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La passion (Vendredi saint)
Autres chapitres :   Le carême, Pâques   Jeudi Saint   Judas

Illustration ci-contre, tableau d'Antonio Ciseri (1821-1891) "Pilate présentant Jésus à la foule"
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J'étais dans le Temple !
Le signe ! Le Temple tout ouvert !


Révélations données à Maria Valtorta - Extrait de "L'évangile t'el qu'il m'a été révélé » - Tome 9

(...) Pendant que sur le Calvaire tout garde ce tragique aspect, je rejoins Joseph et Nicodème qui descendent par un raccourci pour faire plus vite.


Ils sont presque en bas quand ils rencontrent Gamaliel. Un Gamaliel dépeigné, sans couvre-chef, sans manteau, avec son splendide vêtement souillé de terre et déchiré par les ronces. Un Gamaliel qui monte en courant et haletant, les mains dans ses cheveux clairsemés et plutôt gris d'homme âgé. Ils se parlent sans s'arrêter.          

« Gamaliel ! Toi ? »         

« Toi, Joseph ? Tu le quittes ? »

« Moi, non. Mais pourquoi es-tu ici ? Et ainsi ?... »    

« Chose terrible ! J'étais dans le Temple ! Le signe ! Le Temple tout ouvert ! Le rideau pourpre et jacinthe pend déchiré ! Le Saint des Saints est découvert ! Anathème sur nous ! » Il a parlé en continuant de courir vers le sommet, rendu fou par la preuve.    

Les deux le regardent s'éloigner... ils se regardent... disent ensemble : 
« Ces pierres frémiront à mes dernières paroles !' Il le lui avait promis !... »

Ils hâtent leur marche vers la ville.    

À travers la campagne, entre le mont et les murs, et au-delà, errent, dans l'air encore obscur, des gens à l'air hébété... Des cris, des pleurs, des lamentations... Il y en a qui disent : 
« Son Sang a fait pleuvoir du feu ! » D'autres :  « Parmi les éclairs Jéhovah est apparu pour maudire le Temple ! » D'autres gémissent : "Les tombeaux ! Les tombeaux ! »   

Joseph saisit quelqu'un qui se cogne la tête contre les murs et il l'appelle par son nom, en le traînant avec lui au moment où il entre dans la ville :

« Simon, mais qu'est-ce que tu dis ? »       

« Laisse-moi ! Un mort toi aussi ! Tous les morts ! Tous dehors ! Et ils me maudissent. »       

« Il est devenu fou » dit Nicodème. Ils le laissent et vont vivement vers le Prétoire.        

La ville est en proie à la terreur. Des gens errent en se battant la poitrine; des gens font un bond en arrière ou se retournent épouvantés en entendant derrière eux une voix ou un pas.

Dans un des si nombreux archivoltes obscurs, l'apparition de Nicodème, vêtu de laine blanche — car pour aller plus vite, il a enlevé sur le Golgotha son manteau foncé — fait pousser un cri de terreur à un pharisien qui s'enfuit.

Puis il s'aperçoit que c'est Nicodème et il s'attache à son cou, étrangement expansif, en criant :
« Ne me maudis pas ! Ma mère m'est apparue et m'a dit : « Sois maudit pour toujours !«  et puis il s'affaisse sur le sol en disant : « J'ai peur ! J'ai peur ! »         

« Mais ils sont tous fous !«  disent les deux.  

Ils arrivent au Prétoire. C'est seulement là, pendant qu'ils attendent d'être reçus par le Proconsul, que Joseph et Nicodème réussissent à savoir la raison de telles terreurs.

Beaucoup de tombeaux s'étaient ouverts par suite de la secousse tellurique et il y avait des gens qui juraient en avoir vu sortir les squelettes qui, pendant un instant, reprenaient une apparence humaine et s'en allaient en accusant ceux qui étaient coupables du déicide et en les maudissant.       


Je les quitte dans l'atrium du Prétoire où les deux amis de Jésus entrent sans faire tant d'histoires de dégoût stupide et de peur de contamination, et je reviens au Calvaire, rejoignant Gamaliel qui, désormais épuisé, monte les derniers mètres. Il avance en se battant la poitrine et, en arrivant sur la première des deux petites places, il se jette parterre, longue forme blanche sur le sol jaunâtre, et il gémit :
« Le signe ! Le signe ! Dis-moi que tu me pardonnes ! Un gémissement, même un seul gémissement, pour me dire que tu m'entends et me pardonnes.
»          

Je comprends qu'il le croit encore vivant. Il ne se détrompe que quand un soldat le heurtant de sa lance lui dit :
« Lève-toi et tais-toi. Inutile ! Il fallait y penser avant. Il est mort. Et moi, païen, je te le dis : Celui que vous avez crucifié était réellement le Fils de Dieu !
»

« Mort ? Tu es mort ? Oh!...«  Gamaliel lève son visage terrorisé, cherche à voir jusque là haut sur la cime, dans la lumière crépusculaire. Il voit peu, mais assez pour comprendre que Jésus est mort. Et il voit le groupe pieux qui réconforte Marie et Jean, debout à gauche de la croix, tout en pleurs, et Longin debout à droite, dans une posture solennelle et respectueuse.         

Il se met à genoux, tend les bras et pleure : « C'était Toi ! C'était Toi ! Nous ne pouvons plus être pardonnés. Nous avons demandé ton Sang sur nous.

Et il crie vers le Ciel, et le Ciel nous maudit... Oh ! Mais tu étais la Miséricorde !... Je te dis, moi, qui suis le rabbi anéanti de Juda : « Ton Sang sur nous, par pitié« . Asperge-nous avec lui ! Car lui seul peut nous obtenir le pardon...«  il pleure.

Et puis, plus doucement, il reconnaît sa secrète torture : « J'ai le signe demandé... Mais des siècles et des siècles de cécité spirituelle restent sur ma vue intérieure, et contre ma volonté de maintenant se dresse la voix de mon orgueilleuse pensée d'hier... Pitié pour moi ! Lumière du monde, dans les ténèbres qui ne t'ont pas compris, fais descendre un de tes rayons !

Je suis le vieux juif fidèle à ce qu'il croyait justice et qui était erreur. Maintenant je suis une lande brûlée, sans plus aucun des vieux arbres de la Foi antique, sans aucune semence ni tige de la Foi nouvelle. Je suis un désert aride. Opère le miracle de faire se dresser une fleur qui ait ton nom dans ce pauvre cœur de vieil Israélite entêté.

Toi, Libérateur, pénètre dans ma pauvre pensée, prisonnière des formules. Isaïe le dit : « ... il a payé pour les pécheurs et il a pris sur Lui les péchés des multitudes« . Oh ! le mien aussi, Jésus de Nazareth...
»   

Il se lève. Il regarde la croix qui se fait toujours plus nette dans la lumière qui revient, et puis il s'en va courbé, vieilli, anéanti.       

Sur le Calvaire le silence revient, à peine interrompu par les pleurs de Marie.
Les deux larrons, épuisés par la peur, ne parlent plus.         

Nicodème et Joseph reviennent rapidement, en disant qu'ils ont la permission de Pilate. Mais Longin, qui ne s'y fie pas trop, envoie au Proconsul un soldat à cheval pour savoir comment il doit faire aussi avec les deux larrons. Le soldat va et revient au galop avec l'ordre de remettre Jésus et de briser les jambes des autres, par volonté des juifs. (...) 


  Chapitre sur Gamaliel l'Ancien



Alors on entendit du côté du Temple le bruit des clairons et des trompettes qui annonçait l'immolation de l'agneau pascal


Extrait de la Vie de N. S. Jésus Christ recueillis par Clément BRENTANO d'après les visions d'Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) - Traduite PAR M. L'ABBÉ  DE CAZALÈS Chanoine de Versailles et Traducteur de : la Douloureuse Passion et de la Vie de la Sainte Vierge - Éditions de 1860.

