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J’ai pleuré sur la
ville sainte de Jérusalem car je savais qu’elle
serait détruite
Enseignement de Jésus à Joseph X transmis par le Père Melvin Doucette (Canada) - Lundi 12 avril 2010 « Jérusalem, Jérusalem, toi qui mets à mort les prophètes et tues à coups de pierres ceux que Dieu t'envoie! Combien de fois ai-je désiré rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l'avez pas voulu! Eh bien, votre maison va être complètement abandonnée. En effet, je vous le déclare : dès maintenant vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vous disiez : "Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur!" » (Matthieu 23.37-39). Vous trouverez ci-après le message que notre Seigneur et Sauveur a donné à Joseph. Jésus lui a parlé ainsi : « J’ai pleuré sur la ville sainte de Jérusalem car je savais qu’elle serait détruite et qu’il n’y resterait pas une seule pierre posée sur une autre. C’est parce que ses habitants ne recevraient pas leur Sauveur, mais l’arrêteraient et le condamneraient à mourir sur la croix. Autrefois ils avaient ainsi tué les prophètes que le Père leur avaient envoyés, refusant d’accueillir le message que leur adressait le Père. « Bien d’autres villes qui m’ont rejeté furent détruites elles aussi, par exemple Capernaüm, Bethsaïda et d’autres encore. L’époque d’Abraham vit la destruction de Sodome et de Gomorrhe, deux villes pécheresses et rebelles à leur Dieu. Voyez le châtiment que s’attira au désert le peuple élu lorsqu'il se révolta contre Dieu le Père et voulut retourner en Égypte. « Aujourd’hui maintes villes et localités sont des cloaques de péché et risquent également, si elles ne se repentent pas de leurs fautes et ne changent pas de vie, de connaître le même sort. J’exhorte tous les peuples de la terre à m’accueillir comme leur Sauveur et à se repentir de leurs péchés. Sinon d’autres catastrophes majeures et grands effondrements apporteront d’immenses souffrances à beaucoup de gens. Revenez maintenant à votre Créateur et Seigneur et amendez votre vie : vous vivrez dans la paix et serez protégés. Je suis venu pour vous, alors il vous faut coopérer avec moi pour que je puisse travailler pour vous. Je suis tout disposé à vous aider. Ne tardez pas, tournez-vous vers moi maintenant. » Traduction : RF Je me sentais tout à fait chez moi dans ce lieu, puisque c’était la demeure de mon Père Enseignement de Jésus à Joseph X transmis par le Père Melvin Doucette (Canada) - 31 décembre 2008 Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Lorsque Jésus eut douze ans, ils l’emmenèrent avec eux selon la coutume. Quand la fête fut terminée, ils repartirent, mais l’enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas. Ils pensaient que Jésus était avec leurs compagnons de voyage et firent une journée de marche. Ils se mirent ensuite à le chercher parmi leurs parents et leurs amis, mais sans le trouver. Ils retournèrent donc à Jérusalem en continuant à le chercher. Le troisième jour, ils le découvrirent dans le temple : il était assis au milieu des maîtres de la loi, les écoutait et leur posait des questions. Tous ceux qui l’entendaient étaient surpris de son intelligence et des réponses qu’il donnait. Quand ses parents l’aperçurent, ils furent stupéfaits et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Ton père et moi, nous étions très inquiets en te cherchant. » Il leur répondit : « Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père? » (Luc 2.41-49) Voici un autre message que Joseph X a reçu de Notre-Seigneur. Il a entendu Jésus lui dire ceci : « Ma sainte Mère et mon père adoptif Joseph me cherchèrent pendant trois jours dans Jérusalem quand j’avais 12 ans. Ils croyaient m’avoir perdu, mais en fait j’étais dans le Temple avec des maîtres de la loi, les écoutant et leur posant des questions. Je me sentais tout à fait chez moi dans ce lieu, puisque c’était la demeure de mon Père. J’y avais été une fois déjà, quand j’étais nouveau-né, et maintenant