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Témoignage de Foi
Greg nous raconte son expérience avec Dieu

Autres chapitres :
Greg (de Belgique), nous raconte son expérience avec Dieu
 

Avant ma naissance, mon père avait consulté un « médium » à la fois par curiosité et pour s’amuser. Celui-ci lui avait prédit 3 choses.

La première était qu’il aurait une maison construite de briques blanches. Comme il venait de commander des briques rouges, cela l’avait bien fait rire. Mais lors de la livraison, il y avait une erreur et ce sont des briques blanches qui furent livrées.

La 2e chose était qu’il aurait un fils, et que celui-ci viendrait au monde avec un problème aux jambes. Et je suis né avec une malformation. Tous les médecins ont dit que c’était inopérable et que je ne marcherais jamais.

La 3e chose est que son fils sauverait un jour une grande partie de la nation (la Belgique ?). Mais les médiums racontent aussi des bêtises ;-)

Donc, né avec une malformation aux jambes très visible du fait que j’avais une jambe beaucoup plus courte que l’autre, et dont, d’après les radios, le fémur n’était pas fixé au bassin, mes parents ont consulté de nombreux médecins, qui s’accordaient pour dire que c’était inopérable.

Un jour où je n’avais encore que quelques mois, ma grand-mère à fait une neuvaine à Saint Antoine, et le dernier jour de cette neuvaine, mes parents et moi-même étions chez une spécialiste des nourrissons. Mes parents étaient restés dans la salle d’attente pendant que le spécialiste m’examinait. Ils commençaient à trouver le temps long et se disaient que si cela prenait si longtemps, c’est que c’était certainement plus grave que ce qu’on leur avait dit jusque-là.

Au bout d’un moment, le médecin est sorti furieux et a dit à mes parents : « Mais qu’est-ce qu’il a cet enfant ? ». Ils se disaient « comment ça, qu’est-ce qu’il a ? Il est spécialiste et il ne voit pas ça ? ».

Il a emmené mes parents dans son cabinet, et leur a dit : « Regardez, il n’a rien. Et je vais vous dire ceci, il marchera très tôt. Si je ne connaissais pas le médecin qui vous envoie, je dirais que vous me faites perdre mon temps ». Alors mes parents sont repartis, et une fois rentrés à la maison, ma grand-mère les attendait et leur a demandé « Il n’a rien n’est-ce pas ? »

Mes parents ont répondu que non, et elle leur dit « je le savais » avant de retourner chez elle. Mes parents ont téléphoné au médecin traitant, qui est arrivé aussitôt pour m’examiner, car il n’en revenait pas de ce que le spécialiste avait dit. Il a dit à mes parents :

« Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais vous vous êtes certainement adressé à quelqu’un de plus haut que moi ». Et à 9 mois, je courais.

Lorsque j’avais 2 ou 3 ans, ma grand-mère faisait du thé. La carafe bouillante était posée sur la table, mais comme j’aimais bien ça, je suis monté sur une chaise et j’ai attrapé la nappe pour l’amener à moi. Arrivée au bord de la table, la carafe a basculée et tout le contenue s’est déversé sur mes jambes.

J’ai été brûlé au 3e degré. Je hurlais lorsqu’on m’a amené d’urgence chez le médecin, et j’ai passé des semaines de visites chez lui pour découper les peaux mortes, mais sans avoir mal, ce qui l’étonnait fortement. Il a dit que je conserverais des marques de brûlures toute ma vie, mais moins d’un an plus tard, je n’avais plus rien. Personne ne pourrait dire que cela m’est arrivé.

À 11 ans, j’ai fait mon premier pèlerinage à Medjugorje pendant la période de Noël. C’était toujours la guerre là-bas. Lorsque nous étions sur la colline des apparitions, il s’est mis à neiger. Mais les flocons n’étaient pas comme d’habitude. Je les observais tomber sur mon manteau foncé. Le contraste était net, je ne pouvais pas me tromper. Tous étaient des étoiles à 5 branches, et tous étaient identiques, comme celles qui ornaient la statue de la Vierge dans l’église. J’avais beau le dire aux autres, mais personne ne semblait le remarquer. On me disait de me taire et que c’était des flocons normaux. Je suis certain de ce que j’ai vu, même si je suis le seul à les avoir vus.

Lors de ce même pèlerinage, une petite fille du même âge que moi, belge également, mais arrivée avec un autre, car et qui logeait dans un autre hôtel, étaient en fauteuil roulant. Elle avait les jambes paralysées. Un soir, j’étais assis, seul, près des confessionnaux qui longent l’église et je la regardais avec ses parents.

