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Les apparitions d'Amsterdam (Hollande)
NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES

Ida Peerdeman est décédée le 17 juin 1996.

Entre le 25 mars 1945 et le 31 mai 1959, la Vierge Marie lui est apparue  55 fois. Elle lui a révélé notamment le désir que l’Église la proclame "Marie, Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate."

Elle a demandé également que l'on récite une prière pour hâter la seconde Pentecôte (11 février 1951)

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Les apparitions de Marie à Amsterdam sont reconnues par l'église


Je me tiens sur ce globe parce que je veux qu’on m’appelle la Dame de tous les Peuples

24e Message de Notre Dame de tous les Peuples (*), donné le 16 novembre 1950

La Dame sur le globe. La Dame de tous les Peuples

Je vois la Dame debout sur le globe. Elle me montre le globe et me dit :
« Mon enfant, je me tiens sur ce globe parce que je veux qu’on m’appelle la Dame de tous les Peuples. »
Les mots « de tous les Peuples » s’inscrivent en demi-cercle au-dessus de sa tête.

Les pieds posés sur l’Angleterre et l’Allemagne

La Dame continue : « Je t’ai dit : être missionnaire en son propre pays. Et à présent, je veux te montrer quelque chose. »

De nouveau, la Dame me montre le globe et, les pieds bien serrés, elle se tient debout sur l’Allemagne. La Dame fait alors un mouvement comme si elle posait le pied sur l’Angleterre et elle dit : « Voilà, j’ai au moins un pied dessus. »

Puis elle repose le même pied sur l’Allemagne et serre les pieds comme avant. Les mains une nouvelle fois tendues, elle pose un regard affligé sur l’Allemagne. La Dame dit alors : « Mon enfant, j’ai posé les deux pieds sur elle. Il faut que l’Allemagne soit sauvée. Le Fils t’a conduite justement ici (**) pour que tu le comprennes mieux. J’ai fait guérir beaucoup de malades. »


Elle me fait voir une carte et y montre un endroit ; je reconnais clairement Lourdes. Elle me montre ensuite d’autres endroits ; mais je ne sais lesquels. La Dame dit : « Comprends-tu enfin ce que je veux ici ? Il y a tant d’âmes malades ici ; il faut les sauver. Pourquoi tant de membres du clergé partent d’ici, l’Allemagne, pour les missions ? Qu’ils restent donc ici ! Il y a tant de travail à faire. »

Appel à l’action en Allemagne

Ensuite la Dame me montre quelque chose ; je vois le Vatican tandis qu’elle dit :
« Que le pape envoie donc des moyens et exhorte le clergé, sinon l’Allemagne va se perdre. On assiste à une apostasie de grande, très grande ampleur. Les gens ne veulent faire aucune offrande pour de nouvelles églises et de nouveaux bâtiments. Il faut pousser le clergé à changer ça. C’est un travail difficile. Je ne fais que prévenir. Les autres s’activent à détacher le peuple allemand de Rome. »

Je vois brusquement, devant moi, une tête de mort et, devant elle, deux os entrecroisés. La Dame prend la tête de mort et les deux os et elle les dépose à ses pieds, sur l’Allemagne. Elle dit ensuite : « Le Fils veut accorder sa protection particulière et Il m’a envoyée pour aider l’Allemagne. Mais il faut les pousser à faire ce que je dis. »

Partir de la base

Je vois ensuite de nombreux petits enfants se regrouper autour d’elle. Ils la regardent d’un air émerveillé. La Dame désigne les enfants ; à ma gauche, à une grande distance de la Dame et des enfants, je vois alors des hommes et des femmes. La Dame rapproche les mains et dit :
« L’Allemagne doit commencer à ramener l’unité, chacun chez soi dans sa propre maison. Les enfants doivent de nouveau ne faire qu’un avec leur père et leur mère. Qu’ils s’agenouillent ensemble et prient le chapelet ! »

La Dame semble alors disperser les enfants et dit : « Il faut que cela parte de la base et s’étende ensuite au monde. Puis il faut se remettre à beaucoup pratiquer la charité. Il faut qu’on en vienne à une grande action parmi les catholiques. On peut le faire en diffusant cela, en prêchant davantage là-dessus dans les églises. Dans l’ensemble, plus d’action ! »

Entre-temps, j’ai l’impression que la Dame pousse les gens.

