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Les 15 oraisons de Sainte Brigitte |
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(Vincent
– décembre 2012) alors que j’accompagnais mon
père (89 ans) pour qu’il s’achète un appareille
auditif, ma mère, qui était présente, me dis,
avec un petit sourire de victoire « moi je
n’en aurais pas besoin car j’ai fait les 15
oraisons de Sainte Brigitte ». Je lui
répondis « qu’est-ce que c’est que cette
histoire ? », et elle me la raconta. PROMESSES De magnifiques promesses ont été faites à sainte Brigitte par une image de Notre-Seigneur Jésus Christ crucifié, à condition qu’elle dise tous les jours ces Oraisons, et elles sont aussi promises à tous ceux qui les diront dévotement chaque jour pendant l’espace d’un an. Comme
il y avait fort longtemps que Brigitte désirait
savoir le nombre des coups que Notre-Seigneur reçut
en sa passion, un jour Il lui apparut en lui disant:
« J’ai reçu en mon corps 5,480 coups, si vous voulez
les honorer par quelque vénération, vous direz 15
Pater et 15 Ave avec les Oraisons suivantes ( qu’il
lui enseigna pendant un an entier ).
L’année écoulée, vous aurez salué chacune de mes
plaies. Ces oraisons et les promesses qui s’y rattachent ont été copiées sur un livre imprimé à Toulouse en 1740, et publié par le Père Adrien Parvilliers de la Compagnie de Jésus, Missionnaire Apostolique de la Terre Sainte, avec approbation, permission et recommandation de les répandre. Du temps de sainte Brigitte au XIVe siècle, l’imprimerie n’était pas encore inventée; on avait recours aux copistes. Le Pape Urbain VI les encourageait à multiplier les exemplaires des révélations de sainte Brigitte, que se disputaient les rois, les souverains, les évêques, les Universités, les Couvents, les Bibliothèques. Les
livres contenant ces Oraisons et promesses ont été
approuvés par un très grand nombre de Prélats parmi
lesquels son Eminence le Cardinal Giraud de Cambrai
en 1845, Monsieur Florian, Archevêque de Toulouse en
1863. La collection des petits livres, parmi
lesquels étaient ces Oraisons, a été bénite par Sa
Sainteté le Pape Pie IX le 31 mai 1862. Enfin
cette collection a été recommandée par le Grand
Congrès de Malines, le 22 août 1863. Ceux
qui visitent la Basilique de Saint-Paul à Rome
peuvent voir le crucifix de grandeur naturel,
sculpté par Pierre Cavallini, devant lequel se
tenait à genoux sainte Brigitte, et l’inscription
suivante placée dans la Basilique: "Pendentis
pendente Dei verba accepit aure accipit at verbum
corde Brigitta Deum. Anna jubilei MCCCL", qui
rappelle le prodige par lequel le crucifix
s’entretenait avec Brigitte. Ste Brigite ou Brigitte, fille de Birgier, prince de sang royal de Suède, naquit vers l’an 1302. Ses parents vivaient dans la pratique d’une sainte piété. Mais ayant perdu sa vertueuse mère, peu de temps après sa naissance, la jeune Brigitte fut élevée par une de ses tantes, qui était également recommandable par ses vertus. Elle fut privée de la parole jusqu’à l’âge de trois ans, elle ne sut pas plutôt parler qu’elle se servit de sa langue pour louer Dieu. Dès son enfance, elle ne prenait plaisir qu’à des discours sérieux. Sa grâce agissait si puissamment dans son coeur, qu’elle n’avait d’attrait que pour les exercices de piété. À l’âge de dix ans, elle fut singulièrement touchée d’un sermon qu’elle entendit sur la passion du Sauveur. La nuit suivante, elle crut voir Jésus-Christ attaché à la croix, tout couvert de plaies et de sang. Il lui sembla en même temps qu’une voix lui disait: « Regardez-moi, ma fille ». « Eh ! Qui vous traite si cruellement ? » dit-elle. « Ce sont ceux qui me méprisent et sont insensibles à mon amour pour eux ».
