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Notre Dame de Guadalupe Apparitions de la Vierge Marie au Mexique en 1531 |
Notre Dame de Guadalupe, 14 millions de pèlerins par an, le lieu de
pèlerinage le plus fréquenté au monde, toutes religions confondues.
Rares sont les Mexicains qui n'ont pas chez eux la Vierge de Guadalupe. |
(Vincent,
Septembre 2015) Je reviens de vacances au Mexique et j'en profite pour
faire un chapitre complet sur Notre Dame de Guadalupe. Le texte principal a été repris de différents sites (http://www.sancta.org/nican_f.html) et de Wikipédia. Pendant que j'étais au Mexique, deux choses m'ont interpelé en lien avec la fin des temps. > Huit touristes mexicains tués dans le désert lors d’une attaque aérienne menée par l’armée égyptienne. > Chili un violent séisme dont le bilan s’élève à huit morts (...) de magnitude 8,3 (...) évacuation d’un million de personnes. Message reçu par Louis Tomkiel 15 juin 2015 Lorsque vous commencerez à entendre parler de tremblements de terre du Nord au Sud, le long de la Côte Ouest des Amérique, plus particulièrement dans la chaîne des Andes, sachez que le brouhaha (pandemonium) est proche. . SOMMAIRE - Introduction - Récit des Apparitions - Chronologie des évènements - Quelques photos prises lors de mon voyage |
Notre Dame de Guadalupe (Guadalupe veut dire en langue aztèque celle qui écrase le serpent)
![]() Notre-Dame de Guadalupe (en espagnol Nuestra Señora de Guadalupe) ou Vierge de Guadalupe est le nom donné à la Vierge Marie lors de son apparition à un indigène du Mexique en 1531.
C'est une figure catholique majeure de l'Amérique ; les nations américaines y sont réunies en son jour de fête, chaque année, le 12 décembre, selon tous les calendriers liturgiques propres au continent américain. À cette occasion, de nombreuses célébrations sont organisées dans le monde entier, et notamment en France, dont la pratique fait l'objet d'une inscription à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel. Elle porte plusieurs titres : patronne de la ville de Mexico depuis 1737, patronne du Mexique depuis 1895, Reine du Mexique et Impératrice des Amériques depuis l'an 2000 (Jean-Paul II), patronne de l'Amérique latine, patronne de la ville de Ponce à Porto Rico et patronne des étudiants du Pérou depuis 1951 (Pie XII). Elle est vénérée dans de nombreux foyers et 15 à 20 millions de pèlerins se rendent tous les ans à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe de Mexico, ce qui en fait le monument catholique le plus visité après la cité du Vatican. En 1521, La capitale de la civilisation Aztèque tombe sous les forces armées de Cortez. Moins de 20 ans plus tard, neuf millions d’habitants qui avaient professé pendant des siècles une religion polythéiste et prônant des sacrifices humains les plus cruels, sont convertis au christianisme. Chaque année les Aztèques offraient au moins 20.000 hommes, femmes et enfants en sacrifice humain à leurs dieux féroces et assoiffés de sang. En 1487, durant une longue cérémonie qui dura 4 jours lors de la consécration d’un nouveau temple à Tenochtitlan, quelque 80.000 captifs furent tués en sacrifice humain. Le sanguinaire dieu serpent Quetzalcoatl Qu’est-ce qui s’est passé en ces temps-là pour qu’il y ait une conversion aussi incroyable et sans précédent historique ? En 1531, une "Dame du Ciel" apparut à un pauvre Indien à Tepeyac, une colline au Nord-Ouest de la Cité de Mexico; Elle se présenta comme la mère du Vrai Dieu, lui donna des instructions pour que l’évêque fit construire une église sur le lieu et laissa une image d’elle même imprimée miraculeusement sur son tilma. Le tilma est un vêtement de pauvre qualité fait à base de cactus qui aurait dû se déteriorer en 20 ans. Aujourd'hui, après 469 ans, il ne montre aucun signe de détérioration et défie toutes les explications scientifiques de son origine. Apparemment, l’image reflète même dans ses yeux ce qui était en face d’elle en 1531. Chaque année, une foule, estimée à dix millions de personnes, la visite, faisant de l’église de la Cité de Mexico, le sanctuaire catholique le plus populaire dans le monde après le Vatican. Sa Sainteté le Pape Jean Paul II visita par deux fois le sanctuaire, se prosterna devant l’image, implora son assistance maternelle et l’invoqua comme la Mère des Amèriques. Récit des Apparitions de la Vierge Marie Tout récit sur les apparitions de Notre Dame de Guadalupe est inspiré du Nican Mopohua, ou Huei Tlamahuitzoltica, écrit en Hahuatl, la langue Aztèque, par l’écrivain Indien Antonio Valeriano autour de la moitié du XVIe siècle. Malheureusement