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Sœur Josefa Menendez Messages et expériences mystiques |
Maria
Josefa Menendez naît à Madrid le 4 février 1890. Elle
est placée par ses parents dans une école où elle
apprend le métier de couturière.
Après de nombreux délais dûs à l'opposition de sa
famille, elle entre dans la Société du Sacré-Coeur en
1920, et est admise au noviciat du couvent des
Feuillants, à Poitiers. Objet de grâces d'oraison extraordinaires, elle est la dépositaire du message du Sacré Coeur au monde et aux âmes consacrées. En effet, Notre Seigneur lui apparaît chaque jour et lui demande de coucher ses paroles sur le papier puis de les transmettre à son évêque qui devra les communiquer au monde entier. Sœur Josefa meurt à 33 ans, le 29 décembre 1923. http://voiemystique.free.fr/ |
Comme les choses de la terre se
voient différemment quand on passe à
l'éternité ! Visite de l'Enfer " Dans la nuit du
mercredi au jeudi 16 mars, vers dix heures -
écrit-elle - je commençai à entendre, comme les
jours derniers, un bruit confus de cris et de
chaînes. Je me levai, je m'habillai et, tremblante
de peur, je me mis à genoux près de mon lit. Le
bruit se rapprochait. Je sortis du dortoir, ne
sachant que faire, j'allai à la cellule de notre
bienheureuse Mère, puis je revins au dortoir. Le même bruit
terrible m'environnait toujours. Tout à coup, je
vis le démon en face de
moi, il criait : "Attachez-lui les
pieds... liez-lui les mains...." Elle a juste le
temps de se réfugier dans sa petite cellule, mais
bientôt, elle n'a plus conscience de ce qui
l'entoure. Elle se trouve d'abord dans ce
qu'elle appelle "un lieu obscur ", en face
du démon qui semble croire qu'elle est en son
pouvoir pour toujours. Il ordonne avec violence
qu'on la jette en son lieu et Josefa, liée
étroitement, tombe dans ce chaos de feu et de
douleurs, de rage et de haine. Et maintenant, il
n'y a plus de remède ! ... Je me souviens aussi de
mes communions, de mon Noviciat. Mais ce qui me
tourmente le plus, c'est que j'aimais tant le Coeur
de Jésus! Je Le connaissais et Il était tout mon
Trésor.... Je ne vivais que pour Lui ! ... Comment
vivre maintenant sans Lui?... sans L'aimer?...
enveloppée de ces blasphèmes et de cette haine? Visite au Purgatoire Que la terre et
tout ce qu'elle renferme sont peu de chose!... et
cependant comme on l'aime!... Ah! que la vie, si
longue soit-elle, n'est rien en comparaison de
l'éternité! Si l'on savait ce qu'est un seul
instant passé dans le purgatoire! et comment l'âme
s'épuise et se consume du désir de voir
Notre-Seigneur! "
Message
de Jésus à Soeur Josefa Menendez donné
le 16 juin 1923 Regarde ce Cœur de
Père qui se consume d'Amour pour tous ses fils. Ah!
comme Je voudrais qu'ils Me connaissent! » Et le Seigneur va Lui-même
définir leurs différentes réponses aux avances et à
l'Amour de leur Dieu : --- Les uns M'ont vraiment connu et, pressés
par l'Amour, ils ont senti s'allumer en eux le vif
désir de se livrer complètement et sans intérêt à
mon Service, qui est celui de mon Père. Ils Lui ont demandé ce qu'ils
pourraient faire de plus grand pour Lui et mon Père
leur a répondu : Quittez
votre demeure, abandonnez vos biens,
laissez-vous vous-mêmes, puis venez à ma suite
et faites tout ce que Je vous dirai. --- D'autres ont senti leur cœur
s'émouvoir à la vue de ce que le Fils de Dieu a fait
pour leur salut. Pleins de bonne volonté, ils se
sont présentés à Lui, cherchant comment ils
pourraient reconnaître sa Bonté et travailler à ses
Intérêts, sans toutefois abandonner les leurs. À ceux-là, mon Père a dit : Gardez
la loi que le Seigneur votre Dieu vous a donnée.