XXXIX. EXALTATION DE LA CROIX

Lorsque les bourreaux eurent crucifié Notre Seigneur, ils attachèrent des cordes à la partie supérieure de la croix, et faisant passer ces cordes autour d'une poutre transversale, fixée du côté opposé, ils s'en servirent pour élever la croix, tandis que quelques-uns d'entre eux la soutenaient et que d'autres en poussaient le pied jusqu'au trou, qu'on avait creusé pour elle, et où elle s'enfonça de tout son poids avec une terrible secousse.

Jésus poussa un cri de douleur, tout le poids de son corps pesa verticalement, ses blessures s'élargirent, son sang coula abondamment et ses os disloqués s'entrechoquèrent. Les archers, pour affermir la croix, la secouèrent encore et enfoncèrent cinq coins tout autour.

Rien ne fut plus terrible et plus touchant à la fois que de voir, au milieu des cris insultants des archers, des Pharisiens et de la populace qui regardait de loin, la croix chanceler un instant sur sa base et s'enfoncer en tremblant dans la terre ; mais il s'éleva aussi vers elle des voix pieuses et gémissantes.

Les plus saintes voix du monde, celle de Marie, celle de Jean, celles des saintes femmes et de tous ceux qui avaient le cœur pur, saluèrent avec un accent douloureux le Verbe fait chair élevé sur la croix : leur., mains tremblantes se levèrent comme pour le secourir, lorsque le saint des saints, le fiancé de toutes les âmes, cloué vivant sur la croix, s'éleva, balancé en l'air par les mains des pécheurs en furie, mais quand la croix s'enfonça avec bruit dans le creux du rocher, il y eut un moment de silence solennel, tout le monde semblait affecté d'une sensation toute nouvelle et non encore éprouvée jusqu'alors.

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Bien des cœurs endurcis furent ébranlés et pensèrent à cette parole de Jean-Baptiste :
«  Voici l'Agneau de Dieu qui a pris sur lui les péchés du monde
».
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L'enfer même ressentit avec terreur le choc de la croix qui s'enfonçait, et redoubla la fureur de ses suppôts contre elle : les âmes renfermées dans les limbes l'entendirent avec une joie pleine d'espérance : c'était pour elles comme le bruit du triomphateur qui s'approchait des portes de la rédemption.

La sainte croix était dressée pour la première fois au milieu de la terre comme un autre arbre de vie dans le paradis, et des blessures de Jésus coulaient sur la terre quatre fleuves sacrés pour effacer la malédiction qui pesais sur elle, pour la fertiliser et en faire le paradis du nouvel Adam. Lorsque notre Sauveur fut élevé en croix, les cris et les injures furent interrompus quelques moments par le silence de la stupeur.

Alors on entendit du côté du Temple le bruit des clairons et des trompettes qui annonçait l'immolation de l'agneau pascal, de la figure prophétique, et interrompait d'une manière solennelle et significative les cris de colère et de douleur autour du véritable agneau de Dieu. Bien des coeurs endurcis furent ébranlés et pensèrent à cette parole de Jean-Baptiste : «  Voici l'Agneau de Dieu qui a pris sur lui les péchés du monde « .


Le lien où la croix était plantée était élevée d'un peu plus de deux pieds au-dessus du terrain environnant. Lorsque la croix fut enfoncée en terre, les pieds de Jésus se trouvaient assez bas pour que ses amis pussent les embrasser et les baiser. L'éminence était en talus. Le visage du Sauveur était tourné vers le nord-ouest. (...)


Cette terreur fut portée au plus haut degré quand les gens qui fuyaient en pleurant rencontrèrent sur leur chemin des morts ressuscités


XLVI. TREMBLEMENT DE TERRE,
APPARITION DES MORTS A JERUSALEM

Il était un peu plus de trois heures lorsque Jésus rendit l'esprit. Quand la première secousse du tremblement de terre fut passée, plusieurs des Pharisiens reprirent leur audace : ils s'approchèrent de la fente du rocher du calvaire, y jetèrent des pierres et essayèrent d'en mesurer la profondeur avec des cordes.

Comme ils ne purent pas en trouver le fond, cela les rendit pensifs, ils remarquèrent avec quelque inquiétude les gémissements du peuple et quittèrent le Calvaire. Beaucoup de gens se sentaient intérieurement changés ; la plupart des assistants s'en retournèrent à Jérusalem frappés de terreur ; plusieurs étaient convertis. Une partie des cinquante soldats romains qui se trouvaient là alla renforcer ceux qui gardaient la porte de la ville, en attendant l'arrivée des cinq cents autres qu'on avait demandés. La porte avait été fermée et d'autres postes voisins furent occupés pour prévenir l'affluence du peuple et toute espèce de mouvement tumultueux.

Cassius et cinq soldats environ restèrent autour de la plate-forme circulaire, s'appuyant au terrassement qui la soutient. Les amis de Jésus entouraient la croix, s'asseyaient vis-à-vis elle, et pleuraient. Plusieurs des saintes femmes étaient revenues à la ville. Le silence et le deuil régnaient autour du corps de Jésus. On voyait au loin, dans la vallée et sur les hauteurs opposées, se montrer çà et là quelques disciples, qui regardaient du côté de la croix avec une curiosité inquiète et disparaissaient s'ils voyaient venir quelqu'un.

Lorsque Jésus, poussant un grand cri, remit son esprit entre les mains du Père céleste, je vis son âme, semblable à une forme lumineuse, entrer en terre au pied de la crois, et avec elle une troupe brillante d'anges, parmi lesquels était Gabriel. Ces anges chassaient de la terre dans l'abîme une multitude de mauvais esprits. Jésus envoya plusieurs âmes des limbes dans leurs corps, afin qu'elles effrayassent et avertissent les impénitents et qu'elles rendissent témoignage de lui.

Le tremblement de terre qui fendit la roche du Calvaire causa beaucoup d'écroulements, surtout à Jérusalem et dans la Palestine. On avait à peine repris courage au retour de la lumière dans la ville et dans le Temple, que les secousses qui agitaient le sol et le fracas des édifices qui s'écroulaient répandirent une terreur encore plus grande.

Cette terreur fut portée au plus haut degré quand les gens qui fuyaient en pleurant rencontrèrent sur leur chemin des morts ressuscités
qui les avertissaient et les menaçaient.

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« Le rideau se déchira avec bruit dans toute sa longueur,
et le sanctuaire fut ouvert à tous les regards«
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Dans le Temple, les Princes des Prêtres venaient de reprendre le sacrifice, momentanément interrompu par la frayeur qu'avaient répandue les ténèbres, et ils triomphaient du retour de la lumière lorsque tout à coup le sol trembla, le bruit des murs qui s'écroulaient et du voile du Temple qui se déchirait frappa la foule d'une terreur muette, à laquelle succédèrent par endroits des cris lamentables.

Mais il y avait tant d'ordre partout, l'immense édifice était si plein, les allées et venues des gens qui sacrifiaient si parfaitement réglées, les cérémonies de l'immolation des agneaux et de l'aspersion de l'autel avec Leur sang se développaient si régulièrement, à travers les longues files des prêtres, au milieu du chant des cantiques et du bruit des trompettes, tout cela occupait tellement les yeux et les oreilles, que la peur ne produisit pas tout d'abord un désordre et une déroute générale. Les sacrifices se continuèrent donc tranquillement. dans quelques endroits, tandis qu'ailleurs régnait l'épouvante et qu'ailleurs encore la terreur était calmée par les efforts des prêtres.

Mais, à l'apparition des morts qui se montrèrent dans le Temple, tout se dispersa, et le sacrifice fut laissé là, comme si le Temple eût été souille. Toutefois, cela ne se lit encore que successivement ; et pendant qu'une partie des assistants descendait précipitamment les degrés du Temple, d'autres étaient maintenus par les prêtres, ou n'étaient pas encore atteints par la frayeur universelle.

Toutefois l'angoisse et l'épouvante se manifestaient partout, à divers degrés, d'une façon qu'on ne saurait décrire. On ne peut se faire une idée du ce qui se passait qu'en se représentant une fourmilière sur laquelle on a jeté des pierres, ou qu'on a remuée avec un bâton. Pendant que la confusion règne sur un point, le travail continue sur un autre et même à l'endroit où ce trouble a commencé, tout se remet promptement en ordre.

