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La chute des Anges (...) Lucifer attira à lui l’orgueil. Il le cultiva, lui donna de l’ampleur, il s’en fit une arme et une séduction. Il désira plus qu’il n’avait, il voulait tout, lui qui était déjà beaucoup. Il séduisit ses compagnons les moins attentifs. Il les détourna de la contemplation de Dieu comme Beauté suprême. Puisqu’il connaissait les merveilles futures de Dieu, il voulut prendre, lui, la place de Dieu. Son esprit troublé lui faisait déjà se voir le chef des futurs hommes, adoré comme la puissance suprême. (...) |
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également le chapitre sur les Démons
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Nous sentions que l'orgueil était latent et pouvait se développer en nous. Nous avons craint que personne, hormis Dieu, ne puisse y résister puisque Lucifer y avait cédé Message d'Azarias, l'ange gardien de Maria Valtorta (1897-1961) Extrait du "Livre d'Azarias" Azarias : Méditons en chantant les gloires de la très sainte Vierge Marie. La messe de cette festivité n'est qu'un hymne à la puissance de Dieu et à la gloire de Marie. Pour bien comprendre cette liturgie de lumière et de feu, mettons-nous dans les sentiments de la Reine et Maîtresse de toutes les créatures qui aiment le Seigneur. Reine et Maîtresse ! Des hommes, mais aussi des anges. Il y a des mystères que vous ignorez, et qu'il ne nous est pas accordé de dévoiler complètement. Mais il est permis d'en soulever un voile afin que certaines âmes très aimées puissent en jouir. Je soulève donc pour toi un pan de voile. Une fois cet obstacle retiré, il te sera accordé de porter ton regard spirituel sur cette infinie lumière qu'est le ciel; alors, tu comprendras mieux. Regarde, écoute et sois heureuse. Quand le péché de Lucifer bouleversa l'ordre du paradis et précipita dans le désordre les esprits les moins fidèles, une grande horreur nous frappa tous, comme si quelque chose s'était déchiré, détruit, sans jamais plus d'espoir de le revoir rétabli. Et c'était bien la réalité. La pleine charité qui, auparavant, était seule à exister là-haut, venait de tomber dans un gouffre dont s'exhalaient des puanteurs d'enfer. L'absolue charité des anges était détruite, et la Haine était apparue. Effrayés comme on peut l'être au ciel, nous, les fidèles du Seigneur, nous pleurions pour la douleur de Dieu et pour son courroux. Nous pleurions sur la paix outragée du paradis, sur l'ordre violé et sur la fragilité des esprits. Nous ne nous sentions plus certains d'être impeccables parce que faits de pur esprit. Lucifer et ses semblables nous avaient prouvé que même un ange peut pécher et devenir démon. Nous sentions que l'orgueil était latent et pouvait se développer en nous. Nous avons craint que personne, hormis Dieu, ne puisse y résister puisque Lucifer y avait cédé. Nous tremblions à cause de ces forces obscures car nous ne pensions pas qu'elles pouvaient nous atteindre, je puis même dire que nous ignorions qu'elles existaient; et voilà que brutalement elles se révélaient à nous. Abattus, nous nous demandions avec des élans de lumière : « Mais alors, il ne sert donc à rien d'être aussi purs? Qui donc donnera à Dieu l'amour qu'il exige et mérite, si nous aussi sommes capables de pécher? » Alors, élevant notre contemplation, de l'abîme et de la désolation, à la Divinité, fixant sa splendeur avec une crainte jusqu'alors ignorée, nous avons contemplé la seconde révélation de l'éternelle Pensée. Et si la connaissance de la première a amené le désordre créé par les orgueilleux qui refusèrent d'adorer la Parole divine, la seconde a rétabli en nous la paix qui s'était troublée. Nous avons vu Marie dans la pensée éternelle ! La voir et posséder cette sagesse qui est réconfort, sécurité et paix, ce fut une seule et même chose. Nous avons salué notre future Reine par le chant de notre lumière, et nous l'avons contemplée avec ses perfections gratuites et volontaires. Oh ! Beauté de ce moment où, pour réconforter de ses anges, l’Éternel nous a présenté la perle de son amour et de sa puissance ! Nous avons vu Marie humble au point de réparer à elle seule tout l'orgueil des créatures. Elle fut alors notre maîtresse sur la manière de ne pas faire des dons autant d'instruments de perte. Ce