je m’y retrouvais pour la deuxième fois. Je savais que je retournerais souvent au Temple dans l’avenir. « Mes parents ne comprenaient pas pourquoi j’étais resté à Jérusalem au lieu de faire le voyage de retour avec eux. À la question de ma Mère : Mon enfant, pourquoi as-tu fait cela?, je répondis par une autre question : Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père? Je rappelai ainsi à mes parents que j’étais le Messie, le Sauveur, venu dans le monde pour le salut de tous les gens. J’étais venu par obéissance à mon Père et je voulais faire sa volonté en tout temps. Mes chers frères et mes chères sœurs, vous aussi devez faire la volonté du Père. Suivez la loi du Seigneur, et vous serez ses bien-aimés. Je vous bénis tous. » Traduction : RF Le temple fut rasé et tous les autres bâtiments furent détruits. Beaucoup de gens périrent et Jérusalem finit par devenir une ville fantôme Enseignement de Jésus à Joseph X - transmis par le Père Melvin Doucette (Canada) - Jeudi 6 novembre 2008 Quand Jésus fut près de la ville et qu'il la vit, il pleura sur elle, en disant : « Si seulement tu comprenais toi aussi, en ce jour, comment trouver la paix! Mais maintenant, cela t'est caché, tu ne peux pas le voir! Car des jours vont venir pour toi où tes ennemis t'entoureront d'ouvrages fortifiés, t'assiégeront et te presseront de tous côtés. Ils te détruiront complètement, toi et ta population; ils ne te laisseront pas une seule pierre posée sur une autre, parce que tu n'as pas reconnu le temps où Dieu est venu te secourir! » (Luc 19.41-44) Voici un autre message que Notre-Seigneur a confié à Joseph. Jésus, notre Sauveur, lui a adressé les paroles suivantes : « Beaucoup de localités d’Israël ne m’ont pas accueilli, et aujourd’hui ces localités sont totalement disparues. Quel fut le sort de Bethsaïda ou de Capernaüm? Ces villes me rejetèrent et aujourd’hui il n’en subsiste que des monceaux d’argile, restes des bâtiments d’autrefois. La même chose arriva à Jérusalem, où je fus jugé et condamné à mort. C’est là, hors des murs de la ville, qu’on me cloua à une croix pour me faire mourir dans de très grandes douleurs. Avant que tous ces événements ne surviennent, j’avais pleuré sur Jérusalem car je savais ce que l’avenir lui réservait. C’est en l’an 70 que cette grande ville fut anéantie. Le temple fut rasé et tous les autres bâtiments furent détruits. Beaucoup de gens périrent et Jérusalem finit par devenir une ville fantôme. Nous savons que ce n’est que bien plus tard qu’elle fut rebâtie. « Notre Père céleste voit ce qui se passe aujourd’hui à travers le monde et il est mécontent, car bien des gouvernements font fi de ses commandements et se moquent de lui. La main du Père est sur le point de s’abattre sur ces pays qui refusent de se repentir et de le suivre. Déjà on peut voir des signes avec les problèmes économiques qui se répandent partout sur la terre. Ce n’est que le début de ce qui s’en vient. Ouvrez-vous les yeux et constatez que vos péchés sont la cause de tout cela. Le moment est venu de vous repentir et de changer de conduite. « Il est encore temps d’éviter les conséquences terribles de vos actions coupables si vous revenez à votre Père et à moi, votre Sauveur. Redevenez mes amis et cheminez avec moi. Je suis votre Seigneur et je vous aime, et je désire vous donner la paix. Il vous est nécessaire de croire en moi et de m’obéir. Revenez vers moi avant qu’il ne soit trop tard. » Traduction : RF J’aimais aller au temple de Jérusalem et, dès l’âge de 12 ans, je m’y rendais une fois par année. C’était le lieu le plus saint de tout Israël Enseignement de Jésus à Joseph X - transmis par le Père Melvin Doucette - 30 octobre 2008 Jésus entra dans le temple et se mit à en chasser les marchands, en leur disant : « Dans les Écritures, Dieu déclare : Ma maison sera une maison de prière. Mais vous, ajouta-t-il, vous en avez fait une caverne de voleurs! » Jésus enseignait tous les jours dans le temple. Les chefs des prêtres, les maîtres de la loi, ainsi que