Message du Ciel - Jean messager de la lumière - Livre tome 4 : Le temps presse, rallumez vos lampes - Page 109 : La Toussaint, fête de bonheur - Message du 29 octobre 2003

Epître aux Ephésiens 1,15-1 : C’est pourquoi moi-même, ayant appris votre foi dans le Seigneur Jésus et votre charité à l’égard de tous les saints, je ne cesse de rendre grâces à votre sujet et de faire mémoire de vous dans mes prières.

Lorsque l’on parle d’un temps de Toussaint, tout de suite vous pensez à un temps de grisaille, une pluie fine sous un ciel bien gris..... Un peu comme si la déprime faisait partie du décor. Or la Toussaint, c’est tout l’opposé de la grisaille et de la tristesse !

En effet, la Toussaint est une fête qui ne parle que de bonheur, c’est la Toussaint des Béatitudes.
Par neuf fois dans l’Évangile du jour de la Toussaint est employé l’adjectif « heureux ». Ce n’est pas la Toussaint des ambiances de cimetière, mais la Toussaint de fête. Notre fête au Ciel est si joyeuse, elle devrait l’être également sur terre. Alors à toutes et à tous, bonne fête et surtout pas de tristesse. N’êtes-vous pas des chrétiens ?

Oui, c’est bien votre fête et notre fête. Par les sacrements, vous êtes devenus Corps du Christ et Temple de l’Esprit. Vous êtes appelés à la sainteté de Dieu. Cela vous paraît peut-être invraisemblable, impensable, impossible et pourtant c’est bien la merveilleuse réalité qui vous attend !

La fête de la Toussaint, c’est l’Église qui honore tous ceux qui ont marqué autrefois de leur empreinte une époque ou une région. Ce sont les témoins de Dieu qui vécurent dans le passé.
Ces jours de Toussaint ravivent la perte d’un être cher. Qu’ils sachent qu’il est tellement bon de parler à l’invisible, de prier pour les morts, voire de prier avec eux, car nous sommes bien présents à vos côtés.
La prière sera une aide efficace pour ceux qui ont perdu un être cher.

C’est la prière qui aidera et guidera leurs chers disparus vers leur maison éternelle, à la manière d’une lanterne. Certes, vous n’avez pas à les oublier, mais vous devez apprendre à laisser partir celles et ceux que vous aimez. Et la prière est un moyen qui vous est donné de les laisser s’éloigner et de les confier à Celui qui les aime infiniment plus que vous ne pouvez les aimer...

La prière, c’est la flamme qui les conduira à la maison du Père, maison vers laquelle vous vous dirigerez un jour aussi. Par la prière, vous établissez vos cœurs dans la paix.

Ces âmes, qui vous sont chères, sont aimées de Dieu et continuent à vivre, et à vivre ce si grand amour que Jésus-Christ est venu apporter sur terre. De même, elles vous aident et vous soutiennent, vous consolent et vous apaisent parfois. Vos anges gardiens guident ces âmes vers vous et lorsque, par vos prières et messes offertes, vous les avez aidées à progresser, elles vous le font savoir en songe ou emplissent votre cœur de paix céleste.

En ce jour de Toussaint, Dieu ouvre une fenêtre pour que nous les vivants, que nous soyons au ciel ou en purgatoire, revêtions nos plus beaux habits et que, vêtus de longues robes blanches et aux différentes teintes pastel, auréolés de lumière dorée, nous envahissions les cimetières où reposent nos corps de chair retournés à la terre.

Nous sommes avec vous et vous comprenez bien que nous apprécions toutes ces belles fleurs et plantes qu’avec amour vous disposez devant les tombes ou les caveaux. Si vous saviez toute notre joie, vous ne seriez pas tristes.

Vous qui prenez connaissance de ces lignes, sachez que nous, vos aimés du Ciel, nous vous transmettons tout notre amour en Jésus-Christ et nous vous remercions pour les prières et messes dites à nos intentions et vous supplions pour tous ceux qui sont encore en purgatoire et pour lesquels personne ne prie, afin qu’à travers vos offrandes, vous les aidiez dans leur progression spirituelle.

Oui, vous l’êtes depuis votre baptême quand vous avez été greffés au Seigneur Jésus. C’est ainsi que vous êtes invités à partager cette sainteté qui est don de Dieu.