n'est pas son image corporelle, mais sa spiritualité qui nous parla sans paroles, et nous avons été préservés de toute pensée d'orgueil pour avoir, contemplé un instant la très humble Vierge Marie dans la pensée de Dieu. Nous avons œuvré durant des siècles dans la douceur de cette révélation éclatante. Durant des siècles, pour l'éternité, nous avons joui, nous jouissons et nous jouirons de posséder celle que nous avions spirituellement contemplée. La joie de Dieu est notre joie, nous nous tenons dans sa lumière pour en être pénétrés et pour donner toute joie et toute gloire à celui qui nous a créés. Le chute des Anges vue par Sainte Hildegarde de Bingen Vision seconde de Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) (...) Mais Lucifer, qui fut précipité de la gloire du ciel à cause de son orgueil, au commencement de sa création était si beau et si grand, qu'il ne découvrit aucun défaut dans sa beauté et dans sa force. C'est pourquoi, en contemplant sa grâce, et en considérant en lui-même la vertu de sa force, il se retrouva face à sa propre splendeur qui lui promit d'entreprendre ce qu'il voudrait et qu'il pourrait accomplir ce qu'il entreprendrait. Et voyant le lieu où il pensait trouver sa place, pour y montrer sa beauté et sa force, il se disait en lui-même : Je veux briller là, comme celui-ci resplendit ici. Ce que ses légions approuvèrent en disant : Ce que tu veux, nous le voulons aussi. Et comme, exalté dans son orgueil, il voulait accomplir ce qu'il avait médité mais le puissance de Dieu se montra alors dans tout son éclat, Pourquoi cela ? Parce que si Dieu n'eût pas repoussé leur présomption, il se fût montré injuste ; car il eût favorisé ceux qui voulaient diviser l'intégrité de la divinité ; mais il abattit leur orgueil, et réduisit à néant leur impiété ; comme il bannit de la présence de sa clarté, tous ceux qui veulent s'opposer à lui ; (...) précipita Satan avec toute son armée dans les ténèbres de flammes ; de telle sorte qu'ils changèrent leur splendeur sereine, en la plus épouvantable noirceur. (Vincent : Saint Hildegarde dit par ailleurs que Dieu avait cacher l'étendu de sa force aux Anges après leur création pour les mettre à l'épreuve) Il y a des millions d’années Message donné à Louse Tomkiel (USA) le 31 mai 2006. Louise commença à recevoir un message de Dieu et elle dit : « S’il vous plaît Jésus, couvrez-moi avec votre très précieux sang » Puis votre Dieu parla : - (...) « Il y a des millions d’années, le péché d’orgueil a entraîné la chute d’un important archange : Lucifer. - Il y a des milliers d’années, l’orgueil a entraîné la chute d’Adam et Ève. - Depuis des centaines d’années, l’homme a abandonné son Dieu pour suivre Satan en faisant de lui son dieu, en vivant dans son propre orgueil. (...) Le chute des Anges vue Anne-Catherine Emmerich Extrait des révélations d'Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) Les mystères de l'Ancienne Alliance La Création - La chute des anges Je vis d'abord apparaître devant moi un espace de lumière infini, et, très haut dans cet espace, comme un globe lumineux semblable à un soleil je sentis que dans ce globe se trouvait l'unité des trois divines Personnes. En mon for intérieur, je nommai ceci le Consentement (divin) et j'en vis procéder comme une Opération : alors furent appelés à l'existence les Choeurs d'Esprits, infiniment éclatants, et puissants, et beaux, qui apparaissaient sous le globe lumineux comme des anneaux, des cercles concentriques brillants. Ce monde de lumière se tenait au-dessous du soleil supérieur comme un autre soleil. D'abord, ces Choeurs évoluèrent tous, comme animés par l'amour issu du divin soleil Soudain, je vis une partie de tous les Choeurs se fixer en eux-mèmes, abîmés en leur propre beauté. Ces Esprits ressentaient un plaisir propre, ils voyaient toute beauté en eux-mèmes ; ils se tournaient sur eux-mèmes, se complaisaient en eux-mèmes. Au commencement, tous les Esprits étaient tirés d'eux-mèmes par un mouvement supérieur à eux maintenant, une partie d'entre eux se fixaient en eux-mèmes, immobiles. Et au même moment, je vis tous ces Esprits précipités vers l'abîme et s'obscurcissant, tandis que les autres Esprits s'écartaient d'eux et évoluaient de façon à combler leurs rangs, qui étaient plus petits. Mais je ne vis pas