« Il est de la plus haute importance que cela se fasse. Il y en a d’autres qui s’emploient à détruire l’Allemagne. Le peuple est prêt à présent. Dis-le leur, dis-le leur ! »

La Dame fait alors du doigt un mouvement en signe d’avertissement : « Qu’ils travaillent dur ! »

La grande chance de Rome

Puis, je vois une nouvelle fois le pape. La Dame dit :
« Le pape y satisfera si on le lui demande. »

La Dame étend alors les mains sur l’Allemagne en les croisant l’une sur l’autre. Elle quitte ensuite l’Allemagne et je vois tourner le globe sous ses pieds. La voici une nouvelle fois debout sur le globe. Elle me montre Rome. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit : « Que le pape continue toujours dans ce sens ! Rome a une grande chance à saisir. »

Je vois différentes églises. D’un geste de la main, la Dame fait tomber, pour ainsi dire, les églises par terre.
À l’arrière-plan, je vois alors la grande coupole du Vatican. La Dame dit : « C’est maintenant la grande chance, à condition que le pape fasse ce qu’il a l’intention de faire. »

D’un geste protecteur, la Dame étend alors la main au-dessus du pape.

Troubles sur le monde

Puis, elle dit :
« De grands troubles viennent sur le monde. Les Russes n’en restent pas là. C’est pourquoi je dis : je suis la Dame de tous les Peuples. »

En disant cela, elle met très fortement l’accent sur « tous ».

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(*) Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII proclame le dogme de l’Assomption de la Sainte Vierge. C’est un moment marquant dans le corpus des messages et ça en constitue un des tournants. C’est en effet juste après cette proclamation dogmatique que la Vierge Marie se nomme pour la première fois « la Dame de tous les Peuples ». Dans les messages suivants, elle va donner sa prière et porter notre attention sur l’image. Pour la première fois aussi, elle parle du dernier et du plus grand dogme marial de Marie Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate.

(**) La voyante reçoit ce message alors qu’elle se trouve en Allemagne.]





Tel sera le nouveau et dernier dogme marial


33e Message - 31 mai 1951 (Marie, Médiatrice de toutes les Grâces)


Corédemptrice, Médiatrice et Avocate

Voici de nouveau la Dame. Elle dit :
« Je me tiens là et je viens te dire que je veux être Marie, la Dame de tous les Peuples. Regarde bien. Je me tiens devant la croix du Rédempteur. Ma tête, mes mains et mes pieds pareils à ceux de l’être humain, pareils à ceux du Fils de l’Homme ; mon corps comme appartenant à l’Esprit. Mes pieds sont fermement posés sur le globe parce que, en cette période, le Père et le Fils veut m’envoyer en ce monde comme Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Tel sera le nouveau et dernier dogme marial. Cette image va précéder le dogme. Ce dogme sera très contesté ; cependant, on le fera aboutir. J’ai répété ces choses pour que tu les clarifies une fois de plus vis-à-vis de ton directeur spirituel et des théologiens et que tu saches les défendre. »


Le troupeau de brebis

« Observe bien maintenant et rapporte ce que je te fais voir. C’est la dernière indication que je donne au sujet de l’image. Regarde bien. Je me tiens sur le globe. Tout autour du globe, tu as cru voir, mon enfant, des nuages. Mais regarde bien maintenant ce que je te montre. »


Je vois alors les nuages se transformer en brebis vivantes. À gauche et à droite, un troupeau de brebis apparaît comme du vide, des deux côtés du globe. Je vois, çà et là, quelques brebis noires parmi les autres. Des agneaux se couchent au pied du globe. Les brebis arrivent ; certaines sont en train de paître. La plupart cependant lèvent la tête comme si elles regardaient fixement la Dame et la croix. Il y en a aussi qui sont couchées et qui, la tête levée, regardent la Dame. C’est une scène belle et paisible.


