes aux yeux et ne pouvais sortir de mon extase.

Monseigneur prononça ensuite les paroles consacrées pour le vin et au moment-même où il les prononça, des éclairs se produisirent au ciel et dans le fond de l’église. Le toit de l’église n’existait plus, ni même les murs. Tout était obscur, à l’exception des lumières qui brillaient sur l’Autel.

Soudain j’ai vu Jésus suspendu dans l’air, crucifié, de la tête jusqu’au sternum.
La poutre transversale de la croix était soutenue par des mains imposantes. Du milieu de cette splendeur se détachait une lueur semblable à une colombe, très petite, très brillante, qui fit rapidement le tour de toute l’église et alla se poser sur l’épaule gauche de Monseigneur l’Archevêque, toujours investi par Jésus, car je pouvais distinguer Sa chevelure et Ses plaies lumineuses ainsi que Sa haute stature mais je ne pouvais voir Sa Face.

En l’air, Jésus crucifié avait la tête penchée sur le côté, sur l’épaule gauche, avec ce que l’on pouvait distinguer des ecchymoses et de ce que les bras avaient de décharnés. Sur le côté droit il y avait au niveau du torse une blessure de laquelle jaillissaient à profusion, sur la droite du sang et sur la gauche ce que je dirais être de l’eau, mais très brillante.
Il y avait en outre des rayons de lumière qui se dirigeaient sur les fidèles, allant à droite et à gauche. La quantité de sang qui s’épanchait du Calice me consternait et j’ai cru que cela allait dégouliner et maculer tout l’Autel. Mais pas une seule goutte n’est tombée !

C’est à ce moment que la Vierge a dit :”C’est le Miracle des miracles. Je te le répète, pour le Seigneur il n’existe ni espace ni temps et au moment de la Consécration, toute l’assemblée est transportée au pied du calvaire, à l’instant de la crucifixion de Jésus”.

Peut-on imaginer cela ? Nos yeux ne peuvent le voir, mais nous sommes tous là-bas, au moment-même où ils L’ont crucifié, Lui, et où Il demandait pardon au Père, non seulement pour ceux qui Le mettaient à mort, mais aussi pour chacun de nos péchés : “Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font !”

A partir de ce jour, que m’importe s’ils me prennent pour une folle, mais je demande à tous qu’ils s’agenouillent, qu’ils essaient de vivre avec le coeur et avec toute la sensibilité dont ils sont capables ce privilège que le Seigneur leur accorde.

Lorsque nous allions réciter le Notre Père, le Seigneur prit la parole pour la première fois pendant la célébration et dit : “Prends garde, Je désire que tu pries aussi profondément que tu en es capable et que pendant ce temps tu te remémores la ou les personne(s) qui t’a le plus nui au cours de ta vie, afin que tu la serres sur ta poitrine et que, de tout ton coeur, tu lui dises : Au nom de Jésus, je te pardonne et t’accorde la paix. Au nom de Jésus je te demande de me pardonner et de me donner la paix. Si cette personne mérite la paix, elle la recevra et cela lui fera beaucoup de bien. Si cette personne n’est pas capable de s’ouvrir à la paix, cette paix habitera ton coeur. Mais je ne veux pas que tu reçoives ou que tu donnes la paix si tu n’es pas capable de pardonner et de ressentir d’abord cette paix en ton coeur”.

“Faites attention à ce que vous dites”, poursuivit le Seigneur, “vous répétez dans le Notre Père : pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous êtes capables de pardonner, mais non d’oublier, comme diraient certains, vous conditionnez le pardon de Dieu. Vous dites alors : pardonnez-moi selon ma capacité à pardoner, sans plus.”

Je ne pourrais exprimer la douleur ressentie, de savoir à quel point nous pouvons blesser le Seigneur et combien nous pouvons nous faire du tort à nous-mêmes par tant de rancoeur, de mauvaises pensées, et vil comportement qui trouvent substance dans nos complexes ou notre susceptibilité.

J’ai pardonné. J’ai pardonné et demandé pardon du fond du coeur à tous ceux qui m’avaient fait du tort quelques fois, pour ressentir la paix du Seigeur.

Le baiser du Seigneur

Le célébrant dit : “...accorde-nous la paix et l’unité... (ensuite) La Paix du Seigneur soit avec vous...”

