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Sainte-Anne  -  Sainte-Anne-d'Auray 
(V.) C'est Sainte Anne que l'on doit prier pour obtenir un bébé car elle-même a souffert d'être stérile
alors qu'elle avait le sentiment que c'était elle qui devait donner naissance à la Mère du Christ.
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Anne avait la ferme croyance et à certitude intérieure que l'avènement du Messie était proche
et qu'elle appartenait à la famille qui devait être selon la chair celle du Sauveur."

Vision d'Anne-Catherine Emmerich (1774-1824)

La grand mère d'Anne était de Mara, dans le désert, où sa famille, qui faisait partie des Esséniens mariés, avait des propriétés. Son nom était quelque chose comme Morouni ou Emoroun. Il me fut dit que cela signifiait bonne mère ou mère auguste'.

Lorsqu'elle fut en âge de se marier, elle eut plusieurs prétendants, et je les vis aller trouver le prophète Archos pour qu'il décidât de son choix.

Il annonça à la vierge qui le consultait qu'elle devait se marier et épouser le sixième de ses prétendants ; elle devait mettre au monde un enfant marqué d'un certain signe, lequel devait être un instrument du salut qui était proche.

Emoroun épousa son sixième prétendant un Essénien qui s'appelait Stolanus. Il n'était pas du pays de Mara. (...)
Stolanus et Emoroun eurent trois filles. Je me souviens des noms d'Ismeria, d'Emerentia, et d'une autre fille née plus tard, (...)

Emerentia épousa un certain Aphras ou Ophras, qui était Lévite. De ce mariage était issue Élisabeth, mère de saint Jean-Baptiste.

Ismeria épousa un certain Eliud. Ils habitaient dans les environs de Nazareth et menaient entièrement la vie des Esséniens mariés. Ils avaient hérité de leurs parents l'esprit de chasteté dans le mariage et de continence. Anne fut un de leurs enfants.

IV Naissance de sainte Anne. Son mariage. Sa première fille.

Ismeria et Eliud eurent une fille aînée appelée Sobé. Comme celle-ci ne portait pas le signe de la promesse, cela les troubla beaucoup, et ils allèrent consulter de nouveau le prophète du mont Horeb. Archos les exhorta à la prière, au sacrifice, et leur promit qu'ils seraient consolés.

Ismeria resta ensuite stérile pendant environ dix-huit ans. Dieu l'ayant bénie de nouveau, je vis qu'elle eut pendant la nuit une révélation : elle vit prés de sa couche un ange traçant une lettre sur le mur. Je crois que c'était une M. Ismeria le dit à son mari, qui avait eu la même vision, et tous deux étant réveillés virent la lettre sur le mur.

Trois mois après, elle enfanta sainte Anne, qui vint au monde avec le signe en question sur le creux de l'estomac.


Anne fut amenée à l'école du Temple dans sa cinquième année, ainsi que Marie le fut plus tard. Elle y passa douze ans et revint à dix-sept ans dans la maison paternelle, où elle trouva deux enfants, savoir : une petite soeur cadette appelée Maraha, et un jeune fils de sa soeur aînée Sobé, nommé Eliud.

Un an après, Ismeria eut une maladie mortelle. Sur son lit de mort, elle exhorta tous les siens, et désigna Anne comme devant lui succéder dans le gouvernement de la maison.

Elle s'entretint ensuite seule avec Anne, lui dit qu'elle était un vase d'élection, qu'elle devait se marier et demander conseil au prophète du mont Horeb ;
après quoi elle mourut.

(...) Le père de Joachim s'appelait Matthat. C'était le second frère de Jacob, père de saint Joseph ; l'autre frère s'appelait Joses. Matthat s'était établi dans la vallée de Zabulon.

Je vis des ancêtres d'Anne, pleins de piété et de ferveur, parmi ceux qui portaient l'Arche d'alliance ; je vis qu'ils recevaient de l'objet sacré qui y était contenu des rayons qui s'étendaient à leur postérité, à sainte Anne et à la sainte vierge Marie.

(...) J'ai vu Anne dans son enfance ; elle n'avait pas une beauté remarquable, quoiqu'elle fût plus belle que beaucoup d'autres. Elle n'était pas à beaucoup près aussi belle que Marie, mais elle se distinguait par sa simplicité et sa piété naive.

