Qu’est-ce au juste le subconscient
Le subconscient est nous-même, mais
nous ignorons qui il est, qu’il est nous, et cependant il est là, il veille,
il n’attend qu’une chose : qu’on fasse appel à lui ! Vous pouvez, dans votre vie faire en
sorte que tout change, que tout devienne merveilleux, il faut avoir la foi,
croire que le subconscient peut tout changer en bien. Gagnez davantage d’assurance sur vous-même
en sachant que votre subconscient est la bibliothèque du savoir. Il
enregistre tout, le moindre geste, le moindre événement, rien ne lui échappe.
Il est en relation constante avec vos sens, c’est lui qui les contrôle sans
même que vous le sachiez ! C’est encore lui qui gère nos fonctions
organique, notre santé, nos élans, nos envies, nos angoisses. Il est en
arrière de nous, il guette vos suggestions, bonnes ou mauvaises et les
réalisent. Dans les profondeur de votre
subconscient se trouve une sagesse infinie, une richesse sans limite de tout
ce qui est nécessaire à votre vie. Reconnaissez aujourd’hui ces potentiels de
votre esprit, elles prendront forme dans le monde extérieur. Cette
intelligence infinie de votre subconscient peut vous révéler tout ce dont
vous avez besoin de savoir à chaque instant, à chaque moment où que vous
soyez, pourvu que ayez l’esprit ouvert et réceptif. Le monde intérieur de la pensée est un
univers que peu de gens connaissent. C’est un univers qui est en nous et pour
l’atteindre il suffit simplement de s’y rendre. Bien que nous ne puissions
pas voir avec les yeux du corps cette force à l’œuvre, nous pouvons cependant
l’atteindre grâce au pouvoir de la foi et de la communication. Communiquez avec votre subconscient,
parlez avec lui, c’est déjà réaliser un énorme changement dans sa vie. C’est
soudainement comprendre que nous ne sommes pas seul au monde, que dans les
instants de solitude, il est là, à nos côtés, il nous est si proche que nous
ne savons même pas qu’il est là, qu’il veille comme une mère poule sur son
poussin ! Lorsque j’étais incarcéré, j’ai
réalisé, ô combien il était si proche de moi ! J’ai réalisé comment il
me consolait, et ce, depuis tant d’années déjà, mais c’est là, dans ma
cellule que j’ai pris conscience de sa présence, de son existence de sa
mansuétude à mon égard, alors que tous me jetait la pierre, que tous
m’accusait, lui il me consolait, me rassurait et me disait de garder
l’espoir ! Qu’il allait me sortir de là ! Je l’ai cru, je n’ai pas
douté que cela lui ne lui était pas impossible et je suis sorti de ce pétrin.
Combien de fois ne l’ai-je pas vu à
l’œuvre. J’étais sourd, même un appareil auditif ne pouvait m’aider. Un jour
alors que je faisais ma culture physique, j’ai ressenti comme un choc dans la
tête et brusquement j’ai réentendu. Ce n’était pas l’audition parfaite, mais
j’entendais suffisamment pour me passer d’une prothèse. Les médecins qui
m’examinèrent n’en revinrent pas ! Ils me dirent qu’ils ne comprenaient
pas, qu’en principe un tel prodige ne pouvait s’accomplir. Le fait qu’il n’y
avait plus d’osselets pour transmettre le son mécanique vers le nerf auditif
relevait du miracle ! Mais moi je
savais, car j’avais demandé à mon subconscient de réentendre ! Je lui
disais : « Tu es la force
infinie en moi, tu peux tout, moi je ne peux rien ! Je remets mon
fardeau entre tes mains guéris-moi, je sais que tu en as le pouvoir et par la
sagesse infinie qui est en moi, réalise mon bonheur et je réentend !. Je remets cette requête à mon esprit subconscient et je
le remercie pour la réponse parfaite ». Et je réentendis. Je voulais voyager dans l’astral, il y
a de nombreuses années de cela, j’avais vingt-quatre ans. J’ai dit à mon