Gardez mes Commandements et, sans vous égarer ni
à droite ni à gauche, vivez dans la paix des
serviteurs fidèles. --- D'autres, enfin, se soumettent à Dieu,
bien plus par intérêt que par amour et dans la
stricte mesure qu'exige la récompense finale promise
à l'accomplissement de la loi. Cependant, tous les
hommes se présentent-ils au service de leur Dieu?
N'y en a-t-il pas qui ignorent le grand Amour dont
ils sont l'objet et qui ne répondront jamais à ce
que Jésus-Christ a fait pour eux ? Hélas!...
Beaucoup l'ont connu et méprisé... beaucoup ne Le
connaissent même pas ! ... À tous,
Jésus-Christ Lui-même va dire une parole d'Amour
: N'arrive-t-il pas souvent à ceux qui grandissent loin de leurs parents de n'éprouver aucun amour pour eux?... Mais si un jour ils découvrent la douceur et la tendresse de leur père et de leur mère, ne les aiment-ils pas plus encore peut-être que ceux qui n'ont jamais quitté leur foyer? À vous qui, non seulement ne M'aimez pas, mais qui Me haïssez et Me persécutez, Je demanderai seulement : « Pourquoi cette haine si grande?... Que vous ai-Je fait pour que vous Me maltraitiez ainsi?... » Beaucoup ne se sont jamais posé cette question et, aujourd'hui où Moi-même, Je la leur pose, ils répondront peut-être : « Je ne sais pas! » C'est Moi qui répondrai pour vous : Si depuis votre enfance vous ne M'avez pas connu, c'est que personne ne vous a jamais appris à Me connaître. Et tandis que vous grandissiez, les inclinations de la nature, l'amour du plaisir et de la jouissance, le désir de la richesse et de la liberté croissaient aussi en vous. Puis, un jour, vous
avez entendu parler de Moi. Vous avez entendu dire
que, pour vivre selon ma Volonté, il faut aimer et supporter le
prochain, respecter ses droits et ses biens,
soumettre et enchaîner sa propre nature:
en un mot, vivre sous une loi. Et vous qui,
depuis vos premières années, ne viviez que suivant
le caprice de votre volonté et peut-être les
entraînements de vos passions, vous qui cependant ne
saviez pas de quelle loi il s'agissait, vous avez
protesté bien haut: Je ne veux pas
d'autre loi que moi-même, je veux jouir, je veux
être libre! » Voilà comment vous avez commencé à Me haïr et à Me persécuter. Mais Moi qui suis votre Père, Je vous aimais. Et tandis que vous travailliez avec tant d'acharnement contre moi, mon Coeur, plus que jamais, se remplissait de tendresse pour vous. Ainsi ont passé les années de votre vie... nombreuses peut-être... Aujourd'hui, Je ne
puis contenir plus longtemps mon Amour pour vous!
Et, vous voyant en guerre ouverte avec Celui qui
vous aime tant, Je viens vous dire Moi-même qui Je
suis. Je suis Jésus et ce Nom signifie Sauveur. C'est pourquoi mes Mains sont blessées par les clous qui M'attachèrent à la croix où Je suis mort pour votre amour. Mes Pieds portent la trace des mêmes plaies et mon Cœur est ouvert par la lance qui Le transperça après sa mort!... C'est ainsi que Je
Me présente à vous pour vous apprendre qui Je suis
et quelle est ma Loi. Ne vous effrayez pas! Elle est
d'Amour!... Et lorsque
vous Me connaîtrez, vous trouverez la paix et le
bonheur. Il est triste de vivre orphelins:
venez, mes fils, venez à votre Père.
