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L'Heure de grâce du 8 décembre
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" Je souhaite que chaque année, le 8 décembre, à l'heure de midi, on célèbre l'heure de grâce pour le monde entier.
Par cet exercice, on obtiendra de nombreuses grâces spirituelles et corporelles "
1947, Apparitions à Montichiari (Italie)
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Autres chapitres :  Sainteté   Adoration   Le cœur
Pie IX, après avoir consulté l'ensemble des évêques catholiques ainsi que des commissions de théologiens, définit ce dogme de manière solennelle
le 8 décembre 1854 , par la bulle Ineffabilis Deus.
La fête de l'Immaculée Conception est liturgiquement fixée au 8 décembre.
Les apparitions à Montichiari (Italie) en 1947
7e Apparition du 8 décembre 1947

A l'occasion de cette grande fête mariale, plusieurs milliers de personnes venues de toutes parts étaient accourues pour l'apparition annoncée. Ce n'est qu'à grand peine que Pierina Gilli réussit à pénétrer dans l'église comble. Elle s'agenouilla au centre de la nef à l'endroit où les autres apparitions avaient eu lieu. Pendant qu'on disait encore le chapelet, Pierina s'écria : "Oh! la Madone !".
Aussitôt se fit un grand silence. Le curé, venu ultérieurement dans la paroisse, Monseigneur Abate Francesco Rossi, a rapporté que beaucoup de personnes présentes lui auraient fait le récit de ce moment: bien que des milliers de personnes furent présentes dans la cathédrale comble, il s'était fait un tel silence qu'on aurait pu entendre voler une mouche.
La Madone se montra à Pierina sur un grand escalier blanc qui était orné des deux côtés de roses: des roses blanches, rouges et dorées.

La Mère de Dieu sourit et dit: "Je suis l'Immaculée Conception"
Et continuant à descendre l'escalier avec une grande majesté, elle dit: "Je suis Marie de la grâce, c'est-à-dire la pleine de grâces, Mère de mon divin Fils Jésus-Christ".

Descendant encore les escaliers, elle poursuivit: "Par ma venue ici, à Montichiari, je souhaite être invoquée et vénérée sous le nom "Rosa Mystica"

Je souhaite que chaque année, le 8 décembre, a l'heure de midi, on célèbre l'heure de grâce pour le monde entier.
Par cet exercice, on obtiendra de nombreuses grâces spirituelles et corporelles

Et elle continua :

Notre-Seigneur, mon divin Fils Jésus accordera sa très grande miséricorde pour autant que les bons continueront à prier pour les pauvres pécheurs. Qu'on veuille faire part, le plus vite possible au pasteur suprême de l'Église catholique, le Pape Pie XII, que c'est mon souhait que cette HEURE de GRÂCE soit connue et diffusée dans le monde entier.

Celui qui ne peut pas se rendre à l'église doit prier chez lui à l'heure de midi et il recevra alors mes grâces. Celui qui prie ici sur ce marbre et verse des larmes de repentir trouvera une voie sûre et recevra de mon coeur maternel protection et grâces".


A ce moment la Mère de Dieu montra à Pierina son coeur et la Madone magnifiquement resplendissante d'amour laissa s'échapper ces mots :
"Vois ce coeur qui aime tant les hommes, tandis que le plus grand nombre l'accable d'outrages !"

Ici elle s'arrêta quelques instants. "Lorsque les bons et les méchants s'uniront dans une prière unanime, ils obtiendront de ce coeur miséricorde et paix. Présentement les bons ont obtenu par moi du Seigneur miséricorde " celle-ci a arrêté un grand châtiment" Puis continuant en souriant: "Sous peu, on reconnaîtra la grandeur de cette heure de grâce".

Pierina remarqua qu'Elle voulait s'éloigner et lui dit : "Oh, belle et chère Mère de Dieu, je vous remercie. Bénissez ma patrie, l'Italie, bénissez le monde entier, tout particulièrement le Saint-Père, les prêtres, les consacrés, les pécheurs !"