La Dame me dit alors : « Mon enfant, grave bien cette image dans ta mémoire et transmets-la fidèlement. Cette image du troupeau de brebis figure les peuples du monde entier, qui ne trouveront pas de repos tant qu’ils ne se coucheront pas là et ne lèveront pas les yeux paisiblement sur la croix, centre de ce monde. »

Les rayons de grâce, rédemption du monde


« Regarde à présent mes mains et dis ce que tu vois. »
Je vois comme les marques d’une plaie au milieu de ses mains, de laquelle jaillissent trois rayons qui tombent sur les brebis. La Dame sourit et dit :
« Ce sont trois rayons, les rayons de Grâce, de Rédemption et de Paix. Par la Grâce de mon Seigneur et Maître, le Père, dans son amour pour l’humanité, a envoyé comme Rédempteur son Fils unique dans le monde. Tous deux veulent à présent envoyer le Saint, le vrai Esprit qui lui seul peut être Paix. Donc : Grâce, Rédemption, Paix. Le Père et le Fils veulent en ce temps envoyer Marie, la Dame de tous les Peuples, comme Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Je t’ai donné là une explication claire et nette de cette image. Ainsi, l’image est-elle complète


Au moment où ces instructions ont été données, on avait déjà commencé à peindre le tableau. Il a donc fallu changer les nuages en moutons. Il est évident qu’il n’est pas facile de représenter l’image de la Dame de tous les Peuples. Dans le message suivant, la Dame fait savoir qu’elle est satisfaite du résultat.

Promesse


« Toi, mon enfant, tu es l’instrument, rien que l’instrument qui sert à transmettre ces choses. Veille à ce qu’on diffuse donc le plus vite possible cette prière qui demande en termes brefs et forts d’envoyer le Saint, le vrai Esprit. Dis à ton directeur spirituel et à tous ceux qui coopèrent, que je fais la promesse d’accorder la grâce pour l’âme et le corps à tous ceux qui prieront devant l’image et présenteront leurs demandes à Marie, la Dame de tous les Peuples, dans la mesure où le Fils le veut."


De pays en pays, de ville en ville

« Ne limitez pas la portée de cela à des cercles restreints. Ne suis-je pas la Dame de tous les Peuples ? Cette image ira de pays en pays, de ville en ville. C’est le but de cette œuvre de rédemption. Je m’adresse à présent à ton directeur spirituel et aux autres qui coopèrent. Il vous faut bien connaître votre devoir et ne pas hésiter à mener à bien ce que je vous ai dit de faire. Je tiens à le dire une fois encore : je fais la promesse de secourir tous ceux qui se trouvent dans une détresse spirituelle ou physique, s’ils font ma volonté, la volonté du Père. »


Les femmes et les hommes de ce monde


La Dame marque une pause et regarde devant elle. Puis elle dit : « Théologiens, vous n’aurez pas de mal si vous considérez que le Seigneur et Maître a déjà prédestiné la Dame au sacrifice. Le glaive en effet était déjà pointé sur le cœur de la Mère. Je veux dire par là que j’ai toujours précédé le Fils dans les souffrances autant spirituelles que physiques.


Et maintenant, je m’adresse aux femmes de ce monde. Femmes de ce monde, savez-vous ce que cela veut dire, être femme ? Cela signifie faire des sacrifices. Défaites-vous de tout votre égoïsme et de toute votre vanité et essayez d’amener au centre, à la Croix, tous les enfants ainsi que ceux qui sont encore là en train de paître. Prenez part vous-mêmes à ce sacrifice.


Et maintenant, je m’adresse aux hommes de ce monde. Je leur dis : hommes, c’est de vous que doit partir la force et la volonté d’amener le monde à l’unique Prince de ce monde, le Seigneur Jésus-Christ. »

Sois moderne et rapide dans ta façon d’agir.


