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Description des personnages biblique
Grâce aux récits mystiques, on sait maintenant avec précision à quoi ressemblaient physiquement les personnages bibliques.
Si la majorité des Hébreux de Palestine, il y a 2000 ans, était bruns ou châtains, certains étaient blonds, comme La Saint Vierge, Jésus
, Marie-Madeleine et
Saint Jean. Maria Valtorta (1897-1961) 
Description de la Sainte Vierge Marie vers l'âge de 12 ans

Extrait des évangiles de Maria Valtorta (1897-1961) - Tome 1 - Chapitre 16 - page 67
Note du webmaster : petit résumé : Marie, qui est une des "vierges du Temple" va bientôt être convoqué par le Grand Prêtre qui va lui annoncer qu'elle est en âge de se marier, comme le veut la loi juive de l'époque.


Maria Valtorta : C'est seulement hier soir, vendredi, que mon âme a été éclairée pour la vision. Je n'ai vu autre chose que:

Une toute jeune Marie, une Marie de douze ans au plus.
Son petit visage n'a plus la rondeur qui caractérise l'enfance, mais déjà on devine les traits de la femme dans l'ovale qui se dessine.
Les cheveux aussi ne tombent plus épars sur la nuque avec leurs boucles légères; mais ils sont rassemblés en deux lourdes tresses d'un or très pâle - ils paraissent mêlés d'argent tellement ils sont clairs - sur les épaules, et descendent jusqu'aux hanches.

Le visage est plus réfléchi, plus mûr, bien que ce soit toujours le visage d'une enfant, d'une belle et pure enfant.
Elle est toute vêtue de blanc. Elle coud dans une toute petite pièce, petite et toute blanche.

De la fenêtre ouverte on découvre l'édifice imposant et central du Temple et puis toute la descente des escaliers des petites cours, des portiques et, au-delà de la muraille d'enceinte, la cité avec ses rues, ses maisons, ses jardins et au fond le sommet bos-selé du Mont des Oliviers.

Elle coud et chante à mi-voix. Je ne sais si c'est un chant sacré. Le voici: (...)


Description de Jésus - Extrait des évangiles de Maria Valtorta (1897-1961) - Tome 1

Jésus à 1 an

56. ADORATION DES 3 MAGES

(...) Les trois Sages contemplent le Bébé. Il me paraît avoir de neuf mois à un an tant il est éveillé et robuste.
Il repose sur le sein de sa Mère. Il sourit et jase avec une voix de petit oiseau.
Il est tout vêtu de blanc, comme la Maman, avec des sandalettes mi-nuscules aux pieds.
Un petit vêtement très simple: une tunicelle d'où sortent les petits pieds remuants, les mains grassouillettes qui voudraient tout saisir, et surtout le très joli petit visage où brillent les yeux d'azur foncé, et la bouche qui fait des fossettes des deux côtés quand il rit et découvre ses premières petites dents. Les petites boucles de cheveux semblent une poussière d'or tant ils sont brillants et vaporeux. (...)

Jésus à 5 ans

62. PREMIÈRE LEÇON DE TRAVAIL A JÉSUS

Je vois apparaître, doux comme un rayon de soleil en un jour de pluie,
mon Jésus, petit enfant de cinq ans environ tout blond et charmant dans son simple habit bleu ciel qui descend à moitié de ses mollets grassouillets.
Il joue dans le petit jardin avec de la terre. Il en fait des petits tas et y plante des petites branches comme pour faire des bosquets en miniature; avec des cailloux il fait des chemins et puis, il voudrait faire un petit lac au pied de ces minuscules collines. Pour y arriver, il prend un fond de quelque plat qu'il enterre jusqu'au bord. Puis il le remplit d'eau avec un récipient qu'il plonge dans un bassin servant de lavoir ou pour l'arrosage du petit jardin. (...)

Jésus à 12 ans

66. LE DEPART DE NAZARETH POUR LA MAJORITÉ DE JESUS

Je vois Jésus entrer avec sa Maman dans la pièce - comment dire? - la salle à manger de Nazareth.
Jésus est un bel enfant de douze ans, grand, bien formé, fort sans être gras. Il semble plus âgé qu'il ne l'est, à cause de sa complexion.
Il est déjà assez grand, pour atteindre l'épaule de sa Maman.
Il a encore le visage arrondi et rose de Jésus enfant, visage qui, par la suite avec la jeunesse et l'âge viril, s'amincira et prendra une couleur sans couleur, de certains albâtres délicats à peine teintés de jaune rose.