l’origine de son ouvrage n’a jamais été connu. Une première copie fut publiée en Nahuatl par Luis Lasso de la Vega en 1649. Voici la traduction française du récit: Dix ans après la prise de Mexico, la guerre prit fin et la paix régna parmi le peuple; de cette façon la foi commença à éclore, le discernement du vrai Dieu pour qui nous vivons. En ce temps là, en l’année quinze cent trente et un, dans les premiers jours du mois de décembre, vivait un pauvre Indien appelé Juan Diego, connu comme étant un natif de Cuautitlan. A certains égards, il appartenait spirituellement à Tlatilolco. PREMIÈRE APPARITION Un samedi, tout juste avant l’aube, il était en route pour le culte divin et pour ses propres affaires. Lorsqu’il arriva au pied de la colline connu sous le nom de Tepeyacac, le jour parut et il entendit chanter sur la colline, comme un chant de différents beaux oiseaux. Occasionellement la voix des chanteurs s’arrêtait et il semblait que l’écho répondit. Le chant, très doux et délicieux, était plus beau que celui du coyoltotol, du tzintizcan et d’autres beaux oiseaux. Juan Diego s’arrêta pour voir et se dit à lui-même “Par chance, suis-je digne de ce que j’entends? Peut-être suis-je en train de rêver? Suis-je réveillé? Où suis-je? Peux-être suis-je dans ce paradis terrestre dont nous parlaient nos ancêtres? Peut-être suis-je maintenant au ciel?” Il regardait vers l’est, vers le haut de la colline d’où venait ce précieux chant céleste; puis, subitement le chant s’arrêta et le silence régna. Il entendit alors une voix venant de la colline qui lui disait “Juanito, Juan Dieguito” Il s’aventura alors vers l'endroit où on l’appelait. Il n’était pas le moindrement effrayé; au contraire, il jubilait. Il grimpa alors la colline pour voir d’où on l’appelait. Quand il atteignit le sommet il vit une Dame qui s’y tenait debout et qui lui dit de s’avancer. S’approchant d’elle, il s’émerveilla de sa grandeur surhumaine; ses vêtements brillaient comme le soleil; la falaise sur laquelle reposaient ses pieds étincelait de lumière comme entourée d’un bracelet de pierres précieuses, et la terre resplendissait comme un arc en ciel. Les mezquites, nopales et autres mauvaises herbes qui poussent à cet endroit, paraissaient comme des émeraudes, leurs feuillages comme des turquoises, leurs branches et leurs épines brillaient comme de l’or. Il s’inclina devant elle et entendit sa parole, douce et courtoise, comme quelqu’un qui vous charme et vous enchante profondément. Elle lui dit : “Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu?” Il lui répondit “Madame et enfant, Je dois atteindre ton “église à Mexico, Tlatilolco, afin de poursuivre les choses divines qui nous sont enseignées et données par nos prêtres et nos délégués et Notre Seigneur. Elle lui parla alors ainsi: “Sache et comprends bien, le plus humble de mes fils, que je suis la toujours vierge Sainte Marie, Mère du Vrai Dieu pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses, Seigneur du ciel et de la terre. J’aimerais qu’une église soit érigée ici, rapidement, afin que je puisse vous montrer et vous donner mon amour, ma compassion, mon aide et ma protection, parce que je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m’aiment, m’invoquent et ont confiance en moi. J’écoute leurs lamentations et je remédie à leurs misères, leurs détresses et leurs peines. Afin d’accomplir ce qu’exige ma clémence , va au palais de l’évêque de Mexico et tu lui diras que je manifeste un grand désir qu’ici, sur cette plaine, une église soit construite en mon honneur; tu lui raconteras dans les moindres détails tout ce que tu as vu et admiré et ce que tu as entendu. Sois assuré que je te serai extrêmement reconnaissante et que je te récompenserai, parce que je te rendrai heureux et digne de récompense pour les efforts et la fatigue que tu vas endurer pour cette mission. Voilà, tu as entendu mes instructions, mon humble fils, va et fais tous tes efforts.” A cet instant, il s’inclina devant elle et dit “ Madame, Je vais obéir à tes instructions; maintenant je dois te quitter, moi, ton humble serviteur. Il descendit alors afin de s’acquitter de sa tâche et prit l’allée qui mène tout droit à Mexico. DEUXIÈME APPARITION
Ayant pénétré dans la ville,il se rendit directement et sans délais, au
palais épiscopal ou venait d’être nommé un nouveau prélat, le Père Juan
de Zumarraga, un Religieux Franciscain. A son arrivée, il essaya de le
voir; il plaida auprès des serviteurs afin qu’ils annoncent sa visite,
et après une longue attente il fut informé que l’évêque avait ordonné
de le faire entrer.
