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La puissance de l'Esprit en liberté |
(Vincent) Ce chapitre va vous faire connaitre des personnes qui, à la suite d'accidents liés à l'électricité, vont se retrouver avec une puissance de l'Esprit anormalement élevée. |
SOMMAIRE Les télékinésistes Youtubers Gustavo Adolfo Rol Jean-Pierre Girard Matthew Manning Définition : Sujets psi ("psychic" en anglais) ou parapsychologue. Personnage doté de facultés surnaturelles, sans pour autant être un mystique religieux. Autre chapitre : La Trinité de l'homme ... à l'image de Dieu |
Le phénomène des télékinésistes Youtubers |
(Vincent) L'apparition des plateformes de partage vidéo et des forums ont popularité une pratique encore mystérieuse et qui était quasiment inconnue du grand public, la télékinésie. C'est un canadien qui, en 2001, fut un des premiers à créer un forum sur le sujet, si bien que c'est chez les francophones que cette pratique est le plus développée. Des milliers de personnes ont ainsi pu gouter à l'action de la puissance de l'Esprit sur la matière ... et dans le lot, 2 français se sont distingués, un certain Ben_pk et un Ludo. En 2008 et 2011, trois vidéos assez remarquables ont été diffusé. Leurs auteurs ont expliqué en détail leur parcours. Je vous laisse apprécier ces vidéos. C'est grâce à moi que vous pouvez admirer la " Vidéo B " car elle dormait sur le disque dur d'un internaute mais j'en connaissais l'existence, je lui ai réclamé car elle avait été retiré de Youtube et il a eu la gentilles de me l'envoyer. Je trouvais dommage qu'une telle prouesse de la puissance de l'Esprit ne soit pas partagée. Ces deux jeunes gens ont maintenant arrêté la télékinésie. Une vidéo de lévitation d'une cigarette d'un certain Ludo en 2011, que j'ai eu l'occasion de rencontrer à 2 reprises. (ci-dessous). Deux autres vidéos plus longues et plus spectaculaires de lévitation d'un crayon réalisée en 2008 par Ben_pk. Dans le film " Vidéo B " On voit Ben_pk faire le protocole anti-triche que lui avaient demandés les membres du forum ou il avait posté cette vidéo. Il passe à la flamme le crayon pour montrer qu'il n'y a pas de files invisibles. Vidéo A Vidéo B Et voici les vidéos montrant les étapes de travail de Ben_pk, Vidéo 1 Vidéo 2 ... car la télékinésie, c'est comme tout, cela s'apprend... ... mais la lévitation d'objet est un exercice particulièrement difficile. |
Gustavo Adolfo Rol (Italie, 1903-1994) |
(Vincent) Voici un 3e personnage et surement le plus doué des sujets psi du XX siècle. Ce
personnage est italien, ce qui est tout à fait en concordance avec le
nombre de mystiques que possède ce pays. Le rayonnement surnaturel du Vatican doit
surement agir. J'ai remarqué que ce chapitre attirait moins d'internautes que par exemple le chapitre "Derniers messages sur la Fin des temps". Sur moi, ce type de sujet (les pouvoirs de l’Esprit) a pour effet d'augmenter ma foi, or à l'approche de la fin des temps, c'est notre niveau de foi qui fera la différence, il est donc important de la maintenir élevé. Gustavo Adolfo Rol avait de tel pouvoir qu'il a été sage pour lui de rester à l'écart des milieux politico/scientifiques car les services secrets de divers pays n'auraient pas manqué de s’intéresser à lui et auraient pu avoir peur d'un tel personnage, compte tenu de l’étendue de ses pouvoirs. Le Général de Gaulle par exemple, en parlant de Adolfo Rol, trouvait inamissible qu'un homme puisse avoir facilement la faculté de pouvoir percer les secrets d'État. Rol a donc eu la sagesse de rester discret, excepté bien-sur en Italie. Lorsque J-P Girard fit ses premiers essais filmés de lévitation d'objet devant des scientifiques, les films furent volés par la CIA et il se retrouva sous surveillance avant d’être recruté (en réalité plus ou moins "enlevé") par la CIA lors d'un séjour à Mexico. Gustavo Adolfo Rol (comme tous les "sujets psi") fréquentait beaucoup les milieux "élitistes" (les célébrités) car ces gens raffolent de ce type de personnages. Extrait et traduit du site http://www.fisicaquantistica.it Gustavo Rol est né à Turin (Italie) 20 Juin 1903, dans une famille aisée. Son père, Victor, est un avocat qui fut directeur du bureau de Turin de la Banque commerciale italienne. Gustavo était le troisième de quatre frères et jusqu'à l'âge de deux ans, il n'a pas dit un mot. En 1921, il a commencé sa carrière en tant que journaliste et en 1923, il a rejoint la faculté de droit de l'Université de Turin. Plus tard, il ira également étudier les sciences commerciales et la biologie. Entre 1925 et 1930 il part en Europe en tant qu'employé de la BCI: il passe par Marseille, Paris, Londres et Édimbourg. A Paris, dans un café, il rencontre la jeune fille qui devint plus tard son épouse, Elna Resch-Knudsen, une norvégienne et fille d'un capitaine de la marine. La période ou il vit à Paris est un moment crucial dans sa vie. C'est ici que sa « recherche » en ce qui concerne les possibilités et le potentiel de l'esprit humain, commencé les années précédentes, le conduisent à la « découverte » qui fera de lui l'un des plus grand "sujet psi" du XXe siècle. En 1927, il écrira dans son journal ces mots : « Je découvris une loi formidable qui lie la couleur verte, la cinquième musicale et la chaleur En italien : Ho scoperto una tremenda legge che lega il colore verde, la quinta musicale ed il calore. Je perdu la joie de vivre. Le pouvoir me fait peur. Je ne vais pas écrire quoi que ce soit." Il commença alors une période de crise profonde qui le conduit à se retirer dans un couvent, d'où il sortira trois mois plus tard, grâce à l'intervention de la mère, qui l'incitatera à utiliser ses facultés psychique (nouvellement découvert) pour faire le bien aux autres. Le texte ci-dessous est extrait du site web créé par un neveu de Gustavo Adolfo Rol. Je l'ai allégé pour le rendre plus lisible. Présentation Gustavo Adolfo Rol (1903-1994) vivait en Italie, à Turin. Qui était-il vraiment ? On l’a défini comme extralucide, médium, magicien, devin... Cependant il refusait d’être considéré comme tel. Ainsi répondait-il au journaliste Renzo Allegri, auteur de la première monographie sur lui, lors d’une enquête sur le paranormal (1977) faite par le magazine hebdomadaire Gente : "Mais vous