Les yeux, les yeux aussi sont encore des yeux d'enfant. De grands yeux, bien ouverts, avec une étincelle de gaieté dans le sérieux du regard. Plus tard, ils ne seront plus aussi grands ouverts... Les paupières les fermeront à demi, pour voiler la trop grande perver-sité du monde au Pur, au Saint.
Ce ne sera qu'au moment des miracles, qu'ils seront ouverts et étincelants, plus encore que maintenant... pour chasser les démons et la mort, pour guérir les maladies du corps et de l'âme. Ils n'auront plus désormais avec cette étincelle de gaieté mêlée au sérieux du regard... (...)


 68. LA DISCUSSION    DE JÉSUS AVEC LES DOCTEURS AU TEMPLE

Je vois Jésus. C'est un adolescent. Vêtu d'une tunique qui me semble de lin blanc et lui descend jusqu'aux pieds. Il se drape par dessus dans une étoffe rectangulaire d'un rouge clair.

Il est tête nue avec des cheveux longs qui lui descendent à moitié des oreilles, plus foncés que lorsque je l'ai vu plus petit. C'est un garçon robuste, très grand pour son âge, mais dont le visage est vraiment enfantin.

Il me regarde et me sourit en me tendant les mains. Un sourire pourtant qui ressemble déjà à celui que je Lui vois adulte: doux et plutôt sérieux. Il est seul. Je ne vois rien d'autre en ce moment. Il est appuyé à un petit mur au-dessus d'une ruelle toute en montées et descentes, pierreuse avec au milieu un creux qui, par temps de pluie, se transforme en ruisseau. Pour l'heure il est à sec car la journée est belle. (...)

Marie-Madeleine  Madeleine est une francisation de Magdalena signifiant « qui vient de Magdala ».   

Extrait des évangiles de Maria Valtorta (1897-1961) - Tome 3
- chapitre 34 - page 197

(...) Certains sont assis sur l'herbe ou sur des pierres, d'autres sont debout.
Le collège apostolique n'est pas au complet. Je vois Pierre et André, Jean et Jacques, et j'entends qu'on appelle les deux autres Nathaél et Philippe. Puis, il y en a un autre qui est ou qui n'est pas dans le groupe. C'est peut-être le dernier arrivé: ils l'appellent Simon. Les autres ne sont pas là, à moins que je ne les distingue pas au milieu de la foule nombreuse.

Le discours est déjà commencé depuis un moment. Je comprends qu'il s'agit du sermon sur la montagne.
Mais les béatitudes sont déjà énoncées. Je dirais même que le discours approche de sa fin car Jésus dit: "Faites ceci et vous en serez grandement récompensés, car le Père qui est aux Cieux est miséricordieux avec les bons et sait rendre au centuple. Je vous dis donc... »

Un grand mouvement se produit dans la foule qui se trouve vers le sentier conduisant au plateau.
Les gens les plus proches de Jésus se retournent. L'attention se détourne. Jésus cesse de parler et tourne son regard dans la même direction que les autres. Il est sérieux et beau dans son habit bleu foncé, avec les bras croisés sur la poitrine et le soleil qui effleure son visage avec le premier rayon qui passe au-dessus du pic oriental de la colline.

«Faites place, plébéiens» crie une coléreuse voix d'homme. «Faites place à la beauté qui passe»... quatre jolis-coeurs tout pomponnés s'avancent et l'un est certainement un romain car il porte la toge. Ils portent en triomphe sur leurs mains croisées pour faire un siège Marie de Magdala, encore grande pécheresse.

Elle rit de sa bouche très belle, elle rejette en arrière sa tête à la chevelure d'or toute en tresses et boucles retenues par des épingles précieuses et par une lame d'or parsemée de perles qui enserre le sommet du front comme un diadème et d'où descendent de légères boucles pour voiler ses yeux splendides rendus encore plus grands et plus séduisants par un savant artifice.