Bien vite j’aperçus parmi les personnes qui s’embrassaient (pas toutes), une lumière très intense qui venait se placer au milieu d’elles et je compris que c’était Jésus. Je me suis alors précipitée pour embrasser la personne qui se trouvait à côté de moi. J’ai pu vraiment ressentir le baiser du Seigneur dans cette lumière. C’était Lui qui m’embrassait pour me donner Sa Paix, car, à cet instant, j’ai été capable de pardonner et d’extirper de mon coeur tout mon ressentiment envers autrui. C’est cela que désire Jésus : que nous partagions ces moments de joie en nous embrassant, afin de nous accorder Sa Paix.

La communion

Vint le moment de la communion des célébrants et je notai, à l’instant même, la présence de tous les prêtres qui se joignaient à Monseigneur. Quand il communia, la Vierge dit : “C’est le moment de prier pour le célébrant et les prêtres qui l’accompagnent. Répète après Moi : Seigneur, bénis-les, sanctifie-les, aide-les, purifie-les, aime-les, prends soin d’eux, soutiens-les par Ton Amour... Souvenez-vous de tous les prêtres du monde, priez pour toutes les âmes consacrées...”

Chers frères, il est temps de prier pour eux qui sont Eglise, comme nous le sommes nous aussi les laïcs. Bien souvent, nous laïcs, exigeons beaucoup des prêtres mais nous sommes incapables de prier pour eux, de les comprendre, de comprendre combien ils sont humains, d’avoir idée de la solitude dans laquelle un prêtre peut baigner. Que les choses soient claires : les prêtres sont des personnes comme nous. Ils ont besoin d’être compris, besoin de soins, besoin d’affection et d’attention de notre part, car ils offrent leur vie pour chacun d’entre nous, comme Jésus, lorsqu’ils se consacrent à Lui.

Le Seigneur désire que les membres du troupeau que Dieu lui a confié, prient et participent à la sanctification de leur pasteur. Un jour, lorsque nous serons de l’autre côté, nous comprendrons quelle merveilleuse grâce le Seigneur nous a fait en nous donnant des prêtres afin que nous puissions sauver nos âmes.

Les gens commencèrent à sortir des rangs pour aller communier. L’heure du merveilleux rendez-vous qu’est la Communion était arrivée. Alors le Seigneur me dit : “Attends un instant. Je voudrais que tu observes quelque chose”. Velléité me prit de lever les yeux vers la personne qui allait recevoir la Communion sur la langue, des mains du prêtre.

Je dois préciser qu’il s’agissait d’une des dames qui n’avait pas réussi à se confesser la nuit dernière et qui l’avait fait dans la matinée, avant la Sainte Messe. Quand le prêtre déposa la Sainte Espèce sur sa langue, il y eut comme un éclair, de cette lumière d’un blanc-doré qui, en premier lieu, la pénétra au niveau du buste, pour ensuite auréoler le torse, les épaules et la tête.
Le Seigneur dit : “Voilà combien Je me plais à embrasser une âme qui vient avec le coeur pur, Me recevoir”.

Le timbre de la voix de Jésus était celui de quelqu’un de content. Je restais ébahie, à regarder cette amie revenir à sa place tout entourée de lumière, embrasée par le Seigneur et je pensais à la merveille à laquelle nous échappions toutes les fois où nous nous présentions avec nos minimes, voire très grandes fautes pour recevoir Jésus, alors que nos âmes devraient être parées comme pour un jour de fête.

Bien souvent nous prétextons qu’il n’y a pas de prêtre pour nous confesser de manière opportune, mais le problème ne réside pas dans la manière, évidente ou non, de se confesser, mais plutôt dans la facilité avec laquelle nous retombons dans le péché.

De même que pour les jours de fête nous savons trouver un salon de beauté ou, pour les messieurs, un coiffeur, nous devrions nous efforcer de chercher un prêtre tant il est nécessaire de nous débarrasser de toutes nos vilenies, afin de ne jamais faire affront à Jésus en Le recevant le coeur rempli de choses impures.