En entrant, il s’inclina et s’agenouillant devant l’évêque il lui transmit le message de la Dame du ciel. Il lui raconta aussi tout ce qu’il avait admiré, vu et entendu. Après avoir écouté son bavardage et son message l’évêque trouva cela incroyable; il lui dit alors:” Tu repartiras, mon fils et je t’écouterai à mon gré. Je reprendrai tout depuis le début et refléchirai sur les voeux et les désirs pour lesquels tu es venu.” Il s’en alla et paraissait triste car le message n’avait pas été accompli sous toutes ses formes. Il rentra le même jour. Il revint directement au haut de la colline et rencontra la Dame du ciel qui l’attendait à la même place où il l’avait vue la première fois. La voyant, il se prosterna devant elle et lui dit : “Madame, la plus petite de mes filles, mon Enfant, j’a été là où tu m’as envoyé afin de me conformer à tes instructions. Avec beaucoup de difficultés j’ai pénétré dans le bureau du prélat. Je l’ai vu et lui a fait part de ton message, comme tu me l’avais commandé. Il m’a reçu bienveillamment et m’a écouté attentivement mais sa réponse laissait entendre qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit “Tu reviendras et je t’entendrai à mon gré. Je reprendrai tout depuis le début et réfléchirai sur le voeu et le désir qui t’ont amené.” J’ai parfaitement compris de par la façon dont il m’a répondu qu’il pensait que ton désir d’avoir une église qui te soit consacrée est une invention de ma part, et que ce n’est pas ton ordre, aussi je te supplie fortement, Madame, de confier l’accomplissement de ton message à quelqu’un d’important , de connu qui inspire le respect et l’estime, afin qu’on le croie; parce que je ne suis rien, je suis une petite ficelle, une minuscule échelle, une queue, une feuille et toi, mon Enfant la plus petite de mes enfants, ma Dame, tu m’as envoyé à une place que je ne fréquente jamais ni ne m’y repose. Je t’en prie , pardonne moi ce grand desagrément et ne sois pas irritée, Madame. La Vierge Marie répondit : Ecoute, ô le moindre de mes fils, tu dois comprendre que j’ai de nombreux serviteurs et messagers à qui je peux confier l’accomplissement de mon message et l’excécution de mon désir, mais c’est toi précisémenet que je sollicite et demande de m’aider afin que par ta médiation mon vœu soit accompli. Je t’implore ardemment, toi le moindre de mes fils, et avec fermeté je t’ordonne d’aller demain voir l’évêque. Tu y vas en mon nom et tu lui fais connaitre mon vœu intégral selon lequel je lui demande de commencer la construction d’une église. Et dis-lui aussi que c’est Moi, en personne, la toujours-vierge, Sainte Marie, Mère de Dieu qui t’ai envoyé. Juan Diego répondit : Madame, mon Enfant, je ne veux pas te faire de la peine. Joyeusement et de plein gré j’obéirai à tes instructions. Sous aucune condition je ne manquerai de le faire; j’irai accomplir ton désir car non seulemnt le chemin est pénible mais peut-être que je ne serai pas écouté avec plaisir, ou si on m'écoute on ne me croira peut-être pas. Demain après-midi, au coucher du soleil, je reviendrai te porter la réponse de ton message au prélat. Je prends maintenant congé de toi, le plus petite de mes enfants, mon Enfant et Madame. Repose-toi entre-temps” Il s’en alla se reposer chez lui. TROISIÈME APPARITION Le jour suivant, il quitta la maison avant l’aube, et prit le chemin de Tlatilolco, afin d’être instruit des choses divines et d’être présent à l’appel, après quoi il irait voir le prélat. Vers dix heures, rapidement, après avoir assisté à la Messe et avoir inscrit sa présence, il s’en alla quand la foule se fut dispersée. Sur l’heure Juan Diego se rendit au palais de l'évêque. A peine fut-il arrivé qu’il essaya ardemment de voir l’évêque. Après encore beaucoup de difficultés il parvint à le voir. Il s’agenouilla à ses pieds. Il s’attrista et pleura pendant qu’il exposait les instructions de la Dame du ciel demandant à Dieu de lui accorder qu’on croie à son message et au vœu de l’Immaculée pour qu’un temple soit construit là où Elle le voulait. L’évêque, afin de se rassurer, lui posa beaucoup de questions, lui demandant où il l’avait vue et comment elle était. Il décrivit le tout à la perfection à l’évêque. Malgré les explications précises de son apparence et de tout ce qu’il avait vu et admiré, qui en soi indiquait qu’elle était la toujours-vierge Sainte Mère du Sauveur, Notre Seigneur Jésus-Christ, il ne lui accorda néanmoins aucun crédit lui disant que pour sa