les notables du peuple, cherchaient à le faire mourir. Mais ils ne savaient pas comment y parvenir, car tout le peuple l’écoutait avec une grande attention (Luc 19.45-48). Je vous offre un autre message que Notre-Seigneur a adressé à Joseph. Voici ce que Jésus lui a dit : « J’aimais aller au temple de Jérusalem et, dès l’âge de 12 ans, je m’y rendais une fois par année. C’était le lieu le plus saint de tout Israël, un lieu où les gens offraient des sacrifices au Père pour diverses raisons. J’aimais aller au temple pour y donner des enseignements sur mon Père et sur ce que tous devaient faire pour l’adorer et l’honorer. « Étant un lieu saint, le temple devait être respecté et considéré comme une maison de prière, mais on y trouvait beaucoup de gens qui faisaient du commerce. J’étais fâché de voir qu’on utilisait le temple pour cela. C’était devenu un simple magasin. Alors j'ai saisi un fouet pour chasser les gens qui s’adonnaient à de telles pratiques. Je leur ai dit qu’ils ne devaient faire de la maison de mon Père un repaire de voleurs. « De nos jours bien des maisons de prière sont devenues des lieux de ce genre. On dirait des marchés publics. Les gens y bavardent partout. Ils ne se rendent pas compte que je suis présent dans le tabernacle et bien peu font leur génuflexion. Ils ne voient pas que l’église est un lieu saint, que tous doivent y garder le silence et se recueillir. Ils doivent aller à l’église pour m’y rendre visite et pour prier, non pour converser à voix haute avec des amis ou des voisins. Quand les chrétiens auront-ils du respect pour moi? Ne savez-vous pas que je suis vraiment présent dans l’Eucharistie? Beaucoup font comme s’ils ne croyaient pas en moi. Il est temps que tous ceux qui vont à l’église reconnaissent que j’y suis présent et s’y rendent pour prier et me témoigner du respect. « Mes sœurs et mes frères bien-aimés, je vous aime et j’attends de vous que vous m’aimiez en retour. N’imitez pas ceux qui font preuve de sans-gêne envers votre Sauveur, mais montrez-lui combien vous l’aimez en respectant la maison où il habite. Je vous bénis tous. » Traduction : RF Tout garçon juif devait aller au temple de Jérusalem lorsqu’il avait atteint l’âge de 12 ans Père Melvin Doucette - 30 septembre 2008 Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Lorsque Jésus eut douze ans, ils l’emmenèrent avec eux selon la coutume. Quand la fête fut terminée, ils repartirent, mais l’enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas. Ils pensaient que Jésus était avec leurs compagnons de voyage et firent une journée de marche. Ils se mirent ensuite à le chercher parmi leurs parents et leurs amis, mais sans le trouver. Ils retournèrent donc à Jérusalem en continuant à le chercher. Le troisième jour, ils le découvrirent dans le temple : il était assis au milieu des maîtres de la loi, les écoutait et leur posait des questions. Tous ceux qui l'entendaient étaient surpris de son intelligence et des réponses qu'il donnait. Quand ses parents l’aperçurent, ils furent stupéfaits et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Ton père et moi, nous étions très inquiets en te cherchant. » Il leur répondit : « Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père? » (Luc 2.41-49) Voici un message que Notre-Seigneur a communiqué à Joseph X. Jésus lui adressé ces paroles : « Tout garçon juif devait aller au temple de Jérusalem lorsqu’il avait atteint l’âge de 12 ans. Quand j’eus cet âge, j’y allai donc avec ma Mère et Joseph, mon père adoptif, pour la fête de la Pâque. Je restai sur place pendant que mes parents regagnaient Nazareth. Quand ils s’aperçurent que je n’étais pas avec eux, ils retournèrent à Jérusalem et passèrent trois jours à me chercher. Finalement, ils me découvrirent dans le temple. Ma Mère était devenue très inquiète car elle pensait m’avoir perdu. On voit sa grande détresse dans la question qu’elle me posa. À cette question je répondis : Mais pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père? « Ma