Remarque : je sais très bien que nombre d'étudiants vont se ruer sur cet article, alors qu'ils n'auront pas maîtrisé les bases des exercices précédents... Je leur répète encore : c'est inutile, vous allez juste perdre du temps en essayant de brûler les étapes. Par ailleurs, mes explications ne resteront que succintes, considérant que si vous choisissez de vous attaquer à cette technique, c'est que vous avez déjà le niveau requis pour voir de quoi je parle.
Faisons premièrement un petit topo sur l'état de l'enseignement de la télékinésie aujourd'hui. Les sites internet et ouvrages qui en font référence ne traitent généralement que de ce sujet, comme si elle était une discipline à part entière. Mais quand je vois sur des sites bien connus (pour leur incompétence ?) expliquer vaguement à un novice complet la manière de procéder, en leur disant qu'il faut bien se déconditionner (parfois le seul détail vrai, d'ailleurs), je ne peux que m'interroger sur l'utilité d'une pratique hasardeuse qui va prendre plusieurs années pour voir les premiers résultats avec une marge de progression quasi-nulle, en comparaison d'une formation complète en psychurgie qui prend environ le même délai et avec une probabilité de succès nettement supérieure... Enfin, passons.
Tout d'abord, il faut bien se rendre compte que, sur le plan purement technique (comprendre "sur le papier"), la télékinésie (tk pour les intimes), n'est pas particulièrement difficile. La vraie difficulté de la tk, c'est qu'elle doit être réalisée sans aucune hésitation ni doute sur sa réalisation. En ce sens, il est nécessaire d'avoir pu constater de vos yeux, lors d'exercices précédents, la réalité de la psychurgie.
Je vais d'ailleurs profiter de cet enrobage qu'est la tk pour vous présenter un outil psychurgique particulièrement utile : la prise de contrôle d'une énergie extérieure. C'est d'ailleurs le but principal de cet article.Mais revenons d'abord à nos moutons.
Tout d'abord, je suppose que bon nombre d'entre vous ont déjà construit une petite pyramide en aluminium, suspendue à un cure dent, qui oscille au moindre courant d'air. Oui ? Bon, alors vous pouvez de suite aller les jeter. Contrairement à la quasi-totalité des personnes prétendant vous apprendre la tk, je préconise de systématiquement commencer par des objets lourds. Un stylo pour les plus frileux, un canapé ou une voiture si vous êtes plus audacieux. Mais pourquoi tout de suite monter si haut ? Cela est dû à un fait simple : durant la tk, vous n'avez aucun effort à faire. Si vous faites un effort, c'est que vous pratiquez mal. Si vous deviez utiliser votre chi pour soulever des objets, vous seriez vite épuisé(e)... Non, nous allons justement utiliser l'énergie universelle. Comme c'est elle qui fournira tous les efforts, le poids à soulever importe peu. On arrache du sol une voiture (voire plus lourd) aussi facilement qu'une feuille de papier. Donc oubliez les méthodes d'amateur, et passons directement aux techniques réelles.
Une fois votre objet-cible choisi, il faut déjà le percevoir correctement. Vous devriez déjà savoir le faire : percevoir ses formes, sa texture, sa composition, éventuellement son histoire, etc. Tout ceci doit se faire, et j'insiste bien, via l'énergie (pas d'intervention de l'astral là-dedans, les histoires de bras astraux qui font bouger les objets sont des contes pour potteriens). Vous remarquerez, bien évidemment, que cet objet possède une énergie propre, et par ailleurs qu'il baigne (tout comme vous), dans un énorme champ d'énergie, que l'on appelle justement l'énergie universelle.
Attardons-nous un peu sur ce champ d'énergie. Sa quantité est simplement colossale, bien que sa concentration soit relativement faible. Détendez-vous,, et élargissez votre perception de votre environnement (éventuellement jusqu'au globe terrestre). Vous avez "sous les yeux" (si j'ose dire) une énorme batterie qui ne demande qu'à être utilisée.
