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Les 15 oraisons de Sainte Brigitte
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(Vincent – décembre 2012) alors que j’accompagnais mon père (89 ans) pour qu’il s’achète un appareille auditif, ma mère, qui était présente, me dis, avec un petit sourire de victoire « moi je n’en aurais pas besoin car j’ai fait les 15 oraisons de Sainte Brigitte ». Je lui répondis « qu’est-ce que c’est que cette histoire ? », et elle me la raconta.
Lorsqu’on dit les 15 oraisons de Saintes Brigitte durant un an (365 fois étalés sur 365 jours) nos 5 sens sont préservés jusqu’à la mort, et elle me confia sous petit livret d’oraison.

Ma curiosité spirituelle étant ce qu’elle est, immédiatement j’entrepris cet exercice et dès les premiers jours, j’ai eu le sentiment que le ciel s’ouvrait au-dessus de moi, pour ne jamais se refermer. 

Cette oraison est d’une efficacité remarquable. Il nécessite de planifier dans la journée ce temps d’oraison (10 minutes) qui est fortement imprégné de la Passion, de ce fait on vit constamment dans cette ambiance. Cette oraison et également accès sur l’heure de notre mort, elle semble avoir toutes les vertus.

Il est demandé de dire un Pater et un Ave entre les oraisons mais le premier jour, j’ai involontairement omis ces prières. J’ai voulu les dire le deuxième jour mais je me suis rendu compte que lorsque je prie, s’opère en moi un "état modifié de conscience" qui est incompatible avec "l’état psychique de lecture", donc je ne les dis pas et je les réserve à mon temps quotidien de prière que je fais en parallèle.

Ces oraisons doivent être dits tous les jours, mais en cas d’impossibilité, il faut en dire 2 le jour d’après, le but étant d’en avoir dit 365 sur une durée d’an.
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PROMESSES

De magnifiques promesses ont été faites à sainte Brigitte par une image de Notre-Seigneur Jésus Christ crucifié, à condition qu’elle dise tous les jours ces Oraisons, et elles sont aussi promises à tous ceux qui les diront dévotement chaque jour pendant l’espace d’un an.

Comme il y avait fort longtemps que Brigitte désirait savoir le nombre des coups que Notre-Seigneur reçut en sa passion, un jour Il lui apparut en lui disant: « J’ai reçu en mon corps 5,480 coups, si vous voulez les honorer par quelque vénération, vous direz 15 Pater et 15 Ave avec les Oraisons suivantes ( qu’il lui enseigna pendant un an entier ). L’année écoulée, vous aurez salué chacune de mes plaies.

Il ajouta ensuite que quiconque dirait ces Oraisons pendant un an :

1 - Délivrera 15 âmes de sa lignée du Purgatoire.
2 - 15 justes de sa même lignée seront confirmés et conservés en grâce.
3 - Et 15 pécheurs de sa même lignée seront convertis.
4 - La personne qui les dira aura les premiers degrés de perfection.
5 - Et 15 jours avant sa mort je lui donnerai mon précieux corps afin que par icelui il soit délivré de la faim éternelle, je lui donnerai mon précieux sang à boire de peur qu’il n’ait soif éternellement.
6 - Et 15 jours avant sa mort, il aura une amère contrition de tous ses péchés et une parfaite connaissance d’iceux.
7 - Je mettrai le signe de ma très victorieuse Croix devant lui pour son secours et défense contre les embûches de ses ennemis.
8 - Avant sa mort, je viendrai avec ma très chère et bien-aimée Mère.
9 - Et recevrai bénignement son âme, et la mènerai aux joies éternelles.
10 - Et l’ayant menée jusque-là, je lui donnerai un singulier trait à boire de la fontaine de ma Déité, ce que je ne ferai pas à d’autres n’ayant pas dit mes Oraisons.
11 - Il faut savoir que quiconque aurait vécu pendant 30 ans en péché mortel, et dirait dévotement ou se serait proposé de dire ses Oraisons, le Seigneur lui pardonnera tous ses péchés.
12 - Et le défendra de mauvaises tentations.
13 - Et lui conservera et gardera ses cinq sens.
14 - Et le préservera de la mort subite.
15 - Il délivrera son âme des peines éternelles.
16 - Et il obtiendra tout ce qu’il demandera à Dieu et à la Très Sainte Vierge.
17 - Que s’il avait toujours vécu selon sa propre volonté et qu’il dût mourir demain, sa vie se prolongera.
18 - Toutes les fois que quelqu’un dira ses Oraisons, il gagnera 100 jours d’indulgences.
19 - Et il sera assuré d’être joint au suprême Chœur des Anges.
20 - Que quiconque les enseignera à un autre, sa joie et son mérite ne manqueront jamais - mais seront stables et dureront éternellement.
21 - Là où sont et où seront dites ces Oraisons, Dieu y est présent avec sa grâce.
 