Le grand-prêtre Caïphe et les siens, dans leur audace désespérée, conservèrent leur présence d'esprit. Semblables aux chefs habiles d'une ville révoltée, ils conjurèrent le danger en menaçant, en exhortant et en faisant jouer tous les ressorts. Grâce à leur endurcissement diabolique et à la tranquillité apparente qu'ils gardèrent, ils empêchèrent qu'il y eut une perturbation universelle et firent si bien que la masse du peuple ne vit pas dans ces terribles avertissements un témoignage rendu à l'innocence de Jésus.

La garnison romaine de la forteresse Antonia fit aussi de grands efforts pour maintenir l'ordre, en sorte que, malgré la terreur et la confusion générales, la célébration de la fête cessa sans qu'il y eût de tumulte populaire ; la foule se dispersa peu à peu et l'explosion qu'on pouvait craindre fut étouffée, tout se borna à l'agitation pleine d'angoisse que chacun remporta chez soi, et que l'habileté des Pharisiens comprima chez le plus grand nombre.

Telle était la situation générale de la ville : voici maintenant les faits particuliers dont je me souviens. Les deux grandes colonnes situées à l'entrée du sanctuaire du Temple, et entre lesquelles était suspendu un magnifique rideau s'écartèrent l'une de l'autre ; le linteau qu'elles supportaient s'affaissa, le rideau se déchira avec bruit dans toute sa longueur, et le sanctuaire fut ouvert à tous les regards. Ce rideau était rouge, bleu, blanc et jaune.

Plusieurs cercles astronomiques y étaient représentés ainsi que diverses figures comme celle du serpent d'airain. Près de la cellule où priait habituellement le vieux Siméon, laquelle était à côté du sanctuaire, dans les murs du nord, une grosse pierre tomba et la voûte s'écroula. Dans quelques salles, le sol s'abaissa, les seuils se déplacèrent et des colonnes s'écartèrent. (...)

Pendant que tout ceci se passait dans le Temple, la même épouvante régnait en plusieurs lieux de Jérusalem. Un peu après trois heures, beaucoup de tombes s'écroulèrent, surtout dans les jardins situés au nord-ouest ; j'y vis des morts ensevelis, dans quelques-unes il n'y avait que des lambeaux d'étoffe et des ossements ; il y en avait d'autres d'où sortait une odeur infecte.

Les marches du tribunal de Caiphe, où Jésus avait été outragé s'écroulèrent, ainsi qu'une partie du foyer où Pierre avait renié son maître. On y vit apparaître le grand-prêtre Simon le Juste, aïeul de Siméon, qui avait prophétisé lors de la présentation de Jésus au Temple. Il fit entendre des paroles terribles sur le jugement inique qui avait été rendu en ce lieu.

Plusieurs membres du Sanhédrin s'y étaient rassemblés. Les gens qui, la veille, avaient fait entrer Pierre et Jean, se convertirent et s'enfuirent vers les disciples. Près du palais de Pilate, la pierre se fendit et le sol s'affaissa au lieu où Jésus avait été montré au peuple ; tout l'édifice fut ébranlé, et la cour du tribunal voisin s'affaissa au lieu où les innocents, égorgés par Hérode, avaient été enterrés. Dans plusieurs autres endroits de la ville, des murs se fendirent ou s'écroulèrent ; toutefois, aucun édifice ne fut entièrement détruit.

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« Il y eut bien une centaine de morts de toutes les époques
qui parurent avec leurs corps à Jérusalem et dans les environs«
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Le superstitieux Pilate était frappé de terreur, et incapable de donner aucun ordre. Son palais s'ébranlait, le sol tremblait autour de lui, et il fuyait d'une chambre dans l'autre. Les morts se montraient dans la cour intérieure, et lui reprochaient son jugement inique. Il crut que c'étaient les dieux du prophète Jésus, et se réfugia dans le coin le plus retiré de sa maison, où il offrit de l'encens et fit des veux à ses idoles pour qu'elles empêchassent les dieux du Galiléen de lui nuire. Hérode était dans son palais, tout tremblant, et il y avait fait tout fermer.

Il y eut bien une centaine de morts de toutes les époques qui parurent avec leurs corps à Jérusalem et dans les environs. Ils s'élevaient hors des tombeaux écroulés, se dirigeaient, le plus souvent deux par deux, vers certains endroits de la ville, se présentaient au peuple qui fuyait dans toutes les directions et rendaient témoignage de Jésus en prononçant quelques paroles sévères.

La plupart des tombeaux étaient situés isolément dans les vallées en dehors de la ville, mais il y en avait aussi beaucoup dans les quartiers nouvellement adjoints à Jérusalem, surtout dans le quartier des jardins vers le nord-ouest, entre la porte de l'angle et celle du crucifiement : il y avait aussi autour du Temple et au-dessous plusieurs tombeaux cachés ou ignorés.

Tous les cadavres qui furent mis au jour lorsque les tombeaux s'ouvrirent, ne ressuscitèrent pas
; il y en eut qui ne devinrent visibles que parce que les sépultures étaient communes. Mais beaucoup dont l'âme fut envoyée des limbes par Jésus se levèrent, découvrirent leurs visages et errèrent dans les rues comme s'ils n'eussent pas touché la terre.

Ils entrèrent dans les maisons de leurs descendants et rendirent témoignage pour Jésus avec des paroles sévères contre ceux qui avaient pris part à la mort du Sauveur. Je les voyais aller par les rues, le plus souvent deux à deux : je ne voyais pas le mouvement de leurs pieds sous leurs longs linceuls ; il semblaient qu'ils planassent à fleur de terre.

Leurs mains étaient enveloppées de larges bandes de toile, ou cachées sous d'amples manches pendantes attachées autour des bras. Les linges qui couvraient je visage étaient relevés sur Leurs têtes. Leurs faces pâles, jaunes et desséchées, se détachaient sur leurs longues barbes ; leur voix avait un son étrange et insolite.

Cette voix qu'ils firent entendre et leur passage rapide d'un lieu à l'autre sans s'arrêter et sans prendre garde à ce qui se trouvait sur leur chemin, fut leur unique manifestation ; ils semblaient n'être rien que des voix. Ils étaient ensevelis suivant l'usage qui régnait au moment de leur mort avec quelques différences selon leur condition et leur âge.

Aux endroits où la sentence de mort de Jésus avait été proclamée avant qu'on se mit en marche pour le Calvaire, ils s'arrêtèrent un moment et crièrent : “ Gloire à Jésus et malheur à ses meurtriers ! ” Le peuple se tenait à une grande distance, écoutait, tremblait et s'enfuyait lorsqu'ils s'avançaient.

Sur le forum, devant le palais de Pilate, je les entendis proférer des paroles menaçantes : je me souviens de ces mots : “  Juge sanguinaire ”. La terreur était grande dans la ville, et chacun se cachait dans les coins les plus obscurs de sa maison. Les morts rentrèrent dans leurs tombeaux vers quatre heures.

Après la résurrection de Jésus, il y eut encore, en divers endroits, plusieurs apparitions. Le sacrifice fut interrompu, la confusion se mit partout et peu de personnes mangèrent le soir l'agneau pascal. (...)



« On croirait presque que vous voulez suivre sa doctrine et obtenir la vie éternelle ; car vous semblez vouloir manger sa chair et boire son sang
»

Extrait de la Vie de N. S. Jésus Christ recueillis par Clément BRENTANO d'après les visions d'Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) - Traduite PAR M. L'ABBÉ  DE CAZALÈS Chanoine de Versailles et Traducteur de : la Douloureuse Passion et de la Vie de la Sainte Vierge - Éditions de 1860.


XVII. JÉSUS DEVANT PILATE

Il était à peu près six heures du matin. selon notre manière de compter, lorsque la troupe qui conduisait le Sauveur si horriblement maltraité arriva devant le palais de Pilate. Anne, Caiphe et les membres du conseil venus avec eux s'arrêtèrent aux sièges placés entre le marché et l'entrée du tribunal.