subconscient : « Je veux
sortir de mon corps de chair, je veux voyager consciemment dans le monde
astral et me souvenir de tout ce que j’y fais et de ce que j’y vois, je
n’oublierai rien ». Et je suis sorti de mon corps physique et j’ai
voyagé et je voyage encore et encore. Si j’ai atteint la paix intérieure,
c’est parce que j’ai réalisé l’unité avec mon esprit subconscient il est moi,
je suis lui. Après mon divorce, j’ai dis à mon
subconscient : « je désire au
plus profond de moi-même rencontrer la femme qui correspond à mes aspirations
profondes, nous sommes des âmes sœurs et nous nous aimons, nous donnons et
nous recevons notre amour réciproque en échange. J’attire à moi cette femme
et elle vient à moi. Par la sagesse infinie qui est en moi, cette femme est
irrésistiblement attirée vers moi. Elle vient et me rend heureux, car j’ai
beaucoup d’amour à lui donner. Je donne et je reçois. Je remets cette requête
à mon esprit subconscient qui sait comment réaliser mon bonheur dans le monde
extérieur et je rends grâce pour la réponse parfaite ». Un jour
alors que je ne m’y attendais pas, j’ai rencontré ma future épouse et nous
nous sommes immédiatement senti attiré l’un vers l’autre. Je savais qu’elle
était la femme avec qui j’allais unir ma vie à la sienne et c’est ce qui est
arrivé. J’avais perdu tous mes biens, il ne me
restait plus rien ! Ma mère dû me loger, car même mon salaire était
saisi en partie et ne me permettait pas de payer un logement. Ma mère m’a
aidé en me nourrissant et je n’aurais de cesse de la remercier pour ces
bienfaits qu’elle me prodigua. Mes pensées, je les tournai vers mon
esprit subconscient et je lui dis qu’il pouvait me tirer de ce mauvais pas
que j’avais besoin d’argent pour m’en sortir et il répondit à mes attentes.
Je reçus de l’argent, beaucoup d’argent qui me permis de payer les créanciers
et ainsi pouvoir me sortir de ces mauvais draps. Ma maison fut vendue
promptement dès l’instant où l’affiche fut mise à la devanture de la fenêtre.
Une heure plus tard je trouvais un acquéreur ! Tout fut fait pour m’aider et tout fut
réglé sans problème. C’était comme si une force bienveillante s’activait à
tout me faire réussir et je réussissais avec une facilité déconcertante. Incroyable qu’est la force du
subconscient, elle peut tout et tout peut se réaliser, mais il faut la
foi ! Il faut y croire ! Il faut croire en son subconscient et vous
verrez comment il peut tout transformer dans votre vie. Si cela m’est arrivé,
pourquoi pas à vous ? D’autres ont mis en action la force du
subconscient, ils ont vu leur vie changer du jour au lendemain. Mais encore
une foi, il faut la foi, car la foi peut déplacer des montagnes. Vous pouvez passer des heures et des
heures à méditer sans rien trouver d’autres que l’ennui ! Si un homme ou une femme réalise que
l’esprit profond peut tout, qu’il est la force omniprésente en nous, alors la
méditation deviendra une joie, des instants agréables, car vous entrerez dans
le monde du subconscient, vous pourrez entrer en contact direct avec lui, en
faire un allié, un ami, le meilleur qui soit. Mais pour cela, il faut
travailler ses pensées. Nous sommes des êtres vivants et nous
cultivons des habitudes. Si nos habitudes sont mauvaises, le subconscient qui
est l’archiviste des habitudes, aura une tendance naturelle à les reproduire
sans même que vous ne le sachiez, en d’autres mots, sans que vous en soyez
conscient ! Si vos pensées sont pessimistes avec
des tendances douteuses, le subconscient fera en sorte que tel vous pensez,
tel vous soyez ! J’ai pu me rendre compte de cela et
j’ai changé mon mode de pensée en créant des pensées positives, j’ai vu des