réponse montre que je savais parfaitement qui j’étais. Je suis le Fils de Dieu; par conséquent, mon devoir est d’être dans la maison de mon Père et de faire sa volonté. Bien sûr mes parents ne comprirent pas tout de suite ce que je leur disais; ils gardèrent cependant ces paroles dans leur cœur. Comme je savais que j’avais encore besoin de mes parents de la terre, je retournai avec eux et je les suivis. « Ma Mère en vint à comprendre la signification de mes paroles. Ma maison suprême, c’était le temple où le peuple honorait et glorifiait mon Père et lui offrait de nombreux sacrifices. Je voulais rester là, car le Père et moi sommes un. Vous aussi, vous pouvez être près de moi en venant me visiter chez moi, dans le tabernacle de votre Église. » Parce qu’ils refusèrent de l’accepter, le Père décréta que la ville serait détruite. Père Melvin - Mercredi 3 septembre 2008 Jésus pleure sur Jérusalem – Quand Jésus fut près de la ville et qu’il la vit, il pleura sur elle, en disant : « Si seulement tu comprenais toi aussi, en ce jour, comment trouver la paix! Mais maintenant, cela t’est caché, tu ne peux pas le voir! Car des jours vont venir pour toi où tes ennemis t’entoureront d’ouvrages fortifiés, t’assiégeront et te presseront de tous côtés. Ils te détruiront complètement, toi et ta population; ils ne te laisseront pas une seule pierre posée sur une autre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où Dieu est venu te secourir! » (Luc 19.41-44) Je cite maintenant un autre message que le Seigneur a donné à Joseph. Jésus lui a parlé ainsi : La ville de Jérusalem était fort importante pour tout Juif car elle renfermait en ses murs le Grand Temple d’Israël. C’était le seul temple du pays, et tous les habitants devaient s’y rendre au moins une fois l’an. J’aime cette grande ville et les larmes me montèrent aux yeux de savoir qu’elle allait être détruite. Les gens attirèrent sur eux ce malheur en ne reconnaissant pas le Messie quand il est venu les visiter. Au lieu de l’accueillir, ils l’ont torturé, battu et condamné à mort. Ils l’ont forcé à porter une lourde croix jusqu’au Golgotha, où ils l’ont crucifié et fait mourir de ses blessures. Parce qu’ils refusèrent de l’accepter, le Père décréta que la ville serait détruite. Cette destruction survint quelques années après ma mort. Rien ne subsista de la ville, et le Grand Temple fut totalement détruit lui aussi. Ce Temple n’a jamais été reconstruit depuis. Que cela soit un avertissement pour les villes qui me rejettent aujourd’hui. Beaucoup de grandes villes risquent d’être détruites comme Jérusalem car un grand nombre de leurs habitants vivent comme si je n’existais pas. Ils commettent toutes sortes de crimes et de péchés sans jamais se repentir. Ne faites pas comme les habitants de Jérusalem, mais repentez-nous comme les gens de Ninive, et votre ville sera épargnée elle aussi. Je veux que tous les pécheurs se repentent et qu’ils vivent. » Peu de temps après ma mort, les Romains anéantirent la ville et son temple Père Melvin (Canada) - Mercredi 20 août 2008 - Voici un autre message que Jésus a confié à Joseph. Le Seigneur lui a dit ceci : « Jérusalem était une grande ville hautement favorisée par le Père et abritait le plus célèbre des temples. Le Père attendait des habitants de cette ville qu’ils le respectent et qu’ils observent les commandements de l’Ancienne Alliance. À maintes reprises, cependant, les Hébreux se rebellèrent contre Dieu qui les avait choisis, et ils furent punis pour leurs péchés. Ils sont un peuple orgueilleux. Ils refusèrent de m’accueillir comme leur Sauveur et choisirent plutôt de m’assassiner. J’ai pleuré sur Jérusalem à cause de leur révolte contre moi et je savais que cette ville serait détruite. Peu de temps après ma mort, les Romains anéantirent la ville et son temple. Elle resta en ruines pendant des centaines d’années et le temple ne fut jamais rebâti. « Gens de mon peuple, rappelez-vous que votre Père céleste vous a créés et vous a donné le monde et tout ce qu’il