êtes sûr que je suis important pour votre enquête ? Je suis une personne comme tout le monde. Je n’ai rien à voir avec les médiums, les guérisseurs, les spirites que vous interviewiez. C’est un monde loin de ma mentalité. Mes modestes expériences font partie de la science. Ce sont des choses que tous les hommes pourront réaliser à l’avenir." Dino Buzzati, célèbre journaliste et écrivain italien du XXe siècle, a bien connu Rol, et dans son livre "I misteri d’Italia" (1978), il raconte plusieurs épisodes et anecdotes. Rol dit : "Je ne suis pas un magicien. Je ne crois pas à la magie… tout ce que je suis et fais, vient de là-haut [et il indiqua le ciel], nous sommes tous une partie de Dieu… Et à ceux qui me demandent pourquoi je fais certaines expériences, je réponds: je les fais justement pour confirmer la présence de Dieu…". Même le docteur Massimo Inardi, chercheur en parapsychologie, sur le journal de Bologne Il Resto del Carlino, 10 juin 1975, en fait une intéressante description : "Quand on est proche de Rol…on a l’impression de se retrouver face à un être qui n’a d’humain que l’aspect physique et le comportement, ainsi que le cœur: tout le reste semble aller au-delà de toute conception terrestre des possibilités humaines". Gustavo Adolfo Rol est considéré le plus grand « extralucide » du XXe siècle et il faisait partie de cette catégorie d’Hommes, extrêmement rares à toutes les époques et qui ont certainement disparu aujourd’hui. Rol a été peut-être un des derniers « exemplaires » qui ait pu mettre le pied sur la planète terre. Au fil de sa longue vie, il est mort à 91 ans (1903-1994), il a été en contact avec de grands personnages de l’histoire du XXe siècle : Einstein, Fermi, Fellini, De Gaulle, D’annunzio, Mussolini, Reagan, Pio XII, Cocteau, Dali, Agnelli, Einaudi, Kennedy et beaucoup d’autres encore. Son rôle a été de démontrer l’existence de « possibilités » qui peuvent être exécutées par tout être humain et de confirmer la présence de Dieu hors et dans l’homme. Outre une vaste anthologie de prodiges spontanés, il a codifié une série originale d’expériences qui se situent dans la limite métaphysique où convergent la science et la religion. Pendant ses expériences, des esprits pouvaient se manifester, et contribuaient ainsi à la dynamique des expériences. Ces esprits n’étaient pourtant pas ceux des défunts, au contraire Rol soutenait fermement que les défunts n’étaient pas parmi nous. Ce que les hommes appellent esprits ne sont rien d’autres que les résidus psychiques laissés par les défunts au moment de mourir. En effet, s’il reste un résidu organique à la mort du corps, il existe également un résidu psychique. Ce résidu a été appelé par Rol « esprit intelligent », et chaque Tradition Métaphysique sait de quoi il s’agit. Pour Rol, chaque chose a un esprit, mais celui de l’homme est un esprit intelligent, pour les possibilités supérieures que sa nature lui a donné. Le rapport entre Rol et les esprits n’avait rien affaire avec les questions médiumniques. Quel rôle a-t-il eu? Confirmer la présence de Dieu à une époque de grand matérialisme et encourager chaque homme à entreprendre le même chemin que lui afin de démontrer que le divin n’est pas inaccessible et n’est pas loin de l’homme, mais à sa portée quand il désire le chercher. Ses expériences se faisaient autour d’une table, chez lui ou chez d’autres personnes. Le nombre de personnes présentes allait, normalement, de 5 à 10 personnes. Les « outils de travail » étaient en général constitués de feuilles blanches très résistantes et de paquets de cartes à jouer tout à fait normaux. Les feuilles ainsi que les cartes étaient souvent toutes neuves, encore empaquetées dans leurs emballages d’origine. Parfois c’était une personne parmi les présentes (souvent sceptique) qui amenait de chez elle, ou achetait, ses tas de cartes et ses feuilles. A travers ces deux seuls outils, dont tous les présents se servaient de manière casuelle selon les arguments dont on parlait, Rol utilisait de nombreuses variantes sur un schéma de fond préétabli, tel que peut le faire un joueur de jazz qui improvise un air inédit mais qui a comme base l’incomparable rythme jazz. Plus grande régnait l’harmonie parmi les présents, meilleure était la « musique » jouée… Remo Lugli, auteur du livre Gustavo Rol. Una vita di prodigi, éditions Méditerranée, a été témoin de plusieurs rencontres et donne une fidèle description d’une soirée d’expériences typique: « Les soirées se divisaient d’habitude en deux parties: premièrement une discussion, ensuite les expériences. On parlait au moins pendant une heure; et c’était surtout Rol qui imposait la conversation en affrontant un sujet philosophique ou d’actualité. Ou il évoquait les années de sa jeunesse… (…) Mais il y avait aussi des soirées où il aimait plaisanter, il oubliait les discours sérieux et se mettait à raconter des blagues. Et il savait être très agréable. A un certain moment, généralement vers 23 h, la première partie de la soirée se terminait. Rol proposait de quitter nos fauteuils et on passait à la table, qui était toujours couverte d’un tapis vert, sa couleur préférée, celle qui lui avait donné l’inspiration dans ses premières expériences. (…) . Transformation à vue d’œil Le 6 août 1965, dans un autre article sur le Corriere della Sera, on peut lire quelques témoignages de Federico Fellini. Celui qui suit rappelle celle de Gec : « Pour avoir désobéi, Fellini était malade; pendant deux jours il ne réussit ni à manger ni à dormir. « Il me fait choisir une carte d’un paquet. C’était, je me rappelle, le 6 de trèfle. Prends-la, me dit-il, serre-la fort contre toi et ne la regarde pas: maintenant en quelle carte veux-tu que je la transforme? Je choisis par hasard. En 10 de cœur, lui répondis-je. Attention, répéta-t-il, serre-la bien fort contre toi et ne la regarde pas. Je le vois se concentrer, fixer avec une intensité spasmodique ma main qui tient la carte. Entre temps je me dis: pourquoi ne dois-je pas la regarder ? D’accord, il me l’a interdit, mais le ton n’était pas très sévère. Qu’il me l’ait dit exprès pour me pousser à le faire ? Bref, je ne résiste pas à la tentation. Je décolle un peu la carte de ma poitrine et je regarde. Et alors j’ai vu… j’ai vu une chose