La Mère de Dieu répondit: "J'ai déjà préparé une surabondance de grâces pour les enfants qui écoutent ma voix et qui prennent à coeur mes souhaits".
Par ces mots, la vision prit fin.

Lors de cette apparition, la Mère de Dieu confia à Pierina un secret avec la promesse qu'elle reviendrait pour lui dire quand le moment serait venu pour l'autorité ecclésiastique de le révéler
Pie IX, après avoir consulté l'ensemble des évêques catholiques ainsi que des commissions de théologiens, définit ce dogme de manière solennelle le 8 décembre 1854 , par la bulle Ineffabilis Deus. La fête de l'Immaculée Conception est liturgiquement fixée au 8 décembre, et celle de la naissance de Marie au 8 septembre.

Commencement des apparitions à Montichiari en 1947.

Montichiari, avec son bourg annexe Fontanelle, est une petite ville de l'Italie du Nord, à 20 km de Brescia, la ville épiscopale. Elle est située au pied des Alpes italiennes, déjà dans la plaine fertile du Pô et peut se traduire en français par: montagne lumineuse. Sur une hauteur avancée se trouve le vieux château de Marie et la vénérable église San Pancrazio.

Première apparition

Pierina Gilli (prononcer Djili) naquit le 3 août 1911 à Montichiari et était infirmière à l'hôpital de ce lieu. La Sainte Vierge lui apparut la première fois dans une chambre de l'hôpital au printemps 1947. La Madone, sous l'aspect d'une dame d'une beauté merveilleuse, portait un vêtement violet et un voile blanc autour de sa tête. Elle était très triste et ses yeux étaient pleins de larmes qui tombaient par terre. Sa poitrine était transpercée par trois grands glaives. La Mère de Dieu lui dit : "Prière, Pénitence, Réparation" et se tut.

Deuxième apparition

Le 13 juin 1947 la Mère de Dieu apparut de nouveau à l'hôpital, tôt un dimanche matin, mais cette fois-ci elle était vêtue de blanc et à la place des trois glaives, elle avait trois roses: une blanche, une rouge et une rose dorée.

Pierina Gilli lui demanda: "Ayez la bonté de me dire qui vous êtes !". En souriant elle répondit: "Je suis la Mère de Jésus et la mère à vous tousJ'. Ici elle fit une pause puis poursuivit: "Notre-Seigneur m'envoie pour apporter une nouvelle dévotion mariale à tous les insti- tuts d'hommes et de femmes, à tous les ordres religieux et aussi aux prêtres séculiers. Je promets à ces instituts séculiers, à ces ordres religieux et aux prêtres séculiers qui me vénéreront d'une manière particulière, qu'ils auront ma protection spéciale, une éclosion accrue de vocations religieuses, moins de fausses vocations et une grande sainteté chez les serviteurs de Dieu. Je souhaite que le 13 de chaque mois soit célébré comme un jour marial. Pendant les 12 jours qui précèdent, des prières spéciales doivent être faites pour le préparer".

Avec une expression de grande joie, elle continua à parler: "Ce jour-là, je ferai descendre sur les instituts et ordres religieux, les prêtres séculiers qui m'auront ainsi honorée une surabondance de grâces et une grande sainteté dans la vocation. Je souhaite que le 13 juillet de chaque année soit célébré en l'honneur de

"Rosa Mystica" c'est-à-dire "La Rose Mystique".