ceci comme s'ils les pourchassaient en sortant du cadre de la vision : tandis que les premiers s'immobilisaient et tombaient, les autres, toujours en mouvement, occupaient leurs rangs, et tout ceci était une même chose. Lorsque ces Esprits furent précipités vers l'abîme, je vis apparaître, en bas, un disque de ténèbres qui me sembla devoir constituer leur séjour, et je compris que leur chute était irrémissible. Mais l'espace qu'ils occupaient à présent en bas était bien plus restreint que celui qu'ils avaient eu en partage en haut, si bien qu'ils m'apparaissaient étroitement serrés les uns contre les autres. Depuis que, petite enfant, j'avais vu cette chute des Esprits, j'étais effrayée jour et nuit par leur action, et je me disais qu'ils devaient faire beaucoup de mal à la terre : ils sont toujours autour d'elle il est heureux qu'ils n'aient pas de corps, sinon ils obscurciraient le soleil et on les verrait planer devant lui comme des nuées ce serait épouvantable. Aussitôt après la chute, je vis les Esprits des cercles lumineux s'humilier devant le globe de la Divinité et demander avec soumission que ce qui était tombé fût de nouveau rétabli. Alors je vis un mouvement et une opération dans le globe de la lumière divine, qui était resté jusque-là immobile et qui avait, à ce que je compris, attendu cette requête. Après cette démarche des Choeurs angéliques, je compris intérieurement qu'ils devaient désormais rester préservés de toute chute. J'eus cependant connaissance de ceci, qui est la déclaration de Dieu et son jugement éternel : tant que les Choeurs déchus ne seront pas rétablis quant au nombre, il y aura un combat. Et je vis cette durée infiniment longue pour mon âme, comme impossible Ce Combat aura lieu cependant sur la terre, car il ne peut plus y avoir de lutte en haut, décréta Dieu. Après cette transformation intérieure, je n'ai plus été capable d'avoir la moindre pitié pour le diable car je l'ai vu se précipiter avec violence dans l'abîme, dans le libre exercice de sa volonté mauvaise. Et je n'ai plus été aussi fâchée contre Adam, j'ai toujours pensé qu'il avait été prédestiné. Le chute des Anges vue Maria Valtorta Message de Jésus à Maria Valtorta, Extrait du livre - Les cahiers de 1945 à 1950 - Le 29 décembre 1945 Jésus : « Son nom primitif était Lucifer: dans l’esprit de Dieu, cela voulait dire: “porte drapeau ou celui qui porte la lumière", en d’autres termes Dieu, puisque Dieu est Lumière. De tout ce qui existe, il était le second pour ce qui est de la beauté, il était le miroir pur qui reflétait l’insoutenable Beauté. Il aurait eu comme mission auprès des hommes d’être l’exécuteur de la volonté de Dieu, le messager des décrets de bonté que le Créateur aurait transmis à ses enfants bienheureux sans péché, pour les amener toujours plus haut à sa ressemblance. Le porteur de la lumière aurait parlé aux hommes par le biais des rayons de cette lumière divine qu’il apportait, et comme ceux ci étaient sans faute, ils auraient compris ces éclairs de paroles harmonieuses, pleines d’amour et de joie. Mais comme il se voyait en Dieu, il se voyait en lui même, il se voyait dans ses compagnons puisque Dieu l’enveloppait de sa lumière et faisait sa joie de la splendeur de son archange comme; en outre, les anges le vénéraient comme le plus parfait miroir de Dieu, il s’admira. Il ne devait admirer que Dieu. Mais en chaque créature, toutes les forces bonnes et mauvaises sont présentes et elles s’agitent jusqu’à ce qu’un côté l’emporte pour produire du bien ou du mal, de même que l’atmosphère comprend tous les éléments gazeux et que tous sont nécessaires. Lucifer attira à lui l’orgueil. Il le cultiva, lui donna de l’ampleur, il s’en fit une arme et une séduction. Il désira plus qu’il n’avait, il voulait tout, lui qui était déjà beaucoup. Il séduisit ses compagnons les moins attentifs. Il les détourna de la contemplation de Dieu comme Beauté suprême. Puisqu’il connaissait les merveilles futures de Dieu, il voulut prendre, lui, la place de Dieu. Son esprit troublé lui faisait déjà se voir le chef des futurs hommes, adoré comme la puissance suprême. Il pensait: “Je sais le secret de Dieu. Je connais les paroles. Son dessein m’est connu. Je peux tout ce qu’il veut, lui. Comme j’ai présidé aux premières opérations de la création, je peux