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La conversion de Marie Sarah (Salimatou) |
Autres chapitres : Message
du Ciel donné à Monique Marie : "je te cherche,
toi mon peuple musulman"
Dieu Parle des autres religions -- Dieu parle du monde musulman -- A nos frères musulmans |
C'est le Dieu des
chrétiens qui descend Le début du livre raconte toute l'enfance africaine de Salimatou (...) Avant mon départ (de Côte d'Ivoire) pour Paris, l'un de mes frères m'avait recommandée à une française qui devait devenir par la suite une grande amie. C'était une femme grande et solide qui avait de belles qualités humaines. Elle me recevait chez elle tous les weekend. Je passais la nuit dans son petit séjour qui servait en même temps de bureau et de salle à manger. C'est là aussi qu'elle recevait ses amis et c'est aussi là que l'événement extraordinaire de ma vie aura lieu. Elle m'avait invitée à dîner un soir du mois de novembre 1987. J'étais attendue pour vingt heures. Après avoir fini ma prière de 18 h 30, je m'habillai et je filai en direction du métro. L’hiver commençait déjà à se faire sentir. Je n'aimais pas beaucoup sortir les soirs d'hiver. Je décidai cependant de sortir plutôt que de rester seule. J'étais donc heureuse de me rendre chez elle. Tout semblait se passer comme d'habitude. Je dois dire qu'avec l'éducation religieuse que j'avais reçue, pour moi, l'unique voie du salut était «Allah » et le Prophète Mahomet son envoyé. D'autre part, je savais que tout musulman doit accomplir les cinq piliers de l'Islam avant sa mort. Le mot «Allah» désignait pour moi la toute puissance de Dieu, un Dieu transcendant, au dessus de tout. Je ne pouvais donc imaginer une autre voie possible pour atteindre Dieu. En outre, pour moi, abandonner sa religion dans laquelle on a vu le jour était simplement impossible. Aux environs de vingt heures, je sonnai à la porte de mon amie. Comme d'habitude elle m'accueillit avec joie et je me sentis réconfortée. Après m'avoir offert l'apéritif et avoir échangé quelques mots sur certaines difficultés liées à mon adaptation à la vie parisienne, elle servit le dîner qui était composé d'une salade mixte accompagnée d'une bonne ratatouille. A la fin du repas, elle me prépara une bonne tisane de tilleul et après m'avoir souhaité une bonne nuit se retira dans sa chambre. Il devait être environ minuit. A mon tour, je me glissai dans les draps du canapé qu'elle avait préparé pour moi. Je pensais à l'hospitalité africaine, le cour rasséréné. L'amitié échangée tout ce soir là, le fait d'avoir parlé, de me savoir écoutée quand nous étions à deux autour d'un repas et de partager le même appartement, tout cela me rappelait la chaleur africaine. Début de la vision C'est
avec ce bonheur dans le cour que je fermai les yeux. Mais à peine les avais
je fermés que je m'aperçus que l'appartement de
mon amie n'avait plus de toit car tout le séjour
était inondé d'une lumière mystérieuse qui
laissait entrevoir l'éclat incomparable d'un autre
ciel, d'un bleu lumineux étrange qui présageait
l'avènement de quelque chose de grandiose. Comme
si c'était le début d'un film, il m'était
impossible de détacher mon regard de ce ciel, de
la beauté de son éclat et de son bleu lumineux. Je fus alors
transportée dans ma petite ville natale au milieu
de la cour familiale. Je me tenais debout
sur la dernière marche de l'escalier de la grande
maison qui avait été affectée aux épouses de mon
père. C'était comme si j'avais été transportée juste
pour l'événement. Tout devait se dérouler sous mes
yeux et j'avais été invitée à suivre pas à pas la
scène mystérieuse. Je ne devais perdre aucun détail,
tout avait déjà été organisé ce soir là et ma
présence était nécessaire. Non seulement je devais
me tenir debout jusqu'à la fin de la scène, mais je
devais également être à un point précis de
l'escalier: sur la marche la plus haute. Ainsi je surplombais tout, pour mieux saisir la portée de l'événement. Je devais garder cette place comme dans un film. Elle était faite pour moi. Elle me permettait de tout voir sans avoir besoin de me déplacer. En effet, de l'endroit où je me tenais, tout s'offrait à mon regard, je n'avais pas besoin de bouger la tête. J'étais fixée là comme un promeneur surpris par une tempête qui attend dans un coin la fin du spectacle avant de s'en aller. L’entrée de cette maison était tournée vers l'orient. Je me tenais donc face à l'orient et je compris que la scène avait commencé bien avant mon arrivée carje vis tout à coup quelque chose qu'aucun être humain ne peut décrire. Je dirais comme NahedMahmoud: «Ma langue est inapte à décrire ce quej'ai vu, les mots adéquats n'existent pas L’escalier
sur lequel je me tenais était devenu semblable à une
montagne et je dominais du regard tout ce que je
voyais sur la terre. C'est alors que je