renferme pour l’utiliser de la bonne manière. Il vous a donné les commandements afin que vous suiviez le droit chemin qui mène à la gloire. J’ai été envoyé par le Père pour vous enseigner toute la vérité et pour mourir afin de vous racheter, de vous sortir des ténèbres de Satan et de vous emmener dans la lumière de mon Royaume. Si vous me rejetez et refusez de me suivre, il vous arrivera la même chose qu’aux Juifs de Jérusalem. Vous subirez des conséquences terribles si vous vous rebellez contre moi et vivez en me faisant opposition. « Je veux que vous soyez tous de mon peuple, mes amis. Acceptez-moi comme votre Sauveur et votre chef à qui est conféré le pouvoir de vous apporter la paix et la lumière du Royaume de Dieu. Laissez tomber les artifices de Satan, qui ne vous apportent que la mort, et entrez dans la joie des enfants de Dieu. Ne tardez pas car le moment est venu pour vous de changer de sentier et de me suivre. Je vous invite à marcher chaque jour avec moi. » Extrait des évangiles de Maria Valtorta 16. JESUS CHASSE LES MARCHANDS DU TEMPLE (...) Je vois Jésus qui entre avec Pierre, André, Jean et Jacques, Philippe et Barthélémy dans l'enceinte du Temple. Il y a une très grande foule qui y entre et qui en sort. Pélerins qui arrivent par bandes de tous les coins de la ville. Du haut de la colline sur laquelle le Temple est construit, on voit les rues de la ville, étroites et sinueuses, qui fourmillent de passants. Il semble qu'entre le blanc cru des maisons se soit étendu un ruban mouvant de mille couleurs. Oui, la cité a l'aspect d'un jouet bizarre fait de rubans multicolores entre deux alignements de maisons blanches et qui convergent tous vers le point où resplendissent les coupoles de la Maison du Seigneur. Puis, à l'intérieur, c'est une vraie foire. Plus aucun recueillement dans le lieu saint. On court, on appelle, on achète des agneaux, on crie et on maudit à cause du prix exagéré, on pousse les pauvres bêtes bêlantes dans des parcs. Ce sont de rudimentaires enclos délimités par des cordes et des pieux, aux entrées desquelles se tient le marchand ou éventuellement le propriétaire qui attend des acheteurs. Coups de bâtons, bêlements, jurons, réclamations, insultes pour les valets peu pressés de rassembler et d'enclore les animaux ou pour les acheteurs qui lésinent sur le prix, ou qui s'éloignent, insultes plus fortes pour les gens prévoyants qui ont amené l'agneau de chez eux. Autour des comptoirs de change, autre vacarme. Je ne sais si c'est toujours ainsi ou à l'occasion de la Pâque; on se rend compte que le Temple fonctionnait comme la Bourse, ou le marché noir. La valeur des monnaies n'était pas fixée. Il y avait le cours légal qui était certainement déterminé, mais les changeurs en imposaient un autre, en s'appropriant un pourcentage arbitraire pour le change. Et je vous assure qu'ils s'y entendaient pour étrangler les clients!... Plus un client était pauvre, plus il venait de loin, plus on le dépouillait. Les vieux plus que les jeunes, ceux qui arrivaient d'au delà de la Palestine plus que les vieux. De pauvres petits vieux regardaient et regardaient encore leur pécule mis de côté, avec combien de peine, tout le long de l'année, l'enlevaient de leur sein et l'y remettaient cent fois en tournant autour des changeurs et finissaient enfin par revenir au premier qui se vengeait de leur éloignement temporaire en augmentant l'agio du change... Et les grosses pièces quittaient, au milieu des soupirs les mains du propriétaire pour passer dans les griffes de l'usurier en échange de monnaie plus légère. Puis, pour le choix, une nouvelle tragédie de comptes et de soupirs devant les marchands d'agneaux qui aux petits vieux, à moitié aveugles, colloquaient les agneaux les plus chétifs. Je vois revenir deux petits vieux, lui et elle, qui poussent un pauvre agnelet que les sacrificateurs ont dû trouver défectueux. Plaintes, supplications, impolitesses, grossièretés se croisent sans que le vendeur s'en émeuve. - “Pour ce que vous voulez