« Je t’ai expliqué, mon enfant, le sens de ce message pour le monde. Par l’intermédiaire de ton directeur spirituel et d’autres personnes, tu dois veiller à ce que le monde le connaisse. C’est ce que je souhaite pour aujourd’hui car je veux être la Dame de tous les Peuples. Sois moderne et rapide dans ta façon d’agir. »


Et à présent, la Dame disparaît lentement, en ajoutant : « Ce temps, c’est notre temps. »




L’Église, Rome, ne doit cependant pas craindre de s’engager dans cette lutte

31e Message de Notre Dame de tous les Peuples, donné le 15 avril 1951

Le linge qui ceint les reins du Christ 

Je vois de nouveau cette grande lumière crue. Très lentement, la Dame avance et sort de cette lumière pour se retrouver distinctement devant moi. La Dame ne parle pas encore, mais elle me regarde en souriant. Au bout d’un moment, elle se met à parler. La Dame dit : « Mon enfant, regarde bien une fois de plus ! »

La Dame me montre la ceinture qu’elle porte à la taille. C’est cette ceinture que je dois bien regarder. La Dame dit : « Tu as tout bien transmis. Tu es sur la bonne voie. Seulement, regarde bien une fois de plus ce linge. »

Je vois alors la Dame enlever la bande de tissu qu’elle porte à la taille. C’est un linge très long ; elle me montre comment elle le noue. De la main gauche, elle en tient une extrémité ; de la main droite, elle le fait passer deux fois autour de sa taille jusqu’à ce que les deux extrémités se rejoignent. De la main gauche, elle rabat celle de gauche derrière la bande de tissu de manière à en laisser dépasser un bout. « Écoute bien ce que cela signifie », dit la Dame.

« C’est comme le linge(*) qui ceint les reins du Fils. C’est que je me tiens, en tant que Dame (**), devant la croix du Fils. » [De là l’image de la Dame de tous les peuples]

Un nouveau dogme

« Cette image va précéder… » À ce moment-là, la Dame marque une pause avant de répéter, en accentuant fortement les mots : « …va précéder un dogme, un nouveau dogme. Je te l’explique à présent ; écoute bien. Le Fils est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes et son œuvre rédemptrice, ce fut la croix avec tout ce qu’il a souffert dans son âme et dans son corps. »

La Dame s’écarte alors de la grande croix et c’est moi qui me retrouve devant. Les mêmes horribles douleurs me reprennent avec plus de violence qu’avant. Cela me paraît long ; puis, la Dame vient se replacer devant la croix, comme dans le flou. Je la vois se recroqueviller et se mettre à pleurer. Quelle douleur indicible se lit sur son visage et les larmes coulent sur ses joues !

La Dame dit : « Mon enfant. »

J’ai alors l’impression qu’elle fait passer cette douleur sur moi. Une lassitude spirituelle très intense s’empare de moi. Les mêmes douleurs qu’avant me reprennent mais pas aussi intensément que la première fois. J’ai tout à coup l’impression de m’effondrer et je dis à la Dame : « Je n’en peux plus. » Cela dure encore un peu et tout redevient normal.

La Co-rédemptrice et l’Avocate

Maintenant,
la Dame se tient de nouveau distinctement devant la croix ; elle dit : « Écoute bien, comprends bien ce que je vais t’expliquer à présent ! Une fois encore, je te dis : le Fils est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes ; l’œuvre rédemptrice, ce fut la croix. Il a été envoyé par le Père.

Maintenant cependant, le Père et le Fils veut (***) envoyer la Dame dans le monde entier. C’est que, dans le passé aussi, elle a précédé et suivi le Fils. Voilà pourquoi je me tiens à présent sur le monde, sur le globe. La croix y est solidement fixée, plantée.

La Dame (****) vient à présent se placer devant, comme la Mère du Fils qui, avec Lui, a accompli cette œuvre de rédemption. Cette image parle d’elle-même et doit être, dès maintenant, portée dans le monde car le monde a de nouveau besoin de la croix.

La Dame, cependant, se tient devant la croix en tant que Co-rédemptrice et Avocate. Ce sera l’objet de bien des luttes.