Elle avait plusieurs frères et soeurs qui étaient mariés. Pour elle, elle ne voulait pas encore se marier. Ses parents avaient pour elle une tendresse particulière. Elle avait six prétendants à sa main, mais elle les refusait. Comme ses ancêtres, elle alla prendre conseil chez les Esséniens, et il lui fut dit d'épouser Joachim, qu'alors elle ne connaissait pas encore, mais qui la rechercha en mariage lorsque son père Eliud se fut établi dans la vallée de Zabulon, où demeurait Matthat, père de Joachim.

Saint Joseph et Joachim étaient parents, et voici comment : Le grand-père de Joseph descendait de David par Salomon, et s'appelait Mathan. Il avait deux fils, Jacob et Joses. Mathan étant mort, sa veuve prit un second mari appelé Lévi, qui descendait de David par Nathan et elle eut de ce Lévi Matthat, père de Joachim, qui s'appelait aussi Héli. (...)

Le premier enfant qu'Anne mit au monde dans la maison de son père fut une fille, mais qui n'était pas l'enfant de la promesse. Les signes qui avaient été prédits ne se montrèrent pas à sa naissance, qui se trouva liée à quelques circonstances pénibles.

Je vis, par exemple, qu'Anne, pendant sa grossesse, éprouva du chagrin de la part de ses gens. Une de ses servantes avait été séduite par un parent de Joachim. Anne, très troublée de voir ainsi violée la stricte discipline de sa maison, reprocha un peu vivement sa faute à cette fille. Celle-ci prit son malheur trop à coeur et accoucha avant terme d'un enfant mort.

Anne fut inconsolable de cet accident ; elle craignit d'en avoir été la cause, et il s'ensuivit qu'elle-même accoucha avant terme ; mais sa fille vécut. Comme cette enfant n'avait pas le signe de la promesse et qu'elle était née prématurément, Anne vit là une punition de Dieu, et fut extrêmement troublée, car elle croyait s'être rendue coupable.

Toutefois, les parents accueillirent avec une joie sincère la naissance de l'enfant, qui fut, elle aussi, appelée Marie. C'était une enfant aimable, pieuse et douce. Ses parents l'aimaient beaucoup ; mais il restait en eux quelque trouble et quelque inquiétude, parce qu'ils reconnaissaient qu'elle n'était pas ce fruit béni de leur union qu'ils avaient attendu.


Ils firent longtemps pénitence et vécurent séparés l'un de l'autre. Anne était devenue stérile, ce qu'ils regardaient comme le résultat de leurs fautes, et cela les portait à redoubler leurs bonnes oeuvres Je les vis souvent, chacun de leur côté, faire de ferventes prières, puis vivre à part l'un de l'autre pendant de longs intervalles, donner des aumônes et envoyer des victimes au temple.

V Joachim et Anne s'établissent à Nazareth. Stérilité de sainte Anne. Douleur des saints époux.
Leur ardent désir de l'accomplissement de la promesse.



Ils vécurent ainsi sept ans chez Eliud, ce que je pus voir à l'âge du premier enfant, lorsqu'ils se décidèrent à se séparer de leurs parents et à s'établir dans une maison avec quelques terres attenantes, qui leur était venue des parents de Joachim, et qui était située dans les environs de Nazareth. Ils avaient l'intention d'y recommencer à nouveau, dans la solitude, leur vie conjugale, et d'attirer la bénédiction de Dieu sur leur union par une conduite qui pût être plus agréable encore à ses yeux. (...)

Ils persévérèrent dans cette vie austère menée en présence de Dieu, pendant dix-neuf ans après la naissance de leur premier enfant ; ils désiraient ardemment la bénédiction promise, et leur tristesse allait toujours croissant.

Je vis des hommes pervers du pays, venir vers eux et les injurier, leur disant : " Qu'ils devaient être des méchants, puisqu'ils ne pouvaient pas avoir d'enfants ; que la petite fille ramenée chez les parents d'Anne n'était pas à eux ; qu'Anne était stérile ; qu'elle avait supposé cet enfant, qu'autrement elle l'aurait avec elle " ; et ainsi de suite. Ces paroles redoublaient l'abattement des pieux époux.

Anne avait la ferme croyance et à certitude intérieure que l'avènement du Messie était proche et qu'elle appartenait à la famille qui devait être selon la chair celle du Sauveur.

