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Mère Eugénie Ravasio (1907-1990)
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Voici ce que nous dit le P. Andrea D'Ascanio (o.f.m. Cap.) sur Mère Eugénie : « Qui était Mère Eugénie? Qui était cette créature que le Père appelait « la fille bien-aimée ... ma petite plante » ? Mère Eugénie a été une des plus grandes lumières de ces temps : le petit prophète d'une Nouvelle Église, dans laquelle le Père est au centre et au sommet de toute foi, et dont l'unité est le plus grand idéal de toute spiritualité. C'est la lumière que le Père a donné au monde en ce temps chaotique et ténébreux pour que l'on reconnaisse la route à suivre.

Mère Eugénie naquit le 4 septembre 1907 d'une famille de paysans, à San Gervasio d'Adda, dans la province de Bergamo (Italie). Elle fréquenta seulement l'école élémentaire et après avoir travaillé quelques années dans une usine, à l'âge de 20 ans elle entra dans la Congrégation de Notre-Dame des Apôtres, où son caractère charismatique se développa et la fit élire Mère Générale de cette Congrégation à l'âge de 28 ans.

Mais toute dimension spirituelle mise à part, pour la faire rentrer dans l'histoire, il suffirait de considérer son action dans le domaine social : en 12 ANS d'activité missionnaire elle ouvrit plus de 70 centres (avec infirmerie, école, et église) dans les lieux les plus abandonnés de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe. Elle découvrit le premier médicament soignant la lèpre, extrait d'un germe d'une plante tropicale, remède qui fut ensuite étudié et élaboré par l'Institut Pasteur de Paris. Elle entraîna à sa suite Raoul Follereau qui fut dès lors considéré comme l'apôtre des lépreux.

De 1939 à 1941, elle réalisa à Azopté (en Côte d'Ivoire) son projet de la "ville des lépreux": c'est un immense centre de regroupement pour ces malades, qui s'étend sur une superficie de 200.000 m2, qui reste encore aujourd'hui un centre d'avant-garde en Afrique et dans le monde. Pour cette réalisation, le 4 juin 1950 la France accorda la Légion d'honneur à la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame des Apôtres (dont Mère Eugénie fut Supérieure Générale de 1935 à 1947), la plus grande distinction nationale pour des œuvres à caractère social.

Mère Eugénie retourna au le Père le 10 août 1990. L'Oeuvre la plus importante qu'elle nous ait laissée est le message que nous vous présentons ici, « le Père parle à ses enfants », qui est l'unique révélation donnée personnellement par Dieu le Père et reconnue authentique par l'Eglise après 10 ans d'examens rigoureux. Il est important de dire que le Père en 1932, dicta à Mère Eugénie le Message en latin, langue qui lui était totalement inconnue. (...) »

http://le-pere-divin-nous-aime.over-blog.com/

Autre chapitre : Qui est Dieu, comment agit-il ? Que fait-il ?

Qu'ils sachent que Je n'ai qu'un seul désir : les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous soient sauvés et mis au nombre de mes élus

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (9) Juillet 1932

MON HEURE EST VENUE ! Il faut que Je sois connu, aimé et honoré des hommes, pour qu'après les avoir créés Je puisse être leur Père, ensuite leur Sauveur et enfin l'objet de leurs éternelles délices !

Jusqu'ici, Je vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J'ai voulu vous les rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que Je suis un PÈRE très bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous les hommes actuellement vivants et que JE créerai jusqu'à la fin du monde. Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré.

Que tous reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu'ils sachent que Je n'ai qu'un seul désir : les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous soient sauvés et mis au nombre de mes élus.

Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l'effet sera éternel et la voici : APPELEZ-MOI du NOM DE PÈRE, avec confiance et amour et vous recevrez tout de ce Père, avec amour et miséricorde.

[Le Père va maintenant donner des conseils pratiques et spirituels à Mère Eugenia].

Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s'occuper de Ma gloire et mettre phrase par phrase ce que Je t'ai fait écrire et aussi, ce que Je te ferai encore écrire, pour que les hommes trouvent facile et agréable de lire l'exposé de ce que JE veux qu'ils sachent, sans cependant rien ajouter. Un peu chaque jour Je te parlerai de MES Désirs sur les hommes, de Mes joies, de Mes peines et surtout, Je montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la tendresse de Mon Amour Compatissant.