Alors Pierina demanda si elle ferait un miracle. La Mère de Dieu répondit :
Le miracle le plus évident consistera en ceci: Les âmes consacrées qui depuis longtemps et surtout pendant la guerre se sont refroidies dans leur bon esprit, de sorte qu'elles sont devenues infidèles à leur vocation et l'ont même trahie, ces consacrés qui ont provoqué par leurs graves manquements des châtiments et des persécutions contre l'Église, comme c'est le cas actuellement, elles cesseront d'offenser gravement Notre-Seigneur. Elles feront revivre l'esprit d'origine de leurs saints fondateurs !
Ces paroles mirent fin au dialogue. Maintenant elle expliqua aussi à Pierina LA SIGNIFICATION DES TROIS GLAIVES ET DES TROIS ROSES.
Quelle explication bouleversante à prendre très au sérieux !

Le premier glaive signifie la perte des vocations sacerdotales et religieuses.
Le deuxième glaive signifie que des prêtres et des consacrés vivent en état de péché mortel.
Le troisième glaive signifie que des prêtres et des consacrés commettent la trahison de Judas. (Avec l'abandon de la vocation, ils perdent aussi souvent la foi et le bonheur éternel et deviennent des ennemis de l'Église).

La rose blanche signifie: l'esprit de prière.
La rose rouge signifie: esprit de réparation et disposition au sacrifice.
La rose d'or ou dorée signifie: esprit de pénitence.

3e Apparition du 22 octobre 1947

La belle dame apparut de nouveau et cette fois-ci à la chapelle de l'hôpital de Montichiari pendant un office. Beaucoup d'employés de l 'hôpital même, quelques médecins et des gens de l'endroit étaient présents.

Notre-Dame insista pour la réalisation de la dévotion déjà recommandée et dit entre autres: "Mon Divin Fils, dégoûté par les incessantes offenses, voulait laisser s'exercer sa justice. Alors je me suis placée comme médiatrice entre Lui et les hommes, et tout particulièrement entre Lui et les âmes consacrées".

Pierina l'en a remerciée au nom de toutes les personnes présentes. Notre-Dame prit congé en laissant à Pierina un merveilleux souvenir et dit: "Vivi d'amore !", ce qui veut dire: "Vivez d'amour!" - d'amour du prochain !"

4e Apparition du 16 novembre 1947

Notre-Dame apparut en public dans l'église paroissiale (la cathédrale de Montichiari) en présence de quelques personnes, parmi elles aussi des prêtres. Entre autres elle dit: "Notre-Seigneur, mon divin Fils Jésus en a assez des nombreuses et graves offenses des hommes par les péchés contre la sainte pureté... (Ici elle fit une pause puis continua) : "Il voudrait envoyer un déluge de châtiments...". Elle s'arrêta de nouveau quelques instants et poursuivit :
"J'AI INTERCÉDÉ pour qu'encore une fois Il ait pitié. C'est pourquoi je demande prière et pénitence en réparation de ces péchés". Pierina répondit par un oui à ces désirs exprimés par la Sainte Vierge.
La conversation se poursuivit: "Je prie très instamment les prêtres d'avertir les hommes avec une grande charité de ne pas continuer à commettre ces péchés. Je donnerai mes grâces à tous ceux qui coopéreront à expier ces péchés. Pierina interrogea: "Nous sera-t-il alors pardonné ?". La Sainte Vierge répondit: "Oui, dans la mesure où on ne les commet plus". A ces mots, elle s'éloigna.

5e Apparition du 22 novembre 1947

Lors de cette apparition, de nouveau dans l'église paroissiale, en présence de plusieurs personnes, la Sainte Vierge ordonna à Pierina Gilli de dessiner d'abord avec la langue quatre croix par terre au centre de la cathédrale, exactement sous la coupole. (Un acte humiliant de réparation !). Puis elle y posa ses pieds et dit: "Je descends en cet endroit; car ici auront lieu de grandes conversions". Un peu attristée, elle poursuivit : "A I 'heure actuelle, ce sont justement les chrétiens de la nation italienne qui offensent le plus Notre-Seigneur, mon Divin Fils Jésus, par les péchés contre la sainte pureté. C'est pourquoi le Seigneur exige :

PRIÈRE, GRANDE DISPONIBILITÉ AU SACRIFICE ET PÉNITENCE.