Message de Jésus à Soeur Josefa Menendez reçu du Message du 13 juin 1923 « Un père avait un fils unique. Puissants, riches, entourés de nombreux serviteurs et de tout ce qui fait l'honneur, le bien-être et l'agrément de la vie, rien, ni personne, ne manquait à leur félicité. Le fils suffisait à son père, le père à son fils, tous deux trouvaient l'un dans l'autre le parfait bonheur, tandis que leurs coeurs, nobles et généreux, s'inclinaient, pleins de charité, vers la moindre misère d'autrui. Or, il arriva qu'un jour, un des serviteurs de ce maître très bon, tomba malade. Sa maladie devint bientôt si grave que, pour l'arracher à la mort, il n'y eut plus d'espoir que dans les soins les plus assidus et les remèdes les plus énergiques. Mais ce serviteur
était chez lui, pauvre et seul. « Que faire pour
lui?... L'abandonner et le laisser mourir?... La
bonté de son maître ne peut s'y résoudre. Envoyer à
l'infortuné l'un de ses autres serviteurs ?... Mais
son cœur pourra-t-il se
reposer en paix sur des soins donnés par intérêt
plus que par affection. Ému de compassion, il appelle son fils et lui confie son inquiétude. Il lui expose l'état de ce pauvre homme, sur le point de mourir. Il ajoute que des soins attentifs et de tous les instants, pourraient encore le guérir et lui assurer une longue vie. Le fils, dont le cœur bat à l'unisson de celui
de son père, s'offre, si telle est
sa volonté, à le soigner avec toute sa vigilance,
sans épargner ni peines, ni fatigues, ni veilles,
jusqu'à ce qu'il lui ait rendu la santé. Le père y consent. Il
fait le sacrifice de la douce compagnie de ce fils
qui, s'arrachant à la tendresse paternelle, se
constitue serviteur et descend chez celui qui est,
en réalité, son propre serviteur. Il passe ainsi
plusieurs mois au chevet du malade, le veillant avec
une délicatesse attentive, lui prodiguant mille
soins, pourvoyant, non seulement à tout ce que
nécessite sa guérison, mais aussi son bien-être,
jusqu'à ce qu'il arrive enfin à le rendre à la vie. Alors, le
serviteur, rempli d'admiration à la vue de ce que
son maître a fait pour lui, lui demande comment il
pourra jamais lui témoigner sa reconnaissance et
répondre à une si merveilleuse et insigne charité. Le
fils lui conseille d'aller à son père et,
puisqu'il est guéri, de s'offrir à lui, en
retour de sa grande libéralité, pour être
désormais l'un de ses plus fidèles serviteurs. Cet homme se
présente donc à son maître. Dans le sentiment de
ce qu'il lui doit, il exalte sa charité et, ce qui
est mieux encore, il s'offre à le servir désormais
sans aucun intérêt, car il sait bien qu'au service
d'un tel maître, il n'a pas besoin d'être payé
comme un serviteur, puisqu'il a été traité et aimé
comme un fils! Cette parabole n'est qu'une
faible image de mon Amour pour les hommes et de
la réponse que J'attends d'eux. Je
l'expliquerai peu à peu, afin que tous connaissent
enfin mon Cœur! » « Dieu créa l'homme
par amour. Il le plaça sur la terre en de telles
conditions, que rien ne pût, ici-bas, manquer à son
bonheur, en attendant l'éternelle félicité. Mais
pour y avoir droit, il devait garder la loi douce
et sage imposée par son Créateur. L'homme infidèle à
cette loi, tomba gravement malade: Il commit le
premier péché. « L'homme », c'est-à-dire le père
et la mère, la souche du genre
humain. Toute sa postérité fut donc
souillée de sa souillure. En lui, l'humanité
tout entière perdit le droit au parfait bonheur
que Dieu lui avait promis et dut, désormais,
peiner, souffrir et mourir. Or, Dieu, dans
sa Béatitude, n'a besoin ni de l'homme ni de ses
services. Il se suffit à Lui-même. Sa gloire est
infinie et rien ne peut la diminuer. Cependant,
infiniment Puissant, Il est aussi infiniment Bon.