horrible que les mots ne peuvent décrire…la matière se désagrégeait, une bouillie jaunâtre et aqueuse qui se décomposait en palpitant, un amalgame repoussant où les signes noirs des fleurs se défaisaient et des veinures rouges apparaissaient … à ce moment-là, j’ai senti une main qui me prenait l’estomac et me le retournait comme un gant. Une nausée indescriptible… et puis je me suis retrouvé un 10 de cœur dans la main». (...) Traverser les murs «Nous étions invités dans une maison très chic. Des gens très connus de Turin et aussi un peu snobs. Rol n’avait pas envie d’y aller et mais j’insistais car je désirais vraiment qu’il vienne avec moi. Mais dès le début je m’aperçus que ce n’était pas un milieu où il pouvait se sentir à l’aise. Trop d’étiquette, trop de convenance, trop de manières. Rol était très élégant et gentleman, mais aussi simple et sympa. Je m’aperçus qu’il était nerveux car il tapotait ses doigts sur la table et il parlait par monosyllabes. A l’improviste, il me murmura à l’oreille : "Mais qu’est-ce qu’ils boivent dans cette maison!". "Ne commence pas", lui dis-je, avec l’intuition qu’il allait en combiner une. La maîtresse de maison, qui avait perçu le malaise de Rol, essayait d’entamer une conversation, mais il répondait de manière évasive. Un peu plus tard, il me dit de nouveau à l’oreille: «Mais qu’est-ce qu’ils boivent dans cette maison!». «Ce n’est pas vrai», lui répondis-je. «regarde, sur la table il n’y a aucune boisson alcoolisée». Rol me foudroya du regard. Il avait un paquet de cartes dans les mains, il se leva brusquement de sa chaise. «Je t’ai dit qu’ici on boit beaucoup», dit-il à voix haute et lança les cartes contre le mur. Dans la pièce d’à côté, on entendit un hurlement. La maîtresse de maison accourut; j’arrivai aussi avec les autres invités. Les cartes que Rol avait lancé vers le mur l’avaient traversé et étaient tombées sur la serveuse, qui était assise sur un canapé une bouteille de vin à la main. Elle était toute effrayée et pleurait. Nous retournâmes au salon et Rol me dit en souriant: «Je t’avais bien dit qu’ici on buvait”. Mais la scène n’avait pas plu et peu de temps après nous nous en allâmes». [prof. Ferruccio Fin] «Nous étions six dans mon appartement de Corso Matteotti. Nous avons mis dans les mains de Rol une brindille pris d’un vase et il l’a jeté contre le mur: la brindille n’est pas tombée mais a disparu. Nous sommes allés dans la pièce d’à côté, derrière le mur: la brindille était sur une armoire placée contre le mur ». Maria Luisa Giordano reporte certains témoignages d’Arturo Bergandi, homme de confiance et factotum chez Rol pendant de nombreuses années: «Bien des choses arrivaient dans cette maison! Quelquefois, alors que Rol peignait, je voyais courir sur le sol des différentes pièces, de grosses billes d’acier qui sautillaient et dégringolaient des canapés et des fauteuils. J’étais habitué à tout mais tout ceci me faisait peur. Je courais demander de l’aide à Rol, qui, imperturbable, continuait à peindre: «Ah oui», me disait-il, «ce n’est rien, Bergandi, cela signifie que nous ne sommes pas seuls, n’ayez pas peur». Et ensuite tout redevenait normal.» « Je me trouvais sur le balcon avec un forgeron qui était en train de faire des travaux un marteau à la main. Au même moment arriva Gustavo Rol. Et en plaisantant, je dis au forgeron: "Vous savez qu’il est capable de faire passer la boite à outils à travers le mur?” Le forgeron sourit curieusement étonné et incrédule. Alors Rol se fit donner le marteau et le lança contre un mur. Le marteau disparut, nous allâmes dans l’entrée, il se trouvait sur le fauteuil à côté de la statue de Napoléon: il était passé à travers trois murs». [Chiara Barbieri – au restaurant] «J’étais assise à côté de lui, Gustavo avait devant lui une salade, et il lui manquait l’assaisonnement: il a fait claquer ses doigts discrètement, presque sans bruit; un instant plus tard, j’ai vu la salière léviter et arriver sur notre table». «Il était assis à la même table de restaurant, de ma place je voyais Rol de profil. A un certain moment il a fait passer son bras à travers le mur: d’un côté, je voyais la main et l’avant-bras jusqu’au coude, et de l’autre le bras et tout le reste du corps». Traverser le sol « Une fois Rol se fâcha, ici, chez moi. Nous étions encore en train de rénover la maison et il y avait des maçons partout. Parmi eux, un jeune très bon ouvrier, mais plutôt antipathique. Il savaient tous qui était Rol et ils avaient une grande déférence pour lui, sauf ce jeune maçon. "Rol est un escroc", disait-il à ses compagnons de travail. "Il ne m’enchante pas, je ne crois à rien de ce qu’il fait, c’est de l’arnaque, un canular". Je ne sais pas pour quelle raison il était aussi hargneux et méchant contre Rol, alors que Rol au contraire avait pour lui une grande estime et une vive sympathie. «C’est un brave garçon», disait-il, en l’observant alors qu’il travaillait. «C’est un jeune qui se défend vraiment bien». J’étais désolé qu’il ait autant d’estime pour cette personne, qui elle au contraire était aussi prévenue contre lui. Un jour, je lui dis: "Bien sûr qu’il est bon dans son travail, mais il se moque toujours de toi, il ne croit en rien de tout ce que tu fais et il parle mal de toi». Rol ne répondit pas. Mais mes mots l’avaient touché. Quelques jours après, étant venu me rendre visite, et ne voyant pas le jeune maçon, il me demanda: «Où est ce garçon si bon?». “Je crois qu’il est en train de travailler à l’étage du dessous, dans la tavernetta", répondis-je. "C’est vraiment un bon garçon et dégourdi en plus", dit Rol. "Tu l’estimes et lui se moque de toi”, lui répondis-je. «Mais il est bon», insista Rol et il marchait nerveusement à travers la pièce. Puis il s’arrêta à un point précis, où se trouve une chaise. «Il est là sous mes pieds», dit-il d’un ton sérieux. Puis, en regardant autour de lui, il dit: «Donne-moi la brique qui se trouve sur la fenêtre». Je pris la brique et la lui donnai. Il fissa intensément le sol et puis lança fortement la brique par terre. Nous sentîmes un grand bruit et la brique disparut. On entendit un cri provenir du sous-sol. Nous descendîmes. Le jeune était par terre, effrayé. La brique lancée par Rol était à côté de lui, et il regardait