Pierina interrogea: "Que devons-nous faire pour accomplir votre désir de prière et de pénitence ?"

Elle répondit pleine de douceur : "Prière !" - alors elle se tut quelques instants et continua: "Pénitence, cela veut dire accepter toutes les petites croix quotidiennes et aussi accomplir le travail en esprit de pénitence".
Et avec majesté elle fit une promesse avec ces mots : "Le 8 décembre, à l'heure de midi j'apparaîtrai encore une fois dans la paroisse et ce sera l'heure de grâce".
Pierina Gilli demanda: "Expliquez-moi, s'il vous plaît! Que veut dire l'heure de la grâce ?". Elle répondit: "L'heure de la grâce sera un événement de grandes et nombreuses conversions". Ici elle s'arrêta de nouveau quelques instants, puis continua: "Des âmes tout endurcies, froides comme ce marbre, seront touchées par la grâce divine et redeviendront fidèles et aimant Dieu".
Ce fut l'unique fois que la Sainte Vierge avait annoncé à Pierina sa venue prochaine. Les autres apparitions eurent toujours lieu d'une façon inattendue.

6e Apparition du 7 décembre 1947

Lors de cette apparition, de nouveau dans l'église paroissiale, seulement trois personnes étaient présentes, parmi elles le Père confesseur de la voyante. La Sainte Vierge, "Rosa Mystica", porta un manteau blanc. Celui-ci fut tenu, à droite par un garçon, à gauche par une fillette, les deux également vêtus de blanc.
La Sainte Vierge dit: "Demain je montrerai mon Coeur Immaculé si peu connu des hommes". Ici elle fit une pause puis continua à parler: "A Fatima j'ai fait propager la dévotion de la consécration à mon Coeur" et, continuant avec une grande tendresse: "A Bonate, j'ai essayé de le faire pénétrer dans les familles chrétiennes", (Bonate est située dans la région de Bergame où Notre-Dame était apparue pendant la guerre).

Ici suit une pause prolongée. Puis elle continua :
"Mais ici, à Montichiari, je souhaite que la dévotion déjà recommandée en tant que
ROSA MYSTICA UNIE à la vénération de mon Coeur Immaculé soit approfondie dans les instituts religieux et les communautés monastiques, afin que ces âmes consacrées obtiennent des grâces accrues de mon Coeur Maternel".

Ici la Sainte Vierge fit part à Pierina d'un secret et promit qu'elle viendrait elle-même lui annoncer quand elle devrait le révéler. Pierina demanda: "qui sont les deux enfants à vos côtés ?". Elle répondit: "Jacynthe et Francesco. Ils seront maintenant tes compagnons dans toutes tes tribulations. Eux aussi ont beaucoup souffert, bien qu'ils furent beaucoup plus petits que toi. Vois, ce que je souhaite de toi: simplicité et bonté comme en ces enfants".
La Madone étendit les bras en signe de protection, leva les yeux vers le ciel et s'écria: "Sia benedetto il Signore !" ce qui veut dire: Que le Seigneur soit loué! et elle disparut.


7e Apparition du 8 décembre 1947

A l'occasion de cette grande fête mariale, plusieurs milliers de personnes venues de toutes parts étaient accourues pour l'apparition annoncée. Ce n'est qu'à grand peine que Pierina Gilli réussit à pénétrer dans l'église comble. Elle s'agenouilla au centre de la nef à l'endroit où les autres apparitions avaient eu lieu. Pendant qu'on disait encore le chapelet, Pierina s'écria : "Oh! la Madone !".
Aussitôt se fit un grand silence. Le curé, venu ultérieurement dans la paroisse, Monseigneur Abate Francesco Rossi, a rapporté que beaucoup de personnes présentes lui auraient fait le récit de ce moment: bien que des milliers de personnes furent présentes dans la cathédrale comble, il s'était fait un tel silence qu'on aurait pu entendre voler une mouche.
La Madone se montra à Pierina sur un grand escalier blanc qui était orné des deux côtés de roses: des roses blanches, rouges et dorées.