Laissera-t-Il souffrir, puis mourir, l'homme créé
par amour? Bien au contraire, Il lui donnera une
nouvelle preuve de cet Amour et, en face d'un mal
d'une telle gravité, Il mettra un remède d'un prix
infini : une des Trois
Personnes de la Très Sainte Trinité prendra la
nature humaine et réparera divinement le mal
causé par le péché. Le Père donne son
Fils, Le Fils sacrifie sa Gloire. Il descend sur la
terre, non en qualité de Seigneur, de Riche ou de
Puissant, mais dans la condition de Serviteur, de
Pauvre et d'Enfant. La vie qu'Il mena
ici-bas, tous vous la connaissez. Vous savez
comment, dès le premier moment de mon Incarnation,
Je Me soumis à toutes les misères de la nature
humaine. Enfant, Je souffris
déjà du froid, de la faim, de la pauvreté et des
persécutions. Dans ma vie d'ouvrier, Je fus bien
souvent humilié et dédaigné comme le fils d'un
pauvre charpentier. Que de fois, mon Père adoptif et
Moi, après avoir porté le poids d'une longue journée
de travail, nous trouvions-nous le soir, avoir à
peine gagné de quoi subvenir aux besoins de la
famille!... ainsi ai-Je vécu trente ans. Alors, abandonnant
la douce compagnie de ma Mère, Je Me consacrai à
faire connaître mon Père Céleste et à tous
J'enseignai que Dieu est Charité. Je passai en
faisant le bien aux corps et aux âmes: aux malades,
Je donnai la santé ; aux morts, la vie ; aux
âmes?... ah! les âmes!... Je leur rendis la
liberté perdue par le péché, et leur ouvris les
portes de la vraie et éternelle Patrie. Car l'heure vint
où, pour acheter leur salut, le Fils de Dieu voulut
donner jusqu'à sa propre Vie. Et comment
mourut-Il?... entouré d'amis?... acclamé comme un
Bienfaiteur?... âmes chéries, vous savez bien que le
Fils de Dieu n'a pas voulu mourir ainsi: Lui qui
n'avait répandu que l'Amour, Il fut victime de la
haine.... Lui qui apportait la Paix au monde, Il fut
l'objet de la cruauté la plus acharnée.... Lui qui
venait rendre la Liberté aux hommes, Il fut
emprisonné, lié, maltraité, calomnié et mourut enfin
sur une croix, entre deux voleurs, méprisé et
délaissé, pauvre et dépouillé de tout! Ainsi se livra-t-Il pour le
salut de l'homme. Ainsi
accomplit-Il l’œuvre
pour laquelle Il avait quitté la Gloire de son
Père: l'homme était malade et le Fils de Dieu
descendit vers lui. Non seulement Il lui rendit la
vie, mais Il lui mérita les forces et les moyens
nécessaires pour acquérir ici-bas le trésor d'une
éternelle félicité. Comment l'homme
a-t-il répondu à une semblable faveur? À l'exemple
du serviteur, s'est-il offert au service de son
Maître, sans autre intérêt que les siens?... Ici, il faut distinguer les
différentes réponses de l'homme à son Dieu. Mais c'est assez
pour aujourd'hui. Reste dans ma paix, Josefa, et
n'oublie pas que tu es ma Victime. Aime et
abandonne-Moi tout le reste. » Je suis Dieu, mais
Dieu d'Amour! Je suis Père, mais un Père qui
aime avec tendresse et non avec sévérité Message
du Sacré Coeur à Soeur Josefa Menendez reçu du 10 au 14 juin
1923 Pour leur amour, J'ai voulu rester emprisonné dans le tabernacle. Depuis vingt siècles, Je demeure là, nuit et jour, voilés sous les apparences du pain et caché dans l'Hostie, supportant, par amour, l'oubli, la solitude, les mépris, les blasphèmes, les outrages, les sacrilèges.... Pour l'amour des âmes, J'ai voulu leur laisser le Sacrement de Pénitence, afin de leur pardonner, non pas une fois ou deux, mais aussi souvent qu'elles auront besoin de recouvrer la grâce. Là, Je les attends... là. Je désire qu'elles viennent se laver de leurs fautes, non avec de l'eau, mais dans mon propre Sang. Au cours des
siècles, J'ai révélé, de différentes manières, mon
Amour pour les hommes: Je leur ai montré combien le
désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait
connaître mon Cœur. Cette
dévotion a été comme une lumière répandue sur le
monde. Elle est aujourd'hui le moyen dont se
servent, pour toucher les cœurs,
la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon
Règne. Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l'amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n'est pas le seul retour que Je désire des âmes: Je désire qu'elles croient en ma Miséricorde, qu'elles attendent tout de ma Bonté, qu'elles ne doutent jamais de mon Pardon. Je suis Dieu, mais Dieu d'Amour! Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse et non avec sévérité. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie. J'aime les âmes après qu'elles ont commis leur premier péché, si elles viennent Me demander humblement pardon.... Je les aime encore, quand elles ont pleuré leur second péché et, si cela se répète, Je ne dis pas un milliard de fois, mais des millions de milliards, Je les aime et leur pardonne toujours, et Je lave, dans le même sang, le dernier comme le premier péché! Je ne Me lasse pas des âmes et mon Cœur attend sans cesse qu'elles viennent se réfugier en Lui, et cela d'autant plus, qu'elles sont plus misérables! Un père n'a-t-il pas plus de soin de l'enfant malade que de ceux qui se portent bien? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont-elles pas plus grandes? Ainsi, mon Cœur répand-Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse. Voilà ce que Je
désire expliquer aux âmes: --
Enfin, aux âmes qui Me sont consacrés, aux
prêtres, aux religieux, à mes Âmes
choisies et préférées, Je demanderai, une fois de
plus, qu'elles Me donnent leur amour et ne
doutent pas du Mien, mais surtout qu'elles Me
donnent leur confiance et ne doutent pas de ma
Miséricorde! Il est si facile d'attendre tout de mon
Cœur. Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu'aux extrémités du monde, mais, d'une manière spéciale, sur cette terre bénie, berceau de la dévotion à mon Cœur. Oui, Je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi! Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l'Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix Je régnerai! Pour effacer son ingratitude, Je répandrai un torrent de Miséricorde. Pour réparer ses offenses, Je prendrai des victimes qui obtiendront le pardon.... Oui, il y a dans le monde beaucoup d'âmes qui désirent Me plaire.... Il y a encore des âmes généreuses qui Me donneront tout ce qu'elles ont, afin que Je Me serve d'elles selon mes Désirs et ma Volonté. Pour régner, Je
commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est
de Paix et d'Amour: Voilà la fin que Je veux
réaliser, voilà mon ŒUVRE
d'Amour! » Puis, découvrant l'ensemble de son
Dessein : Je suis la
Miséricorde et l'Amour! Je veux être le Roi! Là, parlez-Lui de tout : de
votre famille, de vos enfants, de vos
affaires, de vos désirs. Exposez-Lui vos
difficultés et vos souffrances Si vous
saviez comme Il vous écoutera et avec quel
amour! ... Dans l'ordre humain, les enfants portent toujours le nom de leur père sans lequel ils ne pourraient être reconnus comme appartenant à sa famille. Ainsi, mes Fils à Moi portent-ils le nom de chrétien que leur confère, à leur naissance, le Sacrement de Baptême. Vous qui avez reçu ce nom, vous êtes mes Fils et vous avez droit à tous les biens de votre Père. Je sais que vous ne
Me connaissez pas et que vous ne M'aimez pas, mais
qu'au contraire vous Me haïssez et Me persécutez .
Cependant, Moi, Je vous aime d'un Amour infini. Je
veux vous faire connaître cet héritage auquel vous
avez droit et le peu que vous avez à faire pour
l'acquérir : Ne pensez pas que
J'ignore comment vous avez vécu jusqu'à présent :
Je sais que vous avez méprisé mes Grâces,
peut-être même profané mes Sacrements. Mais Je vous
pardonne !... Etes-vous pauvres ?
Ce travail qui vous est imposé par la nécessité,
accomplissez-le avec soumission et sachez bien que,
Moi aussi, J'ai vécu trente ans assujetti à la même
loi, car J'étais pauvre et même très pauvre ! Etes-vous riches ?
Avez-vous à votre charge des ouvriers, des
serviteurs ?.. N'exploitez pas leur travail,
rémunérez leur labeur selon la justice et
prouvez-leur votre affection avec douceur et bonté.