La question qui survient alors logiquement est
"mais comment manipuler cet océan d'énergie ???". La réponse
peut paraître déconcertante de simplicité : il suffit de la
considérer comme une partie de votre chi. Il s'agit justement
de la prise de contrôle de l'énergie. Pour que cette énergie
vous obéisse, il faut simplement la considérer, sans doute
aucun ni hésitation d'aucune sorte, comme étant votre
propriété, presque une partie de vous. Commencez donc par
prendre le contrôle de petites quantités d'énergie, puis
augmentez au fur et à mesure. Attention, cette pratique n'est
toutefois pas sans risque : n'ayez pas les yeux plus gros que
vos capacités. Manipuler des flots d'énergie est un exercice
stressant pour l'esprit, qui doit s'habituer progressivement à
des quantités croissantes. Ne foncez pas d'un coup si vous
voulez éviter des migraines tenaces...
Il n'y a vraiment aucun secret particulier. Le coup de main
demande quelques temps pour être acquis, il faut juste de la
pratique. L'idée principale reste vraiment de considérer cette
énergie comme si elle était la vôtre, et qu'il est donc normal
qu'elle suive vos pensées et se comporte comme votre chi.
Je ne saurais que trop vous recommander de vous exercer régulièrement à cet exercice avant d'attaquer la suite. Non seulement il doit être correctement réalisée pour la tk,mais en plus cet exercice sert de base à de nombreuses techniques de niveau supérieur. Il s'agit donc d'un investissement de temps très rentable.
A ce stade, la tk en elle-même n'est quasiment
plus qu'une formalité.
La deuxième étape cruciale consiste en l'ancrage de l'énergie
manipulée dans l'objet physique à bouger. Je m'explique :
l'énergie non-physique, à l'état naturel, n'interagit pas de
manière significative avec la matière. il est donc
indispensable de créer ce lien. La méthode qui m'a donné les
meilleurs résultats à ce jour consiste à percevoir
simultanément l'objet et l'énergie,et d'y associer la
visualisation de la notion d'accrochage, comme deux papiers de
toile émeri l'un contre l'autre. Dès lors, il ne faut plus
songer à l'énergie et la matière comme deux choses distinctes,
mais comme un ensemble cohérent, réagissant ensemble et de
manière simultanée.
Il convient également de ne pas commettre une
erreur courante. Dans la précipitation et l'excitation,
beaucoup d'étudiants réalisent correctement les étapes
précédentes, puis se mettent à se concentrer en se disant
"Bouge ! Mais bouge !!". Toutefois, il faut tout de même faire
attention au contexte spatio-temporel de réalisation souhaité.
En effet, dans la plupart des techniques et sorts lancés, on
ne fait pas réellement attention à l'instant et l'endroit où
se réalise la technique. Mais la tk exige de garder en tête ce
que l'on souhaite précisément : "un mouvement d'ici à ici,
maintenant tout de suite". Il importe donc de définir
clairement durant la visualisation que le mouvement souhaité
doit être à un instant précis et déterminé ("maintenant"), et
impliquer un mouvement donné.
Enfin, si toutes les étapes précédentes ont été
correctement réalisées, il suffit de déplacer l'énergie liée à
la matière pour provoquer le phénomène de tk. Rien de plus. Si
vous n'arrivez pas à provoquer de tk, c'est qu'une des étapes
précédentes n'a pas été bien réalisée.
Dans la majorité des cas, il s'agira de la partie de prise de
possession de l'énergie. Une grande confiance en soi est
nécessaire, ainsi qu'une bonne force de caractère. Le moindre
doute (même inconscient) sur votre capacité à le faire suffira
à faire échouer toute tentative, d'où l'intérêt de ne se
lancer dans la tk qu'après avoir pu constater de vos yeux la
réalité de la psychurgie, et avoir acquis une certaine aisance
dans la pratique psychurgiste.
Donc en récapitulant :
1) Accéder à l'énergie universelle
2) Prendre le contrôle de l'énergie nécessaire
3) "Accrocher" cette énergie à l'objet à bouger
4) Définir un contexte spatio-temporel précis
5) Imposer à l'énergie "greffée" à l'objet le mouvement
souhaité.
Simple non ? Toutefois, il est relativement
rare que les pratiquants réussissent du premier coup. Encore
une fois, comme toujours, patience et persévérance seront les
clefs du succès.
Pour aller plus loin en TK, lire ici le chapitre complet