Elle priait et appelait à grands cris l'accomplissement de la promesse, et continuait, ainsi que Joachim, à tendre vers une pureté de plus en plus parfaite. La honte de sa stérilité l'attristait profondément ; elle pouvait à peine se montrer à la synagogue sans y recevoir quelque affront.

Joachim, quoique petit et maigre, était pourtant robuste. Anne aussi n'était pas grande, et sa complexion était délicate ; le chagrin la consumait à tel point, que ses joues étaient devenues creuses, quoique toujours assez colorées. Ils conduisaient de temps en temps leurs troupeaux au temple ou chez les pauvres, dont ils avaient fait la part, et la portion qu'ils se réservaient allait toujours en diminuant. (...)

Fin du texte d'A.C. Emmerich



Sainte Anne


Nous ne disposons pas de détails historiques sur sainte Anne, mère de Marie et grand-mère de Jésus. Le Nouveau Testament ne la mentionne pas. La première source l’évoquant date de la seconde moitié du IIe siècle de notre ère : c’est le Protévangile de Jacques. Il mentionne qu’Anne était mariée à Joachim. Bien que souffrant de stérilité, un jour, tandis qu’elle priait, un ange lui annonça qu’elle allait enfanter. Anne jura de consacrer sa fille à Dieu.

Anne, c’est la « grâce » (Hannah en hébreu).

Comme dans l’Ancien Testament, beaucoup de mères de prophètes sont stériles avant une intervention de Dieu en leur faveur :
Isaac (Gn 11, 30), Jacob et Esaü (Gn 25, 31), Samson ((Jg 13, 2-3) Samuel, dernier juge d’Israël (1 S 1, 5 et 1 S 2, 11).


Tous ces saints sont des maillons de Mon histoire du salut
que j'ai planifiée sur de nombreuses années


Message de Jésus
à John Leary (USA), reçu le lundi 26 Juillet 2010 (Fête de Saint Joachim et Sainte Anne, parents de Marie)

Jésus : Mon peuple, selon la tradition les parents de Ma Sainte Mère, Saint Joachim et Sainte Anne, étaient sans enfant dans un premier temps. Puis, la Bienheureuse Vierge Marie a été conçue sans le péché originel.

En action de grâces pour avoir eu un enfant, ils ont amené Ma Sainte Mère au Temple où elle est restée. Elle a été préparée dans le Temple à son rôle : devenir Ma mère.

Saint Joachim et de Sainte Anne ont aussi ce titre d'être Mes grands-parents. Ils étaient également de la lignée du Roi David, c'est pourquoi Ma Sainte Mère a dû être enregistrée avec St. Joseph à Bethléem [la ville où est né le Roi David] pour un recensement. C'est la ville où Je suis né et c’est pourquoi J'ai été appelé Fils de David. 

Tous ces saints sont des maillons de Mon histoire du salut que J'ai planifiée sur de nombreuses années parce que Ma Mère devait être une vierge sans péché, dès le début des prophéties. Réjouissez-vous de cette fête de Mes grands-parents.

Sainte-Anne-d'Auray
Sainte-Anne-d'Auray est le principal lieu de pèlerinage de la Bretagne. On y vient depuis 1625, pour commémorer l'apparition de sainte Anne, grand-mère maternelle présumée de Jésus-christ, à Yves Nicolazic.

Tous les étés, le 26 juillet, un pèlerinage y a lieu :
le pardon de sainte Anne.


On compte une moyenne de 800 000 pèlerins par an à Sainte-Anne-d'Auray.
Jean-Paul II y est venu en pèlerinage le 20 septembre 1996 où il a rassemblé 150 000 personnes, première visite d'un pape en Bretagne.

1625

Depuis l'apparition de la Mère de Marie, le pèlerinage de Sainte-Anne d'Auray est devenu le cœur spirituel du diocèse et de la Bretagne.

Sainte-Anne d'Auray (actuel Morbihan) est un lieu particulier et unique : il s'agit du seul lieu au monde où sainte Anne, Mère de la Vierge Marie, soit apparue dans l'histoire de l'Église. C'était au XVIIe siècle, à un paysan breton : l'événement a marqué toute la région et le sanctuaire est maintenant devenu le lieu de pèlerinage le plus important de tout l'Ouest de la France...




En résumé


C’est sous le règne de Louis XIII que commence l’histoire du pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray.

