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Pharisiens, Sadducéen, Esséniens, Zélotes, Publicains
Lire aussi le chapitre : Jésus  -  Jésus et les juifs  -  Jésus et la religion juive   Jésus annonce la conversion des Juifs 

Extrait du site : http://fr.wikipedia.org

Pharisaïsme


Les Pharisiens se définissent avant tout comme un mouvement de stricte observance religieuse. Ils passent en effet, selon la formule de Flavius Josèphe, « pour l’emporter sur les autres Juifs par la piété et, par une interprétation plus exacte de la Loi ». Ils font ainsi de la surenchère par rapport à la pratique commune. Leur objet c’est, selon la formule d’un de leurs docteurs, « de faire une haie à la Torah ».

C’est précisément parce que la haie dressée par eux autour de la Torah les mettait à l’abri d’un syncrétisme véritable que les Pharisiens ont pu se montrer accueillants à des influences du dehors. Ils intègrent à leur enseignement des notions absentes des plus anciens écrits de la Bible.

Leur capacité à faire évoluer le dogme juif tient au rôle qu'ils dévoluent à la Loi orale.
En effet, ils vont au-delà du texte écrit et au nom de la tradition orale, révélée à Moïse en même temps que la Loi écrite, ils le précisent et l’enrichissent. Leur soumission à la Loi orale les place en opposants aux sadducéens qui ne reconnaissent pas son autorité. Elle impliquera le développement de la synagogue comme lieu où l'on interprète la loi. La pharisaïsme est ainsi à l'origine du rabbinisme et de la mise par écrit de la Loi orale dans le Talmud.

À l'inverse des zélotes, les pharisiens s'impliquent peu dans la politique. Ils sont disposés à accepter une occupation étrangère pour autant que la liberté de culte leur soit garantie mais ils sont intraitables sur ce point et rejoindront la lutte armée chaque fois que cette liberté sera entravée.

Sadducéen


On désigne généralement par sadducéens les membres d'un des quatre grands courants du judaïsme antique de l'ancienne Judée (avec les pharisiens, les esséniens et les zélotes), entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ie siècle,

Les sadducéens rejettent l'interprétation de la Torah faite par les Pharisiens et plus exactement le Talmud qui s'en suivra.
L'historien Flavius Josèphe, dont on peut penser qu'il penche pour les sadducéens, résume ainsi cette opposition : «Les Pharisiens ont transmis au peuple certaines règles qu'ils tenaient de leurs pères, qui ne sont pas écrites dans les lois de Moïse, et qui pour cette raison ont été rejetées par les saducéens qui considèrent que seules devraient êtres tenues pour valables les règles qui y sont écrites et que celles qui sont reçues par la tradition des pères n'ont pas à être observées.» (Antiquités juives, XIII-297)

Mais il ne faut pas croire que les sadducéens étaient littéralistes. A ce titre, le Talmud parle d'un «livre sadducéen des décrets[9]». Leur spiritualité se résume ainsi[10] : «tout en ayant leur propre exégèse orale, les sadducéens rejetaient certaines traditions extra-bibliques et en particuliers celles des autres mouvements.»

Cette spiritualité amenèrent les sadducéens à se séparer des pharisiens sur certaines questions, dont :  la résurrection des morts.

Esséniens


Les Esséniens étaient les membres d'une communauté juive, fondée vers le IIe siècle av. J.-C.
Ils se considéraient comme des gens de race sacerdotale, ou les alliés de ces derniers. Cela expliquerait leur fidélité fondamentale à la religion de leurs ancêtres juifs, et leur vénération extrême à l'égard du Temple de Jérusalem, dans lequel pourtant ils ne célébraient pas, parce qu'ils l'estimaient occupé par des usurpateurs.

Le plus marquant dans cette communauté était la mise en commun et la répartition des biens de la collectivité selon les besoins de chaque membre. Le shabbat était observé strictement, comme la pureté rituelle (bains à l'eau froide et port de vêtements blancs). Il était interdit de jurer, de prêter serment, de procéder à des sacrifices d'animaux, de fabriquer des armes, de faire des affaires ou de tenir un commerce.
Les membres, après un noviciat de trois ans, renonçaient aux plaisirs terrestres pour entrer dans une sorte de vie monacale.
Leur alimentation était particulière en ce qu'elle ne devait pas subir de transformation, par la cuisson par exemple. Leur nourriture se composait essentiellement de pain, de racines sauvages, et de fruits. La consommation de viande était interdite. Ils vivaient selon des règles strictes.