événements négatifs se transformer en événements positifs. Pour cela il faut
créer de bonnes pensées, car le subconscient n’est pas seulement tissé
d’habitude, mais aussi créateur. Il a un tel pouvoir de créer des schèmes de
vous les faire parvenir dans le champ de votre conscience comme des formes
pensées, qu’il vous est impossible de discerner si c’est vous (conscient) qui
les imager, car ces images viennent subrepticement sans même vous en rendre
compte. Il est important de surveiller ses pensées, de les analyser en
évitant le négativisme sinon il créera ce que vous êtes habitué à penser. Je connais des personnes qui pensent
qu’ils ne sont rien, que leurs ennuis sont sans solutions. Quelquefois ces
personnes pensent qu’ils sont les auteurs de leurs ennuis. Ils ignorent
complètement le processus mental, les opérations booléennes auxquelles le
subconscient se livre pour réaliser leur désir tant positif que négatif. Mais
ces personnes ignorent qu’ils sont tributaires de leur propre manière de
pensée, ils méconnaissent que leur subconscient ne fait que répéter les
vieilles habitudes. Il faut créer l’attention, l’éveiller
en sorte que nous prenions conscience de nos actes. En prenant conscience de
nos actes, nous émettrons des pensées positives et le subconscient effacera
tout naturellement les anciennes pensées pour les transformer en bonnes
pensées. Au lieu de regarder la vie comme étant faite de haut et de bas,
considérez là comme un tout, comme un lac sans ride. Pensez que vos ennuis ne
sont que des instants et qu’ils ont eu un commencement, ils auront également
une fin. Pensez que vos ennuis ont pris fin et dites-le clairement à votre
subconscient que tout est équanimité et répétez cela plusieurs fois de suite,
car c’est par la répétition que le subconscient acceptera de transformer ce
qui est négatif en positif. Une chose est certaine, si vous
conscient vous pensez d’une certaine manière, l’esprit profond lui, obéira à
la manière dont vous pensez. C’est une loi et cette loi s’appelle
foi ! Il faut croire en ce que vous faites,
si vous doutez, le doute l’emportera et l’échec sera assuré. Comment
croyez-vous que les athlètes font ? Ils se concentrent, leur entraîneur leur
dit qu’ils sont les meilleurs, qu’ils sont nés pour vaincre et qu’ils
gagneront et ils gagnent, car ils ont convaincu l’esprit profond qu’ils
étaient les meilleurs, les vainqueurs, et vainqueurs ils le sont ! Soyez assuré que si vous pensez le
contraire, vous serez médiocre, malchanceux, bref : des perdants. Soyez des vainqueurs, convainquez-vous
que vous êtes le ou la meilleur, que vous êtes nés pour vaincre et non pour
perdre et si vos pensées sont déterminées, si elles sont bien dirigées, vous
serez des vainqueurs et non des perdants. Si vous êtes facilement influençable,
si l’opinion d’autrui a sur vous une incidence, soyez convaincu que vous
serez dépendant d’autrui ! Vous serez à leur merci et votre
esprit profond obéira par automatisme à leurs suggestions. Au contraire,
libérez-vous de l’influence des autres et soyez indifférent à leurs
suggestions. Suivez votre propre chemin, soyez votre propre vérité, votre
propre flambeau, votre propre vérité et sûr que vous connaîtrez la paix
intérieure. Le subconscient réalisera vos
souhaits, car tel vous pensez, tel vous serez ; n’oubliez jamais
cela ! Ce que les autres pensent de vous, ne
sont que des formes pensées extérieures qui n’ont pour but que de créer des
liens. Soyez libre de tous liens, car les liens vous enchaînent aux autres,
ce n’est pas de la solidarité, mais de la co-dépendance. Combien de gens ne
vivent-ils pas ainsi ? Ils sont plus nombreux que vous le pensez !