vis deshommes, des femmes, des enfants, des
animaux, detoute race, sortir de toute part, se
bousculant et courant, tête baissée, dans un
désordre indescriptible. De la terre entière
sortaient de multitudes d'êtres vivants. Tous se
dirigeaient dans la même direction. De ma
position, tous ces êtres étaient devenus tout
petits, semblables à des enfants. Ils semblaient
préoccupés et effrayés par ce qui allait se
passer. A mon
tour, sans cesser de les observer dans ce tumulte et
sans détourner les yeux de tout ce monde qui venait
de tous côtés et qui se bousculait, je
m'interrogeais sur la raison de ce vacarme. Tout ce mouvement était
orienté vers la même direction. N'y
comprenant rien, je tournai mon regard ailleurs. C'est
ainsi que je m'aperçus que la terre entière était
illuminée par une lumière qui provenait d'un point
précis de l'Est. C'était dans cette
direction qu'ils couraient tous. C'était une lumière
qu'on ne peut comparer àaucune lumière sur la
terre. Elle dominait la
lumièredu jour. Elle était insoutenable,
translucide. Telle une brume de lumières bleues et
blanches, elle enveloppait et traversait chaque
être humain que je voyais comme à travers un
miroir. Debout sur le sommet de cette
hauteur, j'étais la seule à ne pas bouger. Je
cherchais ce qui pouvait bien attirer tous ces êtres
qui sortaient de toute part dans un désordre ordonné
(car ils partaient
tous dans une même direction). Quelque
chose me fit lever les yeux vers
l'orient et je perçus la source de cette
lumière. C'était une boule de feu rouge sang qui projetait des rayons bleus et blancs sur la terre entière. Elle était située du côté gauche de l'horizon Est: Je vivais en quelque sorte ce dont nous parle Malachie (3 V, 1 4) « Voici que je vais envoyer mon messager, pour qu'il fraye un chemin devant moi (..) Le Seigneur que vous cherchez est l'ange de l'alliance que vous désirez, le voici qui vient (...). Qui soutiendra le jour de son arrivée? Qui restera droit quand il apparaîtra? Car il est comme le feu du fondeur et comme la lessive des blanchisseurs. Il siégera comme fondeur et comme nettoyeur il purifiera... Je regardai fixement ce point rouge et me demandai ce qui se passait. Cela semblait présager un événement important car toute la terre semblait remuée comme par un cultivateur qui remue le sol avant la semence. Je lisais sur les visages l'inquiétude, la frayeur. Quelque chose me dit que cette lumière n'était pas de la terre. Aucun être vivant ne lui résistait. Le vent avait arrêté sa course, toute la création semblait prête à accueillir l'événement qui allait se produire. Abasourdie, je cherchai un signe, un visage, une présence, mais je ne vis rien. C'est
alors que je fus interpellée par une de mes tantes,
un bébé au dos. Elle s'approcha de moi tout effrayée
et voyant que je ne m'enfuyais pas comme tout le
monde, me demanda dans la langue de mon père:
«Salimatou, qu'est ce que c'est que ça? » Sans
détacher mon regard de la source de lumière, je
sentis retentir une voix dans tout mon être et je
répondis en français « C'est le Dieu des
chrétiens qui descend». Malgré sa
méconnaissance de la langue française, elle comprit
le message et s'écria tout étonnée: «Souba hana laye
(1) (gloire à
Dieu) » et s'enfuit aussitôt
dans la maison pour se cacher. Je la suivis ensuite
pour leur annoncer à tous que c'était
«le Dieu des chrétiens qui descendait» ce jour là. Fin de la vision Après
avoir annoncé cela, je me suis réveillée en sursaut,
toute trempée de sueur, effrayée de ce que je venais
de vivre et d'entendre, avec cette phrase dans la
bouche « C'est le
Dieu des chrétiens qui descend». Elle était
comme gravée définitivement dans ma mémoire. J'étais
de nouveau à Paris sur le canapé de mon amie, avec
une peur bleue! Qu'ai
je donc bien pu faire au Dieu des chrétiens?
Me retenant de crier « au secours », j'ouvris
précipitamment la porte de la chambre de mon amie et
me jetai au pied de son lit. «Qui est ce Dieu des chrétiens? L'ai je offensé? Ai-je fait quelque chose de grave? Pour moi, le Prophète Mahomet était celui qui avait reçu la parole révélée et le chemin du salut pour tout croyant. Pourquoi me présente t-on le Dieu des chrétiens ? J'étais bouleversée. Il me fallait une explication. Je me sentais coupable de quelque chose. Deux jours après, mon amie fit venir un prêtre et lui raconta ce que j'avais vécu parce qu'elle ne comprenait pas non plus la signification de ce songe et ne se souvenait pas avoir «prophétisé » en me disant: «Le moment n'est pas encore venu ». La présence du prêtre me rassura un peu, bien que ce dernier ne se prononçât pas sur la signification de ce songe. J'essayai
de me calmer en me disant que ce n'était qu'un rêve
après tout, que je finirais par l'oublier. Mais, le
songe réapparut les jours suivants et persista.