La Mère de Dieu sourit et dit: "Je suis l'Immaculée Conception"
Et continuant à descendre l'escalier avec une grande majesté, elle dit: "Je suis Marie de la grâce, c'est-à-dire la pleine de grâces, Mère de mon divin Fils Jésus-Christ".

Descendant encore les escaliers, elle poursuivit: "Par ma venue ici, à Montichiari, je souhaite être invoquée et vénérée sous le nom "Rosa Mystica"

Je souhaite que chaque année, le 8 décembre, a l'heure de midi, on célèbre l'heure de grâce pour le monde entier.
Par cet exercice, on obtiendra de nombreuses grâces spirituelles et corporelles

Et elle continua :

Notre-Seigneur, mon divin Fils Jésus accordera sa très grande miséricorde pour autant que les bons continueront à prier pour les pauvres pécheurs. Qu'on veuille faire part, le plus vite possible au pasteur suprême de l'Église catholique, le Pape Pie XII, que c'est mon souhait que cette HEURE de GRÂCE soit connue et diffusée dans le monde entier.

Celui qui ne peut pas se rendre à l'église doit prier chez lui à l'heure de midi et il recevra alors mes grâces. Celui qui prie ici sur ce marbre et verse des larmes de repentir trouvera une voie sûre et recevra de mon coeur maternel protection et grâces".


A ce moment la Mère de Dieu montra à Pierina son coeur et la Madone magnifiquement resplendissante d'amour laissa s'échapper ces mots :
"Vois ce coeur qui aime tant les hommes, tandis que le plus grand nombre l'accable d'outrages !"

Ici elle s'arrêta quelques instants. "Lorsque les bons et les méchants s'uniront dans une prière unanime, ils obtiendront de ce coeur miséricorde et paix. Présentement les bons ont obtenu par moi du Seigneur miséricorde " celle-ci a arrêté un grand châtiment" Puis continuant en souriant: "Sous peu, on reconnaîtra la grandeur de cette heure de grâce".

Pierina remarqua qu'Elle voulait s'éloigner et lui dit : "Oh, belle et chère Mère de Dieu, je vous remercie. Bénissez ma patrie, l'Italie, bénissez le monde entier, tout particulièrement le Saint-Père, les prêtres, les consacrés, les pécheurs !"

La Mère de Dieu répondit: "J'ai déjà préparé une surabondance de grâces pour les enfants qui écoutent ma voix et qui prennent à coeur mes souhaits".
Par ces mots, la vision prit fin.

Lors de cette apparition, la Mère de Dieu confia à Pierina un secret avec la promesse qu'elle reviendrait pour lui dire quand le moment serait venu pour l'autorité ecclésiastique de le révéler .

GUÉRISONS MIRACULEUSES à L'OCCASION de L'APPARITION

Lors de cette apparition, des parents amenèrent à l'église un garçon d'environ cinq à six ans qui par suite de poliomyélite ne pouvait ni marcher ni se tenir debout, et une jeune fille d'environ 26 ans atteinte d'une grave tuberculose qui depuis neuf ans déjà ne pouvait plus prononcer un seul mot. Les deux furent instantanément et complètement guéris. La jeune fille qui depuis neuf ans ne pouvait plus faire sortir un mot entonna maintenant à pleine voix un chant d'allégresse et depuis peut chanter et parler sans difficulté. Le garçon avait été porté sur les bras des parents à l'église, maintenant il pouvait se tenir debout et marcher. Plus tard on le montra publiquement, depuis un balcon sur la grande place devant la cathédrale, à la foule en liesse, et tous très émus purent se convaincre comme l'enfant sautait de-ci, de-là. L'enfant racontait: "J'ai vu la Madone dans la cathédrale et elle m'a souri avec bonté."
Depuis ce temps, les deux sont en bonne santé. Le jeune homme s'est marié il y a quelques années, la jeune fille est devenue une pieuse religieuse toute donnée à une vie d'expiation pour les consacrés.