Lors de la destruction du Temple et lors du chaos qui sévit en Judée à la fin du premier siècle, les Esséniens ne réussirent pas à conserver leur identité, tandis que la communauté juive de la Diaspora s'organisait autour des pharisiens survivants, donnant ainsi naissance à la tradition du judaïsme rabbinique. Il est probable que l'établissement de Qumrân représentait une survivance précaire du mouvement essénien. En 70, après la destruction de leur établissement par les légions romaines, puis la ruine de Jérusalem, les Esséniens disparurent complètement. Il demeure fort peu vraisemblable qu'ils se soient mêlés ou fondus dans la secte des pharisiens, fidèles du Temple, qui représentaient plutôt pour eux leurs ennemis.

Zélotes


Le courant des Zélotes « se définit par un nationalisme intransigeant et agressif. Appelant de tous leurs vœux l’instauration du Royaume, ses tenants estiment devoir en hâter la venue par la violence. L’étranger est pour eux l’ennemi. ils dressent des embuscades, manient le poignard – d’où le nom de sicaires qu’on leur donnait parfois –, entretiennent en Palestine un climat d’insécurité et d’agitation chroniques. Ils sont, de façon très directe, à l’origine de la révolte de 66-70

Flavius Josèphe affirme que le leader nationaliste Judas de Gamala fut à l'origine d'une « quatrième secte » (après les Sadducéens, les Pharisiens et les Esséniens), qu'il décrit ainsi :

« Judas fut l'auteur de la quatrième secte. Elle s'accorde en toutes choses avec celle des Pharisiens, excepté que ceux qui en font profession soutiennent qu'il n'y a que Dieu seul que l'on doive reconnaître pour Seigneur et pour Roi. Ils ont un si ardent amour pour la liberté que les genres de mort les plus extraordinaires, les supplices les plus atroces, qu'ils subissent eux-mêmes ou laissent souffrir aux personnes qui leur sont les plus chères, les laissent indifférents pourvu qu'ils n'aient à donner à nul homme le nom de Seigneur et de Maître.

Comme bien des gens ont été témoins de la fermeté inébranlable avec laquelle ils subissent tous ces maux, je n'en dirai pas davantage, non de crainte de ne pas être cru, mais plutôt de peur que mes paroles ne donnent une idée trop faible du mépris avec lequel ils supportent la douleur. » (Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XVIII, 2).

Partisan de composer avec la puissance romaine, Flavius Josèphe reproche amèrement aux Zélotes leur fanatisme qui est selon lui à l'origine de la catastrophe.


Vers l'époque de la chute du Temple (70), leurs chefs sont Jean de Gischala et Eliazar. Ce dernier, après la destruction de Jérusalem, prend la tête de l'armée de Massada avec 960 personnes - les guerriers, les femmes et leurs enfants - faisant face aux légions romaines estimées à 15 000 hommes. Préférant mourir que de se rendre, les derniers Zélotes se suicidèrent avec leurs familles, laissant aux Romains un sentiment d'amère victoire.


Les Publicains

Pendant la période romaine, les publicains (du latin publicanus) bénéficiaient de contrats publics, en regard desquels ils fournissaient l’armée romaine, géraient la collection des taxes portuaires et supervisaient les projets de constructions publiques. Des preuves de l’existence des publicains se trouvent à partir du IIIe siècle av. J.-C., bien qu’il soit généralement convenu qu’ils existaient même bien plus tôt dans l’histoire romaine. Ils exerçaient également comme collecteurs d’impôts pour la République Romaine (et plus tard pour l’Empire), offrant leurs services au Sénat à Rome pour obtenir les contrats de collection des divers types de taxes.

Ils doivent faire l'avance des sommes à collecter et recouvrer leur fond et leur commission qui, selon les auteurs antiques, pouvaient être substantiels. Ils étaient organisés en "syndicat" et constituaient, en raison du montant des sommes collectées, un ordre puissant. Cette fonction était incompatible avec la dignité sénatoriale, elle pouvait être exercée par des chevaliers. Les baux de fermage étaient passés avec eux par les censeurs pour cinq ans.

Leur pratique usurière (taux d'intérêts à 45%) seront dénoncés par Lucullus et Gabinius.