Je voudrais aussi que tes Supérieures te permettent d'employer tes moments de liberté à t'entretenir avec Moi et que tu puisses une demi-heure par jour, Me consoler et M'aimer et obtenir ainsi que les cœurs des hommes Mes enfants, soient bien disposés à travailler à l'extension de ce Culte, dont Je viens vous révéler la forme, pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de ses enfants.

Pour que cette œuvre que Je voudrais faire parmi les hommes, puisse s'étendre au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux qui seront chargés de l'étendre commettent la moindre imprudence, Je te demande de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu seras heureuse de parler peu avec les créatures et, dans le secret de ton cœur, même quand tu seras au milieu d'elles, tu Me parleras et tu M'écouteras.

Voici d'ailleurs ce que Je veux que tu fasses : quand parfois Je te parlerai pour toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais là, J'entends parler aux hommes : Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu'une mère avec ses enfants.




Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCÉ DÉS LA PRIMITIVE ÉGLISE à M'HONORER et Me faire honorer par un CULTE SPÉCIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d'hommes vivant dans l'idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises.

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (8) Juillet 1932

Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit service pour vous faire plaisir ? L'homme le plus froid conserverait pour cette personne une reconnaissance inoubliable. Tout homme, en général chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la récompense du service rendu.

Eh bien Moi, Je serai bien plus reconnaissant envers vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de M'honorer comme Je vous le demande. Je reconnais que vous M'honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire monter par Mon Fils jusqu'à Moi, mais c'est un bien, bien petit nombre ! Cependant ne croyez pas qu'en honorant Mon Fils, vous ne M'honorez pas ! Certes oui, vous M'honorez puisque Je demeure en Mon Fils ! Donc tout ce qui est gloire pour Lui, l'est aussi pour Moi.

Mais Je voudrais voir l'homme HONORER SON PÈRE et SON CRÉATEUR par un Culte Spécial. Plus vous M'honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Fils, car, selon Ma Volonté, IL S'est fait le VERBE INCARNÉ et Il est venu parmi vous, pour vous faire connaître Celui qui L'a envoyé. Si vous Me connaissez, vous M'aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé, plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que J'ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d'autres – et vous en connaissez – ignorent encore ces pâturages; et tant de créatures sorties de Mes Mains dont Je sais l'existence alors que vous l'ignorez, qui ne connaissent pas même la Main qui les a créées !

Ah ! Que Je voudrais Me faire connaître comme le Père tout-puissant que JE suis pour vous et que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits ! JE voudrais leur faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui dites-leur qu'ils ont un Père qui après les avoir créés, veut leur donner les trésors qu'Il possède. Surtout dites-leur que JE pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel.

Ah ! JE vous le promets : les hommes se convertiront plus vite ! Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCÉ DÉS LA PRIMITIVE ÉGLISE à M'HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPÉCIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d'hommes vivant dans l'idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l'homme court les yeux fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel !

Et voyez combien de travail reste à faire!




Personne encore jusqu'ici, n'a compris les désirs infinis de Mon Cœur de PÈRE DIEU, d'être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (7) 1932

JE viens parmi vous par deux chemins : la Croix et l'Eucharistie. [Deux chemins + un troisième, comme on va le voir.]

  • LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c'est par Elle que Je vous ai fait racheter par Mon Fils. Et pour vous, la Croix, c'est votre chemin pour monter ver Mon Fils et de Mon Fils jusqu'à Moi. Sans elle vous ne pourriez jamais venir, parce que l'homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment de la séparation d'avec Dieu.

  • Par l'Eucharistie Je réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J'ai voulu que Mon Fils institue l'Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes mes enfants. C'est encore par ces deux chemins que Je fais descendre sans cesse, et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde.

  • Maintenant que Je vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les hommes, et que, par Lui, Je demeure sans cesse parmi eux, Je veux vous montrer aussi que Je viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT. L'Œuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s'accomplit sans bruit et l'homme ne L'aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c'est un moyen très propre pour demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l'âme de tous ceux qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie que J'éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme.

Personne encore jusqu'ici, n'a compris les désirs infinis de Mon Cœur de PÈRE DIEU, d'être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois Hommages que je désire recevoir de l'homme pour que Je sois toujours miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.