requête il lui fallait faire ce qui lui était demandé mais de plus qu’un signe était nécessaire afin qu’il puisse croire qu’il était vraiment envoyé par une Dame du ciel. Juan Diego dit alors à l’évêque “Monseigneur,écoutez! Quel doit être le signe que vous demandez? Car j’irai le demander à la Dame du ciel qui m’a envoyé vers vous.” L’évêque voyant qu’il acceptait sans aucun doute et ne se rétractait pas, le renvoya. Il ordonna immédiatement à quelques personnes de son entourage, en qui il pouvait avoir confiance, de le suivre et de surveiller où il allait, qui il voyait et avec qui il parlait. Ceux qui le suivirent le perdirent de vue alors qu’ils traversaient la ravine près du pont de Tepeyac. Ils cherchèrent partout mais ne purent le retrouver. Ils revinrent donc non seulement parce qu’ils étaient fatigués mais aussi parce que leurs desseins avaient été déjoués, et cela les avait mis en colère. Et c’est ce qu’ils racontèrent à l’évêque. Pour l’influençer afin qu’il ne crut pas en Juan Diego, ils dirent à l’évêque que Juan Diego le trompait et inventait ce qu’il racontait ou qu’il avait seulement rêvé ce qu’il racontait et demandait. Finalement ils s’arrangèrent pour que, si jamais il retournait, il fût retenu et durement puni afin qu’ il cessât de mentir et de tromper. Entre temps, Juan Diego était avec la Bienheureuse Vierge lui rapportant la réponse de Monseigneur l’évêque. La Dame, après l’avoir écouté, lui dit : ”Très bien, mon petit, tu repartiras la-bas demain, afin de porter à l’évêque le signe qu’il a demandé. Avec cela il te croira et dans son regard il n’y aura ni doute ni soupçon. Et sache, mon petit, que je te récompenserai pour ta sollicitude, tes efforts et ta fatigue à mon égard. Je t’attendrai ici demain.” QUATRIÈME APPARITION C’est le jour suivant, un lundi, que Juan Diego devait porter un signe pour qu’on le croie, mais il n’y revint pas parce que, en rentrant chez lui, son oncle, Juan Bernardo, était tombé malade et son état était grave. Il appela d’abord un docteur qui l’aida mais c'était trop tard, son état empirait. A la tombée de la nuit son oncle lui demanda d’aller à l’aube à Tlatilolco et de ramener un prêtre pour le préparer et entendre sa confession car il était certain qu’il allait mourir et qu’il ne se lèverait plus ni ne guérirait. Le mardi, avant l’aube, Juan Diego partit de sa maison pour Tlatilolco pour ramener un prêtre et comme il s’approchait de la route qui rejoint la pente qui mène au sommet de la colline de Tepeyac, vers l’ouest, et où il avait l’habitude de traverser la route, il se dit : “Si je continue ce chemin, la Dame va sûrement me voir, et je pourrais être retenu afin que je puisse porter le signe au prélat comme convenu; mais notre premier souci est d’aller rapidement appeler un prêtre car mon oncle l’attend certainement” il fit donc le tour de la colline afin qu’il ne puisse être vu par elle qui voit bien partout. Il la vit descendre du haut de la colline et regarder vers là où ils s’étaient rencontrés précédemment. Elle s’approcha de lui au bas de la colline et lui dit” : “Qu’y a-t-il, le moindre de mes fils? Où vas-tu?” Etait-il affligé ou honteux ou effrayé ? Il s’inclina devant elle. Il la salua, disant : "Mon Enfant, la plus tendre de mes filles, Madame, que Dieu veuille que tu sois satisfaite. Comment vas-tu ce matin? Est-ce que ta santé est bonne, Madame et mon Enfant? Je vais te faire de la peine. Sache, mon enfant, qu’un des tes serviteurs , mon oncle, est très malade, Il a attrapé la peste et est sur le point de mourir. Je dois me hâter vers ta maison à Mexico afin d’appeler un de tes prêtres, aimé de Dieu, pour qu’il entende sa confession et lui donne l’absolution car, depuis notre naissance, nous sommes venus au monde pour nous préserver des œuvres de la mort. Mais si je pars, je reviendrai ici rapidement afin d’aller porter ton message. Madame, mon Enfant, pardonne moi, sois patiente avec moi pour le moment. Je ne te décevrai pas, la plus petite des mes filles. Demain je viendrai en toute hâte." Après avoir écouté les paroles de Juan Diego, la Très Sainte Vierge répondit : ”Ecoute moi et comprends bien, le moindre de mes fils, rien ne doit t’effrayer ou te peiner. Que ton coeur ne soit pas troublé. N’aies pas peur de cette maladie, ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection? Ne suis-je pas ta santé? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? Que desires-tu de plus? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit. Ne sois affligé pas la maladie de ton oncle, il n’en mourra pas. Sois assuré qu’il est maintenant guéri”. Et à ce moment son oncle fut guéri comme il devait l’apprendre par la suite. Quand Juan Diego entendit ces mots de la Dame du ciel, il était grandement consolé. Il était heureux. Il la supplia de l’excuser afin qu’il aille voir l’évêque et lui porter le signe ou la preuve afin qu’on le croie. La Dame du ciel lui ordonna de grimper au haut de la colline où ils s’étaient précédemment rencontrés. Elle lui dit : "Grimpe, ô le moindre de mes fils , jusqu’au haut de la colline ; là où tu m'as vue et où je t’ai donné des instructions, tu verras différentes fleurs. Coupe-les, cueille-les, rassembles-les et puis viens les porter devant moi.” Juan Diego grimpa sur la colline immédiatement, et comme il atteignait le sommet il fut stupéfait; de voir qu’une telle variété de merveilleux rosiers de Castille étaient en floraison bien avant la saison où les roses devraient bourgeonner car hors de saison elles gèleraient. Elles étaient parfumées et recouvertes des gouttes de rosée de la nuit qui ressemblaient à des perles précieuses. Il commença immédiatement à les cueillir. Il les assembla et les plaça dans son tilma. Le haut de la colline n’était pas une place où pourrait fleurir n’importe quelle fleur car il y avait beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites. Occasionnellement de l’herbe poussait mais c’était au mois de décembre quand la végétation n’était pas gelée. Il descendit la colline immédiatement et porta les différentes roses qu’il avait cueillies à la Dame du ciel qui, en les voyant les prit entre ses mains et les plaça à nouveau dans son tilma, lui disant : "ô toi, le moindre de mes fils , cette variété de roses est une preuve et un signe que tu porteras à l’évêque. Tu lui diras en mon nom qu’il y verra là mon voeu et qu’il doit s’y conformer. Tu es mon ambassadeur, le plus digne de ma confiance. Je te l’ordonne rigoureusement de ne déplier ton manteau qu’en présence de l’évêque et de lui montrer ce que tu portes. Tu lui raconteras bien tout; tu lui diras que je t’ai ordonné de grimper au haut de la colline et de cueillir les fleurs; et aussi tout ce que tu as vu et admiré afin que tu puisses persuader le prélat d’accorder son soutien à ma demande qu’une église soit construite.” Après les conseils de la Dame du ciel, il prit le chemin qui mène directement à Mexico, heureux et sûr du succès, portant avec beaucoup de précaution le contenu de son tilma afin que rien ne s’échappe de ses mains et s’enivrant du parfum de cette variété de belles fleurs. LE MIRACLE DE L’IMAGE NON FAITE PAR L'HOMME Quand il arriva au palais épiscopal, le majordome vint à sa rencontre ainsi que d’autres serviteurs du prélat..Il les supplia de dire à l’évêque qu’il voulait le voir, mais personne ne voulait le faire, ils faisaient semblant de ne pas l’entendre, probablement parce qu’il était trop tôt ou parce qu’ils le connaissaient comme étant un importun et qu’il les harcelait; de plus, leurs collègues leur avaient raconté qu’ils l’avaient perdu de vue quand ils l’avaient suivi. Il attendit longtemps. Quand ils virent qu’il avait attendu longtemps debout, abattu, ne faisant rien, attendant d’être appelé et paraissant avoir quelque chose dans son tilma, ils s’approchèrent de lui afin de savoir ce qu’il portait. Juan Diego voyant qu’il ne pouvait cacher ce qu’il portait et sachant qu’il serait molesté, bousculé, lacéré, ouvrit un peu son tilma là où se trouvaient les fleurs. En voyant cette variété de roses de Castille hors saison, ils furent complètement stupéfaits parce qu’elles étaient si fraiches, en pleine floraison, si parfumées et si belles. Ils essayèrent de s’en emparer et de tirer quelques unes mais ne réussirent à aucune des trois fois qu'ils osèrent le faire. Ils ne réussirent pas parce qu’à chaque fois qu’ils essayaient de les prendre, ils ne purent voir les fleurs réelles. A la place elles paraissaient peintes, imprimées ou cousues sur la toile. Ils allèrent alors dire à l’évêque ce qu’ils avaient vu l’informant que l’Indien qui était venu à plusieurs reprises voulait le voir et qu’il avait sûrement une raison pour l’avoir attendu avec anxiété si lontemps et être si désireux de le voir. En entendant cela l’évêque comprit qu’il avait apporté la preuve pour confirmer ses dires afin qu’il se conformât à la requête de l’Indien. Il ordonna de le