Jésus fut traîné par les archers ; quelques pas plus avant, jusqu'à l'escalier de Pilate. Pilate était sur la terrasse qui faisait saillie, couché sur une espèce de lit de repos, et ayant devant lui une petite table ;, trois pieds sur laquelle se trouvaient quelques attributs de sa dignité et d'autres objets dont je ne me souviens pas. A ses côtés étaient des officiers et des soldats : on tenait élevés prés de lui les insignes de la puissance romaine.

Les Princes des Prêtres et les Juifs se tenaient loin du tribunal parce qu'autrement ils auraient contracté une souillure légale : il y avait une limite tracée qu'ils ne franchirent pas.


(1) La soeur mêlait souvent des réflexions de ce genre à ses communications. Celles-ci se lient si naturellement au souvenir du château désert de David que nous les avons laissées ici comme un exemple te la manière dont les choses la frappaient« 

Lorsqu'il vit arriver Jésus au milieu d'un si grand tumulte, il se leva, et parla aux Juifs d'un ton aussi méprisant que pourrait le faire un orgueilleux général français au.` envoyés d'une pauvre petite ville allemande. “ Que venez-vous faire de si bonne heure ? Comment avez-vous mis cet homme dans un tel état ? Commencez-vous sitôt à écorcher et à immoler vos victimes ? ”

Sadoch

Pour eux ils crièrent aux bourreaux : “ En avant ! menez-le au tribunal ! ” Puis ils répondirent à Pilate : “ Ecoutez nos griefs contre ce scélérat ; nous ne pouvons pas entrer dans le tribunal, pour ne pas nous rendre impurs.

” Lorsqu'ils eurent proféré ces paroles à haute voix, un homme de grande taille et d'un aspect vénérable s'écria, au milieu du peuple qui se pressait derrière eux dans le forum : “ Non, vous ne devez pas entrer dans ce tribunal, car il est sanctifié par le sang innocent ; lui seul peut y entrer, lui seul parmi les Juifs est pur comme les innocents qui ont été massacrés là ”.

Après avoir ainsi parlé avec beaucoup d'énergie, il se perdit dans la foule. Il s'appelait Sadoch. C'était un homme riche, cousin d'Obed, le mari de Séraphia, appelée depuis Véronique ; deux de ses enfants étaient au nombre des saints Innocents égorges par l'ordre d'Hérode dans la cour du tribunal. Depuis ce temps, il avait renoncé au monde, et sa femme et lui avaient vécu dans la continence, comme faisaient les Esséniens.

Il avait vu et entendu une fois Jésus chez Lazare. Lorsqu'il le vit traîné si misérablement au pied de l'escalier de Pilate, un vif souvenir de ses enfants immolés se réveilla dans son coeur, et il rendit ce témoignage éclatant de l'innocence du Sauveur. Les accusateurs de Jésus avaient trop à faire avec Pilate et ils étaient trop irrités de ses procédés envers eux et de l'humble position qu'il leur fallait garder devant lui pour pouvoir s'occuper de l'exclamation de Sadoch.

De quoi accusez-vous cet homme

Les archets firent monter à Jésus les degrés de marbre, et le menèrent ainsi sur le derrière de la terrasse d'où Pilate parlait aux prêtres juifs. Celui-ci avait beaucoup entendu parler de Jésus. Lorsqu'il le vit si horriblement défiguré par les mauvais traitements, et conservant toutefois une expression de dignité que rien ne pouvait effacer, il éprouva un sentiment de dégoût et de mépris pour les Princes les Prêtres, lesquels l'avaient fait prévenir d'avance qu'ils amenaient à son tribunal Jésus de Nazareth, coupable de crimes capitaux, et il leur fit sentir qu'il n'était pas disposé à le condamner sans preuves,

il leur dit d'un ton de maître : “ De quoi accusez-vous cet homme ?

Si ce n'était pas un malfaiteur, répondirent-ils avec humeur, nous ne vous l'aurions pas livré. Prenez-le, répliqua Pilate. et jugez-le selon votre loi. Vous savez, dirent les Juifs, que nous n'avons qu'un droit restreint lorsqu'il s'agit de la peine capitale ”. Les ennemis de Jésus étaient pleins de violence et de précipitation ; ils étaient pressés d'en finir avec Jésus avant le temps légal de la fête, afin de pouvoir sacrifier l'agneau pascal.

Ils ne savaient pas que le véritable agneau pascal était celui qu'ils avaient amené au tribunal du juge idolâtre, au seuil duquel ils ne voulaient pas se souiller, afin de pouvoir ce jour même célébrer leur Pâque.


Lorsque le gouverneur romain leur enjoignit de faire connaître leurs griefs, ils présentèrent trois chefs d'accusation principaux, dont chacun était prouvé par dix témoins ; ils s'efforcèrent surtout de présenter Jésus à Pilate comme criminel de lèse-majesté, devant par conséquent être condamné par le gouverneur romain, car dans les causes qui n'intéressaient que leur loi religieuse et leur temple, ils avaient le droit de décider eux-mêmes.

Ils accusèrent d'abord Jésus d'être un séducteur du peuple qui troublait la paix publique et incitait à la révolte, et ils produisirent quelques témoignages à ce sujet.

Ils dirent ensuite qu'il assemblait de grandes réunions d'hommes, qu'il violait le Sabbat, qu'il guérissait le jour du Sabbat. Ici Pilate les interrogea sur un ton de moquerie : “ Vous n'êtes pas malades apparemment, dit-il, autrement ces guérisons ne vous mettraient pas tellement en colère. ”

Ils ajoutèrent qu'il séduisait le peuple par d'horribles enseignements, qu'il disait qu'on devait manger sa chair et boire son sang pour avoir la vie éternelle. Pilate fut choqué de l'emportement furieux avec lequel ils présentaient cette accusation ; il regarda ses officiers en souriant, et adressa aux Juifs des paroles piquantes, comme celles-ci :

Leur deuxième accusation était que Jésus excitait le peuple à ne pas payer l'impôt à l'empereur. Ici Pilate, en colère, les interrompit du ton d'un homme chargé spécialement de veiller à ces sortes d'objets. “ C'est un gros mensonge, leur dit-il : je dois savoir cela mieux que vous.

” Les Juifs alors mirent en avant le troisième grief. “ Cet homme obscur, d'extraction basse et équivoque, s'est fait un grand parti, et a dit malheur à Jérusalem ; il répand en outre parmi le peuple des paraboles à double sens sur un roi qui prépare les noces de son fils. Un jour la multitude, rassemblée par lui sur une montagne, voulu le faire roi, mais il a trouvé que c'était trop tôt et s'est caché. Dans les derniers jours il s'est produit davantage, il s'est fait préparer une entrée tumultueuse à Jérusalem et il a fait crier : Hosanna au fils de David ! Béni soit l'empire de notre père David qui arrive ! il s'est fait rendre les honneurs royaux, car il a enseigné qu'il était le Christ, l'oint du Seigneur, le Messie, le roi promis aux Juifs, et il se fait ainsi appeler. ” Ces allégations furent encore appuyées par dix témoins.


Lorsqu'il fut dit que Jésus se faisait appeler le Christ, le Roi des Juifs, Pilate sembla pensif. Il alla de la terrasse dans la salle du tribunal qui y était attenante, jeta en passant un regard attentif sur Jésus, et ordonna aux gardes de le lui amener dans la salle.

Pilate était un païen superstitieux, d'un esprit mobile et facile à troubler ; il avait ouï parler vaguement des enfants de ses dieux qui avaient vécu sur la terré ; il n'ignorait pas non plus que les prophètes des Juifs leur avaient annoncé depuis longtemps un oint du Seigneur, un Roi libérateur et Rédempteur, et que beaucoup de Juifs l'attendaient.

Il savait aussi que des rois de l'Orient étaient venus vers le vieil Hérode, pour rendre hommage à un roi nouveau-né des Juifs, et qu'Hérode, à cette occasion, avait fait égorger un grand nombre d'enfants. Il avait bien ouï parler de ces traditions sur un Messie et un Roi des Juifs ; mais il n'y croyait pas, en paien qu'il était, et, s'il avait cherché à s'en rendre compte, il se serait figuré, comme les Juifs instruits d'alors et les Hérodiens, un roi puissant et victorieux.

