Maison hantée (possession démoniaque d'une maison)

(Vincent, 23 juillet 2015) Voici une histoire vraie qui est riche d'enseignements.

Mes parents habitent dans le sud de la France entre Tarascon, Arles et Saint Rémy, au cœur de la Provence traditionnelle d'où est originaire ma mère. Ils logent dans un vieux mas provençal qui fut longtemps notre résidence secondaire. C'était à l'origine une ferme longtemps inoccupée qu'ils ont achetée à ma naissance et transformée en habitation de vacances pour eux et leurs 9 enfants.

Sur le fronton de ce mas on peut y lire l'année de construction "1781". On y apprend aussi grâce à une inscription que durant la terrible inondation de 1840, il y avait 1,5 mètre d'eau, dans un endroit qui d'ordinaire n'est jamais inondé car ce mas est construit sur une légère colline.

Comme il se doit pour une maison de cette ancienneté, il y a encore le four à pain que l'on a remis en fois en marche un Noël pour y cuire des fougasses.

Voir les photos ci-après

Il y avait sur un des côtés de ce petit corps de ferme les ruines d'une très petite maison entourée d'une forêt vierge de quelques pruniers sauvages noyés dans des hautes herbes. Lorsque j'étais enfant, on s'aventurait rarement dans ce coin sauvage et encore moins dans les ruines de cette maison.

Lorsqu'en 1986 mon père pris sa retraite, mes parents quittèrent Paris et s'installèrent dans leur mas. Lors de cette installation définitive, ils firent quelques travaux dont la reconstruction de la petite maison en ruine (qui est l'objet de ce chapitre) pour en faire une maison de gardien.

Lorsqu'en 1966 ils achetèrent ce mas, ils firent bénir la maison par un prêtre, mais 20 ans plus tard, ils négligèrent cette pratique pour leur maison de gardien qu'ils venaient de reconstruire.

Or selon les traditions populaires, les esprits malins (les démons) en vadrouilles sur Terre raffolent des lieux abandonnés et désertiques. Mes parents auraient dû se méfier et penser qu'un démon aurait pu y trouver refuge.

La première personne à habiter cette maison après ce temps d'abandon fut une jeune femme, elle y resta un an et informa ma mère qu'elle ressentait la présence d'un démon et elle lui conseilla de faire bénir les lieux par un prêtre.

La seconde personne à y habiter fut le frère ainé de la jeune femme qui y resta plus de 15 ans et qui y habite toujours.

Si la jeune femme avait une certaine sensibilité vis-à-vis du monde des Esprits et avait senti le danger, ce n'était pas le cas du frère. Au fil des années, une étrange maladie, on aurait dit une espèce de lèpre, va s'attaquer au corps de l'homme, comme un mal qui le rongeait progressivement. Ce malheur gardien va se retrouver vieilli prématurément et aurait pu postuler comme figurant pour un film de zombis sans avoir besoin d'être maquillé.

Et puis les années passèrent sans que la chose m'alerte car ma mère ne m'avait pas mis au courant des révélations de la première occupante sur une éventuelle possession démoniaque des lieux.

Puis ce gardien s'est mis à avoir un chien qui, dès qu'il me voyait, se mettait à aboyer alors que rien ne le justifiait. Je trouvais cela étrange et pareil pour tout le monde qui ne comprenait pas à quoi tenait ce comportement. J'avais le sentiment qu'un démon avait pris possession du chien et qu'il avait (le démon) la crainte (justifiée) que je pouvais lui nuire, d'où son agressivité à mon égare.

J'en parlais à ma mère de cet étrange comportement du chien par rapport à moi et de l'aspect du gardien dont le corps était ravagé et c'est à ce moment qu'elle m'a raconté ce que lui avait dit la sœur, la première occupante.

Du coup tout devenait clair en moi, un démon occupait la place et ravageait le corps du malheureux gardien et avait pris
également possession du chien et pour ce démon j'étais un danger apte à le déloger.

Durant ces vacances de juillet 2015, j'ai tout raconté au gardien, la confidence de sa sœur, son étrange maladie et le comportement bizarre du chien à mon égare, qui selon moi seraient dû à la présence d'un démon et je lui conseillais de faire venir un prêtre. Mais en me doutant bien qu'il ne le ferait pas, je lui proposais de bénir sa maison en faisant le rituel d'exorcisme du Pape Léon XIII que les laïcs peuvent faire.