Peut-être êtes-vous l’un ou l’une d’entre eux ? Alors libérez-vous et
soyez votre propre maître, parlez à votre subconscient, faites-en votre allié
et il deviendra votre ami le plus cher qu’il soit, car il sera toujours à vos
côté, toujours prêt à vous aider dans les moments pénibles. Il fera en sorte
d’atténuer ces mauvais moments. Laissez-lui le temps ! Soyez patient,
car de votre patience naîtra le bonheur intérieur. Lorsque je voyageais hors de mon
corps, je constatais que je n’étais jamais seul. J’avais toujours le
sentiment que quelqu’un me suivait comme l’ombre suit le promeneur. Un jour je décidai de me tourner vers
cet être que je devinais plus que je ne voyais. Et je l’ai vu, il était moi,
mon Moi ! Ainsi je l’ai laissé me guider, il est le meilleur guide qui
soit, le tout est de le comprendre, d’en prendre conscience, de ne pas le
fuir ! Si vous sortez de votre enveloppe de
chair, vous aurez cette sensation d’être accompagné, ne vous effrayez pas,
c’est votre subconscient qui vous suit, il veille sur vous comme un père
bienveillant surveille son enfant. C’est le sentiment que j’ai ressenti
lorsque je l’ai perçu. Vous êtes le penseur, lui il est
l’exécuteur de vos ordres. En me rendant compte de sa présence et
en me tournant vers lui, nous nous sommes unis et de cette union est né la
réalisation du Moi. L’ego est solitaire, l’ego...ïste qui pense qu’il peut tout par ses propres œuvres est
un insensé, car tôt ou tard un tel individu sera confronté à la souffrance,
au chagrin, au deuil, à la vieillesse et à sa propre finalité. L’ego pense qu’il sait alors qu’en
fait il croit savoir, mais à la vérité il ne sait rien ! Le monde moderne devrait par les
découvertes des chercheurs, trouver le bonheur absolu, en est-il ainsi ?
Non ! La science pourrait conduire au
bonheur, mais ce n’est pas le cas, car si tel était le cas, nous vivrions
dans un monde heureux ! Les gens sont rarement satisfaits, car
dès qu’ils ont de nouveaux désirs naissent en eux et les font désirer encore
et encore. Leurs pensées non contrôlées se tournent vers d’autres objets à
acquérir, à désirer. Leur mental est comme un vieux singe qui va de liane en
liane en cherchant l’arbre qui lui convient, mais chaque arbre est semblable
au précédent et le mental est comparable à ce vieux singe. Mental égal ego,
cela conduit nulle part qu’à l’insatisfaction. Plus on a, plus on veut, mais
on ne peut pas tout avoir, se contenter de ce que l’on a et s’en satisfaire
est déjà une victoire ainsi l’esprit profond est dégagé et sera mieux
réceptif à vos formulations et travaillera pour votre bonheur, il créera la
joie et chaque matin sera un jour ensoleillé, même s’il fait mauvais ou que
le ciel est chargé de lourds nuages gris. Mais si le doute est en vous, si vous
remettez chaque fois en question vos potentiels qui sont en vous, le
subconscient agira dans ce sens, car il ne fait pas la distinction. Pour lui
vos pensées, celles qui sont dominantes sont celles qui prévalent pour votre
esprit subconscient et donc il travaillera toujours dans le sens
de vos pensées, celles qui prévalent dans le cours de votre existence. Lorsque j’ai rencontré mon épouse,
celle qui vit aujourd’hui avec moi, elle était anxieuse, inquiète et avait
une tendance à la déprime. Il y a six ans de cela. Sa famille à l’époque l’a
rejetée, ses fils vivent à douze mille kilomètres d’elle. Tout était fait
pour la rendre malheureuse et déprimée. Elle perdit son emploi en plus de
toutes les misères qui lui tombaient dessus. Je lui ai dit : « Tant
que tu continueras à penser négativement, ta vie sera négative. Je lui ai
enseigné la manière de parler à son subconscient, mais elle douta et sombra