payer, galiléens, c'est déjà trop beau ce que je vous ai donné. Allez-vous en ! ou ajoutez cinq autres deniers pour en avoir un plus beau! » «Au nom de Dieu! Nous sommes pauvres et vieux! Veux-tu nous empêcher de faire la Pâque, la dernière, peut-être? Est-ce que ce que tu nous as pris ne suffit pas pour une petite bête?” «Faites place, crasseux. Voici que vient à moi Joseph l'Ancien. Il m'honore de sa préférence. Dieu soit avec toi! Viens, choisis!» Il entre dans l'enclos et prend un magnifique agneau, celui qu'on appelle Joseph l'Ancien ou Joseph d'Arimathie. Il passe avec un riche habit, tout fier, sans un coup d'oeil aux pauvres qui gémissent à la porte et même à l'entrée de l'enclos. Il les bouscule, pour ainsi dire, en sortant avec l'agneau gras qui bêle. Mais Jésus aussi est maintenant tout près. Lui aussi a fait son achat et Pierre, qui probablement a payé pour Lui, tire derrière lui un agneau convenable. Pierre voudrait aller tout de suite vers le lieu où l'on sacrifie. Mais Jésus tourne à droite vers les deux petits vieux effarés, en larmes, indécis que la foule bouscule et que le vendeur insulte. Jésus, si grand que la tête des deux vieux lui arrive à la hauteur du coeur met une main sur l'épaule de la femme et demande: “Pourquoi pleures-tu, femme?» La petite vieille se retourne et voit cet homme grand et jeune, solennel en son bel habit blanc et son manteau couleur de neige tout neuf et propre. Elle doit le prendre pour un docteur à cause de son habit et de son aspect et, stupéfaite, car les docteurs et les prêtres ne font aucun cas des gens et ne protègent pas les pauvres contre la rapacité des marchands, elle dit les raisons de leur chagrin. Jésus se retourne vers l'homme aux agneaux: «Change cet agneau à ces fidèles. Il n'est pas digne de l'autel comme il n'est pas digne que tu profites de deux pauvres vieux parce que faibles et sans défense. » « Et Toi, qui es-tu?» « Un juste.” « Ton parler et celui de tes compagnons indiquent que tu es galiléen. Peut-il jamais y avoir un juste en Galilée?» « Fais ce que je te dis et sois juste, toi. » «Ecoutez ! Ecoutez le galiléen défenseur de ses pairs ! Il veut nous faire la leçon, à nous qui sommes du Temple !» L'homme rit et se moque contrefaisant l'accent galiléen qui est plus chantant et plus doux que celui de Judée, au moins à ce qu'il me semble. Des gens font cercle et d'autres marchands et changeurs prennent la défense de leur complice contre Jésus. Parmi les assistants deux ou trois rabbins ironiques. L'un d'eux demande: « Es-tu docteur ?» sur un ton qui ferait perdre patience à Job. «Tu l'as dit. “Qu'enseignes-tu?» « Voici ce que j'enseigne: rendre la Maison de Dieu, maison de prière et non pas place d'usuriers et de marchands. Voilà mon enseignement.» Jésus est terrible. Il semble l'archange mis sur le seuil du Paradis perdu. Il n'a pas aux mains d'épée flamboyante, mais ses yeux irradient la lumière et foudroient les moqueurs et les sacrilèges. A la main, il n'a rien. Seule sa sainte colère. Et avec elle, cheminant rapide et imposant au milieu des comptoirs, il éparpille les monnaies méticuleusement rangées selon leur valeur, renverse tables petites et grandes et tout tombe avec fracas sur le sol avec grand bruit de métaux qui rebondissent et de bois bousculés avec cris de colère, d'effarement et d'approbations. Puis il arrache des mains des gardiens de bestiaux des cordages qui attachaient boeufs, brebis et agneaux; il en fait un martinet très dur dont les noeuds coulants assemblent les lanières. Il se lève, le fait tournoyer et l'abaisse sans pitié. Oui, je vous l'assure, sans pitié. La grêle imprévue s'abat sur les têtes et les échines. Les fidèles s'esquivent, admirant la scène. Les coupables, poursuivis jusqu'en dehors de l'enceinte se sauvent à toutes jambes, laissant par terre l'argent et en arrière les bêtes de toutes tailles, dans une grande confusion de jambes, de cornes, d'ailes. C'est à qui court, s'échappe en volant. Les mugissements, les bêlements, les roucoulements