Vous pouvez être tentés de penser qu’il y a les élus et les autres, les saints et les gens ordinaires... donc, certains seront sauvés et d’autres condamnés. Mais il est encore temps, si ce n’est déjà fait, que vous preniez le chemin de la sainteté...

A cet effet, ne perdez pas de temps car chaque jour que vous vivez abrège votre vie que vous mesurez par le temps qui s’est écoulé (ce monsieur à tel âge...). Il est indéniable que Dieu, qui vous a ouvert la porte de la vie, la fermera au moment voulu ; aussi devez-vous vous préparer à être le meilleur possible pour entrer dans la vraie vie, celle du Royaume de Dieu.

 Munissez-vous de fardeaux légers, les plus faciles à transporter dans le grand voyage, en un mot ceux qui sont les plus propres et les plus utiles.

Quant aux fardeaux pesants, liés à la terre par leur nature temporelle, ils ne peuvent s’attacher à vous pour toujours car ils ne pourront vous accompagner et passer avec vous par la porte étroite.

Les choses les plus agréables que vous recherchez sont temporelles et sont de nature à être étrangères à celui qui en jouit, tout comme celui qui en est privé. Celui qui a amassé des fortunes n’en sera pas toujours le maître, ses richesses peuvent lui échapper dans sa vie terrestre et passer en d’autres mains ou encore à l’instant de la mort. Contraint de partir pour l’éternité, il déplorera, alors, les peines qu’il s’est données pour les amasser et regrettera tous les vains travaux où il a plongé dans le péché d’avarice.

Pour prendre le chemin de la vie et non celui de la mort, il vous appartient de bien agir pour présenter au Seigneur Jésus un corps et une âme exempte de toute tache. Et c’est ainsi que vous remporterez la couronne de la victoire. A cet effet, vous avez à demeurer attentif, en vous méfiant de tout ce qui est susceptible de vous glorifier devant les hommes. Vous ne devez y attacher ni vos pensées et encore moins vos désirs.

Cette période de la Toussaint et du jour des défunts vous confirme que votre vie, votre vraie vie est dans le Ciel, d’où vous attendent le Seigneur Jésus et Marie votre Maman Céleste.

Méfiez-vous du serpent qui se cache sous des aspects flatteurs pour vous séduire, afin de vous faire dévier de la voie droite et vous précipiter dans les pièges qu’il vous dresse. Oui, vous risquez fort de tomber imprudemment dans ses duperies en considérant que les plaisirs qui se présentent à vous ne sont pas dangereux et dont certains peuvent vous barrer la route du Ciel.

Nous, vos chers disparus, vous nous verrez un jour, glorifiés de la vie en Dieu. Nous sommes dans un autre monde, tellement merveilleux, séparés par la notion du temps.

"En ces jours de Toussaint, vous allez rendre hommage et vénérer la mémoire de ceux qui vous ont quittés, cela allumera forcément en vous ce désir ardent de les revoir un jour.

Oui, vous retrouverez vos bien-aimés, vous les retrouverez tout au milieu d'une foule innombrable entourée de prophètes et d'apôtres, associés à la joie et à la communion de tous les saints.
Les saints de votre famille, tout comme ceux que vous priez, vous les rejoindrez le jour où vous ressusciterez avec le Christ.

Effectivement, après une purification utile, vous vivrez nos réalités, ces réalités dont vous ne pouvez aujourd’hui mesurer l’infinie grandeur et toute sa splendeur se réalisera. Votre plus grand désir est de voir Jésus comme les saints Le voient ; oui, le Christ Jésus vous apparaîtra, Lui qui est votre vie, et vous resplendirez de Sa gloire.

Pour le moment, votre tête est entourée des épines de vos péchés, mais après une purification nécessaire, elle sera couronnée de gloire.

Il ne suffit pas de pleurer vos défunts, mais de prier pour eux et encore mieux faire l’offrande de Messes et communier à leur intention. Comprenez que votre attachement envers les âmes du Purgatoire vous fait craindre vos moindres fautes, en considérant les châtiments que vous aurez à expier, et c’est une bonne chose car cela vous incite à faire des efforts...

Pensez que les saints, tout comme vos ancêtres, sont tellement différents ; leur seul point commun est l’Amour.

Ils ont vécu sur terre plus ou moins longtemps, avec des tempéraments différents et dans diverses conditions, ce qui n’exclut pas leur sainteté ! Comme vous, ils ont vécu des obstacles, des combats...  Dans leurs cœurs, ils ont ressenti les mêmes sensibilités, les mêmes tentations, les mêmes révoltes contre la nature détériorée.