le plafond d’où la brique était tombée: il n’y avait aucune trace, même pas une rayure dans le plâtre. «Vous auriez pu me tuer», dit le jeune en colère, et il ne voulut plus jamais venir travaillé chez nous». Au casino Témoignage de Monsieur Aldo Provera, entrepreneur, un ami cher de Rol et son exécuteur testamentaire : [Au casino de Menton] «… traversant les salles, nous nous arrêtions un instant aux différentes tables pour assister au moins à un jeu et alors que le croupier faisait tourner la roue, Gustavo écrivait un nombre sur une petite feuille qu’il me mettait dans la main: « Attends un moment » disait-il. Et quand la bille était entrée dans la case, je regardais le billet: invariablement la prévision coïncidait. « Je ne me trompe pas car je ne joue pas » commentait-il ». . . Télékinésie sur une longue distance «On était au mois de juillet, il faisait très chaud. Nous nous trouvions à l’hôpital Koelliker auprès d’un patient: les médecins soignants demandèrent à Rol de lire un traitement, malheureusement Rol avait oublié ses lunettes à la maison: «Je les vois – dit-il – je les vois, elles sont sur la commode « retour d’Egypte », dans mon bureau ». La fenêtre de la chambre était ouverte et à l’improviste moi mais aussi tous les autres médecins vîmes arriver ses lunettes qui, tout en vibrant dans l’air, se déposèrent sur ses genoux. Sans donner d’importance à la chose, avec une grande désinvolture, il les prit en main et se mit à lire l’ordonnance: nous étions tous en train de le regarder stupéfaits. « Une autre fois, nous allâmes avec Gustavo dans une trattoria où nous n’étions jamais allés auparavant. Après avoir franchi le seuil, il demanda à la patronne du restaurant qui était en train de servir des clients: «Où avez-vous passé vos vacances l’été dernier?» La dame ne lui répondit pas car elle avait trop à faire, elle eut même un geste d'agacement. «C’est moi qui vous le dirai, alors – dit Rol – ouvrez la nappe que vous avez sur le bras». Elle prit la nappe, et l’ouvrit. À l’intérieur, il y avait écrit le lieu et la date des vacances de la dame. « Mais qui êtes-vous? Vous me faites peur.» s’exclama-t-elle effrayée » Rétrécissement ou allongement du corps « Un soir, je dus aller aider Rol à porter un tableau sur la voiture d’une dame qui était venue le voir et qui voulait ensuite le raccompagner. Je les accompagnai à la Topolino de la dame, qui était garée sur le boulevard. La dame était gênée et lui dit: "Je suis désolée, ma voiture est trop petite, elle est parfaite pour le professeur Valletta, mais vous, vous n’arrivez pas à y entrer ". "Ne vous inquiétez pas madame", lui répondit Rol, "tout ira au mieux". A l’improviste, il devint tout petit, et put s’asseoir dans la voiture avec désinvolture. J’étais effaré, mes jambes tremblaient». (...) «Nous étions ensemble dans l’ascenseur de la maison, je ne me rappelle pas si nous montions ou si nous descendions. A un certain moment, il me dit: "Bergandone, vous voulez voir qu’en un instant j’arrive à devenir grand ?". Un instant plus tard il touchait de la tête le plafonnier de la cabine, puis en quelques secondes il redevenait normal. Je n’ai jamais compris comment il faisait: il ne se mettait certainement pas sur la pointe des pieds car il s’allongeait de manière étrange, incompréhensible». Cartes à jouer En 2002 parait un autre livre sur Rol. Il s’agit de Gustavo Rol. L’uomo, la vita, il mistero, aux éditions Età dell'Acquario, du journaliste Maurizio Ternavasio. L'auteur est le premier à écrire une biographie sur Rol sans l’avoir connu. Ce livre est une discrète synthèse de ce qui a déjà été dit précédemment. Il recueille certains témoignages inédits de valeur sûre, une sorte de documentaire. En particulier, on signale le témoignage du dr. Carlo Buffa di Perrero, un professionnel qui, entre autres choses, est aussi un prestidigitateur. Ainsi l’introduit Ternavasio: [Carlo Buffa di Perrero] «Il a été, avec son père, l’un des fondateurs du Circolo Amici della Magia [Amis de la magie, un club de prestidigitateurs], ainsi qu’ami de famille de Gustavo: leurs maisons de campagne, toutes deux situées dans la province de Turin, se trouvaient à quelques kilomètres l’une de l’autre. Entre la moitié des années '60 et '70, il arrivait souvent que les deux familles se retrouvent à Cavour dans la maison Buffa ou à San Secondo, dans la maison de Rol, ou dans l’appartement de sa sœur Maria, qui habitait Corso Galileo Ferraris à Turin, pour donner libre cours à chacune de leurs capacités, qui avaient cependant une base profondément différente». [Buffa dit:] «"Un soir chez Maria, Gustavo demanda: 'que voudrais-tu que je fasse avec ce paquet de cartes?'. Après y avoir bien réfléchi, je répondis: 'je désire que toutes les cartes soient déchirées'. On sait en effet que, comme un bloc de papier, il est absolument impossible de détruire un jeu de cartes complet par un seul mouvement, et en encore moins en une fraction de seconde. Alors, après quelques instants, Gustavo a pris le paquet de cartes neuf qu’il avait devant lui et me l’a donné, encore fermé dans sa boite d’origine afin que je l’ouvre: et bien, toutes les cartes étaient déchirées en deux. Connaissant parfaitement toutes les astuces de ce type de jeux, je suis sûr qu’il ne s’agissait pas d’une illusion créée par un prestidigitateur: aucune technique de prestidigitation ne peut expliquer, avaloir ou rendre compte d’un phénomène de ce genre. Si quand j’étais jeune, j’étais un peu sceptique sur ce que l’on disait sur son compte, depuis lors j’ai complètement changé d’avis». [prof. Guasta] « Un soir, dans les années ’80, Rol vint chez moi, sur les collines de Turin. Nous étions Marisa, lui et moi. Il prit un jeu de cartes et dit: « Regardez : maintenant vous le ferez gonfler car je veux qu’une carte sur deux se retourne». Nous contrôlâmes le paquet: les cartes étaient toutes retournées dans le même sens. Nous le mélangeâmes, nous le posâmes sur la table et Rol passa sa main au-dessus du paquet, sans le toucher. Le paquet gonfla, en s’élevant de plus d’un centimètre et puis peu à peu s’abaissa. Nous le contrôlâmes de nouveau et une carte sur deux était retournée. Il répéta l’expérience plusieurs fois, et dit enfin: « Essayons donc ceci: mettons au-dessus