réussir. Je suis". Cette parole que Dieu seul peut dire fut le cri qui signa la ruine de l’orgueilleux. Et il devint Satan. Il devint “Satan “. En vérité, je te dis que ce nom de Satan n’a pas été donné par l’homme qui a pourtant attribué, sur l’ordre et selon la volonté de Dieu, un nom à tout ce qu’il connaissait, et qui baptise aujourd’hui encore ses découvertes d’un nom inventé par lui. Mais en vérité je te dis que le nom de Satan vient directement de Dieu; c’est d’ailleurs l’une des premières révélations que Dieu fit à l’âme d’un de ses pauvres enfants qui errait sur la terre. De même que mon Nom très saint a le sens que je t’ai dicté un jour , écoute maintenant le sens de cet horrible nom. Ecris le de la façon suivante Sacrilège Athéisme Turpitude Anticharité Négation Orgueilleux Adverse Tentateur Avide Ennemi, Voilà ce qu’est Satan. Voilà ce que sont ceux qui sont atteints par la maladie du satanisme. Il est encore: séduction, ruse 70, ténèbres, agilité, iniquité 71, [ce qui reprend] les cinq lettres maudites qui forment son nom, gravées au feu sur son front foudroyé. Ce sont les cinq caractéristiques maudites du Corrupteur contre lesquelles flamboient mes cinq plaies bénies, dont la douleur sauve ceux qui veulent l'être de ce que Satan ne cesse de leur inoculer. Les noms de "démon, diable, Belzébuth " peuvent appartenir à tous les esprits des ténèbres. Mais celui ci est le seul qui lui soit personnel. Au ciel, il n'est appelé que par ce nom, parce qu'on y parle le langage de Dieu, par fidélité d'amour même pour désigner ce que l'on veut; comme Dieu l'a pensé. Il est le "Contraire ", celui qui est contraire à Dieu. Celui qui est le contraire de Dieu. Chacune de ses actions est donc l'antithèse des actions de Dieu. Toute sa machination vise à pousser les hommes à s'opposer à Dieu. Voilà qui est Satan. C'est "se disposer contre moi" en actes. Il oppose à mes trois vertus théologales la triple concupiscence. Aux quatre vertus cardinales et à toutes les autres qui proviennent de moi, il oppose le vivier de serpents de ses horribles vices. Mais comme on dit que la plus grande vertu est la charité, j'affirme que la plus grande de ses antivertus et celle qui me répugne le plus, c'est l'orgueil. C'est par lui en effet que tout le mal est venu. C'est pourquoi je dis que, si je puis encore compatir à la faiblesse de la chair qui cède à la tentation de la luxure, je ne peux faire preuve de compassion pour l'orgueil qui, tel un nouveau Satan, veut rivaliser avec Dieu. Je te parais injuste? Non. Considère que la luxure est, au fond, un vice de la partie inférieure de l'être qui donne à certains des appétits extrêmement voraces qu'ils satisfont à des moments d'abrutissement qui hébètent. Mais l'orgueil est un vice de la partie supérieure de l'âme, accompli avec une intelligence fine et lucide, un vice prémédité et durable. Il s'en prend à la partie qui ressemble le plus à Dieu. Il foule au pied le joyau donné par Dieu. Il fait ressembler à Lucifer. Mieux que la chair, il sème la souffrance. En effet, la chair pourra faire souffrir une épouse, une femme, mais l'orgueil peut faire des victimes dans des continents entiers, et cela dans tous les milieux. C'est à cause de l'orgueil que l'homme a été détruit et que le monde périra, c'est encore à cause de lui que la foi s'affaiblit. L'orgueil est la plus directe émanation de Satan. J'ai pardonné aux grands pécheurs de la sensualité parce qu'ils étaient privés d'orgueil spirituel. Mais je n'ai pu sauver Doras, Jocanah, Sadoc, Eli et d'autres semblables, parce qu'ils étaient "les orgueilleux ". » Le 30 décembre 1945 Avant la dictée de la page suivante et pendant que je corrige le manuscrit dactylographié, la face démoniaque de Satan m'apparaît. Seulement le visage. Il rit de façon très sarcastique, toute son expression le montre. Il termine par un rire mauvais et bruyant puis disparaît. Je me remets à corriger et n'y pense plus. Il était 10 h du matin. Peu avant midi, Jésus me fait la dictée cidessous, à la page suivante. J'ai pensé qu'il valait mieux ajouter cet avant propos. Cependant, je n'ai plus jamais revu le visage bronzé de Satan ni entendu son rire empoisonné, comme s'il était parti pour toujours. Les dernières paroles de Jésus me font penser qu'il ne doit pas être bien loin. (...) |