J’ai fait une simple prière pour demander qu’elle guérisse comme moi j’avais été guéri, en étendant timidement les mains vers elle pour imiter les prêtres qui prient sur les gens, mais pas trop fort pour ne pas qu’on me voie. Rien ne s’est passé évidemment et ils sont repartis au bout de 10 minutes.

Le lendemain matin, au petit déjeuner, on nous annonçait qu’une petite fille belge venue avec l’autre car s’est réveillée en étant guérie. Comme nous étions tous belges, nos deux groupes s’étaient déjà croisés et donc tout le monde la connaissait. Cela s’est passé le dernier jour de leur séjour, et je n’ai pas pu la revoir depuis, mais il s’agissait bien d’elle.

Lorsque j’avais 12 ans, j’ai participé à une session du renouveau charismatique avec mes cousins à Beauraing, lieu d’apparition Mariale reconnu en Belgique. Durant une célébration qui avait lieu dans l’église supérieure, disposée en gradins et pouvant accueillir vraiment beaucoup de monde, des personnes avaient des paroles de connaissances.

Certains étaient guéris, d’autres réconfortés,… et la célébration continue. Quand vient le moment de donner la paix du Christ, un homme vient vers moi, un de ceux qui avait eu des paroles de connaissances plus tôt. Il arrive en tendant la main. Je me tourne vers lui pour lui donner la paix du Christ, mais il attrape ma main, me tire vers lui et me dit.. « Toi, tu es un des favoris du Seigneur, c’est lui qui me l’a dit », puis il s’en va rejoindre sa place plusieurs rangées plus bas.

À la fin de la messe, je me dépêche de le rejoindre pour savoir ce que cela voulait dire, mais tout ce qu’il a ajouté est : « Ne t’en fais pas, un jour il te donnera les armes pour combattre ». À l’époque j’imaginais une belle épée flamboyante comme Saint-Michel, mais je suppose que je peux oublier cette idée ;-)

Après cette session à Beauraing, j’avais très envie de rester proche de Jésus, et il me vient une idée farfelue, celle de demander à notre vieux curé une hostie pour la garder chez moi, dans ma chambre.

Et voilà qu’à la fin de la messe, je le lui demande. Il était connu pour être très strict et ne se livrer à aucune liberté avec ce qui touche à Dieu, mais je n’ai que 12 ans et je ne sais pas tout ça. Je sais que j’étais acolyte depuis des années et que je pouvais toujours le lui demander.

Et voilà que pendant un moment il reste sans voix, un peu perdu, se demandant probablement s’il a bien entendu, et finalement me demande « tu as quelque chose pour la transporter ? ».

Je répondis que non, mais que je peux la mettre dans ma poche, tout innocent que j’étais. Il me l’emballa tout de même soigneusement, et c’est ainsi que Jésus vint chez moi pour être avec moi, durant une semaine. Après quoi le vieux curé vint pour la reprendre et je lui rendis.

Ma famille n’en revenait pas, mais personne ne put s’y opposer. Avec le recule, cette histoire me fait penser à celle de Zachée. Jésus avait décidé de venir et personne ne pouvait l’empêcher.

Bien plus tard, je devais avoir 17 ans, je crois, nous revenions de Medjugorje. Comme le voyage est long, nous avions passé la nuit en Slovénie, et le lendemain matin, nous devions traverser l’Autriche et l’Allemagne pour revenir en Belgique. Le temps était à la pluie et au brouillard. Nos familles nous annonçaient par téléphone une tempête de neige sur l’Allemagne et sur Belgique.

Bref et un temps horrible sur tout le trajet. J’étais assis à l’arrière du minibus, et pendant une bonne partie de la matinée, j’ai voulu essayer de faire comme Jésus. Ordonné aux nuages de disparaître pour qu’il fasse meilleur pendant notre trajet. Petit à petit, la pluie diminuait, le brouillard cessait, et arrivé en Allemagne, il faisait tellement chaud que nous nous sommes arrêtés pour acheter des glaces. Lorsqu’on à raconté cela à nos familles tout le monde s’étonnait parce ils avaient tous regardé la météo pour nous la communiquer, et sur tout le trajet, la neige annoncée à laissé la place au soleil.

J’ai toujours une photo de moi, sur un parking en Allemagne, une glace à la main. Cela me rappelle qu’avec un peu de foi, on peut tout réaliser. Mais ce niveau de foi me semble très difficile à atteindre au quotidien, et la proximité de la confession doit jouer un très grand rôle.

Quelques années plus tard, un matin à Medjugorje, nous assistions à un enseignement de Marijana, non pas la voyante, mais celle qui à des locutions intérieures. Elle nous a parlé entre autres, de la peinture de Marie dans l’église, et du fait que tous les voyants disent qu’elle est tellement plus belle que c’est impossible de la représenter en peinture.