du paquet une bouteille de manière à ce qu’il ne puisse pas gonfler». Ainsi fit-il: le jeu de cartes resta comprimé, mais à la fin, nous constatâmes que les cartes que l’on devait retourner, s’étaient retournées quand même». [Delfina Fasano - ex-chanteuse] «Nous étions cinq ou six dans le même appartement de ma sœur Dina, corso Raffaello, assis au bout d’une grande table ovale. Au milieu d’une expérience avec les cartes, Gustavo me dit: «Prends une carte, et mets-la où tu veux». Je la choisis, je me lève, je la place derrière un vase qui se trouvait de l’autre côté du séjour, à au moins 8-9 mètres de nous. Après quelques instants, cette carte, volant littéralement dans l’air, est revenue sur notre table». Apparitions de fruits Toujours en 1995 parut Rol oltre il prodigio, aux éditions Gribaudo, de Maria Luisa Giordano, son amie depuis plusieurs années. Elle raconte ce qui s’est passé le jour de Noël 1978, quand elle alla lui rendre visite, en compagnie de sa mère et de la sœur de Rol, Maria: « Après avoir bavardé un peu, il me demanda si je voulais un petit chocolat, je répondis non, alors il me demanda «Préférerais-tu deux cerises?». Je me mis à rire, ce n’était pas la saison, je restai toutefois bouche bée: après que Rol se soit concentré pendant un instant seulement, il y avait deux cerises bien fraîches, et même bonnes sur la table. Au même moment devant sa sœur Maria étaient apparues des noix et des noisettes. Il fut ensuite appelé au téléphone par des amis qui étaient au Costa Rica et qui voulait lui souhaiter de bonnes fêtes, quand je l’entendis dire « Envoyez-moi des bananes». A l’improviste sur la table devant ma mère apparurent deux bananes. Quand Rol termina sa conversation au téléphone et retourna dans le salon, il fut autant surpris que nous, il semblait amusé.» . Duplication d'objet (glace) « Nous revenions de Savone vers Turin, en voiture, sur l’autoroute. Arrivés au col du Turchino, nous nous arrêtâmes au restoroute pour déjeuner. A la table à côté de la nôtre, il y avait un couple. Elle était grosse, énorme. Ils en étaient déjà à la glace. Ils devaient avoir trop mangé et la dame dégustait la glace lentement, avec difficulté, car elle avait trop mangé, mais on comprenait que la glace lui plaisait beaucoup. Rol regardait de loin et ses yeux scintillaient. Je compris qu’il voulait s’amuser. Quand la dame eut fini sa glace, elle plia la tête sur l’épaule de son mari et murmura, épuisée mais satisfaite: "J’y suis arrivée, je l’ai toute mangée". "Faisons-lui en manger une autre", me susurra Rol. "Non, je t’en prie, tu vas la faire mourir", le suppliai-je, mais c’était trop tard: Rol était déjà intervenu, la coupe de glace de la dame était à nouveau et mystérieusement pleine. Son mari, après avoir entendu la phrase “j’y suis arrivée”, avait regardé la coupe qui n’était absolument pas vide, mais pleine et dit à sa femme: «Et ça?». Elle regarda et pâlit. «Qui l’a apportée?», demanda-t-elle d’un filet de voix. «C’est la tienne», répondit son mari. «Impossible, je viens de la terminer» murmura-t-elle. “Tu croyais l’avoir terminée”, dit l’homme en riant. La dame était perdue. Elle regardait autour d’elle, pâle. Elle recommença à manger tout doucement, avec toujours plus de difficulté. Quand elle eut finalement terminé, elle soupira vers son époux, les mains sur l’estomac: ”Je n’en peux vraiment plus”. “Encore, encore”, répéta à voix basse Rol comme s’il donnait des ordres à une présence invisible, et la coupe de glace de la dame se remplit de nouveau. Cette fois-ci, ce fut son mari qui pâlit. “Ce n’est pas possible”, l’entendis-je murmurer d’un air désolé et il regardait autour de lui, soupçonneux. Puis il prit la coupe de glace et commença à l’observer attentivement. A la fin, il dit à sa femme : “Cette fois-ci, c’est moi qui la mange”. Il mangea la glace en silence. Il était nerveux, et dès qu’il eut fini, il se leva d’un bond énergique, mais Rol, très rapide, avait de nouveau répété “Encore, encore” et la coupe était pleine à nouveau. «Allons-nous en, ici il se passe des choses bizarres», et il poussa sa femme vers la caisse du restaurant. Rol se tordait de rire, comme un enfant. Duplication d'objet (fruits) «Nous étions à Rapallo. Nous nous arrêtâmes dans un magasin pour acheter des fruits. En haut d’un tas de poires, il y en avait une grosse, le double des autres, jaune comme le miel. «Comme elle est belle», dit Rol en la montrant du doigt, «oui, elle est magnifique», répondit la marchande de fruits. «Vous pouvez me la donner?», demanda Rol avec une petite voix timide, tel un enfant. «Bien sûr», répondit la femme. Elle prit la poire et la posa sur la balance. Moi, entre temps, je regardais autour de moi pour choisir d’autres fruits et un instant plus tard, j’entendis à nouveau Rol répéter d’une petite voix étrange: «Comme elle est belle, vous pouvez me la donner?». «Je l’ai déjà mise sur la balance», répondit la femme. «Non, non, la voilà, fit Rol. En effet, la grosse poire était encore à sa place au sommet du tas. La dame la prit et allait la poser sur la balance, mais fut surprise car la poire était déjà sur la balance. Elle regarda vers le tas et puis encore sur la balance. Elle secoua la tête et dit: «Je croyais n’en avoir qu’une seule de cette taille, mais il y en avait deux». «Et celle-là, vous pouvez me la donner?», dit encore Rol en indiquant le tas. La vendeuse restait muette et immobile. Elle lançait des coups d’œil suspects au tas de poires et puis à la balance. A la fin, elle prit la troisième poire et la posa à côté des deux autres sur la balance. «Et celle-ci?», dit Rol en indiquant encore le tas. «Je voudrais aussi celle-là», je riais, je m’amusais énormément en voyant Rol aussi content, mais je comprenais aussi l’embarras de la dame. Cette femme était maintenant effrayée. Elle avait pris tout de suite la poire et l’avait placée sur le plateau de la balance. Mais Rol en avait immédiatement indiqué une autre. «Ça suffit», dis-je, «cinq poires sont suffisantes. Elles sont si grosses que tu n’arriveras même pas à les manger» et j’ai demandé combien on lui devait. Mais la vendeuse ne comprenait plus rien, ses mains tremblaient, elle allait s’évanouir.». Don de guérison Beaucoup de médecins utilisaient les capacités "paranormales" de Gustavo Rol. Lors d’opérations chirurgicales complexes, ils demandaient son assistance, qui se révélait dans beaucoup de cas déterminante. Il y a aussi de nombreux témoignages de guérisons survenues grâce à lui. (...) Maria Luisa Giordano, dans Rol e l'altra dimensione: «Le neveu d’une dame dans un coma profond et irréversible depuis plusieurs jours me téléphona de Bergame, malheureusement avec pronostic fatal. Il me suppliait de le mettre en contact avec Rol. Ils se parlèrent seulement par téléphone et Rol se tenait sur la réserve. Il lui dit qu’il était sûr d’une seule chose, qu’à minuit du même jour, sa tante aurait réouvert les yeux. Pour le reste, il assurait de faire tout son possible et de prier: “Nous sommes dans les mains de Dieu”. A minuit, la dame ouvrit les yeux et reprit connaissance, mais pas seulement: en très peu de temps, elle se rétablit complètement. Les médecins n’en croyaient pas leurs yeux». Toujours dans le même texte le témoignage de la doctoresse Barbieri: «Un autre épisode dont j’ai été témoin, toujours au restaurant 'La Pace', concerne une guérison extraordinaire d’un homme qui avait subi une trachéotomie. Rol dînait deux tables plus loin, à sa table habituelle ronde, dans le coin. Il était avec des médecins que je connaissais de vue et entre eux il y avait un homme qui avait subi une trachéotomie. Rol mit les mains sur sa gorge et cet homme se leva d’un coup en hurlant: toutes les bandes et les blessures avaient disparu. Rol s’aperçut au même moment que, parmi les gens présents dans le restaurant, quelqu’un l’avait vu à l’œuvre. Il se retourna vers moi et mit son index devant la bouche pour m'obliger à ne rien dire. Je fis exactement comme il m’avait demandé. Le soir suivant, je le rencontrai au restaurant et, comme si de rien n’était, lui dit (faisant référence au miracle auquel j’avais assisté le soir précédent): 'Mais Monsieur Rol, vous qui êtes capable de guérir tout le monde pourquoi ne le faites vous pas?' Il sourit et me dit : car ce n’est pas écrit dans le karma de tout le monde d’être guéri. Dieu se sert de la maladie pour nous faire comprendre beaucoup de choses. Cet homme pouvait être guéri et ce fut ainsi». Maurizio Ternavasio, dans Rol. Esperimenti e Testimonianze, ajoute lui aussi une importante documentation: [Bergandi - au retour d’une commission faite pour Rol] «...je retournai vers lui en boitant à cause d’une infection qui s’était étendue sur toute la jambe et qui me tourmentait depuis pas mal de temps. Environ une semaine plus tôt, en effet, pour éliminer un cor qui me faisaient mal, j’étais allé trop profond avec le rasoir. Rol s’en aperçut, il me demanda ce que j’avais et me pria d’enlever ma chaussette. Il m’a effleuré de sa main, j’ai senti une bouffée de chaleur suivie d’une vague de froid. Morale: même pas une demi-heure plus tard, le gonflement commençait à disparaître, ainsi que la douleur qui jusqu’à maintenant m’engourdissait le pied». (...) |
Jean-Pierre Girard (France) |
(Vincent) Voici le cas Jean-Pierre
Girard, un Français qui fut foudroyé dans sa jeunesse et qui survécut
mais avec une puissance de l'Esprit anormalement développée. JPG est très connu dans le monde du paranormal pour sa capacité à tordre des barres en métal par la seule force de l'Esprit. Tous les parapsychologues de haut niveau ont cette capacité mais JPG l'a mis facilement à disposition des scientifiques et du grand public. Les facultés psi de Jean-Pierre Girard sont vastes, télékinésie, téléphatie, voyance sur objet, etc. Jean-Pierre Girard a eu une vie digne d'un personnage de fiction. Il a travaillé (autre autre) pour la CIA durant la guerre froide dans ce que l'on a appelé par la suite l'Unité Stargate, un regroupement de parapsychologue de haut niveau. Jean-Pierre Girard - Né le 22 décembre 1942 à Loches dans l'Indre-et-Loire, pupille de l'Assistance Publique. il est connu pour ses facultés de psychokinèse et d'autres phénomènes paranormaux. Il a acquis une certaine notoriété dans les années 1970, notamment avec des démonstrations où il courbe des barres métalliques, il est souvent présenté comme le Uri Geller français. Il réalise ses premières démonstrations en public à 33 ans, tout d'abord devant des comités privés parfois composés d'observateurs du monde du spectacle et des médias. En 1974, sa rencontre avec François de Closets l'incite à soumettre ses facultés à des laboratoires de recherche, en France et à l'étranger. (Vincent) Je vous partage un extrait de son livre "Agir sur la matière" qui montre les bienfaits de la puissance de l'Esprit dans notre quotidien. La scène se passe à la fin des années 40, Jean-Pierre doit avoir entre 7-8 ans. Étant orphelin, il vit dans une famille d’accueil avec d'autres enfants, orphelins comme lui. . Spectateur de ma douleur... (...) Un jour, maman m'accompagna chez le dentiste qui devait m'extraire deux dents. Il manquait d'anesthésique (rappelons que nous étions à la fin des années 1940) et lui suggéra de reporter cette opération, beaucoup trop douloureuse pour un jeune enfant. À la grande surprise du praticien et de maman, je refusai: « Non, je ne veux pas revenir une autre fois. Vous m'arrachez une dent et, si ça se passe bien, vous m'arracherez la deuxième, d'accord ? J'étais si ferme et si déterminé qu'ils ont cédé. Installé sur le fauteuil de tortures, les mains agrippées aux accoudoirs, j'avais hâte que le dentiste commence. La bouche grande ouverte, je vis la pince chromée se rapprocher. Soyons franc, à cet instant, je n'en menais pas large ! Il enserra la dent dans les mâchoires de la pince et, avec des mouvements de va et vient, commença à la désolidariser de la gencive. Une douleur violente, très violente m'assaillit... Mais, subitement, je l'isolai intuitivement. Elle ne m'appartenait plus. J'étais devenu son spectateur. C'était une sensation étrange, difficile à expliquer, mais d'une efficacité remarquable : la souffrance était réelle, mais ne m'affectait plus. Avec beaucoup de difficultés et au prix d'un effort violent, le dentiste parvint enfin à extraire la dent. Jamais, au cours de sa carrière, il n'avait vu un enfant si jeune aussi stoïque et aussi détendu lors d'une telle intervention. - J'ai l'impression que tu n'as pas souffert me dit