des colombes et des tourterelles en même temps que les rires et les cris des fidèles derrière les usuriers en fuite dépassent jusqu'au lamentable choeur des animaux qu'on égorge certainement dans une autre cour. Des prêtres accourent, en même temps que des rabbins et des pharisiens. Jésus est encore au milieu de la cour, revenant de sa poursuite. Il a encore en mains le martinet. “Qui es-tu? Comment te permets-tu de faire cela, en troublant les cérémonies prescrites? De quelle école proviens-tu? Pour nous, nous ne te connaissons pas. Nous ne savons pas qui tu es.” «Je suis Celui qui peut. Je peux tout. Détruisez seulement ce Temple vrai, et Je le ressusciterai pour donner louange à Dieu. Je ne trouble pas, Moi, la sainteté de la Maison de Dieu ni les cérémonies. Mais c'est vous qui la troublez en permettant que dans sa demeure s'installent les usuriers et les mercantis. Mon école, c'est l'école de Dieu, la même école qui fut celle de tout Israel, par la bouche de l'Eternel qui parlait à Moïse. Vous ne me connaissez pas? Vous me connaîtrez. Vous ne savez pas d'où je viens? Vous le saurez.» Et se tournant vers le peuple sans plus s'occuper des prêtres dominant l'entourage par sa taille, revêtu de son habit blanc, le manteau ouvert et flottant en arrière des épaules, les bras étendus comme un orateur au moment le plus pathétique de son discours, il dit: «Ecoutez, vous d'Israël! Dans le Deutéronome il est dit: " Tu établiras des juges et des magistrats à toutes les portes... et ils jugeront le peuple avec justice, sans partialité à l'égard de personne. Tu n'auras pas d'égards particuliers pour quiconque. Tu n'accepteras pas de cadeaux, car les cadeaux aveuglent les sages et troublent les paroles des justes. Tu suivras avec justice le juste sentier pour vivre et posséder la terre que le Seigneur ton Dieu t'aura donnée ". Ecoutez, vous d'Israël! Dans le Deutéronome il est dit: "Les prêtres et les lévites et tous ceux de la tribu de Lévi n'auront aucun partage ni hérédité avec le reste d'Israël, parce qu'ils doivent vivre avec le sacrifice du Seigneur et avec les offrandes que l'on fait à Lui; ils n'auront aucune part avec ce que leurs frères possèdent, parce que le Seigneur est leur héritage ". (…) Le temple de Jérusalem était un édifice immense et magnifique Père Melvin Doucette 13 août 2008 - Je vous transcris ci-après un autre message que Joseph a reçu de la part de Jésus. Le Seigneur lui a parlé en ces termes : Le temple de Jérusalem était un édifice immense et magnifique où les Hébreux allaient faire leurs devoirs religieux. Ils y offraient chaque jour des sacrifices. Ma venue dans le monde rendit les sacrifices inutiles, puisque je m’offris moi-même en sacrifice pour le salut de tous les humains. Il n’était plus nécessaire d’offrir d’autres sacrifices, en particulier des sacrifices d’animaux, après mon sacrifice sur la croix. J’avais dit à mes apôtres que le temple serait détruit et qu’il n’en resterait pas pierre sur pierre. Mes paroles se réalisèrent en l’an 70 quand les Romains rasèrent le temple, qui jusqu’à ce jour n’a jamais été reconstruit. Depuis lors, on n’y offre plus aucun sacrifice. Avant ma venue, le temple était tout pour les Hébreux, mais maintenant, tous les humains doivent me regarder comme leur Sauveur et me suivre. Le seul sacrifice permis aujourd’hui est celui de la Messe et chaque fois qu’on en dit une dans le monde, mon oblation sur la croix est rendue présente. Quand vous assistez à une Messe, c’est comme si vous étiez sur place au Calvaire, au pied de la croix. C’est là que je versai mon sang pour les péchés de la terre, et mon sang se répandra sur vous tous jusqu’à la fin du monde. Mon sacrifice est un sacrifice éternel, et mon Père céleste voit en permanence ma grande oblation. Plus besoin, par conséquent, d’autres sacrifices : le mien durera pour toujours. Venez souvent à la Messe et prenez part au plus grand drame que le monde ait jamais connu, celui de ma crucifixion et de mon sacrifice sur la croix. » |