L’Église, Rome, ne doit cependant pas craindre de s’engager dans cette lutte. Elle ne peut que consolider et affermir l’Église. Je dis cela à l’adresse des théologiens. Je leur dis de plus : prenez cette cause au sérieux. Je le dis une fois encore : le Fils cherche toujours ce qui est petit et simple pour sa cause. Mon enfant, j’espère que tu auras bien compris cela et que tu sauras le défendre. »

Diffusion rapide de la prière

« Maintenant, c’est à toi en particulier que je m’adresse, mon enfant : veille à ce que la diffusion se fasse vite. »

Je dis à la Dame : « Comment pourrais-je le faire ? Ça me fait tellement peur. »

La Dame dit alors : « Tu as peur ? Mais je t’aide ! Tu verras : la diffusion va se faire d’elle-même. Tu es sur la bonne voie. Cela va se faire, cela doit se faire. Ceux qui acceptent cette prière, vont promettre de la prier tous les jours. Tu ne peux pas mesurer la valeur que cela va avoir. Tu ne sais pas ce que réserve l’avenir. »

Le monde en état de corruption

La Dame me fait voir maintenant le monde. C’est comme si des serpents rampaient sur tout le globe. La Dame dit alors : « Les gens ne comprennent toujours pas à quel point le monde va mal. Ils tombent dans une telle superficialité qu’ils sont incapables de percevoir les dommages qui en résultent pour la foi. »

La Dame reste ensuite un long moment à regarder devant elle comme si elle scrutait l’horizon. Puis elle dit : « Mon enfant, c’est un temps pareil à celui qui a précédé la venue du Fils. C’est pourquoi, je ne saurais assez insister pour que les gens, pour que Rome, pour que tous prennent part à la lutte pour la cause du Fils. Je sais bien que, çà et là, il y a une reprise mais ça ne saurait suffire pour sauver le monde. Et il faut que le monde soit sauvé de la corruption, des calamités et de la guerre. Envoie cette prière avec l’image dans les pays où la foi est en déclin. »

La paix

« Je m’adresse à présent à ton directeur spirituel. Dis-lui qu’il lui faut agir. Je vous aiderai et toi, tu feras uniquement ce que je te dis de faire. C’est que je veux être la Dame de tous les Peuples, qui veut aider elle aussi le monde en ce temps. Personne ne sait vers quoi aller. Eh bien ! Retournez donc à une foi simple et le monde retrouvera la paix. »

La Dame disparaît à présent très lentement et je l’entends qui répète : « Ce temps, c’est notre temps. »

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(*) Ce qu’on appelle de manière didactique le périzonium.

(**) Le terme hollandais « Vrouwe » peut être traduit autant par « Dame » que par « Femme », titre sous lequel Jésus s’adresse à Marie du haut de la Croix. Pour la traduction française, nous conservons tout au long du texte le titre de « Dame ». (NdT)

(***) Intentionnellement, la Dame emploie ici (comme en d’autres endroits des messages) un singulier « veut » pour se référer à la fois au Père et au Fils.

(****) Ici la Dame parle d’elle-même à la troisième personne.




l’Esprit viendra dans les cœurs de tous les hommes qui prieront quotidiennement cette prière

30e Message de Notre Dame de tous les Peuples, donné le 1er avril 1951 – 2ème partie : La prière et l’image de tous les Peuples

Dans les cœurs de tous les peuples

La Dame me montre ensuite le globe terrestre sur lequel elle se tient. On dirait qu’il neige autour d’elle. La Dame sourit et dit : « Tu ne comprends pas ? Regarde bien le globe. »

Je vois alors le globe recouvert d’une épaisse couche de neige. La Dame sourit une nouvelle fois et dit : « Regarde encore une fois le globe. »

On dirait que le soleil brille sur le globe et que la neige fond et disparaît lentement dans le sol. La Dame dit alors : « Tu te demandes : qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Je vais te donner à présent l’explication de ma venue aujourd’hui. De même que les flocons de neige tourbillonnent au-dessus du monde et tombent par terre pour former une épaisse couche, de même l’image et la prière se répandront sur le monde et tomberont dans les cœurs de tous les peuples. »

Tandis qu’elle dit cela, je vois tous les peuples devant moi. La Dame montre alors du doigt son propre cœur puis les cœurs de tous ces hommes et elle dit : « De même que la neige se dissout dans la terre, de même le fruit, l’Esprit viendra dans les cœurs de tous les hommes qui prieront quotidiennement cette prière. Ils demandent en effet que l’Esprit Saint vienne sur le monde. »