il. Tu n'as rien senti ? Non, monsieur. Dès que j'ai eu mal, j'ai écarté la douleur de moi et je l'ai regardée. je n'ai plus rien senti après. Vous pouvez arracher l'autre dent ? Un peu ébahi, il s'affaira sur la seconde dent, toujours attentif à mon comportement, d'ailleurs nettement plus serein. J'ai eu l'occasion, à plusieurs reprises, dans mon enfance puis dans ma vie d'adulte, de mettre en pratique cet état de conscience très particulier qui s'est révélé, vous l'imaginez, bien utile ! Je me devais de citer ici cette anecdote car cette attitude mentale particulière et spontanée est assimilable à une manifestation psi. (...) Photo ci-contre, JPG est l'enfant du milieu, entouré de ses "frères de lait". Voici un extrait d'un film où l'on voit Jean-Pierre Girard plier une barre. A Tokyo, en juin 1977, à l'occasion d'un congrès international sur les sciences paranormales Voici un autre extrait, Jean-Pierre Girard à 35 ans (...) Plus tard, nous décidâmes, avec Thelma Moss, Russel Targ, Douglas Dean et Benson Herberth, de nous rendre au bar-restaurant du quarantième étage d'un hôtel du centre de Tokyo. L'ambiance était détendue et les échanges très animés. Puis, comme je devais m'y attendre, mes compagnons me sollicitèrent pour une démonstration informelle, "entre nous"... Je me mis à fixer le verre du Pr Herberth assis face à moi. Celui-ci contenait un peu de whisky. II commença à trembler, se déplaça vers moi de quelque vingt centimètres, fit demi-tour pour revenir vers Benson Herberth, s'immobilisa puis s'éleva au-dessus de la table et se mit à flotter. Tout coup, le verre se retourna mais le whisky, contre toute attente, resta plaqué au fond. Ce détail ajouta encore à l'émerveillement créé par le phénomène. Je fus frappé par l'étonnement de Russel Targ (du Stanford Research Institute) qui avait pourtant étudié Uri Geller. Être confronté à la réalité indiscutable d'un effet psychokinétique lui fit passer une nuit blanche ! Douglas Dean me dit alors : " Souhaitons, Jean-Pierre, que demain, au Zenkyoren Building, nous soyez aussi démonstratif, " (...) |
Matthew Manning (Royaume-Uni) |
Matthew Manning est né en 1956 au Royaume-Uni. A partir de 1967 (à 11 ans), il se mit à avoir des pouvoirs paranormaux spectaculaires : psychokinèse, voyance, prémonition, télépathie, médiumnité, téléportation d'objets, et surtout des poltergeists impressionnants, notamment des objets bougeant de façons incontrôlées, volant dans les airs et traversant les murs, apparaissant et disparaissant sans logique apparente. Pensionnaire dans un collège, ces manifestations surnaturelles, notamment les poltergeists, ont fortement perturbé l'établissement scolaire et donné beaucoup de soucis à sa famille et au directeur du pensionnat qui, malgré tout, a supporté ces phénomènes avec beaucoup de compréhention afin de permettre à Matthew de poursuivre sa scolarité et du affronter les plaintes des parents des autres pensionnaires. De nombreux élèves et professeurs furent témoins de tous ces phénomènes. En 1974, il subit des tests à Londres, à Toronto et en Allemagne. Les études tendraient à prouver que son cerveau produit des ondes cérébrales inconnues chez le commun des mortels. Concernant l'origine de ses pouvoirs, sa mère s’était sérieusement électrocutée trois semaines avant sa naissance, à tel point qu’on craignit même qu’elle perdît son bébé. Contacté par un éditeur, Matthew Manning raconta son histoire dans un livre intitulé dans la version française "d'où me viennent ces pouvoirs" sortie en 1975. Ci-après, voici un extrait de son livre. Définition : Poltergeist - Terme allemand "esprit frappeur" désignant en français des effets psi variés, spontanés et répétitifs. Les raps (en anglais : "petits coups secs et durs") en constituent la forme la plus fréquente et la plus simple. (Vincent) Les Poltergeist ne sont pas des manifestations "d'esprits" mais ce sont des signes ou des actions du subconscient (la puissance de l'Esprit). La puissance de l'Esprit aux petits soins des hommes Extrait du livre "D'où me viennent ces pouvoirs" sortie en 1975. (...) Un étrange incident survint au mois de janvier 1972 (à 16 ans). J'allai en ville avec l'intention d’acheter un disque de Ringo Starr (It don't come easy) - mais je ne pus le trouver dans aucun des deux magasins spécialisés. Déçu je revins à l'école. Et voici qu’en pénétrant dans ma salle d'études je découvris sur mon bureau un exemplaire neuf du disque. Or personne à l'école ne possédait ce 45 tours, j'en suis absolument sûr. D'où venait-il ? Je n'en sais toujours rien. Avais-je tant envie d'avoir ce disque qu’il s'est purement et simplement matérialisé ? (…) J'eus par la suite différentes expériences du même genre, mais je n'ai jamais réussi à réaliser un désir de force. Souvent , il m'arrive de trouver des objets que j'ai désirés, mais sans m'être appliqué à les chercher consciemment. C'est le subconscient qui agit et me permet de les obtenir de la façon la plus naturelle. Par exemple, j'avais besoin de matériaux pour faire brûler l'effigie de Guy Fawkes (1) au fond du jardin. N'ayant qu'une demi-douzaine de boîtes en carton, j’allai demander à ma mère ce que je pourrais utiliser. Nous n'étions que nous deux à la maison, et ell en avait aucune idée. Je retournai dans le jardin et, à ma grande stupéfaction, j'aperçus un tas de grosses bûches à côté des boîtes en carton. (1) Guy Fawkes était le chef de la conspiration des Poudres (1605). Les gamins portent son effigie en procession et la brûlent le 5 novembre. (N .d.T.) Qui avait pu les mettre là ? Il n'y avait personne d'autre chez nous ce jour-là, sans compter que j'étais resté très peu de temps absent : Seule explication possible : les bûches s'étaient matérialisées pour répondre, en quelque sorte, à mes désirs. Autre fait curieux : les objets qui se matérialisent de cette façon n'étaient jamais des articles de première nécessité. Parmi ces apports figuraient plusieurs disques, un paquet de sucre, un billet de banque, une paire de gants noirs, des timbres-poste... Un incident bizarre survint dans le train Brighton-Londres. Un soir que je revenais à Cambridge, n'ayant rien mangé de la journée je fus soudain pris de fringale. Impossible d’apaiser ma faim car il n y avait pas de