dans la dépression profonde. Malgré cela, j’ai continué à la guider, j’ai
parlé jusqu’à l’extinction de ma voix, adoptant une fermeté, mais également,
lui prodiguant de l’amour et de la tendresse. Ma famille l’aida aussi,
surtout ma plus jeune fille, elle me conseilla, eh oui, et pourquoi
pas ! Ainsi, durant quatre années, mon
épouse travailla d’arrache-pied à parler à son subconscient, mais elle ne
voyait pas de résultat. Je lui ai dit : « Persévère, car tout
arrive à celui qui sait attendre ! » Et il y a peu, elle rentra
déprimée de son travail, me disant qu’elle ne pourrait jamais se faire au
contact des autres. Alors j’ai pris un ton résolument ferme et je lui ai dit
que cela suffisait, que c’était elle qui se fermait aux autres, que c’est
elle qui affichait de la réserve, qu’elle était l’auteur de ses propres
actions et qu’elle devait absolument s’en rendre compte. Et elle s’en est
rendue compte, elle a su établir le contact avec son subconscient. Après cinq années d’efforts. Cinq
années de combat contre elle-même, ma femme est arrivée sortir du labyrinthe,
à se retrouver et en se retrouvant elle sut qu’elle pouvait compter sur
l’aide de son subconscient, car tous les jours elle faisait ses exercices et
les résultats furent spectaculaires. Elle perdit sa réserve et maintenant elle
constate que beaucoup de gens ont changé vis-à-vis d’elle. Ils adoptèrent une
attitude toute différente et les contacts humains se sont établis pour sa
plus grande joie. Le subconscient est habitude. Je me
répète, mais c’est ainsi, il faut se répéter sans cesse qu’il est la force
agissante en nous, qu’il est le MOI profond, qu’il a la faculté de tout
réaliser ce qui est souhaitable pour notre bien être. Mais attention, il peut
aussi faire tout le contraire de ce qui vient d’être dit, car à contrario, le
subconscient peut prendre pour vrai ce qui est faux et inversement ! Il
ne faut jamais perdre de vue qu’il réagit selon nos pensées et tend
toujours à les reproduire par habitude. C’est un fait qu’il ne peut de
lui-même changer votre façon d’être. C’est vous qui êtes dans le monde
phénoménal, pas lui ! Lui il est l’esprit profond, l’Être intérieur,
c’est lui qui gère les fonctions du corps physique et astral, mais n’est pas
concerné par les actions elles-mêmes. Les actions c’est la volonté consciente
qui les accompli, si le subconscient intervient dans la manière d’agir, c’est
le plus souvent pour reproduire des gestes, des expressions, des pensées dont
on a adopté l’habitude. En sommes-nous vraiment
conscient ? Pas nécessairement vrai ! Pour que le subconscient commence à
devenir notre allié, il faut commencer par prêter une attention soutenue à
nos moindres faits et gestes, aussi à notre manière de s’exprimer, à notre
manière d’être. « Oh là, là ! Diront certains, c’est
beaucoup de choses à faire… » Oui certes, mais cela vaut la peine
d’essayer et de s’y mettre, car les résultats vous stupéfieront. Pour bien faire comprendre ce que sont
le conscient et le subconscient, imaginez que vous soyez un jardinier, vous
plantez toute la journée des graines (pensées) dans le jardin de votre
subconscient. Vous allez récolter dans votre organisme et dans votre vie ce
que vous semez dans votre subconscient. Pour bien faire et obtenir de bonnes
semences commencez à semez des pensées de paix, de bonheur, de bonnes
actions, ayez de la bonne volonté, ne rouspétez pas quand quelque chose vous
contrarie ou vous énerve. Au contraire, prenez ça à la légère, souriez au
lieu de grimacer un rictus de contradiction. Pensez tranquillement à ces qualités
et avec une attention soutenue aux bienfaits que cela vous procurera. Pensez