Alors que je m’en allais pour recevoir la Communion, Jésus me répéta : “La dernière Cène fut le moment d’intimité le plus grand avec les Miens. En ces instants d’Amour, J’ai instauré ce qui, aux yeux des hommes serait perçu comme pure folie : me faire prisonnier d’Amour. J’ai donc institué l’Eucharistie.

Je désirais demeurer avec vous jusqu’à la consommation des siècles car Mon Amour ne pouvait supporter de laisser orphelins ceux que J’aimais plus que Ma vie...”

J’ai reçu cette Hostie, qui avait un goût particulier. C’était un mélange de sang et d’encens qui m’inonda entièrement. J’ai alors ressenti tant d’Amour que les larmes me sont venues sans pouvoir les empêcher. Quand j’ai regagné ma place, en m’agenouillant le Seigneur me dit : “Ecoute...”

Dès cet instant j’ai commencé à entendre en moi les prières d’une dame qui était assise devant moi et qui venait de communier. Ce qu’elle disait, sans avoir à ouvrir la bouche, était à peu près ceci : “Seigneur rappelle-Toi que nous sommes à la fin du mois et que je n’ai pas l’argent pour payer le loyer, le crédit de l’auto, l’école des enfants.
Tu dois faire quelque chose pour m’aider...
S’il Te plaît, fais que mon mari cesse de boire autant car je ne peux plus supporter ses ivresses et mon dernier va perdre une année, une fois de plus si Tu ne nous aides pas... il a des examens cette semaine... et n’oublie pas la voisine qui doit déménager, qu’elle le fasse une bonne fois pour toutes parce que je ne peux plus la supporter... etc... etc.

C’est alors que Monseigneur l’Archevêque dit “Prions” et d’un commun accord toute l’assemblée se leva pour la prière finale. Jésus dit d’un ton triste : “T’es-tu rendue compte ? Pas une seule fois elle ne m’a dit qu’elle M’aimait. Pas une seule fois elle ne M’a remercié pour le don que Je lui ai fait d’abaisser Ma Divinité jusqu’à sa pauvre humanité afin de l’élever jusqu’à Moi. Pas une seule fois elle n’a dit : “merci Seigneur”. Ce ne fut qu’une litanie de demandes...et ainsi sont quasi tous ceux qui viennent Me recevoir.

Je suis mort par Amour et Je suis ressuscité par Amour. J’attends chacun de vous et Je demeure auprès de vous par Amour. Mais vous ne vous rendez pas compte que J’ai besoin de votre amour. Rappelle-toi que Je suis le Mendiant de l’Amour en ces sublimes instants pour l’âme”.

Vous rendez-vous compte que L’Amour réclame notre amour sans que nous ne Lui accordions ?

Pire encore, nous évitons d’aller au rendez-vous de L’Amour au-delà de tout Amour, de cet Amour qui de donne en oblation permanente.

Comme l’Archevêque s’apprêtait à donner la bénédiction, la Très Sainte Vierge dit : “Prête attention, prends garde...vous faites des tours de passe-passe en guise de signe de Croix. Rappelle-toi que cette bénédiction peut être la dernière que tu reçois de ta vie, des mains d’un prêtre. Tu ne sais pas si, en sortant d’ici, tu vas mourir ou non, ni si tu auras encore l’opportunité de recevoir la bénédiction d’un prêtre. Ces mains consacrées te donnent la bénédiction au Nom de la Très Sainte Trinité. Ainsi donc, fais le signe de Croix avec respect, comme si c’était la dernière fois de ta vie.”

Que perdons-nous à ne pas chercher à comprendre et à participer, tous les jours, à la Sainte Messe ! Pourquoi ne faisons-nous pas l’effort d’arriver une demi-heure avant le début de la Sainte Messe ? Et même d’y courir pour recevoir les bénédictions que le Seigneur désire accorder à nos âmes.

Je suis consciente que tous, par obligation, ne peuvent pas y assister quotidiennement, mais au moins deux ou trois fois par semaine, et sans oublier tous ceux qui se dispensent de la Messe du dimanche avec pour dérisoire prétexte, la charge d’un enfant ou deux, voire même dix... Mais comment font-ils lorsqu’ils ont des affaires “plus” importantes ? Nous savons trouver du temps pour étudier, pour travailler, pour nous divertir, pour nous délasser, mais nous n’en trouvons pas pour aller à la Sainte Messe, au moins le dimanche.