Il lui parut d'autant plus ridicule qu'on accusât cet homme qui paraissait devant lui dans un tel état d'abaissement et de souffrance, de s'être donné pour ce Messie et ce Roi. Mais les ennemis de Jésus avant présenté ceci comme une attaque aux droits de l'empereur, il fit amener le Sauveur devant lui pour l'interroger.


Pilate regarda Jésus avec étonnement, et lui dit : “ Tu es donc le Roi des Juifs ” ? et Jésus répondit : “ Dis-tu cela de toi-même, ou est-ce que d'autres te l'ont dit de moi ” ? Pilate choqué que Jésus pût le croire assez extravagant pour adresser de lui-même une semblable question à un pauvre homme dans un état si misérable. lui dit avec quelque dédain : “ Suis-je un Juif pour m'occuper de pareilles misères ? Ton peuple et ses prêtres t'ont livré à moi comme ayant mérité la mort pour cela. Dis-moi ce que tu as fait ”.

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« Je vois bien qu'ils font des mensonges contre toi«
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Jésus lui dit avec majesté : “ Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, j'aurais des serviteurs qui combattraient pour m'empêcher de tomber entre les mains des Juifs : mais mon royaume n'est pas de ce monde ”. Pilate fut quelque peu troublé à ces graves paroles, et lui dit d'un ton plus sérieux : “ Es-tu donc roi ” ? Jésus répondit : “ Comme tu le dis, je suis Roi. Je suis né et je suis venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité entend ma voix ”. Pilate le regarda, et dit en se levant : “ La vérité ! Qu'est-ce que la vérité ” ? il y eut encore quelques paroles, dont je ne me souviens pas bien.


Pilate revint sur la terrasse. Il ne pouvait pas comprendre Jésus ; mais il voyait bien que ce n'était pas un roi qui pût nuire à l'empereur, puisqu'il ne prétendait à aucun royaume dans ce monde. Or, l'empereur s'inquiétait peu des royaumes de l'autre monde. Il cria donc aux Princes des Prêtres, du haut ce la terrasse : “ Je ne trouve aucun crime en cet homme ”.

Les ennemis de Jésus s'irritèrent, et ce fut un torrent d'accusations contre lui. ! Mais le Sauveur restait silencieux, et priait pour les pauvres hommes : et lorsque Pilate, se tournant vers lui, lui dit : “ N'as-tu rien à répondre à ces accusations ” ? Jésus ne répondit pas un mot au point que Pilate, surpris, lui dit encore : “ Je vois bien qu'ils font des mensonges contre toi ”. (au lieu du mot mensonges, il se servit d'un autre terme que j'ai oublié.)

Mais les accusateurs continuèrent à parler avec fureur, et dirent : “ Comment ! vous ne trouvez pas de crime en lui ? N'est-ce point un crime que de soulever le peuple, de répandre sa doctrine dans tout le pays depuis la Galilée jusqu'ici ?

Lorsque Pilate entendit ce mot de Galilée, il réfléchit un instant, et dit : “ Cet homme est-il Galiléen et sujet d'Hérode ? — Oui, répondit-on ; ses parents ont demeuré à Nazareth, et son séjour actuel est Capharnaum.—Puisqu'il est sujet d'Hérode, répliqua Pilate, menez-le devant lui : il est ici pour la fête, et peut le juger. ”

Alors il fit reconduire Jésus hors du tribunal, et envoya un officier à Hérode, afin de lui faire savoir qu'on amenait devant lui Jésus de Nazareth, son sujet. Pilate était bien aise de se dérober ainsi à l'obligation de juger Jésus, car cette affaire lui était désagréable. Il désirait aussi faire une politesse à Hérode avec lequel il était brouillé, et qui avait toujours été très curieux de voir Jésus.


Les ennemis du Sauveur, furieux d'être ainsi renvoyés par Pilate en face de tout le peuple et obligés d'aller devant Hérode, firent tomber toute leur colère sur Jésus. On le lia de nouveau, et on le traîna, en l'accablant d'insultes et de coups, à travers la toute qui remplissait le forum, jusqu'au palais d'Hérode qui n'était pas très éloigné. Des soldats romains s'étaient joints au cortège.

Pendant le dernier entretien, Claudia Procle, la femme de Pilate, lui avait fait dire par un domestique qu'elle désirait vivement lui parler, et, pendant qu'on conduisait Jésus à Hérode, elle se tenait secrètement sur une haute galerie, et regardait le cortège avec beaucoup de trouble et d'angoisse.


Il promit à sa femme de ne pas condamner Jésus

XIX. PILATE ET SA FEMME

Pendant qu'on conduisait Jésus à Hérode et que là encore on l'injuriait et on le raillait, je vis Pilate aller vers sa femme, Claudia Procle ils se rendirent ensemble dans une petite maison située sur une terrasse du jardin, derrière le palais. Claudia était troublée et vivement émue.

C'était une grande et belle femme, mais pâle. Elle avait un voile qui pendait derrière elle ; cependant on voyait ses cheveux rassemblés autour de sa tête et entremêlés de quelques ornements ; elle avait aussi des pendants d'oreilles, un collier, et sur la poitrine une espèce d'agrafe qui maintenait son long vêtement. Elle s'entretint longtemps avec Pilate ; elle le conjura par tout ce qui lui était sacré de ne point faire de mal à Jésus, le Prophète, le Saint des Saints, et elle lui raconta quelque chose des visions merveilleuses qu'elle avait eues au sujet de Jésus la nuit précédente.


Pendant quelle parlait, je vis la plupart de ces visions ; mais je ne me souviens pas bien de la manière dont elles se suivaient. Je me rappelle toutefois qu'elle vit les principaux moments de la vie de Jésus : l'Annonciation de Marie la Nativité, l'adoration des bergers et celle des rois, la prophétie de Siméon et d'Anne, la fuite en Egypte, la tentation dans le désert, etc.

Elle vit un ensemble de tableaux de sa vie publique, si sainte et si bienfaisante. Il lui apparut toujours environné de lumière, et elle vit la malice et la cruauté de ses ennemis sous les formes les plus horribles ; elle vit ses souffrances infinies, sa patience et son amour inépuisables, la sainteté et les douleurs de sa mère.

Ces visions lui donnèrent beaucoup d'inquiétude et de tristesse, car tous ces objets étaient nouveaux pour elle, elle en était saisie et pénétrée, et elle voyait plusieurs de ces choses, le massacre des enfants par exemple et la prophétie de Siméon, se passer dans le voisinage de sa maison. Pour moi, je sais bien à quel point un coeur compatissant peut être déchiré par ces visions, car l'on comprend bien ce que doivent éprouver les autres lorsqu'on l'a ressenti soi-même.


Elle avait souffert toute la nuit, et aperçu plus ou moins clairement bien des vérités merveilleuses, lorsqu'elle fut réveillée par le bruit de la troupe qui conduisait Jésus. Lorsqu'elle jeta les yeux de ce côté, elle vit le Seigneur, l'objet de tous ces miracles qui lui avaient été montrés, défiguré, meurtri, maltraité par ses ennemis, et traîné par eux à travers le forum pour être conduit chez Hérode. Son coeur fut bouleversé à cette vue, et elle envoya aussitôt chercher Pilate, auquel elle raconta dans son trouble ce qui venait de lui arriver. Elle ne comprenait pas tout, et surtout ne pouvait pas bien l'exprimer ; mais elle priait, suppliait et adressait à son mari les instances les plus touchantes.

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« Ses pensées étaient confuses et Satan lui soufflait tantôt un projet, tantôt un autre«
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Pilate était étonné et troublé ; il rapprochait ce que lui disait sa femme de tout ce qu'il avait recueilli çà et là sur Jésus, se rappelait la fureur des Juifs, le silence de Jésus, et ses merveilleuses réponses à ses questions. Il était agité et inquiet ; il céda aux prières de sa femme, et lui dit : “ J'ai déclaré que je ne trouvais aucun crime en cet homme. Je ne le condamnerai pas, j'ai reconnu toute la malice des Juifs ”.