à la prospérité, soyez optimiste en toutes circonstances et quand le ciel
s’assombri ne courrez pas vous abriter, mais au lieu de cela, dansez sous la
pluie comme dans le film avec Gene Kelly « I’m
singing in the rain ». Acceptez ça dans votre esprit
conscient, celui qui raisonne : c’est vous ! Continuez de planter de bonnes graines
pensées ou formes pensées, il est plus juste de les appeler « formes
pensées », car elles vont prendre formes dans l’esprit subconscient. Il
va s’en imprégner par le fait que vous vous convainquez que c’est bon pour
vous et non mauvais. L’esprit subconscient réagit à vos sollicitations et
tend toujours à reproduire de façon automatique ce que vous semez dans son
jardin. Est-ce que vous comprenez ? C’est pourquoi il est essentiel de
diriger ses pensées de manière constructive, à ne créer que des conditions
désirables, à ne pas douter de nous même. Lorsque votre esprit conscient,
autrement dit vous, vous comprendrez l’importance correcte des pensées que
vous déposez dans le subconscient, elles sont constructives, harmonieuses,
paisibles, le subconscient créera ces conditions, il répondra et les produira.
Lorsque vous commencez à contrôler vos pensées, vous êtes à même d’appliquer
les pouvoirs de votre esprit subconscient qui solutionnera tous les
problèmes, toutes les difficultés. Vous serez en collaboration étroite avec
l’esprit subconscient, et sa puissance infinie vous submergera dans son
infinie bonté, vous deviendrez bon, compatissant, votre regard sera doux et
vous serez tolérant, car vous aurez compris que rien ne peut s’obtenir sans
aide. Nous sommes solidaire les uns des
autres, nous avons besoins des uns et des autres, ainsi sommes nous solidaire de notre
esprit subconscient ! Une personne influençable dira :
« Non je ne peux pas boire du café
avant d’aller me mettre au lit ! » Supposons que pour une
raison ou l’autre cette personne boit du café avant de se mettre au lit, le
subconscient dira : « Non tu
ne dormiras pas, car le « boss » ne veut pas que tu dormes ! » La personne en sera quitte pour passer
une nuit blanche. C’est l’intention de vos pensées qui comptent. C’est la
manière de formuler vos pensées, en harmonie avec la conviction qui va
induire le subconscient à agir comme vous le désirez. Si vous vous
dites : « Oh je ne réussis
jamais rien, je ne suis pas capable, mais les autres oui… » Il est
sûr que votre esprit subconscient prendra cette affirmation pour vraie et
fera en sorte que vous soyez quelqu’un de veule, de timoré qui ne réussi rien
et vous apparaîtrez comme un être
velléitaire. Au contraire, si vous dites en vous-même avec convictions :
« Je suis capable, je suis le meilleur,
je n’ai rien à envier aux autres et je réussi ce que j’entreprends ! »
Votre esprit subconscient se mettra immédiatement à pied d’œuvre et vous
verrez votre vie changer, et ce, en un court lapse de temps. La condition
pour que cela réussisse : il faut être ferme dans ses convictions que
vous soyez fermement convaincu de votre réussite, le moindre doute…et le vent
emporte tous ! Un jardinier serait une personne
insensée de vouloir semer des graines dans un jardin en friche ! Tous le
monde se moquerait de lui et lui dirait : « Oh jardinier, va apprendre ton métier avant de vouloir semer ! »
Ce serait une vérité et non une moquerie. Un jardinier sait qu’il doit
d’abord défricher le terrain puis retourner une première fois la terre, puis
la chapeauté en y mettant du composte et laisser un hiver passé afin que la
terre absorbe le composte et ensuite au printemps, le jardinier laboure le
terrain et y trace des sillons pour y recevoir les graines. Est-ce une perte
de temps ? Il faut de la patience et le jardinier en a à revendre !