Le diadème, ensuite, disparaît derrière les oreilles sous la masse des tresses qui retombent sur le cou très blanc et découvert. Et même.., le découvert va bien au-delà du cou.

Les épaules sont découvertes jusqu'aux omoplates et la poitrine beaucoup plus encore.
Son vêtement est retenu aux épaules par deux chaînettes d'or. Les manches sont inexistantes.
Le tout est recouvert, si l'on peut dire, par un voile qui sert uniquement à mettre la peau à l'abri du bronzage.
Le vêtement est très léger et la femme se jetant, comme elle fait, par cajolerie, sur l'un ou l'autre de ses adorateurs, semble se jeter nue sur eux. J'ai l'impression que le romain est le préféré, car c'est à lui que s'adres-sent de préférence les sourires et les coups d'oeil et il reçoit plus souvent la tête sur son épaule.

«Voilà, la déesse est satisfaite» dit le romain. «Rome a donné une monture à la nouvelle Vénus et là se trouve l'Apollon que tu as voulu voir. Charme-le donc.., mais laisse-nous aussi quelques bribes de tes charmes.»

Marie rit et d'un mouvement agile et provocant se jette à terre découvrant ses pieds chaussés de sandales blanches avec des bou-cles d'or et une partie de la jambe.

Puis couvrant le tout, le vêtement très ample, de laine fine comme le voile et très blanc, retenu à la taille, mais très bas à la hauteurs des hanches, par une ceinture à boucles d'or dénouées.
Et la femme se dresse comme une fleur de chair, une fleur impure, éclose par un sortilège sur le plateau vert où se trouvent quantité de muguets et de narcisses sauvages.
Elle est belle plus que jamais. La bouche petite et pourpre semble un oeillet qui se détache sur la blancheur d'une dentition parfaite. Le visage et le corps pourraient satisfaire le peintre ou le Sculpteur le plus difficile tant pour les teintes que pour les formes. Large de poitrine avec des hanches bien proportionnées, (...)


Rencontre des premiers Apôtres avec Jésus

Extrait des évangiles de Maria Valtorta (1897-1961) - Tome 2

7. LA RENCONTRE AVEC JEAN ET JACQUES

Je vois Jésus qui chemine le long de la bande verte en bordure du Jourdain. Il est revenu sensiblement à l'endroit où je l'ai vu pour le Baptême, près du gué qui paraît être très connu et fréquenté pour passer sur l'autre rive la Pérée.
Mais l'endroit où il y avait des gens, en foule, maintenant paraît désert. Seul quelque voyageur, à pied, à cheval ou à âne le parcourt.
Jésus paraît ne leur prêter aucune attention. Il avance sur sa route en remontant vers le Nord comme absorbé dans ses pensées.
Quand il arrive à la hauteur du gué, il croise un groupe d'hommes, d'âges variables qui discutent avec animation entre eux et se séparent, une partie allant vers le Sud, l'autre remontant vers le Nord.
Parmi ceux qui se dirigent vers le Nord, je vois qu'il y a Jean et Jacques.

Jean, le premier, voit Jésus, le montre à son frère et à ses compagnons. Ils parlent un peu entre eux et puis Jean se met à marcher rapidement pour rejoindre Jésus. Jacques le suit plus lentement. Les autres ne s'en occupent pas. Ils marchent lentement en discutant.
Quand Jean est près de Jésus, à sa hauteur, à peine à deux ou trois mètres de Lui, il crie: « Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde!»
Jésus se retourne et le regarde. Les deux sont à quelques pas l'un de l'autre. Ils s'observent.
Jésus avec son regard sérieux et pénétrant,


Jean avec son regard pur et rieur dans son charmant visage juvénile qui paraît celui d'une jeune fille. On lui donne, plus ou moins, vingt ans et sur ses joues roses, on ne remarque rien qu'un duvet blond qui paraît un voile d'or.

