Des
témoignage de guérisons
«Je viens attester pour la guérison de ma
fille Y. obtenue à Kérizinen le 25 mars 1960 d'une grave maladie de coeur, à l'âge de
6 ans.
La petite tombe malade à 4 ans de rhumatismes cardiaques avec un coeur anormal,
et qu'on entendait cogner. Tous les mois il fallait une prise de sang et une radio, chez
le docteur B. à B. Avec, de plus, un régime sévère sans sel. Pas de gymnastique, aucun
effort, aucune fatigue, et des cachets (extencilline) à prendre tous les jours. Les
médecins ne me donnaient aucun espoir, et si, à 10 ans, elle vivait encore, on tenterait
une opération à coeur ouvert.
Le 25 Mars 1960, des amies nous ont conduites à Kérizinen. Aussitôt la
petite s'est mise à courir, à monter les talus. Elle a bu de l'eau de la fontaine, et ne
cessait d'en réclamer.
A partir de ce jour-là, elle n'était plus comme avant. Plus vive, plus gaie, plus
remuante.
Quatre jours après, j'ai refait les radios. Son cosur ne cognait plus. Tout était normal.
Je l'ai amenée à l'école (elle n'y allait plus depuis le début de sa maladie), je lui
ai donné à manger comme tout le monde. Elle faisait de la gymnastique, du vélo, et
aucune rechute depuis.
A présent, elle a quatorze ans et demi, et est
pleine de santé. J'ai déposé radios et cachets chez Melle Ramonet.
Mme M.R. (Finistère Nord)
Le malade :
Monsieur l'abbé Gustave Albert, né le 29 septembre 1904, fut ordonné prêtre
le 25 mai 1929. II est trois ans Vicaire Instituteur, puis dix ans Missionnaire diocésain
en Vendée. Pendant la guerre 39/40 : Capitaine au 93 R.I., enfin pendant vingt cinq ans,
Curé de paroisse.
Depuis une dizaine d'années, (1955 environ), je souffrais plus ou moins de
malaises de la colonne vertébrale : déplacements de vertèbres, jugés alors
accidentels mais réparables.
Le 16 Novembre 1964, travaillant dans mon jardin, je fais un violent effort qui
détermine d'intolérables douleurs. Le 26 Décembre, je suis transporté au
Centre Hospitalier Universitaire de N.
Là, pendant plus d'un mois, je subis de multiples traitements sans aucun
résultat. Je pose au Professeur qui me soigne la question d'une opération :
«Si vous étiez moins agé et moins puissant -m'a-t-il répondu- on pourrait y songer,
mais... de plus, vous n'avez pas seulement une hernie discale classique entre la
quatrième et la cinquième lombaire, mais aussi une autre plus profonde aux vertèbres
sacrées, ce qui interdit toute opération. Nous avons 99 chances sur 100 de vous laisser
paralysé.»
Renvoyé dans mon presbytère, je suis cloué pendant quatre mois sur une planche.
Puis, pendant un an, d'avril 1965 à avril 1966, je suis de temps en temps, immobilisé
pour quelques semaines, souffrant toujours, restant péniblement debout, marchant
difficilement, incapable de rester longtemps assis et ne pouvant faire le moindre effort.
A Pâques 1966, je dois me retirer dans ma paroisse natale (Vendée). Là, je suis
encore de temps en temps immobilisé pendant quinze jours, un mois, voire quatre mois. Un
traitement de rayons X donne une légère amélioration avec alternance de souffrances
plus ou moins vives.
Depuis le 12 Décembre 1966, je suis reconnu invalide à 85%, Carte n°
5.638 délivrée par la Préfecture de L.R.
La guérison :
Le lundi 30 Septembre 1968, profitant d'une accalmie, je me rends avec quelques prêtres
amis à L. puis, avec un confrère à Kérizinen, le mercredi 2 octobre.
Après avoir salué Mademoiselle Jeanne-Louise Ramonet, je récite un chapelet
à l'Oratoire et vais boire à la Source.
Alors, machinalement, je passe ma main mouillée sur mon dos, puis emporte allègrement
une bonbonne de 10 kg, sans même m'apercevoir que je n'ai plus mal.
Dès lors, je circule librement, sans souffrir, monte et descend des escaliers sans canne
et sans difficulté.
-Mais regardez-le donc- remarq'ue un de mes confrères, il s'est sûrement passé quelque
chose qu'il ne veut pas dire.
-II y a - écrit plus tard Monseigneur L. Doyen de la faculté de Théologie à
l'Université Catholique d'A., un des six prêtres témoins - il y a bien guérison imprévisible, instantanée.»
Et depuis ? Les docteurs radiologues, après plusieurs clichés, ne parlent plus
de hernies discales.
Pourtant bien des faits auraient dû provoquer des rechutes, entre autres : soulever des
poids de 40 à 50 kg ; au mois de mai, voulant escalader une dune à pic sur la plage de
Bourgenay (Vendée) tomber de 3 mètres de haut sur des galets ; le 6 août : accident
d'auto (côtes enfoncées, cartilages froissés, sans autre résultat que de vives
douleurs, pendant quelques semaines, dans la poitrine, côté gauche, mais sans aucune
gêne dorsale).
De nombreux docteurs et prêtres ont donné leur témoignage de tous ces faits.
Résumons-les dans la déclaration du Docteur Olivieri, longtemps Président du Bureau des
Constatations à Lourdes. Après étude du dossier, il affirme :
1 ) que la guérison semblait tout à fait extraordinaire.
2) que l'instantanéité du fait et la disproportion des moyens employés
le faisait reconnaitre comme humainement inexplicable.
3) que la stabilité de la guérison,
malgré chutes et accident d'auto confi mait ce point de vue.
4) qu'il y a dans la liste des 62 guérisons de Lourdes, deux cas
analogues à celui-ci.
Conclusion :
Une conclusion s'impose à toute âme loyale et chrétienne :
1) louer, remercier et implorer le Bon Dieu par l'intercession de la Très Sainte
Vierge.
2) s'efforcer de mettre en pratique les messages de Notre-Dame du Rosaire à
Kérizinen, exprimés en ces trois mots qui résument parfaitement tout
l'Evangile :
PRIERE... PENITENCE... CONFIANCE...»
1e 1 Mai 1979, Abbé Gustave Albert
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