J'étais bouleversée. Je priais toujours mais je
n'arrivais plus à me concentrer. Le pire était que
je ne pouvais pourtant pas en parler de peur que,
dans le milieu musulman, on me prenne pour quelqu'un
qui divague. Je décidai de garder cela pour moi. Ce
que je fis jusqu'à mon retour au pays. (...) Ci-dessous un autre
extrait du livre Marie-Sarah ou elle raconte son
baptême, Lorsque je
m'engageai dans les rangs des candidats au baptême,
les amis venus me soutenir ce jour là ne me
reconnurent pas, comme il me fut dit ensuite: « Tu
semblais être dans un autre monde, tu étais
éclatante de beauté ! » ou « On aurait dit que tu
allais à la rencontre de ton époux, telle une mariée
» (Salimatou vient de choisir comme prénom de baptême « Marie Sarah . Elle est sur de son choix mais des amies lui mettent le doute) (…) Je me servis le repas que j'avais préparé et m'assis dans la chambre au bord du lit. Avant d'avoir avalé la première bouchée, sans me séparer du plat que je tenais dans la main droite, je me mis à tourner machinalement le bouton du poste de radio pour écouter les émissions religieuses diffusées tous les soirs sur « Radio Notre Dame », pensant que cette émission religieuse me ferait oublier mes soucis. A ma grande surprise, le premier mot que j'entendis fut le prénom «Marie Sarah ». Je sursautai, posai le plat par terre et entrepris d'augmenter le volume. Dans l'émission, une femme expliquait à un prêtre tout le problème du choix du nom de sa fille « Marie Sarah », un choix assez difficile parce que le nom n'était pas accepté par son mari. Elle avait fini par obtenir gain de cause disait elle et sa fille portait à présent ce prénom. C'était pour elle une façon de rendre grâce au Seigneur, sa fille ayant échappé à un accident mortel. Le prêtre intervint ainsi : « C'est un beau prénom. Vous avez bien fait de le choisir, il signifie la Princesse de Dieu. » A ces mots, je fus tellement émue que des larmes de joie se mirent à couler. La Vierge était donc bien réelle. Je me mis à genoux au chevet de mon lit et m'écriai «Tu es vivante alors ?» Puis, appelant mon parrain, je lui racontai tout. Le lendemain, j'avais le bonheur d'annoncer ce prénom et tous ceux qui étaient venus m'assister ce jour là trouvèrent eux aussi que c'était un beau prénom. Il n'y avait plus de doute dans mon esprit. J'étais soutenue par la tendre affection de la Vierge Marie et, comme Sarah, je pouvais compter sur la fidélité à Dieu. Ainsi rassurée devant les événements. J'étais prête à recevoir le baptême. Le baptême 12 heure était venue de décider d'entrer dans la grande famille de Dieu par le baptême. Quel est le sens de ce sacrement que reçoit tout chrétien et comment se déroulerait il ? Au cours des préparations finales, j'étais à la fois émue et anxieuse. Plusieurs questions me trottaient dans la tête. Le baptême faisait de moi la fille de Dieu, et l'Eucharistie viendrait en quelque sorte faire grandir cette présence immanente de Dieu, celle que j'avais ressentie devant le Saint Sacrement et dans le songe. Le jour approchait et les derniers préparatifs se déroulèrent dans une sorte d'extase, dans la prière et l'émotion. Je pensais à l'importance de ces sacrements que j'allais recevoir. Je me disais que le « Dieu des chrétiens» descendrait ce jour là et que je devais être prête à le recevoir. Une question revenait souvent. Comment vais je être après le baptême ? On dit qu'après le baptême tous nos péchés sont pardonnés, que nous naissons de nouveau. Comment, en un seul jour, tout ce que j'ai fait de mal depuis ma naissance peut il être pardonné ? Je savais depuis mon jeune âge qu'on expierait nécessairement pour le mal commis. Le Dieu des chrétiens aurait il le pouvoir de faire renaître un adulte en une seule nuit ? Je pensais à l'interrogation de Nicodème: « Comment un homme peut-il naître étant vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit: « ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l'esprit est esprit» (Jn 3,4 6). J'étais
saisie par cette idée. C'était tellement
beau de redevenir enfant. Je pensais à la
petite fille de quatre ans que j'avais vue dans
l'église Saint Germain des Prés. Je m'interrogeais,
sans inquiétude désormais, sur cet événement qui
bouleverserait toute ma vie et m'introduirait au
sein d'une grande famille, celle de tous les