Après cet enseignement, une question revenait toujours en moi. Je ne comprenais pas pourquoi ils disaient qu’il était impossible de la peindre alors qu’ils l’avaient si souvent sous les yeux. Il suffirait que l’un d’eux apprenne à peindre et de recopier ce qu’il voit si je puis dire. Pourquoi est-ce impossible ?

Finalement la journée s’est déroulée normalement et j’ai même oublié cette question. Mais la nuit venue, alors que je dormais bien tranquillement, j’ai vu une silhouette. Rien qu’une silhouette lumineuse. Il n’y eut aucune parole versée, mais je compris qu’il fallait juste regarder pour comprendre.

C’était une silhouette blanche et bleue rayonnante. Puis elle disparut et je me retrouvais à regarder en direction de la porte de ma chambre. J’avais compris, comme si cette connaissance était simplement débloquée en moi. On ne peut pas la peindre, car on ne peut pas représenter avec de la peinture l’amour qui se dégage d’elle.

L’amour ne se peint pas. Essayer de peindre l’amour reviendrait à essayer de peindre une odeur ou un son. Et peindre Marie sans son amour, c’est la rendre moins belle qu’elle ne se présente aux voyants de Medjugorje. Elle m’a donné de voir l’amour comme si elle éveillait en moi un sens nouveau, comme la vue ou l’ouïe, qui m’a permis de comprendre que c’est plus qu’un sentiment.

C’est quelque chose qui plus tard, sera aussi concret qu’une couleur, un son ou une odeur. On pourra voir pleinement l’amour qui rend les autres plus beaux. Et c’est cela qui la rend si belle. Un aveugle qui n’a jamais vu de sa vie ne peut imaginer ce que cela fait de voir ni ce qu’est une couleur.

Dites à un aveugle de naissance que le ciel est bleu. Il aura beau connaitre cette information, il pourra le répéter si on lui pose la question, mais il ne sera pas capable de l’assimiler pleinement, ni même se le représenter avec justesse. Si un jour il voit, il comprendra. C’est vraiment comme un sens dont nous avons volontairement été privés, mais qui un jour s’éveillera.

Ou peut-être n’était-ce qu’un rêve très très réel…

Le nom de l'Ange gardien

Lors d’un autre pèlerinage à Medjugorje (le dernier que j’ai fait promis), sur le trajet de l’aller, le curé doyen de mon unité pastorale nous a donné un enseignement sur les anges gardiens, et en nous disant que peut-être, si on le prie, avant la fin du pèlerinage, notre ange nous donnerait de connaitre son nom.

Il nous a dit aussi que son ange lui avait dit comment il s’appelait et qu’il faut leur parler et ne pas les laisser de côté.

J’ai donc littéralement harcelé mon ange gardien pendant toute la durée du pèlerinage, en lui parlant, en lui demandant son nom, et en l’envoyant un peu partout, pour porter des messages aux anges gardiens des personnes que j’aimais, et lui demander de faire en sorte de pouvoir rester avec certaines personnes, ou d’avoir une place dans l’église,… bref, je lui parlais souvent.

À la fin du pèlerinage, pour une raison quelconque, j’étais un peu triste, et alors que j’étais un peu refermer sur moi même, je me tournais vers mon ange gardien et je me dis que je lui demanderais son nom jusqu’à ce qu’il me réponde.
Je le priais en lui demandant « Comment te nommes-tu ? », et à la 3e fois, je reçus son nom, de manière très claire, plus vite qu’une pensée, comme s’il fut lancé dans mon esprit. En même temps je le voyais écrit et je l’entendais.

C’est un nom que je ne connaissais pas et en instant je savais avec certitude son nom, et cela s’accompagna d’une grande paix et d’une grande joie intérieure. Toutes les peines que je pouvais ressentir dans ce monde n’avaient plus de raison d’être, car il y avait bien quelque chose d’autre, de plus grand et a porté de la main que je venais d’entrapercevoir, mais qui était certain.

L’argent et la reconnaissance sociale n’étaient plus des choses importantes. Elles apparaissaient maintenant comme très éphémères et facultatives dans ma vie. Une ou deux semaines plus tard, je priais avant de me mettre au lit et j’entendis, de manière beaucoup plus floue, un autre nom. Un nom indistinct, mais j’avais entendu un nom.