faire entrer immédiatement. Dès son entrée Juan Diego s’agenouilla devant lui comme à l’accoutumée et raconta à nouveau ce qu’il avait vu et admiré ainsi que le message. Il lui dit : Monseigneur, j’ai fait ce que tu as commandé, je suis allé dire à mon Ama, ma Dame du ciel, Sainte Marie, précieuse Mère de Dieu que tu as demandé un signe et une preuve afin que tu puisses croire qu’il faut construire une église là où elle l’a demandé; je lui ai aussi dit que je t’avais donné ma parole que je rapporterais un signe et une preuve de son désir comme tu l’as demandé. Elle se montra condescendante et agréa à ta requête . Tôt ce matin elle m’a envoyé te voir à nouveau; je lui demandais une fois encore le signe afin que tu puisses me croire et elle me dit qu’elle me le donnerait et elle s’y conforma. Elle m’envoya au haut de la colline, là où j’avais l’habitude de la voir, pour cueillir une variété de roses de Castille. Après les avoir cueillies je les lui ai portées, elle les a prises de sa main et les a placées dans mon vêtement afin que je te les porte et te les donne en personne. Même si je savais que le haut de la colline n’était pas un endroit où pousseraient des fleurs car il y a beaucoup de rochers, de ronces, d’épines, de nopales et de mezquites, j’avais encore des doutes. Quand je me suis approché du haut de la colline, je vis que j’étais au paradis où il y avait une variété d’exquises roses de Castille, couvertes de brillante rosée et je les ai cueillies immédiatement. Elle m’a dit que je devais te les porter et je me suis exécuté afin que tu puisses voir en elles le signe que tu m’a demandé et te conformer à son voeu; aussi et mon message soient crédibles. Voilà. Reçois les.” Il déplia son vêtement blanc où il avait mis les fleurs et quand toutes les différentes variétés de roses de Castille tombèrent à terre apparut soudain le dessin de la précieuse Image de la toujours vierge Sainte Marie, Mère de Dieu, comme on la voit aujourd’hui dans l’église de Tepeyac, nommé Guadalupe. Quand l’évêque vit l’image, lui et tous ceux présents tombèrent à genoux. On l’admira beaucoup. Ils se levèrent pour la voir, ils tremblèrent et, avec tristesse, ils démontrèrent qu’ils la contemplaient avec leur coeur et leur esprit. L’évêque, avec des larmes de tristesse, pria et implora son pardon pour n’avoir pas accompli son voeu et sa requête. Quand il se releva, il détacha du cou de Juan Diego le vêtement sur lequel apparaissait l’Image de la Dame du ciel. Il le prit et le plaça dans sa chapelle. Juan Diego demeura un jour supplémentaire à l’évêché à la requête de l’évêque. Le jour suivant l’évêque lui dit: "Montre nous où la Dame du ciel désire qu’une église soit construite” Et il invita immédiatement tous ceux présents à s’y rendre. APPARITION A JUAN BERNARDINO Après que Juan Diego eut montré l’endroit où la dame du ciel voulait que son église soit construite, il demanda la permission de prendre congé. Il voulait rentrer chez lui pour voir son oncle Juan Bernardino qui était gravement malade quand il l’avait quitté pour aller à Tlatilolco appeler un prêtre afin d’entendre sa confession et lui donner l’absolution. La Dame du ciel lui avait dit que son oncle était guéri. Mais ils ne le laissèrent pas partir seul et l’accompagnèrent jusqu’à chez lui. Comme ils arrivèrent, ils virent que son oncle était heureux et en bonne santé. Il était très stupéfait de voir son neveu ainsi accompagné et honoré, et demandait la raison d’un tel honneur. Son neveu répondit que lorsqu’il partit chercher le prêtre pour entendre sa confession et lui donner l’absolution, la Dame du ciel lui apparut à Tepeyac lui disant de ne pas être triste, que son oncle allait bien, ce qui l’a consolé . Elle l’a envoyé à Mexico voir l’évêque afin que ce dernier lui construise une maison à Tepeyac. L’oncle témoigna de ce que c’était vrai qu’à cette occasion il fut guéri et qu’il l’avait vue de la même manière que son neveu, apprenant d’Elle qu’elle l’avait envoyé à Mexico pour voir l’évêque. La Dame lui dit aussi que, lorsqu’il irait voir l’évêque, il devrait lui révéler ce qu’il avait vu et lui expliquer de quelle façon Elle l’avait guéri miraculeusement et qu’Elle voulait être appelée La toujours vierge Sainte Marie de Guadalupe et que son image bénie soit aussi ainsi connue Juan Bernardino fut conduit en la présence de l’évêque afin qu’il l’en informe et lui donne un témoignage; son neveu et lui furent les invités de l’évêque chez lui jusqu’à ce que l’église consacrée à la Reine de Tepeyac soit construite là où Juan Diego l’avait vue. L’évêque transféra l’image sacrée de la belle dame du ciel de sa chapelle privée à l’église principale afin que tout le peuple puisse voir l’image bénie et l'admirer . La cité tout entière était sous le coup d’une grande émotion. Tous vinrent la voir , admirer l’image pieuse et prier. Ils s’émerveillèrent de son apparition dans ce divin miracle car aucune personne humaine de ce monde n’avait peint cette image précieuse. Chronologie des évènements de Guadalupe 1474 - Un Indien nommé Quauhtlatoatzin nait à Cuautitlan. 