Un troisième miracle eut lieu, non pas en la cathédrale même de Montichiari, mais dans une maison de la ville. Une jeune fille, d'environ 36 ans, fut guérie chez elle au moment de l'apparition. Depuis son enfance, elle n'était pas tout à fait normale, mais sans avoir l'esprit complètement dérangé. Surtout elle ne pouvait pas parler. Mais le pire était qu'elle ne pouvait contrôler ses besoins.

Sa belle-soeur dut rester près d'elle à la maison, pendant que son père se rendit à la cathédrale pour l'apparition annoncée de la Sainte Vierge. Sa belle-soeur récitait le chapelet à la maison au moment de l'apparition et s'exclama spontanément: "O chère Mère de Dieu, si vraiment tu apparais en ce moment à la cathédrale de Montichiari, guéris donc maintenant cette pauvre malade !". Au même instant, cette malade fut complètement et durablement guérie, elle finissait maintenant avec sa belle-soeur le chapelet à haute voix et comblée de bonheur. Lorsque le père revint de la cathédrale, plein d'étonnement et de joie, il trouva sa fille guérie.

Ce miracle surtout eut un grand retentissement et fut plus tard reconnu, aussi par plusieurs médecins, comme étant le plus important et le plus significatif, vu que dans ce cas toute suggestion de masse était exclue. La guérison fut durable. La jeune fille mourut après quelques années ; mais un frère vit encore qui peut témoigner de tout ce qui s'est passé.


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L'Heure Sainte
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(Vincent, 19 novembre 2016) En visite chez mes parents, et alors que je participais avec eux à une réunion "Foi et Lumière", je croisais une femme, très portée sur la vie mystique, qui me parla de " l'heure sainte ", une pratique religieuse que j’ignorai totalement, en lien avec Paray-le-Monial.

De retour chez moi et après divers recherches sur internet, je vous partage cette dévotion.

Inspiré de Wikipédia :
L’Histoire de l’heure sainte en lien avec les apparitions de Jésus à Marguerite-Marie Alacoque (
1647-1690 - Paray-le-Monial - Région Bourgogne-Franche-Comté / France).

En 1674, Jésus apparut à Marguerite-Marie Alacoque qui était en adoration. Ce n’était pas la première fois que le Christ se manifestait à cette dernière en lui montrant son cœur. Lors de cette apparition, Jésus lui demanda de pratiquer l’Heure Sainte de réparation, toutes les nuits du jeudi au vendredi, de onze heures à minuit.

À cette heure-ci, Jésus la ferait participer à la tristesse éprouvée au Gethsémani.

La diffusion de cette pratique de piété dans le monde catholique resta étroitement liée à la ferveur que rencontra le Culte du Sacré-Cœur de Jésus au XVIIIe et XIXe siècle. L’Heure Sainte se base sur trois éléments principaux transmis par Marguerite Marie : la prière réparatrice, l’union avec Jésus souffrant au Gethsémani, les gestes d’humiliation.

Il s’agit d’un exercice de dévotion d'une heure, par lequel, grâce à l’oraison silencieuse et les prières à haute voix, le priant s'associe aux tristesses éprouvées par Jésus à Gethsémani.

L’Heure Sainte est différente de l’adoration du Saint-Sacrement, car elle s'attache au mystère de Gethsémani, et non à l'Eucharistie.
L’Heure Sainte se différencie aussi de l’adoration, car elle privilégie la supplication et les demandes d’intercession adressées à Dieu le Père en vue d'obtenir la conversion et le salut des pécheurs.