Ils ont parfois rechuté, ont eu de bons amis mais d’autres les ont trahis ; ils ont eu des ennemis à pardonner, à lutter contre l’orgueil, un amour-propre à poursuivre sans relâche.

Vous allez également célébrer vos frères et sœurs aînés qui ont passé la mort, mais poursuivent encore leur route vers la plénitude du bonheur du Ciel.

Si la fête de la Toussaint est toute rayonnante de joie, celle consacrée à vos chers défunts est plus recueillie, car vous êtes appelés à prier pour abréger les souffrances de ceux qui sont certes déjà entrés dans la lumière de la vie, mais qui n’ont pas encore entièrement achevé leur purification dans le feu de la Charité divine.

Vous devez bien comprendre que pour ces âmes, l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-aimé est source de souffrances à cause de la peine due au péché, qui maintient loin de Dieu. Mais l’âme jouit de la certitude que, le temps de sa purification achevé, elle ira à la rencontre de Celui qu’elle désire.
 
Tous, pensez qu’il vous appartient de prier avec ferveur pour les défunts : pour ceux de vos familles et pour tous vos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés. Rien d’impur ne peut être admis au Royaume des Cieux ; aucune tache ne peut y entrer aussi légère soit-elle, elle doit être effacée par le feu de la justice divine !

Si vous pratiquez l’Évangile, vous n’avez pas le droit de manquer à vos devoirs de chrétiens ; il ne peut y avoir ni mauvaise habitude enracinée, ni tempérament violent ou fragile, ni croix accablante qui puissent vous perturber.

 Jean, messager de la lumière

En cette fête de Toussaint, sont nombreux les pratiquants occasionnels qui viennent marquer leur attachement à leurs chers défunts. C'est pour eux l'occasion de reprendre conscience du sens de la vie humaine. La fête de la Toussaint rappelle que la vie sur terre se termine dans la vie totale et éternelle avec le Seigneur Dieu.

La Toussaint est bien l'occasion pour la majorité d'entre vous, d'aller au cimetière, et pour marquer le souvenir, vous recueillir et déposer des fleurs sur les tombes des êtres chers. Les tombes de la famille sont nettoyées et ainsi le cimetière prend un air de fête. Si vous pouviez comprendre comme vos chers disparus apprécient vos gestes d'amour. 

La Toussaint fait penser à la question de la mort, l’Évangile de la Toussaint n’est pas seulement là pour vous montrer que la sainteté consiste à vivre pleinement les formulations des Béatitudes, mais est également une annonce de la Résurrection. Elle témoigne de l'espérance chrétienne devant la mort. Elle atteste qu'à la fin de votre existence terrestre la vie n'est pas détruite mais qu'elle est transformée. C'est donc la fête de la vie éternelle, la fête du Ciel.

La Toussaint est donc la fête de tous les saints, de tous ceux qui partagent le bonheur du Seigneur Dieu. Tous vous tendent la main que ce soient les grands saints autant que ceux qui ne sont pas connus de votre monde, donc certains font partie de votre arbre généalogique et qui ont entendu le message des Béatitudes et y ont répondu en le mettant en application. Oui, c'est la fête de la grande foule des saints connus et inconnus.

La solennité de Tous les Saints vous interroge avant tout sur votre vocation, sur votre capacité de renoncer à vous-même, à vos sécurités et même à l'idée que vous vous faites de la sainteté. Ayez le courage d'abandonner tous ces mauvais penchants de la vie qui bloquent votre vocation à la Sainteté. Ce sont entre autre ceux de l'individualisme et de la paresse qui vous empêchent de mettre à la disposition des autres, votre temps et vos talents.

Tous ces penchants qui annulent l'esprit des Béatitudes sont des obstacles sur le chemin de la Sainteté. Le chemin de la Sainteté est une lutte avec les armes de l'Amour et de la charité.

Ainsi la Solennité de Tous les Saints ne se réduit pas à l'émerveillement et au regard sur le futur. Elle vous engage dans le quotidien jusqu'au jour où, avec la Sainte Vierge Marie, vos êtres chers et tous les Saints et Saintes, vous serez appelés à la Fête joyeuse de l'Agneau.