L’impression que fit sur elle ce songe mystérieux
ne s’effaça jamais, et depuis ce temps-là, les
souffrances de Jésus-Christ devinrent le sujet
continuel de ses méditations et faisaient sans
cesse couler ses larmes. Elle épousa, à
l’âge de 16 ans, par obéissance, un jeune homme
d’une grande piété, nommé Ulphon, dont elle eut
huit enfants. L’exemple de Brigitte, plus
encore que ses instructions, sanctifia sa
nombreuse famille. Ses révélations et autres
faveurs célestes ne la rendirent que plus humble
et plus fervente. Elle mourut à Rome en
1373, au retour d’un pèlerinage qu’elle avait fait
à la Terre Sainte. Elle fonda l’ordre des
Brigittines. Les quinze oraisons de Sainte
Brigitte PATER, AVE O Jésus-Christ ! douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, Joie qui surpasse toute joie et tout désir, Salut et espoir de tout pécheur, qui avez témoigné n’avoir pas de plus grand contentement que d’être parmi les hommes, jusqu’à prendre la nature humaine en la fin des temps par amour pour eux, souvenez-vous de toutes les souffrances que vous avez endurées dès l’instant de votre conception, et surtout dans le temps de votre Sainte Passion, ainsi qu’il avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine. Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos disciples, après leur avoir lavé les pieds, Vous leur avez donné votre corps sacré et votre précieux sang et tout en les consolant avec douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion. Souvenez-vous de la
tristesse et de l’amertume que vous avez éprouvées
en votre âme, comme vous l’avez vous-même témoigné,
disant : « Mon âme est triste jusqu’à la mort.
» Souvenez-vous que vous fûtes dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision; qu’on vous voila les yeux et la face, qu’on vous frappa, que vous fûtes couronné d’épines, qu’on vous mit un roseau à la main, et qu’attaché à une colonne, vous fûtes déchiré de coups et accablé d’affronts et d’outrages. En mémoire de toutes ces peines et douleurs, que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix, donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il. TROISIÈME ORAISON Je vous conjure, ô
Jésus, par la mémoire de cette très sainte et très
aimante douleur de la croix, de me donner votre
crainte et votre amour ! Ainsi soit-il. Par cette grande
Miséricorde, et en mémoire de cette douleur, faites
que le souvenir de votre très amère passion opère en
nous une parfaite contrition et la rémission de tous
nos péchés. Ainsi soit-il. PATER,
AVE Par cet abîme de
compassion et de pitié, et principalement par la
bonté que vous fîtes paraître envers le bon larron,
lui disant : « Tu seras avec moi, aujourd’hui
en Paradis. » Je vous supplie, ô doux
Jésus, qu’à l’heure de ma mort, vous me fassiez
miséricorde. Ainsi soit-il. PATER,
AVE Je vous supplie, ô mon
Sauveur, par le glaive de douleur qui alors
transperça l’âme de votre Sainte Mère, d’avoir
compassion de moi en toutes mes afflictions et
tribulations, tant corporelles que spirituelles, et
de m’assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l’heure de la mort. Ainsi soit-il. PATER,
AVE PATER,
AVE NEUVIÈME ORAISON PATER, AVE O Jésus ! Vertu royale, joie de l’esprit, ayez souvenance de la douleur que vous avez endurée. lorsque, plongé dans l’amertume à l’approche de la mort, insulté, outragé par les Juifs, vous criâtes à hautes voix que vous aviez été abandonné par votre Père, disant: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné? ». Par cette angoisse, je
vous en conjure, ô mon Sauveur, ne m’abandonnez pas
dans les terreurs et les douleurs de ma mort.
Ainsi soit-il. PATER,
AVE PATER,
AVE PATER,
AVE Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos
souffrances soit renouvelé dans mon âme, et que
votre amour s’y augmente chaque jour, jusqu’à ce que
je parvienne à Vous qui êtes le trésor de tous les
biens et de toutes les joies, que je vous supplie de
me donner, O très doux Jésus, dans la vie
éternelle. Ainsi soit-il. PATER,
AVE PATER,
AVE Recevez je vous prie, à
l’heure de ma mort, mon âme pèlerine et exilée qui
retourne vers vous. Ainsi soit-il. PATER,
AVE Par cette amère passion
et par l’effusion de votre précieux sang, je vous
supplie, O doux Jésus, blessez mon cœur,
afin que mes larmes de pénitence et d’amour, nuit et
jour, me servent de pain; convertissez-moi
entièrement à vous, que mon cœur
vous soit une perpétuelle habitation, que ma
conversation vous soit agréable, et que la fin de ma
vie soit tellement louable, que je mérite votre
Paradis pour vous louer et vous bénir à jamais avec
tous vos saints. Ainsi soit-il. (Vincent) Sur mon petit livret, il y a
une conclusion et des témoignages.
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