wagon-restaurant. A un moment, je me rendis aux toilettes pour me laver. J'avais pris un gant dans mon sac de voyage que j'avais refermé soigneusement. De retour dans mon compartiment, je remis le gant dans le sac et là, à ma grande surprise, je découvris une bouteille de bière et une tarte aux pommes, dont je me régalai ! Suggérer que quelqu'un était entré pendant mon absence pour fourrer dans mon sac la tarte et la bière serait une explication tout à fait irréaliste. Comme dans le cas des bûches, qui aurait pu avoir l'idée d'un tel geste ? Qui aurait pu savoir que j'avais faim? J'étais le seul occupant de mon compartiment. Entrant un matin dans ma chambre, je trouvai sur le lit une liasse de bons-primes. Autant que je me souvienne, je n'avais pas émis de souhait dans ce sens, encore qu'il me faille préciser que ma mère fait collection de ce genre de coupons. Nous les comptâmes. II y en avait six cent quatre vingts. Je calculai que cela aurait dû correspondre à des achats d'un montant de dix-sept livres. L'origine de ces bons reste un mystère. (Vincent) Pour comprendre le fonctionnement, voici un autre court extrait du même livre. Matthew a remarqué qu'il ne peut plier un objet (métallique) à volonté. Une forte concentration, surtout s’il se sent observé, ne donne pas grand-chose. Mais que cette concentration soit troublée, que quelqu'un par exemple parle d'un autre sujet et l’objet de métal se tord presque immédiatement. (...) Manifestations surnaturelles à tous les étages chez les Manning Extrait du livre "D'où me viennent ces pouvoirs" sortie en 1975 : Matthew Manning est lycéen et se trouve chez ses parents. Toutes ces manifestations ne généraient aucun accident ni dégâts sérieux. (...) Nous craignions le pire, mais il ne se passa rien jusqu’au lendemain matin. Pourtant, au réveil, quel chantier! On eût dit qu’une bombe avait éclaté dans la salle à manger. Chaises renversées, table de même, objets éparpillés sur le plancher. Le salon était dans le même état, comme pratiquement tout le reste du rez-de-chaussée : tables et chaises s’empilaient les unes sur les autres; les tableaux étaient décrochés ; une bouilloire et plusieurs couverts avaient même disparu. Après avoir inspecté le champ de bataille, nous commençâmes à remettre tout en place en nous attaquant d’abord au salon. Nous fîmes de même dans la salle à manger. Il y avait là un objet qui provenait du salon et, en le rapportant, nous découvrîmes avec stupeur que la pièce que nous venions de ranger, quelques minutes plus tôt, était de nouveau dans un désordre total. En ayant terminé avec la salle à manger, nous nous occupâmes de la cuisine, puis revînmes au salon pour y remettre une nouvelle fois de l’ordre. Cela ne nous prit que quelques minutes et, durant ce court moment, la salle à manger fut de nouveau « attaquée ». Cette série de bouleversements qui frappaient les pièces les unes après les autres dura toute la journée du lundi de Pâques. La tragédie frôlait la farce. Il n’était pas rare de trouver la bouilloire dans le congélateur, les chaises sur la table, un chapeau suspendu au clou où aurait dû être accroché un tableau, un balai en équilibre sur le dos d’une chaise. Notre angoisse venait de ce que nous ne comprenions pas le phénomène. Nous ignorions ce qui allait arriver ensuite. Les objets étaient continuellement déplacés sans que nous ne puissions jamais les voir en mouvement - mais cela allait bientôt changer. Le matin du deuxième jour, au moment où mon frère et ma sœur pénétraient dans la cuisine, ils se trouvèrent en présence d’un chariot qui glissait vers eux à quelques centimètres du sol. Ils firent demi-tour et s’enfuirent. Le chariot fut découvert peu après coincé dans l’encadrement de la porte de la cuisine. Cette succession d’événements continua dans le même style pendant plusieurs jours. Il fut bientôt évident que les phénomènes se montraient particulièrement puissants à certains moments de la journée, surtout le matin et le soir. Ils étaient parfois amusants, comme je crois l’avoir déjà dit, et en même temps difficiles à reproduire. Nous aperçûmes plus d’une fois des balais en équilibre instable sur la rampe horizontale de l'escalier ; il suffisait de les toucher pour les faire tomber. Dans le salon, nous avions trois tables à piétement métallique et dessus en pierre. Elles furent en plusieurs occasions délicatement placées les unes sur les autres. Le poids total était manifestement élevé. Les lits, semble-t-il, souffraient plus qu’aucune autre pièce du mobilier. Ils étaient fréquemment défaits, et même retournés. Celui de ma sœur, en particulier, était souvent « pris comme victime », et on le retrouva un jour avec deux de ses pieds sortant d’une fenêtre du premier étage. Un grand nombre d’objets disparaissaient, qu’on retrouvait ensuite cachés ou placés dans un endroit différent. Il ne s’agissait plus seulement d’articles de petite taille. Il y avait aussi des tableaux, des couvertures, des ustensiles de cuisine... Mon père avait hâte de voir la fin de ces manifestations. Il voulut prendre l’avis du Dr George Owen, mais le savant venait d’émigrer au Canada. Notre anxiété en fut accrue, car maintenant nous ne pouvions qu’observer comment cette force autoritaire et dévastatrice allait nous imposer sa loi et gouverner la maison. De plus, nous constatâmes, non sans quelque appréhension, que le poltergeist avait l’inquiétant pouvoir de réaliser telle pensée ou telle suggestion émise par l’un ou l’autre - comme par exemple allumer l’électricité ou ouvrir un robinet. Il avait, à ce qu’il semblait, une prédilection pour les instruments électriques. Au début de ces événements, une plaque électrique de notre cuisinière claqua, fêlant le fourneau et le rendant inutilisable. En même temps, le plomb correspondant sauta dans la boîte à fusibles, la remplissant de métal fondu. Les ampoules semblaient avoir une existence extrêmement courte. Et la cuisinière avait pris l’habitude de se mettre en marche toute seule, à moins qu’elle ne fût débranchée. Des gribouillages enfantins se matérialisèrent sur les murs. Ils étaient habituellement exécutés au crayon, ou du moins donnaient-ils cette impression, car ils se propageaient (...)
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