« Qui cherches-tu?» demande Jésus.
« Toi, Maître. »
Comment sais-tu que je suis maître?
« C'est le Baptiste qui me l'a dit.
Et alors, pourquoi m'appelles-tu Agneau?»
Parce que je t'ai entendu nommer ainsi, un jour que tu pas-sais, il y a plus d'un mois.»
Que veux-tu de Moi?»
Que tu nous dises les paroles de vie éternelle et que tu nous consoles.»
«Mais qui es-tu? »
Je suis Jean, de Zébédée et celui-ci, c'est mon frère Jacques. Nous sommes de Galilée, nous sommes pêcheurs et nous sommes aussi disciples de Jean.
Lui nous disait des paroles de vie et nous l'écoutions, car nous voulons suivre Dieu, et par la pénitence mériter son pardon en préparant les chemins du coeur à la venue du Messie. C'est Toi. Jean l'a dit, car il a vu le signe de la Colombe se poser sur Toi, et nous a dit: Voici l'Agneau de Dieu ".

Moi, je te dis: Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne-nous la paix, parce que nous n'avons plus de guide, et notre âme est troublée. »
Où est Jean?»
«Hérode l'a fait arrêter. Il est en prison à Machéronte (note du webmaster : actuellement en Jordanie).
Ses plus fidèles parmi nous ont essayé de le délivrer, mais impossible.
Nous revenons de là. Laisse-nous, venir avec Toi, Maître. Montre-nous où tu habites.»

Venez, mais savez-vous ce que vous cherchez? Qui me suit devra tout abandonner: maison, parents, façon de penser, et même la vie.
Je vous ferai mes disciples et mes amis si vous le voulez. Mais Moi, je n'ai ni richesses ni protections. Je suis et le serai davantage pauvre au point de ne pas avoir où reposer ma tête et persécuté plus qu'une brebis perdue n'est poursuivie par les loups.
Ma doctrine est encore plus sévère que celle de Jean, car elle interdit le ressentiment.
Elle ne concerne pas tant l'extérieur que l'esprit. Vous devrez renaître si vous voulez être miens. Le voulez-vous?
«Oui, Maître. Toi seul as les paroles qui nous donnent la lumière. Elles descendent, et où étaient les ténèbres de la désola-
tion par absence de guide, elles apportent la clarté du soleil.»
Venez donc et marchons. Le long du chemin je vous instruirai.

(...)

Jean débouche d'une ruelle et se hâte vers le lac. Jacques le suit mais d'un pas beaucoup plus calme. Jean regarde les barques déjà accostées mais ne trouve pas celle qu'il cherche. Il l'aperçoit alors qu'elle est encore à quelques centaines de mètres de la rive, occupée aux manoeuvres d'accostage. Il lance très fort, avec les mains en porte-voix un: «Oh! hé! » prolongé qui doit être l'appel habituel. Et puis, quand il voit qu'on l'a entendu il fait avec les bras de grands gestes qui signifient: Venez, venez. »
Les hommes de la barque, s'imaginant je ne sais quoi, foncent à coups de rames, et la barque avance plus rapidement qu'avec la voile, qu'ils amènent, peut-être pour faire plus vite.

Quand ils sont à une dizaine de mètres du rivage, Jean n'attend plus. Il enlève son manteau et son long vêtement et les jette sur la grève. Il quitte ses sandales, il lève son vêtement de dessous en le ra-menant d'une main jusqu'à Faine et descend dans l'eau, à la rencontre de ceux qui arrivent.

«Pourquoi n'êtes-vous pas venus tous deux? » demande André. Pierre, boudeur, ne dit rien.
«Et toi, pourquoi n'es-tu pas venu avec moi et Jacques» répond Jean à André.
«Je suis allé pêcher. Je n'ai pas de temps à perdre. Tu as disparu avec cet homme...»
«Je t'avais fait signe de venir. C'est bien Lui. Si tu entendais ces paroles!...
Nous sommes restés avec Lui toute la journée et jusque tard dans la nuit. Maintenant, nous sommes venus vous dire: "Venez".»
«C'est bien Lui? Tu en es certain? Nous l'avons à peine vu alors, quand le Baptiste le montra.»
«C'est Lui. Il ne l'a pas nié.»
«N'importe qui peut dire ce qui l'arrange pour s'imposer aux gens crédules.
Ce n'est pas la première fois...» bougonne Pierre mécontent.
«oh! Simon (Pierre) ! Ne parle pas comme çà! C'est le Messie! Il sait tout! Il t'entend! » Jean est affligé, consterné par les paroles de Simon Pierre.