Au milieu de la nuit, quelqu’un était dans ma chambre. Je ne pouvais presque plus bouger ni parler et j’avais le sentiment qu’il m’agrippait. J’avais envie d’appeler à l’aide, mais je ne le pouvais pas. J’ai alors attrapé le bras de celui qui me maintenait au lit et je ne l’ai pas lâché quoiqu’il puisse faire pour s’en libérer. Il se débattait pour partir, mais il pouvait à peine me tirer.

Je lui disais intérieurement qu’il ne partirait pas et j’appelais mon ange gardien. Cela n’a duré que quelques minutes, mais ce fut la première et dernière fois que cela m’arrivait.

J’étais partagé entre les deux

Ne sachant vers où me diriger dans la vie, j’hésitais à devenir prêtre. Cela m’attirait, mais une vie de famille m’aurait plu également. J’étais partagé entre les deux.

Ainsi j’ai commencé une neuvaine à Sainte Rita, lui faisant une promesse que j’ai tenue, si elle me trouvait une femme, catholique, croyante, pratiquante. Bien sûr, je lui avais donné une date limite, car si ce n’était pas la volonté de Dieu, je pouvais attendre longtemps.

Nous étions au mois de mai, et si je ne l’avais pas rencontré d’ici début août, j’irais trouver l’évêque pour entrer au séminaire. J’y étais déjà allé l’année précédente, en septembre, mais c’était trop tard pour y entrer et on m’avait demandé d’attendre prochaine. Pour compliqué le tout, je suis parti faire le tour du Kenya en sac à dos pendant en mois et je suis rentré le 24 juillet.

Le 31 juillet, je rencontrais ma femme à l’occasion d’un mariage. Depuis, Sainte Rita, que l’on prie pour les causes impossibles m’a souvent aidé.

Depuis maintenant 3 ans, j’étudie à l’évêché et j’y ai appris beaucoup de choses que j’ignorais. Pourtant, je pensais avoir une bonne connaissance des écritures, mais je me trompais. Au travers de ces cours, je me suis penché sur une question qui pour moi était un des plus grands enseignements donnés par Jésus, mais qui n’a jamais été abordée.

Il faut croire que l’analyse des textes est plus importante que la mise en pratique.

Ma question est la suivante :
Si Jésus nous dit : « Si vous aviez la foi à peine aussi grande qu’une graine de moutarde, vous pourriez dire à cet arbre de se déraciner et d’aller se planter au milieu du lac. »


Alors qui de nos jours à autant de foi ? Et surtout comment la faire grandir pour en avoir ne serait-ce que si peu ? Je crois que personne ne sait ce qu’est vraiment la foi. D’ailleurs, Jésus ne nous dit pas vraiment ce que c’est, mais il nous dit comment l’avoir. Il nous a dit: « Si vous aviez la foi à peine aussi grande qu’une graine de moutarde, vous pourriez dire à cet arbre de se déraciner et d’aller se planter au milieu du lac. »

Avec Jésus, tout est toujours simple. C’est nous qui nous mettons des barrières.

Et Il nous dit comment faire :

--- Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.
--- Demandez comme si vous aviez déjà reçu.
--- Celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi.
--- Jésus est le Verbe, c’est par sa Parole qu’il agit, pas en priant en silence.
--- Il parle d’une voix forte et le père l’exauce.


Dieu exaucera ceux qui n’ont pas peur de parler au nom de Son fils. La confiance doit s’exprimer par notre parole en Son Nom. Jésus l’a promis. Mais l’amour doit être au coeur de la demande. Demander de gagner à la loterie n’est pas une demande d’amour par exemple. C’est pour cela qu’il faut surtout prier pour les autres.

Lorsqu’on s’adresse à Dieu, il ne faut pas avoir peur du regard des autres. Si à cause de cela nous avons honte de notre relation à Dieu, pourquoi nous exaucerait-il ? Il est notre véritable Père, cela le heureux lorsque nous nous tournons vers lui sans nous soucier de ce que l’on pense de nous.

La peur que cela ne « fonctionne pas » est aussi un frein. Souvent on n’ose pas demander par certitude que notre prière ne sera pas exaucée. Pourquoi ? Osez ! Demandez et croyez ! Faites les choses pleinement et simplement, ou ne les faites pas du tout.

« Je vomirais les tièdes », ne l’oubliez pas.

Par le jeûne, nous pouvons obtenir beaucoup. Certains démons ne peuvent être chassés que par le jeûne à dit Jésus. Et ce fut la seule difficulté qu’ont rencontrés les apôtres. Ceci démontre bien la puissance du jeûne. À chaque pèlerinage à Medjugorje, nous jeûnions le mercredi et le vendredi. Peut-être cela m’a-t-il aidé.

Mais ce n’est que mon témoignage. Libre à celui qui le souhaite d’en tenir compte.

Greg



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