Commencez et vous verrez le miracle

« Et je m’adresse à présent à ceux qui veulent un miracle. Eh bien ! Je leur dis : commencez, d’un cœur brûlant de zèle, à prendre part à cette œuvre de rédemption et de paix, et vous verrez le miracle. Tel est le message que je vous laisse aujourd’hui car le temps presse. Il faut entreprendre une grande action pour le Fils et la Croix, pour l’Avocate et Celle qui amène la paix, la Dame de tous les Peuples. »

Une foi simple

« Toi, mon enfant, tu vas devoir y coopérer sans angoisse ni crainte aucune. Tu vas souffrir dans ton âme et dans ton corps. Ils découvriront plus tard quelles ont été mes intentions. Je te donnerai des instructions quant à la diffusion. Je t’ai amenée ici aujourd’hui, dans le plus grand silence et dans la plus grande paix, afin que tu puisses bien transmettre mon message.

Dis que c’est pressé. Le monde est dans un tel état de corruption, est tellement matérialiste qu’il est grand temps de ramener une foi simple parmi les hommes. La seule chose dont ils ont besoin, c’est la Croix avec le Fils de l’Homme. Vous, les plus âgés de ce monde, enseignez donc à vos enfants à retourner à la Croix ! Je les aiderai en tant que Dame de tous les Peuples. »

Fais donc confiance

« Et toi, mon enfant, je mets dans ton sein les enfants des hommes du monde entier. Regarde-moi et fais donc confiance ! »

La Dame me regarde alors un long moment et pendant que je la vois disparaître lentement, elle dit : « Ce temps, c’est notre temps. »

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PRIÈRE DE NOTRE-DAME DE TOUS LES PEUPLES

Seigneur Jésus-Christ,

Fils du Père répands à présent Ton Esprit sur la terre.

Fais habiter l'Esprit Saint dans le cœur de tous les Peuples,

afin qu'ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre.

Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate.


Amen.



27e Message de Notre Dame de tous les Peuples, donné le 11 février 1951 (Notre-Dame de Lourdes) – 2e partie : l’enjeu du combat c’est l’esprit, le centre c’est la croix

L’enjeu du combat

La Dame me dit ensuite : « Une autre grande catastrophe va se produire. Les grands de ce monde vont rester en continuel désaccord. Les gens chercheront de-ci de-là.

Méfie-toi des faux prophètes. Cherche et demande seulement le vrai Esprit, le Saint Esprit. C’est en effet, en ce moment, une guerre d’idées. L’enjeu du combat, ce n’est plus les races ni les peuples ; l’enjeu du combat, c’est l’esprit. Comprends bien cela ! »

Changer les lois

Puis la Dame croise les mains. Je vois à présent le pape avec des cardinaux et des évêques.

Semblant s’adresser au pape, la Dame dit : « Vous pouvez sauver ce monde. J’ai dit bien des fois : Rome a sa chance. Saisissez l’occasion. Aucune église au monde n’est construite comme la vôtre. Mais soyez de votre époque et pressez religieux, religieuses, prêtres, séminaristes, etc., etc. à adopter vos changements modernes [des changements dans les formes, et non modernistes évidemment]. Ne perdez pas ça de vue. Réalisez cela jusque dans le moindre détail. La doctrine reste, mais il est possible de changer les lois [= les formes, non la doctrine]. Faites que les enfants de ce monde savourent davantage la mémoire de mon Fils. »

La Dame me dit ensuite à moi : « Je t’ai fait voir dans le rêve [voir message n° 26] comment on peut appliquer la pratique de la communion fréquente [un exemple de « changement moderne »]. Je te dis cela pour les Pays-Bas et pour tous les pays où cela n’est pas fait. »

Les pays d’Europe. L’Amérique

« Pour l’Allemagne, je désire dire : qu’on travaille et qu’on travaille dur dans ce pays afin de ramener les gens, qui se sont égarés loin, très loin, au centre : la Croix. Il y a trop peu de prêtres, mais il y a beaucoup de laïcs. Engagez une grande action parmi les laïcs pour les pousser à agir dans ce but ! Œuvrez dans ce sens avec surtout beaucoup d’amour et de charité.