Quand il songe aux belles roses, aux belles plantes aux beaux arbres qui s’y
épanouiront sa patience se voit récompensée. La pire des choses pour un homme ou
pour une femme est sans nul conteste le doute ! Il peut être le pire ennemi,
car non seulement il fait douter de tout, mais il fait perdre les neuf
dixième de nos moyens. Par le doute on arrive tout simplement à ne plus être
soi-même puisque nous doutons de nos possibilités. Bien entendu, il y a des
circonstances où le doute s’insinue comme un serpent tapi prêt à mordre à la
première occasion. J’ai vu au cours de ma vie beaucoup de gens douter, j’ai
vu des gens douter de tous et même d’eux-mêmes, ce n’est pas peu dire ! Je me souviens quand j’étais sauveteur
à la Protection Civile, la première fois que nous allions affronter un feu,
l’instructeur nous disait : « Messieurs,
le feu est vivant ! » Nous, nous regardions avec des regards en
coulisse, avec incrédulité, et lui indifférent à nos sourires en coin il
poursuivait : « Si vous avez
peur du feu, ce qui est tout à fait naturel pour le commun des mortels… »
Et il nous considérait d’un air grave et il monta le ton pour bien se faire
comprendre, « …mais vous !
Vous n’êtes pas du commun des mortels, vous êtes des sapeurs pompiers, des
soldats du feu et vous êtes payé pour vous battre contre lui !
Souvenez-vous en, bande de poltrons… » Nos sourires avaient disparus, nous étions
devenus brusquement des petits hommes craintifs, car nous prenions conscience
soudainement que nous étions des hommes tout simplement, avec la peur dans le
ventre et nous allions devoir offrir nos vie pour en sauver d’autres !
Et l’instructeur poursuivait : « Quand vous serez face aux flammes vrombissantes, que vous sentirez la
chaleur vous mordre cruellement le visage et que la fumée vous asphyxiera
souvenez-vous que vous êtes des sapeurs pompiers, qu’un sapeur pompier est là
pour vaincre le feu et non se laisser brûler par lui. Est-ce clair, est-ce
que tout le monde comprend ça ? Il faut que vous vous répétiez que vous
êtes des soldats du feu, que vous aller vaincre le feu, que vous aller sauver
des vies, des biens ! Répétez-vous ça, enfoncez-vous ça dans la
caboche ! » Lorsque nous nous retrouvâmes devant
l’incendie, qui n’était en soi qu’un exercice, un hangar brûlait et nous
devions le traverser d’un bout à l’autre, entouré par les flammes qui
vrombissaient. J’étais le quatrième dans la file, et mon tour allait bientôt
venir. Je me répétais : « je
n’ai pas peur, je suis un pompier, je suis un pompier. Je suis là pour
vaincre le feu, je n’ai pas peur, je vais traverser les flamme et tout se
passera bien. » Mon tour arriva, l’instructeur vérifia mon
équipement, me donna une claque d’encouragement et je plongeai au sol et me
mit à ramper en entrant dans le hangar plein de fumée. Au sol des flèches
étaient tracées, le nez à quelques millimètres du revêtement de sol, je respirais
posément. Je ne ressentis aucune peur, j’avançai doucement mais sûrement. Mon
esprit était vide, le feu grondait et la fumée était opaque, mais au-dessus
de moi, et j’avançai sans anicroches, c’était comme si j’avais toujours fait
ça ! À ma grande consternation
j’arrivai au bout du hangar sain et sauf, et en pleine forme. Un peu plus
tard, j’appris que quatre de mes camarades avaient été exclus car ils avaient
reculé devant l’épreuve. Alors je compris le pouvoir qui était en moi, je
compris qu’une force me guidait et me protégeait. Vous me croyez ou non, mais
des dangers de ce genre, j’en ai affronté beaucoup et c’est ce qui m’a donné
le pouvoir de comprendre mon subconscient. Il était ma force, car je l’avais
reconnu comme étant lui le maître de ma vie, et ma vie, il l’a épargné, alors
que peut-être, si j’avais céder, ô combien de fois à la panique, serais-je
mort depuis belle lurette ! Qu’est-ce qu’une sortie astrale ?