Il parla aussi de ce qui lui avait dit Jésus ; il promit à sa femme de ne pas condamner Jésus, et lui donna un gage comme garantie de sa promesse. Je ne sais si c'était un joyau, un anneau ou un cachet. C'est ainsi qu'ils se séparèrent.


Pilate était un homme corrompu, indécis, plein d'orgueil et de bassesse à la fois : il ne reculait pas devant les actions les plus honteuses lorsqu'il y trouvait son profit, et en même temps il se livrait lâchement aux superstitions les plus ridicules lorsqu'il était dans une position difficile.

Cette fois, il était très embarrassé, et il était sans cesse auprès de ses dieux, auxquels il offrait de l'encens dans un lieu secret de sa maison, et auxquels il demandait des signes. Une de ses pratiques superstitieuses était de regarder des poulets manger. Mais toutes ces choses me paraissaient si horribles, si ténébreuses et si infernales, que j'en détournais la vue avec dégoût et que je ne puis les redire exactement.

Ses pensées étaient confuses, et Satan lui soufflait tantôt un projet, tantôt un autre. Il songeait d'abord a délivrer Jésus comme innocent, puis il craignit que ses dieux ne se vengeassent sur lui, Pilate, s'il sauvait Jésus, qui semblait être une sorte de demi dieu, et qui pouvait leur faire tort. «  Peut-être, se disait-il, c'est une espèce de dieu des Juifs ; il y a tant de prophéties d'un roi des Juifs qui doit régner partout, c'est un Roi semblable que les mages de l'Orient sont venus chercher ici ; il pourrait peut-être s'élever au-dessus des mes dieux et de mon empereur, et j'aurais une grande responsabilité s'il ne mourait pas.

Peut-être sa mort sera-t-elle le triomphe de mes dieux « . Puis les songes merveilleux de sa femme lui revenaient à l'esprit, et jetaient un grand poids dans la balance en faveur de la délivrance de Jésus. Il finit par se décider tout à fait dans ce sens. Il voulait être juste, mais il ne le pouvait pas, car il avait demandé : «  Qu'est-ce que la vérité «  ? et il n'avait pas attendu la réponse : «  La vérité, c'est Jésus de Nazareth, le roi des Juifs « . La plus grande confusion régnait dans ses pensées ; je n'y pouvais rien comprendre et lui-même ne savait pas ce qu'il voulait, autrement il n'aurait pas consulté ses poulets.


Le peuple se rassemblait en foule toujours croissante sur le marche, et dans le voisinage de la rue par laquelle on conduisait Jésus à Hérode. Les groupes se formaient dans un certain ordre, d'après les lieux d'où chacun était venue à la fête, et les Pharisiens les plus haineux de tous les endroits où Jésus avait enseigne étaient prés de leurs compatriotes, travaillant et excitant contre le Sauveur les gens indécis. Les soldats romains étaient en grand nombre dans le corps de garde voisin du palais de Pilate ; tous les postes importants de la ville étaient aussi occupés par eux.
(...)

La Croix est un Mystère… » (la station V du Chemin de Croix)
« Cette vidéo permet au spectateur, nous l’espérons, de mieux entrer dans les sentiments qui ont dû habiter Notre-Seigneur pendant Sa Passion et ainsi de mieux préparer, dans la prière, le Triduum pascal.«    

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Le Calvaire est la grande station de vie où sont éprouvés les fidèles en esprit et en vérité


Message de Notre Dame à Sa fille bien-aimée Lùz de Maria (Bolivie), le 2 avril 2012

Bien aimés enfants de Mon Cœur Immaculé :

La Croix est pour chacun de Mes enfants un grand Mystère d’infini silence, si bien que [par elle] l'humanité peut revenir à l'obéissance.

Le Calvaire est la grande station de vie où sont éprouvés les fidèles en esprit et en vérité. C'est devant le Calvaire que l'humanité elle-même verra et prendra conscience de la façon dont elle a méprisé la connaissance descendue [du Ciel] pour tous.

Je demande à chacun d'entre vous d’être comme Jean qui, voyant les bandages dans le Tombeau, alla au-delà des faits, sans plus de preuve, jusqu’à la certitude que Mon Fils était ressuscité ; soyez de même, des enfants pleins de foi, laissez-vous éclairer, faisant le bien et voyant le visage de Mon Fils chez ceux qui errent sans visage.


Bien-aimés, priez pour le Chili, priez pour le Moyen-Orient, priez pour la Finlande.

Vous vivez ces prophéties dans lesquels le Ciel a annoncé l'indifférence humaine envers le sacrifice de Mon Fils pour l'humanité.

Mon Fils a souffert à l'extrême, Il souffre à l'extrême, si bien qu'Il demeure
au-delà de ce que l'homme peut imaginer, dans la plénitude de l'amour de la connaissance, aimant avec tous Ses pouvoirs et Ses sens.

[Admirable expression qu’on peut (entre autres) interpréter comme suit : « Aimant avec tous Ses pouvoirs et Ses sens », le Christ se trouve en retour sur un niveau spirituel où toute connaissance Lui est donnée, « dans la plénitude de l'amour de la connaissance ».]

BIEN-AIMÉS, CONTINUEZ SANS FAIBLIR.

Je vous bénis, Je vous aime.

Je vous salue Marie très pure, conçue sans péché.
Je vous salue Marie très pure, conçue sans péché.
Je vous salue Marie très pure, conçue sans péché.

La passion expliquées par Jésus à Jennifer - 4 novembre 2006

C’est en avril 2001 que Jennifer a commencé à entendre à répétition, les paroles : «Viens à moi »  Il s’agissait d’une voix d’homme très douce. En juillet 2001, elle a  demandé à la voix qui il était et ce qu’il voulait.  Sa réponse fut : « Je suis Celui qui est venu pour remettre les péchés du monde »  En novembre 2001, Jésus lui a dit que le prêtre qui célébrait la messe était celui qui était choisi pour la guider.  Elle a hésité longtemps avant d’agir, mais après quelques mois, elle a téléphoné à ce prêtre en lui répétant ce que Jésus lui avait dit. 

Le 27 juillet 2002, elle a rencontré ce prêtre, le Père Joel Cycenas, qui lui a demandé d’écrire toutes les paroles qu’elle entendait. Elle a écrit pendant près d’un an et commençait à se sentir frustrée et croyait qu’elle devenait folle.  En février 2003, dans la prière, elle demanda un signe pour vraiment savoir si tout cela venait de Dieu.  Le 3 mars 2003, à 15 :00 h. Jésus lui a dit :  «Je veux que tu écrives ce message pour le monde car tu es Mon instrument choisi.  N’aie pas peur, car la peur ne vient pas de Moi, car Je t’ai préparée pour cette mission ».  Jusqu’au 18 mars 2005, elle a reçu plus de 650 messages, certains personnels, certains pour son directeur spirituel et certains pour le monde.  C’est à la messe et à l’adoration qu’elle se sent le plus attirée vers Jésus.

Son directeur spirituel est toujours le Révérend Père Joel  E. Cycenas de l’État du Minnesota aux États-Unis. 

Site Web :  http://www.wordsfromjesus.com/index.html


Les étapes du « dernier repas » expliquées par Jésus à Jennifer
(4 nov. 2006)

« Mon enfant, alors que les disciples et moi-même étions réunis dans la pièce supérieure du temple, ils étaient remplis d’une grande anticipation.  Plusieurs d’entre eux, bien que je leur avais dit avant qu’ils verraient bientôt mes paroles se dérouler, ressemblaient beaucoup aux vierges folles.  Mon cœur succombait tellement à la joie du travail qu’ils accompliraient après que je les aurais quittés. 

Je leur avais donné toutes les choses nécessaires afin qu’ils accomplissent leur travail de répandre mes paroles dans le monde.  Cependant, ce qu’ils ne savaient pas, c’était que ce dernier repas n’était que le début du repas pour ceux qui  recevraient mon très précieux Corps et Sang. 