Sous l'Empire, leur activité décroît petit à petit et leur rôle est remplacé par la récolte directe des impôts par les censeurs et les procurateurs et questeurs. Jules César commence cette réforme en diminuant les fermages sur l'Asie.

Sous l'Empire, les publicains étaient perçus le plus souvent comme des collecteurs d’impôt par les habitants des provinces.
Cependant, leur rôle dans les services publics, en particulier dans les projets de constructions, était encore très significatif. Avec la croissance de l’administration impériale, leur rôle dans ce domaine aussi bien que leur importance en général déclina très rapidement.

Ils étaient souvent mal vu par le peuple juif parce que considéré comme collaborateurs des romains.

Divers messages parlant des publicains

C’est là que je rencontrai Zachée, cet homme de petite taille qui était collecteur d'impôts

Enseignement de Jésus à Joseph X transmis par le Père Melvin Doucette - 5 octobre 2008


Après être entré dans Jéricho, Jésus traversait la ville. Il y avait là un homme appelé Zachée; c'était le chef des collecteurs d'impôts et il était riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais comme il était de petite taille, il ne pouvait pas y parvenir à cause de la foule. Il courut alors en avant et grimpa sur un arbre, un sycomore, pour voir Jésus qui devait passer par là. Quand Jésus arriva à cet endroit, il leva les yeux et dit à Zachée : « Dépêche-toi de descendre, Zachée, car il faut que je loge chez toi aujourd'hui. » Zachée se dépêcha de descendre et le reçut avec joie. En voyant cela, tous critiquaient Jésus; ils disaient : « Cet homme est allé loger chez un pécheur! » Zachée, debout devant le Seigneur, lui dit : « Écoute, Maître, je vais donner la moitié de mes biens aux pauvres, et si j'ai pris trop d'argent à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois autant. » Jésus lui dit : « Aujourd'hui, le salut est entré dans cette maison, parce que tu es, toi aussi, un descendant d'Abraham. Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus » (Luc 19.1-10).

Voici le message que Notre-Seigneur à confié à Joseph. Jésus lui a dit ceci :

 « Quand je faisais le trajet de la Galilée à Jérusalem, je passais par Jéricho, une ville située en plein désert. C’est là que je rencontrai Zachée, cet homme de petite taille qui était collecteur d'impôts. Je l’interpelai pour lui dire de descendre de son arbre car je voulais rester chez lui ce jour-là. Il me reçut très bien et me dit qu’il donnerait la moitié de ses biens aux pauvres et qu’il remettrait aux gens quatre fois l’argent qu’il leur avait pris en trop. Vraiment le salut entra dans cette maison ce jour-là.

 « Si vous désirez me recevoir dans votre cœur, vous aussi vous devrez vous départir d’un certain nombre de choses. Si vous avez volé, vous devrez rendre l’argent pour que je vous pardonne. Si vous avez l’habitude de jurer, il faudra vous défaire de cette tendance grossière. Si vous êtes adultère, vous devrez cesser de commettre cette trahison. Je ne puis entrer dans un cœur encombré par le péché. Zachée représente le parfait exemple de ce qu’il faut faire.

 « Beaucoup sont tenus loin de moi par leurs mauvaises habitudes; ils refusent de changer et de faire l’effort de s’en débarrasser. Demandez mon aide, pour qu’avec mes grâces vous ayez la force de vous repentir et de me suivre. Je suis mort pour expier vos fautes, alors regrettez-les et je vous les pardonnerai. »


Il était percepteur d’impôts et les Juifs le haïssaient. Les percepteurs étaient détestés parce qu’ils travaillaient pour les Romains, qui occupaient Israël à l’époque.

Père Melvin Doucette - 26 septembre 2008


Après cela, Jésus sortit et vit un collecteur d’impôts, nommé Lévi, assis à son bureau. Jésus lui dit : « Suis-moi! » Lévi se leva, laissa tout et le suivit. Puis Lévi lui offrit un grand repas dans sa maison; beaucoup de collecteurs d’impôts et d’autres personnes étaient à table avec eux. Les Pharisiens et les maîtres de la loi qui étaient de leur parti critiquaient cela; ils dirent aux disciples de Jésus : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation? » Jésus leur répondit : « Les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler ceux qui s’estiment justes, mais ceux qui se savent pécheurs pour qu’ils changent de comportement » (Luc 5.27-32).