Début août 1623, au soir d'une journée de travail, et alors qu'il pensait spécialement à sainte Anne « sa bonne patronne », une lumière très vive éclaira la chambre d’Yvon Nicolazic, jeune paysan breton, et une main apparaît dans la nuit en tenant un mystérieux flambeau. À plusieurs reprises ensuite, Nicolazic se verra conduit la nuit, au long des chemins creux, par un flambeau qui le précède.

Un soir avec son beau-frère, ils verront une dame blanche avec un cierge à la main dans le fameux champ du Bocenno. Une autre fois, c’est une pluie d'étoiles qui tombe dans le champ. Tous ces événements se déroulent paisiblement, lentement. Nicolazic qui s'interroge sur leur signification ne change rien à sa vie, si ce n’est qu’il prie encore plus.

Le 25 juillet 1624, veille de la sainte Anne, la dame apparaît à nouveau le soir. Elle prononce à Nicolazic des paroles pour le rassurer et le conduit jusqu’à chez lui, un flambeau à la main. Cependant, l’homme ne peut rester avec les siens. S'interrogeant sur ces événements, il s'en va prier dans sa grange. C'est alors qu'il entend sur le chemin « le bruit d'une grande multitude en marche ». Mais il n'y a personne ! Puis dans la clarté, la dame mystérieuse apparaît de nouveau et lui parle : « Yvon Nicolazic, ne craignez pas. Je suis Anne, Mère de Marie. Dites à votre recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu'il n'y eut aucun village, une chapelle dédiée en mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que j'y sois honorée. »

Longue est la liste des rois, reines, princes, princesses et dignitaires de l’Église qui sont venus honorer la Vierge de Boulogne-sur-Mer. Elle contient les noms des comtes de Flandres, d'Artois, de Saint-Pol, du Ponthieu ; des ducs de Bourgogne, notamment Philippe le Bon ; Bertrand du Guesclin, connétable de France (1364) ; des rois d'Angleterre : Henri III et Henri VIII ; et des rois de France bien sûr : Philippe Auguste, Philippe le Bel, Jean le Bon, François Ier, puis Charles VII (1422) et sainte Jeanne d’Arc (1429), puis Charles VIII (1495), Louis XII (1512), Henri III (1578), Louis XIII (1640), Louis XIV, donateur d’un jubé (élément élevé à l'entrée du chœur d’une église) en 1666 (1702), la reine de France, Marie Leszczynska épouse de Louis XV (1735), etc.

Yvon Nicolazic, disent les historiens, s'endormit tranquille. Il allait pourtant falloir encore un an avant que puisse être dite la première messe de sainte Anne au Bocenno, car le recteur le réprimanda d’abord sévèrement. Mais cet homme très pieux et admiré par tous est soutenu par les autres habitants du village, et notamment par sa femme, Guillemette Le Roux, jeune femme dévote et dévouée avec qui il est marié depuis plusieurs années sans pouvoir avoir d’enfants. Le Père Capucin d’Auray, le Père Modeste, et deux chrétiens laïcs, M.M. de Kermedio et de Kerloguen l'encouragent aussi. Ce dernier, propriétaire foncier du champ du Bocenno, promet de le donner pour la chapelle et lui conseille de se faire appuyer par les témoins des faits merveilleux.

Dans la nuit du 7 au 8 mars 1625 sainte Anne apparaît une nouvelle fois et recommande également à Yvon de prendre ses voisins avec lui : « Menez-les avec vous au lieu où ce flambeau vous conduira, vous trouverez l'image (la statue) qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis. » Peu après, les paysans déterrent au pied du flambeau une vieille statue de bois rongée, avec des traces de blanc et d'azur. Dès lors, les choses s’accélèrent : trois jours plus tard, les pèlerins commencent à arriver en foule pour prier sainte Anne devant la statue. C'était en réalité la réalisation de cette prophétie à Nicolazic de la « multitude en marche », multitude qui ne s'est pas arrêtée jusqu'à nos jours.

Après une enquête rapide mais très intense durant laquelle il entend Nicolazic et d’autres témoins, l’évêque de Vannes, Monseigneur Sébastien de Rosmadec, reconnaît l’authenticité des apparitions et autorise la célébration de la première messe le 26 juillet 1625. Dès juin 1625, la guérison d’un enfant muet est alléguée. Et entre 1625 et 1684, 1277 miracles sont officiellement authentifiés. Sur les 577 guérisons enregistrées entre 1634 et 1646, 54 concernent des paralytiques, 24 des aveugles.