Je lui achetais également une icône que je fis bénir par un prêtre et j'appris à ce moment-là que les icônes reçoivent une bénédiction spéciale, plus puissante. Pour faire bien les choses, je fis également sur l'icône le rituel d'exorcisme car j'avais peur qu'il change d'avis et qu'il refuse de me laisser entrer chez lui, dans ce cas je lui aurais donné l'icône.

* * *


Arrive le jour J (23 juillet 2015). Le matin je remarque que le chien ne m'aboye pas, ce qui d'ordinaire n'arrive jamais, ... c'est une ruse classique du démon qui voit sa fin arrivée, faire croire que la possession n'existe plus.
Alain, le gardien, me dit de faire cela seul, il préfère ne pas être là. Je rentre donc seul dans le jardin puis dans la maison. J'ai eu peur que le chien me fasse barrage... mais non, il s'enfuit sans même aboyer.

Je commence par tout asperger d'eau bénite, toutes les pièces sans exception, escalier compris. Puis je récite l'exorcisme de Saint Michel dans la pièce principale. Au début rien ne se passait en terme de ressenti spirituel et puis j'ai senti comme émanant de moi la force de Saint Michel qui remplissait la maison.

J'ai déposé l'icône sur un meuble puis j'ai bénit à nouveau toute la maison et avant de partir, j'ai fait une prière devant l'icône.

Je pense avoir fait le maximum que puisse faire un laïc, naturellement l'idéal aurait été qu'un prêtre bénisse la maison, mais à défaut...
Le matin même j'avais fait une prière afin que cette opération se passe bien. Lorsque je prévois de faire une prière importante, je fais toujours une prière de préparation afin de dégager les éventuels obstacles.

Ci-dessous quelques photos pour vous mettre dans l'ambiance et donner du crédit à mon récit.



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Le mas, un peu après son achat par mes parents (1966), à droite la petite maison en ruine

Le Mas d'Artaud

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Scène de vacances ordinaires dans ce mas de Provence, je suis à gauche avec deux de mes frères et sœurs.

Vincent, Pascal et Agnès de Tarlé - 1971

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Juillet 2015, la maison du gardien se trouve à droite, au fond au centre la porte du local au four à pain

Le Mas d'Artaud en 2015

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La maison actuelle du gardien ... où cohabite (cohabitait !) un démon. Quand on loge quelque part, il ne faut jamais oublier de faire bénir la maison par un prêtre.
Pour un logement de type chambre d'hôtel, la bénir soi-même avec de l'eau bénite suffit, lire le récit ci-dessous.

(Vincent - 1995) Lors d’un voyage touristique en Syrie, dans une chambre d’hôtel. Je fis un cauchemar au milieu de la nuit, j’étais sur un cheval, tel un chevalier, et je subissais l’attaque terrible d’un démon. Je me réveillais, pris de l’eau bénite que j’avais toujours sur moi, m’en aspergea, me rendormis. Mon rêve reprit ou je l'avais laissé, j’étais à nouveau sur le même cheval, mais équipé d’une solide armure et d’un bouclier et le démon rebondissait sur ce bouclier et en était éjecté avec force. Maintenant je bénis systématiquement les lieux temporaires ou je dors.



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Les curiosités de ce mas provençal

Sur le fronton, la date de construction, 1781.


Le Mas d'Artaud


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Le pièce au four à pain... qui sert de local à vélo

Mas d'Artaud - le four à pain


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L'ancien évier en pierre
J'ai une cousine qui habite à quelques kilomètres dans une ferme fortifiée dont certaines parties datent de l'époque romaine.
Ils ont gardé des éléments de l'ancienne cuisine et j'ai pu constater que la notion de "cuisine intégrée" n'est pas une invention nouvelle.

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La façade est truffée d'au moins 6 cadrans solaires de différentes tailles et de styles variés



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L'inscription attestant de l'inondation de 1840  --  Le texte : "anné 1840" accompagné d'un trait montrant le niveau d'eau atteint.
Toute la région devait ressembler à une vaste mer.

Extrait du site : UNE PETITE HISTOIRE DES CRUES DU RHONE  ( lien )
(...) La crue de référence utilisée aujourd’hui est celle de 1856. C’est la première pour laquelle on a vraiment mesuré les débits.
C’est aussi celle qui a fait le plus de dégâts. Mais, les spécialistes s’accordent à dire que la crue de 1840 a été la plus importante. (...)

L'inscription attestant de l'inondation de 1848
  
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