Sous la lumière du Père Éternel, l’infinie tendresse du Seigneur Jésus, de Sa Maman la Sainte Vierge Marie et avec les frères du Ciel dans l’amour et toute votre parenté, en vous souhaitant une bonne fête de Toussaint, je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Je vous appelle tous, toi mon frère Melvin et vous mes frères et mes sœurs dispersés partout dans le monde, à vous réjouir avec tous les saints du ciel en ce grand jour.

Une grande multitude de gens que nul ne peut compter vivent maintenant au ciel. Ces saints vivent dans la gloire et adorent le Père qui siège sur son trône. Ils vénèrent également l’Esprit Saint, Troisième Personne de la Sainte Trinité, et ils m’adorent moi, le Fils de Dieu, Deuxième Personne de la Sainte Trinité.

Au ciel il n’y a plus de souffrances et l'on ne ressent plus jamais la faim ni la soif. Dans ce paradis, jamais plus de fatigue ni de maladies. Chacun est en parfaite santé et rempli d'amour. Les saints vivent avec le Père et le voient constamment. Ils vivent avec moi, leur Seigneur et Sauveur, et avec l’Esprit Saint, leur sanctificateur. Tous ceux qui sont au ciel sont remplis de joie à chaque instant et chantent de tout cœur des hymnes magnifiques.

Je vous dis que vous êtes tous appelés à être des saints et à vous unir à nous tous au ciel un jour. Travaillez chaque jour en ayant le désir de suivre le sentier qui mène à ce lieu magnifique. Mon Église est la seule qui peut vous conduire dans le bon sentier, car l'Église catholique est la seule qui suit entièrement mon enseignement. Qui écoute mon Église, m’écoute. Joignez-vous à l'Église aujourd’hui pour célébrer la fête de tous les Saints. Je vous bénis.

Je t’aime, Joseph Melvin, mon frère, et je bénis tous les membres de ma famille vivant sur la terre. Aujourd’hui c’est la fête de Tous les saints, mes grands amis qui sont ici au ciel. Je veux tous vous avoir ici au ciel avec moi un jour.
         
Vous le savez, ceux qui avant de mourir ont entretenu une relation profonde avec moi et ont regretté vraiment leurs fautes sont maintenant dans la gloire éternelle du ciel. Par contre, ceux qui sont imparfaits au moment de leur mort et qui n’ont pas un repentir total doivent passer quelque temps au purgatoire pour y être purifiés avant d’entrer au ciel. Tous ceux qui sont au purgatoire sont remplis d’espérance, car ils savent qu’un jour ils seront dans la béatitude sans fin pour ne plus jamais souffrir.
         
Mes chers amis, tenez-vous toujours prêts pour le jour où vous quitterez le monde. Vous ne connaissez ni la date ni l’heure du départ, c’est pourquoi il faut vous repentir de tous vos péchés, coopérer aux grâces que je vous accorde et faire le bien chaque jour. Vous avez besoin d’entretenir une relation intense et profonde avec moi par la prière contemplative et par la réception fréquente de la Sainte Communion. Acceptez mes grâces et suivez-moi.

Je te bénis, toi et tous mes amis qui seront avec toi aujourd’hui au monastère. Il pleut ce matin, et chaque goutte de pluie est un rappel du grand amour que je porte à vous tous.

Aujourd’hui une grande fête est célébrée dans le ciel : la Fête de la Toussaint. Vous qui êtes sur la terre venez vous joindre à NOUS par vos chants et vos louanges. Beaucoup de saints hommes et de saintes femmes sont avec NOUS au ciel, après avoir mené une vie de sainteté sur la terre. C’est par la foi et le grand amour manifestés durant leur vie terrestre qu’ils m’ont suivi, et maintenant les voilà dans le bonheur sans fin du ciel. Imitez-les par votre travail ardent en union avec moi, votre Sauveur, et vous aussi vous serez couronnés au ciel.

J’ai donné ma vie sur la croix pour vous afin de vous sauver. Oui, je veux le salut de chaque habitant de la terre, maintenant jusqu’à la fin des temps. Coopérez avec moi chaque jour et, le moment venu, je vous emmènerai au ciel avec moi.

Repentez-vous de vos fautes, chacun de vous, et je vous pardonnerai et je vous comblerai de mes grâces. Unis à moi vous ne pouvez pas échouer, mais si vous vivez séparés de moi, vous tomberez inévitablement. Soyez humbles et prenez ma main : je vous guiderai sur le bon chemin qui vous conduira à votre maison céleste. Je vous aime.