  • Que les grands d’Allemagne apportent leur aide et ne se détournent pas de l’Église. Deutschland jedoch liegt mir sehr am Herzen. Die Mutter Gottes weint über die Kinder Deutschlands [en allemand dans le texte : « L’Allemagne, cependant, me tient très à cœur. La Sainte Vierge pleure sur les enfants d’Allemagne. »].

  • Pour la France, la Belgique, les Balkans et l’Autriche, je dis ceci : ne vous laissez pas envoyer vers l’esprit mauvais.

  • Pour l’Italie, je dis : vous, les grands d’Italie, connaissez-vous votre tâche ?

  • À l’Angleterre, je dis : je reviens, Angleterre.

  • À l’Amérique, je dis : ne pousse pas trop loin ta politique et cherche le vrai Esprit. Je suis heureuse qu’en ce moment, l’Amérique trouve mieux la foi. »

L’Afrique, l’Asie. Nous prenons soin d’eux

« Pour l’Afrique, je dis : dis-leur que j’aimerais qu’on y fasse un séminaire ! J’aiderai les Dominicains.

Dis-le à ton directeur spirituel. Dis-lui aussi que le Fils est satisfait de son travail et de sa direction. Dis-lui d’oser, dans cette cause, en faire davantage.

Je ne veux me servir de toi que pour accomplir la volonté du Fils en ce temps. Je veux tout de même te demander, à toi, d’aider les hommes autant que possible. Je t’en donne la force et t’apporte le soutien nécessaire. Ton directeur spirituel est choisi pour t’aider uniquement dans cette œuvre. Quant aux autres choses, tout peut rester tel quel. Il me comprendra.

Je veux ajouter à l’adresse des peuples de l’Est et des peuples asiatiques, qu’ils connaissent ou non le Fils : Nous prenons soin d’eux. »

Ce temps, c’est notre temps

La Dame me montre une nouvelle fois le globe et me dit : « Ce temps, c’est notre temps. Toi, mon enfant, tu sers d’instrument à seule fin de transmettre ces choses. Tu feras cela. Oui, il y a assez de preuves que j’ai répétées aujourd’hui encore. Dis que je veux être : la Dame de tous les Peuples. »



27e Message de Notre Dame de tous les Peuples, donné le 11 février 1951 (Notre-Dame de Lourdes) – 1ère partie : la prière de Notre Dame de tous les Peuples


La Dame, Marie, Mère de tous les Peuples

Je vois une lumière crue ; puis, je vois la Dame, debout. Elle dit : « Je suis la Dame, Marie, Mère de tous les Peuples. Tu peux dire : la Dame de tous les Peuples ou Mère de tous les Peuples, qui fut un jour Marie. C’est précisément aujourd’hui que je viens pour te dire que c’est cela que je veux être. Les hommes de tous les pays finiront bien par ne faire qu’un ! »

La Dame reste debout, sans rien dire, dans cette attitude qui lui est familière, et sans me quitter des yeux. Puis elle dit : « Le monde entier est en révolution. Pourtant, voici le plus grave : on met les hommes de ce monde en révolution. »

Il me semble alors que la Dame longe le globe terrestre et je vois le monde entier entrer dans un grand désordre et en révolution.

Le Concile Vatican II

« Je t’emmène là », dit la Dame à présent, et, tout d’un coup, je me trouve avec elle au-dessus de l’Italie. Je vois le Vatican et j’entre ensuite avec la Dame dans la basilique Saint-Pierre [La vision a lieu 10 ans avant le concile]. Nous passons dans l’allée centrale et nous arrêtons à peu près au milieu de la basilique. Des deux côtés, je vois des estrades, des bancs disposés en gradins. Sur les bancs, je vois un grand nombre de cardinaux et d’évêques avec des mitres blanches. 

La Dame dit : « Regarde bien ! Ce sont les évêques de tous les pays. »

Je vois maintenant le pape, assis et portant la tiare. Il est assis au bout de l’allée centrale. Autour de lui, se tiennent quelques hommes d’Église. Il tient un sceptre dans une main et, de l’autre, comme les fois précédentes, il lève deux doigts. Il a un grand livre épais devant lui.