Moins grave que d’être pris au piège dans les flammes d’un incendie, je vous
le certifie ! Qu’est-ce que la mort ? Elle est la conséquence
logique d’une fin de vie ! Ça aussi je puis vous le certifier. Alors
pourquoi avoir peur, pourquoi douter de ses possibilités en pensant que
« sortir de son corps »
pourrait entraîner, je ne sais pas, au fait de quoi avez-vous peur ? De
ne plus pouvoir revenir ? Ça arrivera un jour ou l’autre, à n’en pas
douter. Si vous sortez bien consciemment de votre prison de chair, vous vous
rendrez compte que la mort n’existe pas, que c’est un leurre, une énorme
illusion et que tout continue d’exister au-delà de ce que tous les êtres
humains nomme : la mort ! Au diable la peur, au diable les doutes !
Soyez fort, soyez sûr de vous et votre subconscient induira cette force en
tout votre être, dans votre esprit, vous serez le victorieux, l’égale d’un
champion olympique. Au fait, savez-vous combien d’heures par jour, s’entraîne
un futur champion olympique ? Savez-vous quelle discipline de fer ils
ont sur eux-mêmes ces champions olympiques ? Je vous laisse
deviner ! Un mental d’acier, sans qu’aucun doute ne vienne les
perturber. Ces champions vont à la victoire. L’entraînement à la projection astrale
est moins dur qu’un entraînement d’un champion olympique, ça aussi je puis
vous le dire. Simplement il faut croire en vos possibilités, croire que tout
est possible et l’impossible n’existe pas et ainsi vous convaincre que vous
êtes capable puisque d’autres l’ont également fait, alors pourquoi pas
vous ? Et puis, il n’y a pas que le voyage
hors du corps que vous pourrez expérimenter, mais bien d’autres choses
encore. Les pouvoirs du subconscient sont infinis. Il ne connaît pas de
limite à son savoir, le tout est de pouvoir l’atteindre, c’est comme
l’histoire de la caverne d’Ali Baba, pour entrer dans la caverne des quarante
voleurs il fallait connaître la clef qui était…oui…c’est ça… « Sésame
ouvre-toi ! » Si vous trouvez la clé pour entrer
dans la caverne de votre esprit subconscient, vous y découvrirez des trésors
incroyables. Tenez, moi qui écris par exemple, je suis toujours sidéré de
voir comment mon subconscient travaille pour me guider, m’inspirer. Vous
n’êtes pas sans ignorer qu’un auteur possède une muse, la mienne est mon
« sub », comme j’aime à l’appeler. Mon
« sub » est là, toujours vigilent.
Parfois, je me trouve devant une page blanche et je ne sais qu’écrire !
Soudain mes doigts démarrent sur le clavier. J’ai toujours à porter de main
un carnet où je prends des notes. Chez moi il y a plein de morceaux de papier
qui traîne de tout côté, des idées que je saisis à la volée quand mon « sub » m’inspire. Je sais qu’un jour ou l’autre, j’en
aurais besoin, ils me viendront à point. Mon « sub »
et moi sommes des amis, je ne doute pas un instant qu’il est
« Moi ». Je ne suis que le petit moi, sans lui je ne pourrais pas
écrire, car il est la source intarissable des connaissances qui sont en
« Moi ». Dans sa caverne je puise ad libitum. |