Comme demandé par sainte Anne, la chapelle est bien construite par Nicolazic, avec l’appui des Pères Carmes, appelés par l’évêque. Mais elle est saccagée pendant la Révolution et démolie ensuite pour permettre la construction de la basilique actuelle, à la fin du XIXème siècle (entre 1866 et 1872), car il était indispensable de construire un édifice tel que celui-ci afin d’accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux.

Depuis le XVIIe siècle, ce sont des millions de pèlerins qui sont venus sur ce lieu prier, supplier et remercier la Mère de la Vierge Marie, aïeule de Jésus Christ. Parmi ceux-ci, la plupart sont anonymes, humbles paysans de ce pays d’Auray, marins, ou pèlerins venant de plus loin à mesure que se développent les moyens de communication. Mais il y a aussi quelques grands de ce monde : empereurs, reines, présidents, nonces apostoliques et cardinaux.

L’un d’entre eux marque particulièrement ce lieu : le pape Jean-Paul II, qui actualise le message donné par sainte Anne, il y a presque quatre siècles. Le 20 septembre 1996, il rassemble 150 000 personnes pour la première visite d’un Pape en Bretagne, et rappelle dans son homélie : « Vivez l’espérance, mettez votre confiance en ce Dieu qui a fait alliance avec les hommes dans la personne de son fils Jésus ! Une représentation de sainte Anne nous la montre faisant lire la Bible à sa fille Marie. C’est une invitation à accueillir la parole de Dieu, à s’en imprégner pour en témoigner dans les réalités humaines. (...) »

Ces paroles du Pape Jean-Paul II ne sont pas sans évoquer l’histoire personnelle d’Yvon et de Guillemette qui, très attristés de ne pouvoir être parents après plus de dix ans de mariage, verront largement leur vie changer après les apparitions. Ils donneront naissance à quatre enfants entre 1628 et 1640, dont l’aîné, Sylvestre, sera ordonné prêtre. Malheureusement, il mourra jeune, à 31 ans et sera enterré dans l’église de Pluneret. À travers l’histoire de cette famille du XVIIe siècle est ancrée une tradition aujourd’hui encore très fidèle : se rendre au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray pour obtenir la même grâce que ce couple, celle d’être parents.

Nicolazic verra sainte Anne une troisième et dernière fois, le 13 mai 1645, sur son lit de mort. Son procès de béatification est actuellement en cours.

Le pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray n’est pas en soi un pèlerinage « marial », car c’est bien sainte Anne qui est apparue et non pas sa fille, la bienheureuse Mère de Dieu. Cet évènement fait ainsi de ce sanctuaire un endroit particulier, car il est le seul lieu au monde où saint Anne soit apparue.

Aujourd’hui, le sanctuaire est le cœur spirituel du diocèse et de la Bretagne. Entre 600 000 et 800 000 pèlerins et visiteurs viennent sur ces lieux chaque année, ce qui en fait le sanctuaire le plus important de l’Ouest de la France. À elle seule, la fête de sainte Anne les 25 et 26 Juillet rassemble environ 30 000 personnes lors de diverses célébrations ; et le Pardon qui s'y déroule chaque année est le plus important de Bretagne.

Père André Guillevic,
Recteur du sanctuaire de Sainte-Anne d'Auray

Les reliques du sanctuaire


Parmi les nombreuses reliques conservées à Sainte-Anne d’Auray, il convient d’en citer au moins deux :- depuis 1890, un reliquaire-ostensoir, placé dans la chapelle de Sainte-Anne contient un présumé morceau d’un bras de sainte Anne, offert aux Bretons en 1639 par le roi Louis XIII en reconnaissance de la naissance de son fils Louis, futur Louis XIV. Cette relique de sainte Anne a été rapportée de Constantinople en 1223.- en 2014, à l’occasion de la canonisation de Jean-Paul II, une relique du nouveau saint a été donnée au sanctuaire breton : quelques cheveux.

Les pèlerins célèbres


- Le 15 août 1858 : pèlerinage de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie.
- En 1874 : pèlerinage du président de la République, Mac-Mahon.
- En 1947 : pèlerinage du Général de Gaulle.
- En 1949 : Mgr Roncalli, nonce apostolique, futur Jean XXIII, préside la fête de Sainte-Anne.
- Le 20 septembre 1996 : Jean-Paul II célèbre une messe à Sainte-Anne d’Auray devant près de 150 000 personnes.



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