Jésus me demanda de rester avec Lui, quelques minutes de plus, une fois la Messe terminée. Il dit : “N’allez pas à vos occupations, la Messe terminée. Demeurez en Ma compagnie, jouissez-en et laissez-Moi jouir de la vôtre”...

J’avais entendu dire d’une enfant que le Seigneur demeurait en nous quelques 5 ou 10 minutes après la Communion. J’en ai alors profité pour le Lui demander : “Seigneur, en vérité, combien de temps demeures-Tu en nous après la Communion ?”

Je crois que le Seigneur a dû rire de ce non-sens car Il a rétorqué : “Autant de temps que Tu désires M’avoir avec toi. Si tu Me parles pendant la journée, que tu M’accordes quelques paroles au cours de tes occupations, Je t’écouterai. Je suis toujours avec vous, c’est vous qui me délaissez, Moi. Dès que vous sortez de la Messe, c’en est fini de votre jour d’obligation. Vous vous êtes acquittés envers le Seigneur, c’en est fini. Vous ne songez même pas qu’il Me plairait de partager votre vie familiale, au moins ce jour-là.

Vous avez chez vous une place pour chaque chose et un endroit pour chaque activité : un lieu où dormir, un autre pour cuisine, un autre pour manger, etc... Quel est l’endroit que vous Me destinez ? Ce ne doit pas être un endroit où se trouve une image empoussiérée la plupart du temps, mais un lieu où la famille se réunit pas moins de 5 minutes par jour, pour Me consacrer la journée, Me remercier du don de la vie, pour présenter les nécessités du jour, pour demander des bénédictions, protection, santé...Tout a une place chez vous, mis à part Moi.

Les hommes programment leur jour, leur semaine, leur semestre, leurs vacances, etc... Ils projettent de se délasser, d’aller au cinéma ou à une fête, d’aller rendre visite à la grand-mère, aux enfants ou aux petits-enfants, aux amis...d’aller se distraire. Mais combien de familles disent-elles au moins une fois par mois : “Aujourd’hui c’est le jour d’aller rendre visite à Jésus au Tabernacle” et ainsi donc de venir avec toute la famille, s’entretenir avec Moi, Me raconter comment cela s’est passé depuis la dernière fois, Me parler des problèmes, des difficultés que l’on rencontre, des besoins que l’on a... Me faire participer à tout cela ? Combien de fois ?

Je sais tout. Je lis jusqu’au plus profond des coeurs et dans les pensées, mais il Me plaît d’entendre toutes ces choses, que vous M’y fassiez participer, comme à un familier, comme au plus intime des amis.

Combien de grâces l’homme gaspille à ne pas M’accorder une place dans sa vie !”

En ce jour passé avec Lui, comme en beaucoup d’autres, nous avons été enseignés et aujourd’hui je désire vous faire partager la mission dont on m’a chargée. Jésus dit alors : “Je voudrais sauver Ma créature, car l’octroi d’ouverture de la porte du Ciel débute dans un enfantement douloureux. Souviens-toi qu’aucune mère n’a jamais nourri son enfant de sa propre chair. Moi, Je suis parvenu à cet extrême Amour, pour vous gratifier de Mes mérites.

La Sainte Messe, c’est Moi qui prolonge Ma Vie et Mon Sacrifice sur la Croix pour vous. Sans les mérites de Ma Vie et de Mon Sang, qu’auriez-vous à présenter au Père ?  Le néant, la misère, le péché...

Vous devriez excéder en vertu sur les Anges et Archanges, car eux ne bénéficient pas du privilège de Me recevoir comme Manne. Vous bien. Eux n’ont droit qu’à une goutte de la Source, mais vous à qui la grâce a été accordée de Me recevoir, vous disposez de tout l’océan.”

Un autre point sur lequel le Seigneur s’est exprimé avec douleur, reste le fait que : “Certains font du rendez-vous avec Lui une habitude. Des personnes qui ont perdu toute velléité pour une telle rencontre. De ce genre d’habitude dont certains sont affectés et qui fait qu’ils ne trouvent plus rien à dire à Jésus quand ils Le reçoivent. De la quantité d’âmes consacrées qui, perdant leur enthousiasme énamouré pour le Seigneur, font de leur vocation une simple fonction, carrière à laquelle on se voue sans plus de forme, sans engouement...”