La Dame dit : « Écoute bien, mon enfant. Il y a déjà eu des changements et d’autres sont en cours d’élaboration. Toutefois, je veux porter le message du Fils. La doctrine est bonne, mais les lois peuvent et doivent être changées. Je désire te dire cela précisément aujourd’hui parce que le monde est en grande révolution. Personne ne sait où ça va aller. C’est pourquoi le Fils veut que j’envoie ce message. »

Les douleurs de la croix

Je me trouve maintenant, tout d’un coup, devant une grande croix. Je la regarde et je ressens d’affreuses douleurs. J’ai des crampes de la tête aux pieds. C’est comme si tous les muscles de mes deux bras se contractaient, m’obligeant à serrer les poings. J’ai la tête comme écartelée et j’ai des sensations de fièvre comme si ma tête allait éclater. Tout cela fait que je me mets à pleurer. Je n’en peux plus et demande à la Dame d’être délivrée de tout ça. Elle me sourit. Les douleurs durent encore un peu, puis c’est fini.

La Dame me dit alors : « Que tous reviennent à la croix, c’est la seule façon de ramener la paix. »

La prière est donnée

Tandis que je suis toujours avec la Dame devant la croix, elle dit : « Répète après moi. » Cela me paraît un peu bizarre. Je me dis : est-ce que je ne répète pas tout ce qu’elle me dit ?

Or, tout d’un coup, je vois la Dame devenir encore plus belle qu’elle n’est déjà. La lumière qu’elle a toujours autour d’elle, se fait si crue et si vive que j’ai beaucoup de peine à la fixer. La Dame, qui gardait les mains tendues vers le bas, les élève à présent, l’une contre l’autre. Son visage se fait tellement céleste, tellement noble qu’il n’y a pas de mots pour l’exprimer. Son corps se fait encore plus transparent et devient si beau qu’à le regarder, j’en suis toute transportée.

La Dame dit alors : « Prie donc devant la croix :

Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père,
envoie à présent Ton Esprit sur la terre.
Fais habiter l’Esprit Saint
dans les cœurs de tous les peuples
afin qu’ils soient préservés
de la corruption, des calamités et de la guerre.
Que la Dame de tous les Peuples,
qui fut un jour Marie,
soit notre Avocate.
Amen. »

La Dame dit cette prière d’une voix tellement belle et impressionnante que personne au monde ne saurait l’imiter. Elle insiste sur « à présent » dans « envoie à présent Ton Esprit » et sur « tous » dans « fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tous les Peuples ». Elle dit aussi le mot « Amen » sur un ton très beau et très solennel. Je reste devant la croix et je continue à prier et à répéter ces mots que la Dame m’a dictés. Ils sont comme gravés en moi. Je les vois maintenant écrits en grosses lettres.

Le premier et principal commandement

La Dame poursuit : « Mon enfant, cette prière est tellement simple et courte que chacun peut la dire dans sa propre langue et devant sa propre croix. Et ceux qui n’ont pas de croix, qu’ils la disent en eux-mêmes. Tel est le message que je veux dire précisément aujourd’hui, car je viens dire maintenant que je veux sauver les âmes. Coopérez donc tous à cette grande œuvre du monde. Ah ! Si chaque homme essayait de mettre ça en pratique ! »

La Dame lève alors un doigt et dit : « Surtout quant au premier et principal commandement : l’Amour. »

Je vois alors le mot « Amour » écrit en grandes lettres.

« Qu’ils commencent donc par là ! », dit la Dame. Je vois ensuite un groupe donné de gens ; la Dame les regarde avec beaucoup de compassion et dit : « Et les petits de ce monde diront alors : “À quoi bon ? N’est-ce pas les grands qui nous font cela ?” »

Elle dit cela de façon très belle ; il me semble qu’elle est profondément touchée par ces gens autour d’elle. Mais alors, l’expression de son visage change et en insistant fortement sur les mots, elle dit : « Et moi, je dis aux petits : si vous pratiquez, entre vous, la Charité dans toutes ses finesses, les grands n’auront plus aucune chance. Allez devant votre croix et dites la prière que je vous ai dictée et le Fils l’exaucera ! »






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