baptisés. La veille, après avoir cherché longuement quelle tenue mettre, je finis par trouver un petit ensemble tout blanc, une paire de gants blancs et des chaussettes blanches, un petit sac également blanc. Ainsi vêtue, mon parrain vint me chercher et nous allâmes nous recueillir devant la statue de « Notre Dame de Bonne Garde » dans l'église Saint Germain l'Auxerrois avant que ne commence la cérémonie officielle. Lorsque je m'engageai dans les rangs des candidats au baptême, les amis venus me soutenir ce jour là ne me reconnurent pas, comme il me fut dit ensuite: « Tu semblais être dans un autre monde, tu étais éclatante de beauté ! » ou « On aurait dit que tu allais à la rencontre de ton époux, telle une mariée » Je me sentais légère et j'avais l'impression de flotter comme la brise sur l'eau. La foule avait rempli l'église, la joie se lisait sur tous les visages. Je rencontrais des regards familiers, heureux. C'est seulement le lendemain que je réalisai ce que mes amis m'avaient dit, après avoir passé la nuit chez mon parrain à Versailles. J'étais comme dans un autre monde, je voyais tout autrement. Quelque chose s'était produit en moi. Je pensai à cette phrase de l'Apocalypse (21, 1 5) « Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle car le premier ciel et la première terre ont disparu (...) De mort il n)' en aura plus; de pleurs, de cri et de peine, il n'en aura plus car l'ancien monde s'en est allé... voici que je fais l'univers nouveau ». Le soleil qui marquait ce jour de fin d'hiver avait un éclat nouveau. Tout avait quelque chose de lumineux. Tel celui d'un nouveau né ébloui, le regard que je posais sur chaque être humain avait quelque chose de changé. Ce n'était ni un regard méfiant, ni un regard qui juge, mais un regard doux, fraternel, paisible et compatissant. Ce regard qui, autrefois, faisait attention à tous les détails physiques semblait à présent s'élever au dessus de toute considération physique ou morale. Un regard neuf qui transcende les races, un regard empreint d'amour et de tolérance. Je me sentais en paix et je sentais la paix autour de moi. Je voyais en chaque homme le don de Dieu. Je compris la nature mystérieuse du sacrement. Le baptisé goûtait déjà à une parcelle de divinité. C'était beau, pur, paisible. Je compris pourquoi on m'avait dit que j'allais naître à nouveau. Je me sentais une âme renouvelée. Ce monde divin m'était présent ce jour là comme pour dire à tous les baptisés : « C'est ici la cité sainte où tous les hommes vivent en paix et dans l'amour». Cela dura plusieurs heures, jours, semaines. Quand je ne le ressentis plus, je craignis que cela ne revienne plus. C'était tellement beau et pur. Je compris que c'était de Dieu. Une sorte de préfiguration du monde divin où il n'y a que l'amour entre les hommes et où tous vivent en frère. Je pris conscience de l'importance des sacrements qui font du baptisé un homme nouveau et le plongent dans un monde mystérieux, divin, entraînant l'âme dans une joie immense. Quant au sacrement du mariage, que j'obtins deux mois après la confirmation, je le vécus également d'une manière très forte. Cela coïncida curieusement avec la fête de « Marie Reine ». On me dit que j'étais parée ce jour là comme une reine. Je me souvins de mon parcours, du songe, de mon mariage avec un chrétien, des expériences diverses, du Saint Sacrement, etc. Moi qui avais grandi dans un milieu où Jésus n'était vu que comme un simple prophète, j'ai vécu de manière forte et palpable avec le « Berger d'Israël » et avec sa Mère une réalité qui avait transformé ma vie pour de bon. Chapitre 7 VIE NOUVELLE DANS LE CHRIST Aujourd'hui, je constate que toutes ces expériences ont transformé non seulement ma vie mais ma vision de Dieu. Le Dieu en qui je crois n'est pas un Dieu lointain ni un Dieu justicier qui nous jette en enfer. C'est un Dieu qui aime ses enfants et ne veut en perdre aucun. Ce Dieu Créateur et Père, quoique tout puissant et très haut, est avant tout un Dieu d'amour et de proximité. Cette proximité donne à ses enfants de communiquer avec lui à partir d'une relation d'amour dans laquelle il se révèle comme un don. Ce qui ne l'empêche pas d'être le Tout Autre. J'ai compris après le baptême que seule une vie offerte à Dieu et mise au service de nos frères est capable de donner un sens à notre existence. Petit à petit mon regard intérieur se convertit par rapport à l'amour de Dieu dans ma vie, mes relations avec le prochain, le sens de l'existence et la conscience du péché. (…)------------------------------------------ |