Par la suite, le Seigneur m’a parlé des fruits que devrait produire en nous chaque Communion.

Il advient que l’on reçoive le Seigneur quotidiennement, sans que notre vie ne change vraiment. Que l’on passe des heures en prières et qu’on s’adonne à de nombreuses tâches, etc.. Mais notre vie n’est pas transformée pour autant et une vie qui ne se transforme pas ne peut, selon le Seigneur, porter un véritable fruit. Les mérites que nous recevons par l’Eucharistie doivent produire des fruits de conversion en nous et des fruits de charité à l’égard de nos frères.

Les laïcs ont un rôle important à jouer au sein de l’Eglise. Nous n’avons pas le doit de taire en nous la mission à laquelle le Seigneur nous convie, comme tout Baptisé, qui est d’aller annoncer la Bonne Nouvelle. Nous n’avons pas le droit d’emmagasiner tant d’informations et de ne pas les communiquer à nos semblables, faisant en sorte que nos frères meurent de faim alors que nos mains sont pourvues de tant de pain.

Nous ne pouvons pas laisser tomber notre Eglise en ruines, alors que nous sommes à l’aise dans nos paroisses et nos maisons, à recevoir et ce en abondance de Notre Seigneur : Sa Parole, les homélies du prêtre, les pèlerinages, la Miséricorde de Dieu dans le Sacrement de la Réconciliation, l’union merveilleuse par le Sacrement de l’Eucharistie, les conférences de tel ou tel prédicateur.

En d’autres termes, nous recevons beaucoup, mais nous ne sommes pas prêts à sacrifier notre bien-être. Rendre visite aux prisonniers, parler aux nécessiteux, leur dire de ne pas abandonner, qu’ils sont nés Catholiques et que l’Eglise a besoin d’eux, tels qu’ils sont, souffrants, car leur douleur a valeur de rédemption pour autrui, et que ce sacrifice leur garantit la vie éternelle.

Nous ne sommes pas capables d’aller dans les hôpitaux, au chevet des malades en phase terminale, pour les soutenir de nos prières, notre chapelet de la Divine Miséricorde en mains, en ces moments de lutte entre le bien et le mal, afin de les libérer des pièges et tentations du démon. Tout mourant est dans l’effroi et tenir ne serait-ce que la main de l’un d’entre eux, lui dire l’Amour de Dieu, les merveilles qui l’attendent au Ciel auprès de Jésus et Marie, avec tous les siens qui y sont déjà, les réconforterait.

Les moments que nous vivons ne souffrent aucune indifférence de notre part. Nous devons être la prolongation du bras sacerdotal et nous manifester là où eux ne le peuvent pas. Mais pour que pareille chose soit possible, pour en être apte, nous devons recevoir Jésus, vivre avec Jésus et nous nourrir de Jésus.

Nous craignons de nous engager toujours plus et quand le Seigneur dit :”Recherchez en premier le Royaume de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît”, il n’y a rien d’autre à ajouter, mes frères. Voila en quoi consiste rechercher le Royaume de Dieu, par tous les moyens, de sorte qu’en tendant ainsi les mains en prime nous recevions le surcroît. Car pour maître nous avons Celui qui paie le mieux, Celui qui est à l’affût de la moindre de nos nécessités !

Frère, Soeur, merci de m’avoir permis d’accomplir la mission qui m’a été confiée, celle de te faire parvenir ces pages.

La prochaine fois que tu assisteras à la Messe, vis-la. Je sais que le Seigneur s’acquittera de cette promesse envers toi et que “jamais plus la Messe ne sera comme auparavant”. Quand tu Le recevras, aime-Le ! Vis cette sensation de douceur en te reposant au creux de Son côté, ouvert pour toi, pour te donner Son Eglise, Sa Mère, t’ouvrir les portes de la maison de Son Père pour que tu puisses expérimenter Son Amour Miséricordieux grâce à ce témoignage et essayer d’y correspondre de ton fragile amour.

Que Dieu te bénisse en cette Résurrection de Pâques.

Ta soeur en Jésus-Christ, le toujours-vivant

Catalina

Mission laïque du Coeur Eucharistique de Jésus








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