APPROBATIONS

Ces oraisons et les promesses qui s’y rattachent ont été copiées sur un livre imprimé à Toulouse en 1740, et publié par le Père Adrien Parvilliers de la Compagnie de Jésus, Missionnaire Apostolique de la Terre Sainte, avec approbation, permission et recommandation de les répandre.

Du temps de sainte Brigitte au XIVe siècle, l’imprimerie n’était pas encore inventée; on avait recours aux copistes.  Le Pape Urbain VI les encourageait à multiplier les exemplaires des révélations de sainte Brigitte, que se disputaient les rois, les souverains, les évêques, les Universités, les Couvents, les Bibliothèques.

Les livres contenant ces Oraisons et promesses ont été approuvés par un très grand nombre de Prélats parmi lesquels son Eminence le Cardinal Giraud de Cambrai en 1845, Monsieur Florian, Archevêque de Toulouse en 1863.  La collection des petits livres, parmi lesquels étaient ces Oraisons, a été bénite par Sa Sainteté le Pape Pie IX le 31 mai 1862.  Enfin cette collection a été recommandée par le Grand Congrès de Malines, le 22 août 1863.

Ceux qui visitent la Basilique de Saint-Paul à Rome peuvent voir le crucifix de grandeur naturel, sculpté par Pierre Cavallini, devant lequel se tenait à genoux sainte Brigitte, et l’inscription suivante placée dans la Basilique:  "Pendentis pendente Dei verba accepit aure accipit at verbum corde Brigitta Deum.  Anna jubilei MCCCL", qui rappelle le prodige par lequel le crucifix s’entretenait avec Brigitte.

SAINTE BRIGITTE

Ste Brigite ou Brigitte, fille de Birgier, prince de sang royal de Suède, naquit vers l’an 1302.  Ses parents vivaient dans la pratique d’une sainte piété.  Mais ayant perdu sa vertueuse mère, peu de temps après sa naissance, la jeune Brigitte fut élevée par une de ses tantes, qui était également recommandable par ses vertus.  Elle fut privée de la parole jusqu’à l’âge de trois ans, elle ne sut pas plutôt parler qu’elle se servit de sa langue pour louer Dieu.

Dès son enfance, elle ne prenait plaisir qu’à des discours sérieux.  Sa grâce agissait si puissamment dans son coeur, qu’elle n’avait d’attrait que pour les exercices de piété.  À l’âge de dix ans, elle fut singulièrement touchée d’un sermon qu’elle entendit sur la passion du Sauveur.  La nuit suivante, elle crut voir Jésus-Christ attaché à la croix, tout couvert de plaies et de sang.  Il lui sembla en même temps qu’une voix lui disait:  « Regardez-moi, ma fille ».  « Eh !  Qui vous traite si cruellement ? »  dit-elle.  « Ce sont ceux qui me méprisent et sont insensibles à mon amour pour eux ».

L’impression que fit sur elle ce songe mystérieux ne s’effaça jamais, et depuis ce temps-là, les souffrances de Jésus-Christ devinrent le sujet continuel de ses méditations et faisaient sans cesse couler ses larmes.  Elle épousa, à l’âge de 16 ans, par obéissance, un jeune homme d’une grande piété, nommé Ulphon, dont elle eut huit enfants.  L’exemple de Brigitte, plus encore que ses instructions, sanctifia sa nombreuse famille.  Ses révélations et autres faveurs célestes ne la rendirent que plus humble et plus fervente.  Elle mourut à Rome en 1373, au retour d’un pèlerinage qu’elle avait fait à la Terre Sainte.  Elle fonda l’ordre des Brigittines.