Pendant que nous étions rassemblés autour de la table, je leur ai dit que c’était la nouvelle alliance répandue sur l’humanité.  Car, qui mange ma chair et boit mon sang, aura la vie éternelle, puisque c’est à ce moment que le sacerdoce est né.  Mes fils choisis furent appelés à ce dernier repas à devenir ma voix et mes mains dans le monde. 

Leurs mains deviennent l’œuvre du Père, du Fils et leurs voix celle de l’Esprit Saint.  La Trinité devient totalement présente dans tout le travail qu’ils font si c’est en conformité avec ma volonté, car je suis Jésus.  J’ai institué ce jour-là le plus grand moyen dans lequel l’humanité pouvait être unie avec le Père par son Fils, car je suis Jésus. 

Ce n’est qu’à mes prêtres choisis qu’a été donné le don des mains consacrées… consacrées pleinement dans les dons, de nous, votre Dieu Trinitaire.  Les disciples furent émus par mes paroles quoiqu’ils ne les comprenaient pas tout à fait et au beau milieu de l’écoute de ces paroles se trouvait celui qui me trahirait pour de l’argent. 

Rappelle-toi mon enfant de ce que je t’ai parlé et dit, que durant ma passion je pouvais voir le nombre des fils choisis qui ne tiendraient pas compte de leur vocation, car celui qui connaît la vérité mais qui renie, est dans un plus grand péché que celui qui n’a pas toute la connaissance. 

Mes fils prêtres sont ma voix, mes mains dans ce monde, et leurs actions, leurs paroles doivent être à l’unisson avec moi, car je suis Jésus.  Je n’ai donné que moi-même à l’humanité et mes fils choisis doivent faire de même.  Ils doivent suivre celui qui a les clés, le gardien que j’ai choisi à Rome. 

Si celui qui ne suit pas les règles du gardien, alors il n’a aucun mérite à faire mon travail, car alors ce n’est pas en conformité avec ma volonté.  Mon enfant, ce fut à cette table sur laquelle j’ai rompu le pain, que je pouvais voir devant moi combien de mes fils choisis me trahiraient. 

Car, que mes fils choisis soient désobéissants à mon fils choisi à Rome, c’être être comme Judas.  Car, que mes fils choisis soient désobéissants aux vrais enseignements de mon Église, c’est embrasser leur maître en le trahissant, car celui qui connaît la vérité et la renie, me renie.  Et il y a de nombreux Judas qui subsistent dans mon Église. 

La trahison d’un fils choisi ne fait pas que causer la perte d’un seul mais de plusieurs.  Tout comme une épouse doit être soumise à son mari, un fils choisi doit être soumis à son Maître, car je suis Jésus.  Car un mari doit aimer sa femme comme j’aime mon Église et  je donne de l’amour et que de l’amour à mes fils choisis. 

Il leur est donné les plus grands moyens de tout humain existant sur la surface de la terre et de ne pas rechercher leurs vocations avec la pureté du cœur, c’est renier le véritable appel que je désire. 
Si une épouse est totalement soumise à son mari et qu’un mari aime pleinement sa femme, alors les fruits viendront au moment où il m’emmèneront leurs enfants, car ils sont responsables de s’occuper et de nourrir l’âme de leurs enfants. 

C’est à peu près la même chose pour mes fils prêtres.  Mes fils choisis sont mariés à l’Église et lorsqu’ils sont soumis à mon Église, les fruits viennent , car mon peuple ce sont leurs enfants qu’ils doivent aussi nourrir et s’occuper.

Lorsqu’un fils choisi n’est pas totalement soumis, les fruits ne sont pas donnés dans toute leur plénitude et là où il y a un manque de soumission, le mal subsiste et s’infiltre dans mon Église comme un voleur dans la nuit et il fait de l’argent et du pouvoir sa proie.  

Puis, je levai devant eux la coupe remplie de vin.  Je leur ai dit que c’était la nouvelle et éternelle alliance.  Pendant que je leur disais ces paroles ils sont demeurés silencieux mais, ce qu’ils ne réalisaient pas, c’était que ce dernier repas serait l’institution de la messe. 

À chaque fois que les gens viennent à la messe, ils viennent au dernier repas (souper).  Tous sont appelés, mais peu sont choisis.  Tous sont appelés mais peu recherchent le Royaume des Cieux. 

Mon enfant, car une personne qui prive son âme de mon très précieux corps et de mon Sang se prive de la plénitude de mon amour.  Car une âme qui refuse de reconnaître ma réelle présence dans l’Eucharistie, est aussi bonne qu’un corps dans la fosse, cependant cela place l’âme dans la fosse et il n’y a pas de vie à l’intérieur de l’âme. 

J’ai dit aux disciples que c’était mon désir de partager ce repas avec eux, que je ne boirais plus le vin jusqu’à ce que je sois avec le Père au ciel à ma place désigné. 
J’ai dit que « je serai trahi par l’un parmi vous et malheur à lui qui trahira le Fils de Dieu. » Ces paroles les ont pris au dépourvu car ils ne pouvaient pas voir qui trahirait leur Maître, pourtant, à travers l’histoire, les hommes m’ont trahi plus spécialement dans l’Eucharistie. 

Pendant que je leur disais ces paroles de vie éternelle, je savais que les étapes de ma souffrance et que ces paroles que j’avais dites étaient sur le point de se dérouler afin que tous soient assis à ma table de banquet. 

Les disciples croyaient que ce serait une nuit comme toutes les autres puisqu’ils m’avaient Moi, Jésus qui partageaient avec eux une plénitude d’amour que les hommes ne peuvent pas comprendre.  Car cela mon enfant, ces étapes du dernier repas, sont les plus grand moyens donnés à toute l’humanité, car c’est Moi, Jésus qui me suit moi-même donné entièrement pour que l’humanité ait le salut éternel. 

Car l’Eucharistie, c’est le moyen dans lequel je viens à l’intérieur de l’âme et où j’habite complètement!  Et priver l’âme de l’Eucharistie c’est priver le corps d’oxygène, car je suis Jésus.  Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, je suis la Divine Miséricorde. »


Les étapes de la Passion de Jésus
expliquées par Jésus à Jennifer (26 sept. 2006)

« Mon enfant, pendant que j’errais dans le jardin, mon âme fut à nouveau  inondée d’immenses souffrances.  Je savais que mon sort s’en venait, en plus de la souffrance que j’ai endurée à la vue de toutes et chacune des âmes qui me rejetteraient tout au cours du temps.

Mon enfant, j’ai sué tellement de sang et de plus chaque goutte de sang représente toutes et chacune des âmes qui ont déjà marché sur la surface de la terre.  J’ai vu à l’intérieur de la coupe :

Chaque âme qui me renierait;
Chaque âme qui tuerait, qui commettrait l’avortement, qui adorerait l’argent, qui adorerait le pouvoir;
Chaque âme qui souffrirait à cause de l’injustice de son prochain;
Chaque famille qui serait divisée;
Chaque prêtre qui se détournerait à cause de ses propres désirs égoïstes.

Tout ce que vous voyez en ce monde aujourd’hui, et ce qui est à venir, je l’ai vu devant moi dans le calice. 
Oh ! comme le sang coulerait de ma tête et encore plus de mon Très Saint Sacré Cœur, car je savais qu’un petit nombre serait sauvé.  J’ai imploré mon Père car je savais que c’était sa volonté, cependant dans ma forme humaine, je savais que la souffrance serait immense. 

À chaque fois que les soldats romains me fouettaient durant ma flagellation, je pouvais encore voir le visage des âmes qui me flagelleraient tout au long de l’histoire.
 
Pendant que je revenais vers les disciples, je pouvais les voir dormir.  J’ai supplié :  « Ne pouvez-vous pas veiller une heure avec moi? »  Je pouvais voir, comment tout au cours de l’histoire, ceux qui dormiraient devant les souffrances de leur Maître;  ceux qui dorment dans leur foi, leur amour et leur dévotion envers moi.  Il s’endorment sur la vérité et sans moi, l’homme ne peut pas voir la vérité. 