«Allons! Le Messie! Et c'est justement à toi qu'il se montre et à Jacques et à André! Trois pauvres ignorants! II viendra bien autrement le Messie! Et il m'entend! Mais, viens, pauvre gosse! Les premiers soleils printaniers t'ont donné sur la tête. Allons, viens travailler. Ça vaudra mieux. Laisse-là tous ces boniments.»

«C'est le Messie, je te le dis. Jean disait des choses saintes, mais celui-là parle de Dieu. Qui n'est pas le Christ ne peut dire de semblables paroles.»
«Simon, moi je ne suis pas un enfant. J'ai mon âge et je suis calme et réfléchi.
Tu le sais. J'ai peu parlé, mais j'ai beaucoup écouté pendant ces heures où nous sommes restés avec l'Agneau de Dieu.
Et je te dis que vraiment, Il ne peut être que le Messie. Pourquoi ne pas croire? Pourquoi ne pas vouloir croire?
C'est possible pour toi parce que tu ne l'as pas entendu, mais moi je crois.

Nous sommes pauvres et ignorants? Lui dit justement qu'il est venu annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, du Royaume de la paix, aux pauvres, aux humbles, aux petits avant d'en parler aux grands.

Il a dit: "Les grands ont déjà leurs jouissances. Elles ne sont pas enviables comparées à celles que je viens apporter. Les grands ont déjà la possibilité d'arriver à comprendre par les res-sources de la culture. Mais, Moi je viens vers les 'petits d'Israël' et du monde, vers ceux qui pleurent et espèrent, vers ceux qui cherchent la Lumière et ont faim de la vraie Manne. Il ne leur vient, des savants ni lumière ni nourriture, mais seulement far-deaux, obscurité, chaînes et mépris. J'appelle 'les petits'. Je suis venu retourner le monde. Car j'abaisserai ce qui maintenant est élevé et j'élèverai ce qui maintenant est méprisé.
Que celui qui veut vérité et paix, qui veut la vie éternelle vienne à Moi. Qui aime la Lumière, qu'il vienne. Je suis la Lumière du monde ". N'est-ce pas comme cela qu'il a parlé, Jean?» Jacques a parlé tranquillement, mais avec émotion.

«Oui. Et il a dit: "Le monde ne m'aimera pas. Le grand monde parce qu'il est corrompu par les vices et les relations idolâtriques. Le monde ne voudra pas de Moi, car fils de Ténèbre il n'aime pas la Lumière.
Mais la terre n'est pas faite seulement du grand mon-de.
Il y en a qui, bien que mêlés au monde ne sont pas du monde. Il y en a qui sont du monde parce qu'ils y sont emprisonnés Comme les poissons pris au filet ", c'est exactement ce qu'il a dit parce qu'il parlait sur la rive du lac et il montrait des filets qu'on amenait à la rive avec leurs poissons. Il a dit aussi: "Aucun de ces poissons ne voudrait tomber dans le filet. Les hommes aussi ne voudraient pas, de propos délibéré, être la proie de Mammon.
Pas même les plus mauvais, car ceux-ci, à cause de l'orgueil qui les aveugle ne croient pas qu'ils n'ont pas le droit de faire ce qu'ils font. Leur vrai péché, c'est l'orgueil. De lui naissent tous les autres. Mais ceux, ensuite, qui ne sont pas complètement mau-vais voudraient encore moins appartenir à Mammon.
Mais ils y tombent par légèreté, par un poids qui les entraîne au fond et qui est la faute d'Adam. Je suis venu enlever cette faute et donner en attendant l'heure de la Rédemption, à qui croira en Moi, une force capable de les libérer des lacets qui les retiennent et de leur rendre la liberté de me suivre, Moi, la Lumière du monde "

« Mais alors, s'il a exactement parlé ainsi, il faut aller à Lui tout de suite. Pierre, avec ses impulsions si franches et qui me plaisent tant, a pris une décision subite.

Déjà il la réalise en se pressant de terminer les opérations de débarquement, car, entre temps la barque est arrivée à la rive et les garçons finissent de l'échouer en déchargeant les filets, les cordages et les voiles.
« Et toi, imbécile d'André, pourquoi n'es-tu pas allé avec eux?