1476 - Juan de Zumarraga nait en Espagne. 1492 - Christophe Colomb accoste sur une île aux Amériques et l’appelle San Salvador. 1514 - Le premier lieu de culte marial est établi dans le Nouveau Monde dans la cité de Higuey, le premier à être construit sur le sol Américain. 1519 - Hernan Cortez accoste au Mexique. 1521 - La cité capitale des Aztèques tombe sous Cortez. 1524 - Les 12 premiers franciscains arrivent à Mexico. 1525 - L’Indien Quauhtlatoatzin est baptisé par un prêtre franciscain. Il reçoit le nom chrétien de Juan Diego. 1528 - Le Frère Juan de Zummarraga arrive au Nouveau Monde. 1529 - L’épouse de Juan Diego, Maria, tombe malade et meurt. 1531 - L’année des apparitions à Juan Diego 1533 - Le premier sanctuaire est érigé. 1541 - Un prêtre franciscain, un des premiers historiens de la Nouvelle Espagne “Motolinia” écrit que quelque neuf millions d’Aztèques se sont convertis au Christianisme. . 1548 - Décès de Juan Diego. 1555 - Au Conseil Provincial, le deuxième archevêque du Mexique, Alonso de Montúfar, formule des canons qui, indirectement, approuvent les apparitions . 1556 - L’archevêque Montúfar commençe la construction de la deuxième église. 1560 - Un document connu comme le Récit Valeriano est écrit par un Indien nommé Antonio Valeriano. Ce récit est aussi connu comme le Nican Mopohua (entre 1540 et 1580). 1564 - Une image est portée lors de la première expédition formelle aux îles Philippines. 1567 - La construction de la nouvelle église ordonnée par l’archevêque Montúfar est terminée. 1570 - L’archevêque Montúfar envoie une peinture à l’huile de l’image de Guadalupe au Roi Philippe II d’Espagne. 1571 - L’Amiral Doria porte une copie de l’image à bord de son navire pendant la bataille de Lepante et attribue à la Vierge de Guadalupe sa victoire sur les forces de l’Empire Ottoman. 1573 - Le “Récit Primitif” est écrit par l’historien Juan de Tovar qui transcrit l’histoire d’une source encore plus antérieure, probablement de Juan Gonzalez, le traducteur de l’évêque Zumárraga, découvert dans les Archives de la Bibliothèque Nationale Mexicaine. 1647 - L’image est recouverte de verre pour la première fois. 1648 - Le prêtre Miguel Sanchez publie à Mexico une oeuvre en espagnol intitulée “L’Image de la Vierge Marie, la Mère Guadeloupéenne de Dieu”. 1649 - Luis Lasso de la Vega publie le “Huey Tlanahuicoltica” racontant l’histoire en Náhuatl. Elle se réfère à des sources Nahuati antérieures. 1666 - Une enquête formelle est menée par l’Eglise du 18 Février au 22 mars afin de donner autorité à la tradition. 1695 - La première pierre du nouveau sanctuaire est posée. Le sanctuaire est consacrés solennellement en 1709. 1723 - Une autre enquête formelle est ordonnée par l’Archevêque Lanziego y Eguilaz. 1737 - La Très Sainte Marie de Guadalupe est choisie comme patronne de Mexico. 1746 - Le patronage de Notre Dame de Guadalupe est accepté pour toute la Nouvelle Espagne qui comprend alors les régions s’étendant de la Californie du Nord au Salvador. 1746 - Le chevalier Boturini Benaducci facilite le couronnement solennel et officiel de l’image. 1754 - Benoit XIV donne son approbation au patronage de la Nouvelle Espagne et accorde une Messe et un Office propre à la célébration de la fête le 12 Décembre. 1756 - Le célèbre peintre Miguel Cabrera publie son étude approfondie de l’Image dans son livre “La Merveille Americaine”. 1757 - La Vierge de Guadalupe est proclamée Patronne des citoyens de Ciudad Ponce au Porto Rico. 1767 - Les religieux de la Société de Jésus sont expulsés des territoires espagnols et l’image est emportée dans différentes parties du monde. 1895 - Le couronnement de l’image a lieu avec l’autorité pontificale et l’assistance d’une grande partie de l’épiscopat des Amériques. 1910 - Pie X proclame la Vierge de Guadalupe Patronne de l’ Amérique Latine. 