Car si vous avez une âme immortelle, eux aussi; si
vous avez reçu les biens que vous possédez, ce n'est
pas seulement pour votre jouissance et votre
bien-être personnels, mais afin que, les
administrant sagement, vous puissiez exercer la
charité envers ceux qui vous entourent. Après avoir, les uns
et les autres, accepté avec soumission cette loi du
travail, reconnaissez humblement l'existence d'un
Etre au-dessus de tout ce qui est créé. Cet Être
est votre Dieu en même temps que votre Père. Comme Dieu, Il exige
que vous accomplissiez sa Loi divine. Ainsi, quand vous
avez passé toute une semaine à vos travaux, à vos
affaires, à vos délassements aussi... Il vous
demande de donner au moins une demi-heure à
l'accomplissement de son précepte. Est-ce beaucoup
exiger? . Là, parlez-Lui de tout : de
votre famille, de vos enfants, de vos affaires,
de vos désirs. Exposez-Lui vos difficultés et
vos souffrances Si vous saviez comme Il vous
écoutera et avec quel amour! ... Vous Me direz
peut-être: « Je ne sais pas assister à la messe ! Il
y a si longtemps que je n'ai pas foulé le seuil
d'une église! » Ne vous effrayez pas : Venez et
passez seulement cette demi-heure à mes Pieds.
Laissez votre conscience vous dire ce que vous devez
faire, sans fermer l'oreille à sa voix. Ouvrez votre âme... alors ma
Grâce parlera. Elle vous montrera
peu à peu comment vous devez agir en chaque
circonstance de votre vie, vous comporter avec votre
famille ou dans vos affaires; comment vous devez
élever vos enfants, aimer vos inférieurs, respecter
vos supérieurs Elle vous demandera
peut-être d'abandonner cette entreprise, de rompre
cette amitié mauvaise, de vous éloigner
énergiquement de cette réunion dangereuse. Elle vous
dira que vous haïssez telle personne sans raison, et
que de telle autre que vous fréquentez et aimez,
vous devez au contraire fuir les conseils et vous
séparer « Essayez seulement et, peu à peu, s'étendra
la chaîne de mes grâces. Car il en est du bien
comme du mal, il suffit de commencer. Les anneaux de la
chaîne s'appellent les uns les autres. Si,
aujourd'hui, vous écoutez ma Grâce et si vous la
laissez agir en vous, demain vous l'entendrez mieux,
plus tard mieux encore et ainsi, de jour en jour, la
lumière viendra, la paix grandira et votre bonheur
sera éternel ! Car l'homme n'est pas créé pour rester toujours ici-bas ! Il est fait pour l'éternité. Si donc il est immortel, il doit vivre, non pour ce qui meurt, mais pour ce qui demeurera. Jeunesse, richesse,
sagesse, gloire humaine, tout cela n’est rien…tout
cela passe et finit, Dieu est le Seul qui subsiste pour l'éternité ! Si le
monde et la société Sont remplis de haines et en
luttes continuelles, peuples contre peuples, nations
contre nations, et individus, contre individus, c'est
que le grand fondement de la foi a presque
entièrement disparu. La foi ne nuit pas à la civilisation et ne s'oppose pas au progrès. Au contraire, plus elle est enracinée dans les individus et dans les peuples, plus grandissent en eux la sagesse et la science, car Dieu est Sagesse et Science infinies. Mais là où la foi n'est plus, la paix disparaît et, avec elle, la civilisation, la culture, le vrai progrès... car Dieu n'est pas dans la guerre… Il n'y a plus alors que division des opinions entre elles, soulèvement des classes les unes contre les autres et, dans l'homme lui-même, rébellion des passions contre le devoir. Alors disparaît tout ce qui fait la noblesse de l'homme : c'est la révolte, l’insubordination, la guerre! ... Ah ! laissez-vous convaincre par la foi et vous serez grands. Laissez-vous dominer par la foi et vous serez libres ! Vivez selon la foi et vous ne mourrez pas éternellement ! Tu sais que
J'attends de vous réparation et amour. L'amour se
prouve par les actes. Que tout en vous prouve
l'amour. Soyez les Messagères de l'Amour dans les
plus petites comme dans les plus grandes choses.
Faites tout par amour. Vivez d'amour !
Si vous êtes pauvres
et que le travail est votre gagne-pain, les misères
de la vie vous rempliront d’amertume. Vous
sentirez s’élever en vous la haine de ceux qui
sont vos maîtres et, peut-être même, irez-vous
jusqu’à désirer leur malheur, afin qu’eux aussi
soient contraints comme vous à la loi du travail. Vous n’avez pas la
foi ? Alors, si vous ne croyez pas en Moi, pourquoi
Me persécutez-vous ? Pourquoi
vous révoltez-vous contre mes Lois et faites-vous la
guerre à ceux qui M’aiment ?
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