Cette dévotion n'a pas lieu nécessairement dans un édifice religieux, ainsi Marguerite-Marie Alacoque pratiquait l'Heure sainte dans sa cellule.


L'Histoire de l'Heure sainte dans l'église et en Palestine.

Les Papes ont favorisé la pratique de l'Heure sainte et ils ont promu la Confrérie de l’Heure Sainte au rang d’archiconfrérie, en y associant des indulgences.

En mai 1930, on célébra à Paray-le-Monial les cent ans de la pratique de l’Heure Sainte. Invitée par l’Archiconfrérie de l’Heure Sainte, toute la communauté catholique se réunit pour célébrer l’Heure Sainte.

Le Custode Aurelio Marotta décida que cette pratique de piété devait être célébrée au Gethsémani, durant la nuit, à l’endroit même où Jésus réalisa son Heure Sainte. Trois ans plus tard, le 6 avril 1933, le jeudi précédent la Semaine sainte, face au Rocher de l’Agonie à l’intérieur de la basilique de l'Agonie, le Custode Nazareno Jacopozzi institua canoniquement la Confrérie de l’Heure Sainte, affiliée à la confrérie mère, celle créée à Paray Le Monial.

La Confrérie attira immédiatement de nombreux membres (en l’espace d’un an, elle atteignit les 21 500 inscrits qui, au bout de trois ans, devinrent 92 482). Les personnes appartenant à cette confrérie étaient appelées à pratiquer l’Heure Sainte durant l’après-midi ou pendant la nuit de chaque jeudi à l’issue de laquelle les chrétiens recevaient l’indulgence plénière.

La pratique de l'Heure Sainte à Gethsémani

Aujourd’hui, la pratique de l’Heure Sainte face au Rocher de l’Agonie se perpétue institutionnellement tous les jeudis du mois, à 16 h 00. Par ailleurs, tous les pèlerins qui en font la demande, peuvent célébrer l’Heure Sainte à Gethsémani lors de leur pèlerinage en Terre Sainte.

Tous les ans, pour la veillée du Jeudi Saint, la communauté franciscaine se réunit à la communauté chrétienne locale ainsi qu’à tous les fidèles provenant de Jérusalem pour célébrer la Pâques, pour « veiller et prier » pendant une heure aux côtés de Jésus.

Les passages de l’Évangile sont lus en arabe, hébreu, allemand, anglais, français, espagnol, italien et dans de nombreuses autres langues, à l’endroit où Jésus, avant d’être capturé, transpira du sang et s’en remit à la volonté du Père ainsi qu’à son destin de souffrance et d’humiliation.

La célébration rappelle les trois moments clés de la Passion racontés par les Évangiles :

la pré-annonciation du reniement de Pierre (Mc 14,26-31 ; Lu 22,31-37) ;
l’agonie du Christ et sa prière dans le Jardin des Oliviers (Mt 26, 36-46 ; Mc 14,32-42 ; Lu 22, 39-46) ;
l’arrestation de Jésus par les gardes (Mt 26,47-56 ; Mc 14,43-52 ; Lu 22,47-54).

Au début de l’Heure Sainte, le Custode recouvre de pétales de roses rouges la pierre restée intacte et exposée face à l’autel ; puis, les fidèles s’agenouillent afin de l’embrasser. Les pétales rappellent les gouttes de sang transpirées par le Seigneur lors de cette nuit. La lecture des extraits de l’évangile est accompagnée de psaumes et prières. Les trois grands moments sont espacés par des moments de silence et de prière personnelle.

À la fin de la célébration, tous les fidèles se prosternent, touchent et embrassent les rochers vénérés avant de partir en procession, le long de la vallée du Cédron, avec les flambeaux éclairés, vers l’Église Saint-Pierre en Gallicante, l’endroit où se trouvait la maison du grand-prêtre Caïphe et là où Jésus fut transporté pour passer la nuit en prison.

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