Je vous livre un autre message de Notre-Seigneur à Joseph. Jésus lui a dit ceci :

« Lorsque j’étais sur la terre, je choisis 12 apôtres qui allaient m’accompagner. J’en choisis 12 pour jeter les bases du Nouveau Peuple de Dieu, comme le Père avait jeté les bases de l’Ancien Peuple de Dieu en désignant les 12 tribus d’Israël. Je choisis 12 Juifs sur lesquels je fondai mon Église, avec Pierre pour chef.

« L’un de ceux que j’appelai fut Lévi, appelé aussi Matthieu. Il était percepteur d’impôts et les Juifs le haïssaient. Les percepteurs étaient détestés parce qu’ils travaillaient pour les Romains, qui occupaient Israël à l’époque.

J’allai vers lui tout simplement et je lui dis : Suis-moi. Aussitôt il laissa tout et m’obéit. Un jour on tint un grand banquet où les apôtres et moi avions été invités, ainsi que des percepteurs et des amis de Matthieu. Les Pharisiens qui étaient là rageaient de me voir attablé avec des collecteurs d’impôts et des pécheurs. Jamais les Pharisiens ne s’assoyaient avec ces gens, qu’ils jugeaient indignes d’eux. Je dis à ces hypocrites que je n’étais pas venu pour appeler au repentir les justes, mais les pécheurs.

« Vous savez que vous avez tous péché et, par conséquent, c’est vous-mêmes que j’invite à me suivre. Je suis venu pour vous racheter en effaçant toutes vos fautes si vous les regrettez. Je veux vous avoir tous dans mon Royaume, où vous serez mes amis. Vivez auprès de moi, et notre amitié grandira chaque jour. Un jour vous serez avec moi au ciel avec tous les anges et les saints. Repentez-vous et suivez-moi. »


Parabole du Pharisien et du collecteur d’impôts

Père Melvin Doucette - 1er octobre 2008


Jésus dit la parabole suivante à l’intention de ceux qui se croyaient justes aux yeux de Dieu et méprisaient les autres : « Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était Pharisien, l’autre collecteur d’impôts. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont voleurs, mauvais et adultères; je te remercie de ce que je ne suis pas comme ce collecteur d'impôts. Je jeûne deux jours par semaine et je te donne le dixième de tous mes revenus. Le collecteur d’impôts, lui, se tenait à distance et n’osait pas même lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine et disait : Ô Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, ajouta Jésus, cet homme était en règle avec Dieu quand il retourna chez lui, mais pas le Pharisien. En effet, quiconque s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18.9-14).

Voici encore un message que Jésus a confié à Joseph. Notre-Seigneur lui a parlé en ces termes :

« Comment priez-vous? Êtes-vous centré sur vous-même ou sur moi? Faites-vous le beau devant moi en me racontant vos bons coups? Dans la parabole du Pharisien et du collecteur d’impôts, je vous ai montré qu’il existe deux attitudes dans la prière. Le Pharisien, plein d’orgueil, ne parle que du bien qu’il a fait et s’estime bien meilleur que le reste des gens. Il est tout fier de dire qu’il n’est pas avare, malhonnête ni adultère et qu’il n’est pas comme le collecteur d’impôts. Il se présente comme un saint qui n’a besoin d’aucune grâce. Il est sûr que c’est de lui-même qu’il agit bien. Il ne sait pas qu’il est le pire des pécheurs, bouffi d’orgueil et aveugle à ses propres péchés.

« Le collecteur d’impôts, au contraire, est très humble. Il se tient à l’arrière, sans lever le regard. Il a la tête baissée, bien conscient qu’il est un pécheur. Il se frappe la poitrine en signe de remords et fait cette prière : Ô Dieu, aie pitié de moi, je suis un pécheur. Il dit la vérité : il admet qu’il a péché et demande à Dieu de lui faire miséricorde. De ces deux hommes, le collecteur d’impôts est celui qui touche le cœur de Dieu en raison de son humilité. Il reçoit la grâce qu’il a demandée et s’en retourne comblé de paix et de joie.

Je vous invite tous à imiter le collecteur d’impôts, car tous les humains ont péché et sont indignes du Royaume de Dieu. Je vous ai dit que sans moi, vous ne pouviez rien faire, rien faire de bon. Celui qui agit comme le Pharisien fera à coup sûr un gâchis de sa vie. Venez à moi en toute humilité : je vous accueillerai et vous serez mon ami. »




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