«Mais... Simon! Tu m'as reproché de ne pas les avoir persuadés de venir avec moi... Toute la nuit tu as bougonné, et maintenant tu me reproches de n'y être pas allé?
« Tu as raison... Mais moi, je ne l'avais pas vu... toi, oui... et tu devais avoir vu qu'il n'est pas comme nous... Il aura quelque chose de plus beau!...

«Oh! Oui" dit Jean. «Il a un visage! Et des yeux! Pas vrai, Jacques, quel regard?! Et une voix!... Ah! quelle voix! Quand il par-le, il semble qu'on rêve au Paradis.

«Vite, vite, allons le trouver. Vous (il parle aux manoeuvres)
portez tout à Zébédée et dites-lui qu'il s'en débrouille. Nous reviendrons ce soir pour la pêche.
Ils remettent tous, leurs habits, et s'en vont.
Mais Pierre, après quelques mètres s'arrête, il prend Jean par le bras et lui demande: « Tu as dit qu'il sait tout et se rend compte de tout...
«Oui. Pense que quand nous avons vu la lune haute sur l'horizon nous avons dit: "Qui sait ce que fait Simon? ", Lui a dit:
Il est en train de jeter le filet et s'impatiente de devoir le faire seul car vous n'êtes pas sortis avec la barque jumelle un soir où la pêche est si bonne... Il ne sait pas que d'ici peu il ne pêchera plus qu'avec des filets tout autres pour prendre de toutes autres proies ". »

Miséricorde divine! C'est tout à fait cela! Alors, il se sera rendu compte aussi... aussi, que je l'ai presque traité de menteur...
Je ne peux aller vers Lui.
«Oh! Il est si bon. Il sait certainement que tu as eu cette pensée. Il le savait déjà.
En effet, quand nous l'avons quitté, en disant que nous allions te trouver, il a dit: "Allez, mais ne vous laissez pas vaincre par les premières paroles de mépris.
Qui veut venir avec Moi doit savoir tenir tête aux moqueries du monde et aux défenses des parents, car je suis au-dessus du sang et de la société et j'en triompherai. Et qui est avec Moi triomphera éternelle-ment ".
Et, il a dit encore: "Sachez parler sans peur. En vous entendant, il viendra, car c'est un homme de bonne volonté ".»
«C'est cela qu'il a dit? Alors, je viens. Parle, parle encore de Lui tout en marchant. Où est-il?»
«Dans une pauvre maison. Ce doit être chez des amis.»
« Mais, il est pauvre? »
«Un artisan de Nazareth, nous a-t-il dit.
«Et de quoi vit-il maintenant, s'il ne travaille plus?
Nous ne lui avons pas demandé. Peut-être les parents l'aident.»

«Il aurait mieux valu porter des poissons, du pain, des fruits..., quelque chose. Nous allons interroger un rabbi car il est tout comme un rabbi, et plus encore, et nous venons les mains vides!... Ce n'est pas ce qu'attendent nos rabbi...

«Mais Lui n'est pas de leur avis. Nous n'avions que vingt defliers entre Jacques et moi. Nous les lui avons offerts, comme c'est la coutume pour les rabbi.
Mais Lui n'en voulait pas, et comme nous insistions, il a dit: "Dieu vous le rende avec les bénédictions des pauvres.
Venez avec Moi" et tout de suite il les a distribués à des pauvres gens dont il connaissait le domicile.
Nous lui avons demandé: "Et pour Toi, Maitre, tu ne gardes rien?" Il a répondu: "La joie de faire la volonté de Dieu et d'être utile à sa gloire ".
Nous avons encore ajouté: "Tu nous appelles, Maître. Mais nous, nous sommes tout à fait pauvres.
Que devons-nous apporter? ". Il nous a répondu, avec un sourire qui nous fait vraiment goûter le Paradis:
"C'est un grand trésor que je vous demande "; et nous: "Mais, si nous n'avons rien? "; et Lui: "Un trésor qui a sept noms, et que même le plus humble peut avoir,
et que le roi plus riche peut ne pas posséder, vous l'avez et je le veux. Ecoutez-en les noms: charité, foi, bonne volonté, droiture d'intention, continence, sincérité, esprit de sacrifice. (...)



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