Les quinze oraisons de Sainte Brigitte

Révélées par NOTRE-SEIGNEUR à Sainte Brigitte dans l’Église de Saint Paul à Rome.
Par cet exercice accompli chaque jour, on récite en un an autant d’oraisons avec Pater et Ave que NOTRE-SEIGNEUR a reçu de coups dans sa Douloureuse Passion.  JÉSUS a accompagné cette révélation des plus MAGNIFIQUES PROMESSES en faveur de ceux qui accompliraient avec foi et piété cette Sainte pratique. (Vous trouverez ces promesses au bas de cette page)

 
PREMIÈRE ORAISON

PATER, AVE

O Jésus-Christ !  douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, Joie qui surpasse toute joie et tout désir, Salut et espoir de tout pécheur, qui avez témoigné n’avoir pas de plus grand contentement que d’être parmi les hommes, jusqu’à prendre la nature humaine en la fin des temps par amour pour eux, souvenez-vous de toutes les souffrances que vous avez endurées dès l’instant de votre conception, et surtout dans le temps de votre Sainte Passion, ainsi qu’il avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine.

Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos disciples, après leur avoir lavé les pieds, Vous leur avez donné votre corps sacré et votre précieux sang et tout en les consolant avec douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion.

Souvenez-vous de la tristesse et de l’amertume que vous avez éprouvées en votre âme, comme vous l’avez vous-même témoigné, disant :  « Mon âme est triste jusqu’à la mort. »
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et douleurs que vous avez endurées en votre délicat corps avant le supplice de la croix, quand, après avoir prié trois fois, en répandant une Sueur de Sang, vous fûtes trahi par Judas, votre disciple, pris par la nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins, injustement jugé par trois juges, en la fleur de votre jeunesse et dans le temps solennel de la Pâque.

Souvenez-vous que vous fûtes dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision; qu’on vous voila les yeux et la face, qu’on vous frappa, que vous fûtes couronné d’épines, qu’on vous mit un roseau à la main, et qu’attaché à une colonne, vous fûtes déchiré de coups et accablé d’affronts et d’outrages.

En mémoire de toutes ces peines et douleurs, que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix, donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il.

 
DEUXIÈME ORAISON

PATER, AVE

O Jésus !  Vraie liberté des Anges. Paradis de délices, ayez mémoire de l’horreur et tristesse que vous endurâtes lorsque vos ennemis, comme des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, coups, égratignures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à l’envi.  En considération de ces tourments, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes ennemis visibles et invisibles et de me faire arriver sous votre protection à la perfection du salut éternel.  Ainsi soit-il.

TROISIÈME ORAISON

PATER, AVE

O Jésus !  Créateur du Ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner ni limiter.  Vous qui renfermez et tenez tout sous votre puissance, ressouvenez-vous de la douleur très amère que vous souffrîtes lorsque les Juifs, attachant vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent d’outre en outre, avec de gros clous émoussés, et ne vous trouvant pas dans l’état qu’ils voulaient, pour contenter leur rage, agrandirent vos plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur, et par une cruauté inouïe, vous allongèrent sur la croix, et vous tirèrent de tous côtés en disloquant vos membres.

Je vous conjure, ô Jésus, par la mémoire de cette très sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte et votre amour !  Ainsi soit-il.

QUATRIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Céleste médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres, souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu’il n’y avait douleur semblable à la vôtre.  Depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, aucune partie de votre corps n’était sans tourment; et cependant, oubliant toutes vos souffrances, Vous n’avez pas cessé de prier votre Père pour vos ennemis, lui disant:  « Mon Père, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ».

Par cette grande Miséricorde, et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la rémission de tous nos péchés.  Ainsi soit-il.

CINQUIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous avez eue, lorsque contemplant dans la lumière de votre Divinité la prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre Sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés, et vous plaigniez amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.

Par cet abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous fîtes paraître envers le bon larron, lui disant :  « Tu seras avec moi, aujourd’hui en Paradis.  »  Je vous supplie, ô doux Jésus, qu’à l’heure de ma mort, vous me fassiez miséricorde.  Ainsi soit-il.

SIXIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que vous avez eue, quand nu et comme un misérable, Vous étiez élevé et attaché en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent excepté votre Mère bien-aimée, qui demeura très fidèlement auprès de vous dans votre agonie, et que vous recommandâtes à votre fidèle disciple, disant à Marie :  « Femme, voilà votre Fils! »  et à saint Jean :  « Voilà votre Mère ! ».

Je vous supplie, ô mon Sauveur, par le glaive de douleur qui alors transperça l’âme de votre Sainte Mère, d’avoir compassion de moi en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que spirituelles, et de m’assister dans toutes mes épreuves, surtout à l’heure de la mort.  Ainsi soit-il.

SEPTIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Fontaine de pitié inépuisable, qui, par une profonde affection d’amour, avez dit sur la Croix :  « J’ai soif  »  mais de la soif du salut du genre humain.  Je vous prie, ô mon Sauveur, d’échauffer le désir de nos coeurs pour tendre à la perfection dans toutes nos oeuvres; et d’éteindre entièrement en nous la concupiscence charnelle et l’ardeur des appétits mondains.  Ainsi soit-il.

HUITIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Douceur des coeurs, suavité des esprits, par l’amertume du fiel et du vinaigre que vous avez goûtés en la Croix, pour l’amour de nous, accordez-nous de recevoir dignement votre corps et votre sang précieux pendant notre vie et à l’heure de notre mort, pour servir de remède et de consolation à nos âmes.  Ainsi soit-il.

NEUVIÈME ORAISON

PATER, AVE

O Jésus !  Vertu royale, joie de l’esprit, ayez souvenance de la douleur que vous avez endurée.  lorsque, plongé dans l’amertume à l’approche de la mort, insulté, outragé par les Juifs, vous criâtes à hautes voix que vous aviez été abandonné par votre Père, disant:  « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné? ».

Par cette angoisse, je vous en conjure, ô mon Sauveur, ne m’abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de ma mort.  Ainsi soit-il.

DIXIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Qui est en toutes choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête.  En considération de la grandeur de vos plaies, enseignez-moi à garder vos commandements par une vraie charité ces commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous aiment.  Ainsi soit-il.

ONZIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Abîme très profond de Miséricorde, je vous en supplie, en mémoire de vos plaies qui ont passé jusqu’à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer, moi, misérable, submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu’à ce que votre colère et votre juste indignation soient passés.  Ainsi soit-il.

DOUZIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Miroir de vérité, marque d’unité, lien de charité, souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l’effusion de votre sang adorable.  O grande et universelle douleur que vous avez soufferte, pour l’amour de nous, en votre chair virginale !... Très doux Jésus, qu’avez-vous pu faire pour nous que vous n’ayez fait !...Je vous conjure, O mon Sauveur, de marquer avec votre précieux Sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin que j’y lise sans cesse votre douleur et votre amour.

Que par le fidèle souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé dans mon âme, et que votre amour s’y augmente chaque jour, jusqu’à ce que je parvienne à Vous qui êtes le trésor de tous les biens et de toutes les joies, que je vous supplie de me donner, O très doux Jésus, dans la vie éternelle.  Ainsi soit-il.

TREIZIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Lion très fort, Roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du corps, étant entièrement épuisées, vous inclinâtes la tête et vous dites:  « Tout est consommé ».
Par cette angoisse et douleur, je vous supplie, Seigneur Jésus, d’avoir pitié de moi, en la dernière heure de ma vie, lorsque mon âme sera dans l’angoisse et que mon esprit sera troublé.  Ainsi soit-il.

QUATORZIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Fils unique du Père, la Splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l’étroite et humble recommandation que vous fîtes à votre Père, en lui disant:  « Mon Père, je remets mon Esprit entre vos mains »  et votre corps tout déchiré et votre cœur brisé, et les entrailles de votre miséricorde ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré. Par cette précieuse mort, je vous supplie, O Roi des saints !  Confortez-moi et me donnez secours pour résister au démon à la chair et au sang, afin qu’étant morte au monde, je vive en vous seule.

Recevez je vous prie, à l’heure de ma mort, mon âme pèlerine et exilée qui retourne vers vous.  Ainsi soit-il.

QUINZIÈME ORAISON

PATER, AVE
 
O Jésus !  Vraie et féconde vigne.  Souvenez-vous de l’abondante effusion de sang que vous avez si généreusement répandu de votre corps sacré, ainsi que le raisin sous le pressoir.
De votre côté, percé d’un coup de lance par un soldat, vous avez donné du sang et de l’eau en telle sorte qu’il n’en est plus demeuré une seule goutte, et enfin, comme un faisceau de myrrhe élevé au haut de la Croix, votre chair délicate s’est anéantie, l’humeur de vos entrailles s’est tarie, la moelle de vos os s’est séchée.

Par cette amère passion et par l’effusion de votre précieux sang, je vous supplie, O doux Jésus, blessez mon cœur, afin que mes larmes de pénitence et d’amour, nuit et jour, me servent de pain; convertissez-moi entièrement à vous, que mon cœur vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation vous soit agréable, et que la fin de ma vie soit tellement louable, que je mérite votre Paradis pour vous louer et vous bénir à jamais avec tous vos saints.  Ainsi soit-il.

(Vincent) Sur mon petit livret, il y a une conclusion et des témoignages.



 



 



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