Que n'ai-Je pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu'à Joseph, Père Nourricier de Jésus, et depuis Joseph jusqu'à ce jour, pour que l'homme puisse Me rendre le CULTE SPÉCIAL qui M'est dû comme Père, Créateur et Sauveur ! Pourtant ce Culte Spécial que J'ai tant désiré et que Je désire encore, ne M'est pas encore donné !

Dans l'Exode vous lisez qu'il faut honorer Dieu d'un Culte spécial. Les Psaumes de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements que j'ai donnés Moi-même à Moïse, J'ai mis en premier lieu : « Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement ». Or, aimer et honorer quelqu'un, les deux choses vont ensemble.

Puisque Je vous ai comblés de tant de bienfaits, Je dois donc être tout particulièrement honoré de vous ! En vous donnant la vie, J'ai voulu créer à Ma ressemblance. Votre cœur est donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre !




Je suis Votre Père ! Serait-il possible qu'après M'avoir appelé Votre Père et M'avoir témoigné votre amour, vous trouviez en Moi un cœur assez dur et assez insensible pour vous laisser périr ? Non, non ! Ne le croyez pas ! Je suis le meilleur des Pères.

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (6) 1932

Oh ! Que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes ! Pourtant Je vous aime si tendrement !

En Mon FILS, c'est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait homme, que n'ai-Je fait encore ! La divinité, en cette humanité, s'est voilée, petite, pauvre, humiliée. Je menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. Je recevais Ses prières pour que l'homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu'à MOI. Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de Mes enfants !

C'est pourquoi Je demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu'ils soient encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes : c'est le Crucifix, c'est le Sang de Mon Fils qui, à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez, soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.

Mes chers enfants, voilà vingt siècles que Je vous comble de ces biens par des grâces spéciales et le résultat est bien minime ! Combien de mes créatures, devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans l'abîme éternel ! En vérité, ils n'ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime tant ! (expression préférée de Sœur Eugénie et qui revient souvent). Ah! Vous du moins qui savez que Je viens Moi-Même pour vous parler, vous faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-même, ne vous jetez pas dans le précipice.

Je suis Votre Père ! Serait-il possible qu'après M'avoir appelé Votre Père et M'avoir témoigné votre amour, vous trouviez en Moi un cœur assez dur et assez insensible pour vous laisser périr ? Non, non ! Ne le croyez pas ! Je suis le meilleur des Pères. Je connais la faiblesse de Mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour ! Et Moi Je pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez pas jugés. Eh quoi, JE suis juste il est vrai, mais l'Amour paie tout.

Écoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l'assurance de Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c'est comme du fer, pour Moi vos actes d'amour, c'est comme de l'or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant que si vous Me donniez dix kilos d'or ! Ce qui signifie, qu'avec un peu d'amour on rachète d'immenses iniquités. Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les hommes, tous sans exception.

Il faut donc arriver jusqu'à Moi. Je suis Si près de vous ! Ii faut donc M'aimer et M'honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout au plus jugés avec un Amour infiniment Miséricordieux ! N'en doutez pas ! Si Mon Cœur n'était pas fait ainsi, J'aurais déjà exterminé le monde autant de fois qu'il aurait commis de péché ! Tandis que, vous en êtes témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des bienfaits. De là vous pouvez conclure qu'il y a un Père au-dessus de tous les pères, qu'Il vous aime et qu'Il ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez.



Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à Me connaître Tel que Je suis. Pour que vous ne soyez pas craintifs comme des esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (5) Juillet 1932

[Enfin], lorsque J'eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes, n'avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j'ai résolu d'aller Moi-Même. Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n'y avait pas d'autre moyen que d'aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité. Les hommes Me connaîtront-ils ? M'écouteront-ils ? Pour moi rien n'était caché dans l'avenir, comme réponse à ces deux questions.

Je répondais Moi-Même : « Ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils ils Me maltraiteront, malgré tout le bien qu'Il leur fera. Dans Mon Fils, ils me calomnieront, ils Me crucifieront pour Me faire mourir. M'arrêterai-Je pour cela ? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les hommes ! »

Je ne Me suis pas arrêté là ; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore : plus que Moi-Même.

Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s'il avait suffi d'une de Mes créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle que celle de Mon Fils, J'aurais hésité. Pourquoi ? Parce que J'aurais trahi Mon Amour en faisant souffrir une autre créature que J'aime, au lieu de souffrir Moi-Même, en Mon Fils. Je n'aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants.

Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu'à Ma venue par Mon Fils, au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les connaissent, mais ils en ignorent l'essentiel, à savoir : que c'est l'Amour qui a tout conduit ! Oui, c'est l'Amour, voilà ce que J'entends vous faire remarquer dans ce récit que vous venez de lire.

Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à Me connaître Tel que Je suis. Pour que vous ne soyez pas craintifs comme des esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point. Voyez, dans ce récit nous ne sommes qu'au premier jour du premier siècle et Je voudrais le conduire jusqu'à nos jours : au XXe siècle.




Je n'ai eu qu'un désir, celui de Me faire connaître aux hommes et de M'en faire aimer

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (4) Juillet 1932 : Le désir du Père est d’être parmi les hommes

Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers l'humanité. Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles Je Me complaisais, pour que par elles, Je puisse Me complaire avec Mes créatures, les hommes.

J'avais promis au monde le MESSIE. Que n'ai-Je pas fait pour préparer Sa Venue ! En Me montrant dans les figures qui Le représentaient même 1000 et 1000 ans avant Sa venue ! Car ce MESSIE qui est-IL ? D'où vient-IL ? Que fera-t-IL sur la terre ?

  • Qui vient-IL représenter ? LE MESSIE, c'est DIEU.

  • Qui est Dieu ? Dieu c'est le PÉRE, le FILS et le SAINT-ESPRIT.

  • D'où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonné de venir parmi les hommes ? C'est MOI son PÈRE, DIEU.

  • Qui représentera-t-IL sur la terre ? Son PÈRE; DIEU.

  • Que fera-t-IL sur la terre ? Il fera connaître et aimer le PÈRE : DIEU.

N'a-t-IL pas dit : « Ne savez-vous pas qu'il faut que Je sois aux choses de Mon Père? » - Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse[Lc. 2, 49]. « Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père ». « Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera ». « Vous le prierez ainsi : Notre Père qui êtes aux Cieux, etc.. ». Et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes, Il dit: « Qui Me voit, voit Mon Père ». « Je suis dans le Père et le Père est en Moi ». « Personne ne vient au Père si ce n'est par Moi » - Nemo venit ad Patrem nisi per me [Jn. 14, 6]. « Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon Père » etc. etc.

Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n'ai eu qu'un désir, celui de Me faire connaître aux hommes et de M'en faire aimer, désirant rester sans cesse auprès d'eux. Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d'exprimer ? Pourquoi ai-Je ordonné à Moïse de construire le Tabernacle et l'Arche d'Alliance, si ce n'est parce que J'avais le désir ardent de venir habiter, comme un Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes ? Malgré cela ils M'ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre.

Et pour qu'ils se souviennent malgré tout de leur Père Dieu et de l'unique désir qu'Il a de les sauver, J'ai donné Mes Commandements à Moïse, pour que, étant tenus de les observer, ils pussent se souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.

Tout cela tomba encore dans l'oubli et les hommes sombrèrent dans l'erreur et la crainte, trouvant pénible d'observer les Commandements tels que Je les avais transmis par Moïse, ils se sont forgé d'autres lois en conformité avec leurs vices, pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, ils M'ont encore oublié et accablé d'outrages. Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne s'est point arrêté cependant.




Je suis l'Éternel et lorsque Je vivais seul, J'avais déjà résolu d'employer Ma Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (3) Juillet 1932

Je suis l'Éternel et lorsque Je vivais seul, J'avais déjà résolu d'employer Ma Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais auparavant il fallait la création matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance : alors ce fut la création du monde ! Je le remplissais de ce que Je savais devoir être nécessaire aux hommes : l'air, le soleil et la pluie et de tant d'autres choses que Je savais être nécessaires à leur vie.

Enfin l'homme est créé ! Je Me suis complu dans Mon Œuvre. L'homme commet le péché, mais c'est alors que Mon infinie Bonté va se montrer. Pour vivre parmi les hommes que Je créai, Je choisis dans l'Ancien Testament des Prophètes à qui J'ai communiqué Mes désirs, Mes peines et Mes joies, pour qu'ils les fassent passer à tous.

Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me communiquer à des âmes justes pour qu'elles transmissent Mes ordres à ceux qui causaient le désordre. Aussi dus-Je parfois user de sévérité pour les reprendre, non pour les châtier – ce qui n'aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu'ils avaient oublié et méconnu dans leur ingratitude.

Plus tard, le mal submergea tellement le cœur des hommes, que Je fus contraint d'envoyer des malheurs sur le monde pour que l'homme fût purifié par la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie ; ce fut le déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l'homme contre l'homme, etc, etc...

J'ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le déluge, J'étais auprès de Noé – le seul Juste d'alors. De même dans les autres calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer et, par lui, Je demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi.





Je mets Mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un Père avec ses enfants

Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio (Italie) - Premier cahier (2) 1er Juillet 1932 : Fête du Précieux sang de notre seigneur Jésus Christ.

Voici le vrai but de ma venue :

  1. Je viens pour bannir la crainte excessive que Mes créatures ont de Moi, et pour leur faire comprendre que Ma joie est d'être connu et aimé de Mes enfants, c'est-à-dire de toute l'humanité présente et future.

  1. Je viens apporter l'espérance aux hommes et aux nations. Combien l'ont perdue depuis longtemps déjà ! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité en travaillant à leur salut.

  1. Je viens pour Me faire connaître TEL que Je suis. Pour que la confiance des hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI leur PÈRE, qui n'ai qu'un seul souci : celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme Mes enfants.

Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu'il a peint lui-même; ainsi MOI, Je Me complais, Je mets Ma joie à venir parmi les hommes, chef-d'œuvre de MA création. Le temps presse, Je voudrais que l'homme sût au plus tôt que Je l'aime et que Je mets Mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un Père avec ses enfants.


 


Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (1) 1er Juillet 1932: Fête du Précieux sang de notre seigneur Jésus Christ.

Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste! Aujourd'hui se terminent les longs jours de la préparation et je me sens près, tout près de la venue de mon Père et du Père de tous les hommes. Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles ! Une soif de Le voir et de L'entendre m'a saisie. Mon cœur tout brûlant d'amour s'ouvrait avec une confiance tellement grande, que je constatais que jusqu'ici je n'avais jamais été si confiante avec personne. La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d'allégresse. Enfin des chants commencent à se faire entendre ! Des Anges viennent et m'annoncent cette heureuse arrivée ! Leurs cantiques étaient si beaux, que je me suis proposé de les écrire quand je le pourrai. Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des Séraphins, avec DIEU NOTRE CRÉATEUR et NOTRE PÉRE ! Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT. Tout de suite après, le Père me dit de m'asseoir avec Lui pour écrire ce qu'Il a décidé de dire aux hommes. Toute sa Cour qui L'avait accompagné, a disparu. Le Père seul reste avec moi et, avant de s'asseoir Il me dit :

« JE te l'ai déjà dit et JE te le dis encore : JE ne peux plus donner une autre fois mon Fils Bien-Aimé, pour prouver Mon Amour pour les hommes ! Or, c'est pour les aimer et pour qu'ils connaissent cet Amour, que JE viens parmi eux, prenant leur ressemblance, leur pauvreté. Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l'attitude d'un homme ordinaire. »

Après qu'll eût pris l'attitude d'un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son Cœur, l'y soutenant de la Main gauche, puis Il s'assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur l'attitude qu'Il daigna prendre ainsi que sur Son Amour ! Dans mon ignorance je ne trouve pas de mot pour exprimer ce qu'Il me fait comprendre. Il a dit :

« PAIX et SALUT dans cette maison et dans le monde entier: Que MA PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les cœurs des hommes, pour que l'humanité toute entière se tourne vers le salut et qu'elle vienne vers SON PÈRE qui la cherche, pour l'aimer et la sauver ! Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de bénédiction. Qu'il ne laisse pas perdre l'occasion d'appeler l'attention des enfants sur LEUR PÈRE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur bonheur éternel.

JE choisis ce jour pour commencer MON OEUVRE parmi les hommes, parce que c'est la FÊTE du SANG PRÉCIEUX de MON FILS JÉSUS. J'ai l'intention de pétrir dans ce Sang l'Oeuvre que JE viens commencer, pour qu'Elle porte de grands Fruits dans l'humanité entière. »







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