1911 - Une église est construite sur le site de la maison de Juan Bernardino. 1921 - Une bombe placée sous l’image explose, causant d’immenses dégâts, mais le tilma demeure intact. 1924 - Une source très importante du 16e siècle donnant des détails sur le miracle est découverte au Pérou par l’anthropologue M. Saville. C’est un calendrier illustré connu comme le Codex Saville et montrant l’image de Notre Dame située dans la position représentant l’année 1531. 1928 - Un couronnement de l’image a lieu à Santa Fé, en Argentine. 1929 - Le premier commentaire du photographe Alfonso Marcué donnant des détails sur un reflet apparent de la tête d’un homme dans l’oeil droit de la Vierge. 1935 - Pie XI étend le patronage de la Vierge de Guadalupe aux Philippines. 1945 - Pie XII déclare que la Vierge de Guadalupe est la “Reine du Mexique et l’Impératrice des Amériques” et que la peinture de l’image a été faite avec des” pinceaux qui ne sont pas de ce monde”. 1946 - Pie XII la proclame Patronne des Amériques. 1951 - L’image est examinée par Carlos Salinas. Un reflet apparent de la tête d’un homme est observé dans l’oeil droit de la Vierge. 1956 - Dr Torroela-Bueno, un ophtamologue, examine les yeux de la Vierge sur le tilma. 1958 - Dr Rafael Torija-Lavoignet publie son étude sur l’effet Purkinje-Sanson comme exposé dans l’image Guadeloupéenne. 1961 - Le Pape Jean XXIII L’invoque comme la Mère des Amériques. Il s’adresse à Elle comme la Mère et La Maitresse de la Foi des populations des Amériques. 1962 - Dr Charles Wahlig, O.D. annonce la découverte de deux images apparemment reflétées dans les yeux de la Vierge alors qu’il étudie une photographie agrandie à 25 fois la dimension originale. 1966 - Le Pape Paul VI envoie une Rose D’Or à la Basilique. 1975 - Le verre est enlevé afin que l’image puisse être examinée par un autre ophtalmologue le Dr Enrique Grave. 1976 - Consécration de la Nouvelle Basilique de Notre Dame de Guadalupe, située à quatre milles du centre de la cité de Mexico. 1979 - Dr Philip Callahan prend 40 trames de photographies infra-rouge de l’image. Par la suite il conclut que l’original est inexplicable comme oeuvre faite par des mains humaines. 1979 - Le Pape Jean Paul II l’appelle “l’Etoile de l’Evangélisation”, s’agenouille devant son image, invoque son assistance maternelle et l’appelle La Mère des Amériques. 1979 - Le Dr José Aste-Tonsman annonce la découverte du reflet d’au moins quatre formes humaines dans les deux yeux de la Vierge. Dr Tosmann utilise des techniques sophistiquées de traitement d’image avec des photographies numérisées des deux yeux. 1988 - La célébration liturgique de Notre Dame de Guadalupe le 12 décembre est élevée au statut de fête dans tous les diocèses des Etats Unis. 1990 - Juan Diego est proclamé Bienheureux par Jean Paul II au Vatican. 1990 - Le Pape Jean Paul II retourne à la Basilique de Mexico et procède à la cérémonie de béatification de Juan Diego. 1992 - Le Pape JeanPaul II consacre une chapelle en l’honneur de Notre Dame de Guadalupe en la Basilique St Pierre. Ci-dessous le sanctuaire de Notre Dame de Guadalupe en septembre 2015 A gauche se trouve la nouvelle église et au centre l'ancienne. On remarquera que celle ancienne est légèrement penchée, cela est dû à des glissements de terrain. Toutes les célébrations importantes se déroulent dans la nouvelle église qui est circulaire. ![]() ![]() ![]() On retrouve Notre Dame de Guadalupe dans la plupart des églises du Mexique. ![]() Voici à quoi ressemble un cimetière mexicain. (cliquez pour voir en grand les photos). ![]() ![]() Une petite anecdote racontée par Léon, notre guide.
Au Mexique, dans les siècles passés, les gens avaient pour habitude de cacher leurs économies dans les murs et de nombreuses maisons cachent encore de ces trésors. On raconte que lorsqu'un tableau accroché au mur penche légèrement malgré que l'on veuille constamment le remettre droit, cela veut dire qu'un trésor se cache dans le mur. Certains y croit et d'autres pas. Notre guide nous raconta que dans sa famille, des gens avaient vendu une maison bien que constatant le phénomène du tableau (mais n'y croyant pas) et les nouveaux propriétaires en détruisant un mur ont trouvé le trésor. Les Mexicains disent que le " trésor des murs " revient à ceux " qui ont la foi ". La foi dans les signes de la Divine Providence. Pour voir un petit reportage photo sur ce voyage |
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