Mais je savais que les disciples n’en tenaient pas compte et que je souffrirais seul.

Je pouvais voir ceux qui se détourneraient, car leur âme étaient consumées de tellement de mal, que je voulais repousser ces âmes.

Je pouvais voir les tièdes et c’était les âmes qui m’ont causé ma plus grande souffrance.  Elles sont les âmes qui ont la pleine connaissance de ma présence mais qui se détournent à cause de leur propre orgueil;  ces âmes qui croient avoir la capacité de pacifier leur Maître mais dont les prières n’ont pas de mérite à cause de leurs cœurs orgueilleux.

Le démon m’est apparu et à nouveau le sang s’est mis à couler, car à l’intérieur du calice, je ne pouvais pas voir le mérite pour lequel j’avais dû souffrir pour chaque âme et qui  je savais se détournerait pour toute l’éternité. 

Mon agonie dans le jardin fut la plus grande souffrance que j’ai endurée durant toute ma passion.  Donc j’ai recommencé à prier car je savais que seul mon Père pourrait me donner la force et de plus que les anges aussi me réconforteraient.  Je savais que c’était une souffrance qui devait être endurée. 

Je pouvais encore voir dans le calice et ce qui a suivi fut une force profonde qui m’a permis de chasser Satan et ses tentations, car il savait que ma passion réclamerait toutes les âmes qu’il avait prises.  Cette force fut celle des âmes qui viendraient et me réconforteraient pendant toute l’éternité, les âmes qui n’avaient que la pureté du cœur, les âmes qui reconnaîtraient leurs faiblesses mais qui faisaient confiance à ma miséricorde et à ma divine volonté.

Ensuite les soldats romains sont venus pour moi.  Les disciples furent pris au dépourvu même si je les avais préparés avec mes paroles d’avertissement.  Ils n’ont pas vu que mon temps sur cette terre expirait rapidement, car je fus envoyé ici en mission et ma mission devait bientôt s’accomplir. 
J’ai vu devant moi celui qui bientôt rencontrerait également son destin, celui qui en représentait un grand nombre pour suivre qui me rejetterait au cours de l’histoire pour de faux dieux et l’argent. 

Quand je fus approché par celui qui me trahissait, je pouvais voir le mal qui l’avait consumé.  J’ai parlé et j’ai dit;  « Judas, pourquoi trahis-tu ton Maître avec un baiser? »  La lumière, mon enfant, a brillé dans l’obscurité qui avait consumé son âme.  Je n’ai dit aucune parole, car ils ont sommé et demandé celui qui clamait être le vrai Messie.  J’ai entendu les paroles, « Le soit disant choisi » et après ces paroles un grand rire a suivi. 

Il n’y avait pas de paroles que je pouvais dire face aux idéologies de ceux qui étaient envoyés pour me réclamer.  L’un après l’autre ils se relayaient pour battre mon visage, mon dos.  Mes mains n’étaient pas libres mais déjà je savais que c’était mon destin et que cette torture du corps que je devais traverser  ne supprimait pas l’agonie que j’avais à affronter dans mon âme. 

Pendant que je regardais ces soldats qui croyaient que j’étais le fou parmi eux, eux suivaient les ordres qui leur avaient été donnés de faire taire celui qui, à tour de rôle,  les rendraient silencieux.  Il y a eu plusieurs moments où j’ai senti que je n’avais pas de force, car le démon m’avait dit qu’un seul homme ne pouvait pas sauver le monde entier, cependant le plan divin se déroulait à chaque étape où j’ai dû souffrir. 

J’ai dû abandonner complètement ma volonté à mon Père, car si je n’avais pas souffert dans le jardin, je n’aurais pas eu la force de supporter tout ce qui devait suivre.  Je fus amené dans la cour intérieure où plusieurs des grands-prêtres étaient réunis.  Pendant que je me trouvais là, j’ai vu les visages de ceux que j’avais vus dans le calice.  Je connaissais l’état des âmes de tous et chacun d’eux, de leurs enfants, de leurs mères et pères. 

Pendant qu’ils me questionnaient je n’ai prononcé aucune parole, je n’ai répondu que de petites phrases, car encore là, c’était le seul moyen par lequel le salut pouvait venir pour l’humanité.  L’un après l’autre, ils se relayaient pour cracher sur moi et pourtant mon cœur était envahi d’un amour profond même au milieu d’un total rejet. 

Pendant que je me tenais là, quatre soldats m’ont agrippé et m’ont reconduit hors de la cour pour se rendre devant Pilate.  Mon corps s’affaiblissait et mon esprit se fatiguait de ce que je savais qui s’en venait.  Pendant que je marchais, j’ai vu le visage de celui qui me renierait trois fois.  Son visage avait l’air perdu car il voyait se dérouler les paroles que je lui avais dites.  Je l’ai fixé et mon cœur fut à nouveau envahi d’un amour profond pour la mission que Pierre s’apprêtait à accomplir.  Je fus à nouveau entouré d’une profonde paix à la vue de ma Mère. 

Je ne pouvais que lui offrir les yeux de l’amour, car dans son cœur elle savait que je devais faire face à la plus grande agonie qu’un être humain pouvait aller et endurer.  Ma Mère souffrait pour chaque enfant qui serait rejeté, plus particulièrement dans le sein.  Elle pouvait voir comment moi seul, par ma divine miséricorde, pouvait empêcher une âme d’être perdue pour toujours.   Je savais que ce n’était que par ma miséricorde que l’éternel salut pouvait être accordé à l’humanité. 

Devant Pilate

Pendant qu’on me conduisait à Pilate, la foule de gens grossissait et grossissait.  Au moment où on m’a conduit dans cette pièce au-dessus de la cour intérieure, il se tenait là…Pilate…comme un empereur à son trône.  Il m’a questionné mais encore là, je n’ai pas répondu par des paroles, mais par des paroles de vérité.  Je ne pouvais pas raisonner avec lui qui ne voyait pas de raison pour me persécuter. 

Je souffrais pour tous les faux jugements dans le monde.  Ceux qui cherchent à trouver des raisons pour taire la vérité et d’ailleurs ce qu’ils ne savaient pas c’était que la vérité l’emportait, car le Fils de Dieu ne peut jamais être réduit au silence. 

Devant Hérode

Je fus encore agrippé par les soldats romains et on m’a dit, sur l’ordre de Pilate, d’aller chez Hérode.  Alors qu’on me conduisait à l’endroit où se trouvait Hérode, j’ai de nouveau rencontré le démon en raison des activités mauvaises d’Hérode.  Il m’a adressé la parole mais par mon silence je les ai déboutés, tandis que je pouvais de nouveau voir le calice débordant des âmes qui me rejetteraient purement et simplement par la consommation du mal. 

Pendant que je me tenais devant Hérode, la pièce dans laquelle il se trouvait était remplie des autres qui étaient devenus assujettis à ce mal.  J’ai vu devant moi le total rejet de mes commandements, tous et chacun d’eux, et combien pendant toute l’éternité suivraient ces mêmes traces. 

Puis je fus ramené devant Pilate

Puis je fus ramené devant Pilate qui m’a amené devant la foule qui s’était rassemblée.  Pendant que je me tenais là, j’ai regardé mon peuple qui criait pour que je sois crucifié et je fus inondé d’un grand amour pour lui, pour toute l’humanité.  Même si les hommes ne l’ont pas vu, leur rejet envers moi est devenu leur moyen de salut.  Leur rejet de mes paroles, de mes mains, de mon amour, est devenu leur but qui les justifiaient de me mettre à mort. 

Cependant, comme Pilate, celui qui se tenait devant eux, tour à tour, ils se tiendraient devant moi lors du jugement.

Barabbas

Mon amour pour eux débordait comme la lave du sommet d’une montagne.  Pendant que les soldats libéraient Barabbas, je fus ensuite amené pour faire face au moment de la flagellation. 

Pendant qu’ils m’attachaient au pilier, j’ai commencé à voir le visage de ma Mère, ceci m’a donné une force inégalable face à la torture qui était sur le point d’avoir lieu. 
J’ai commencé à prier mais mes prières ne m’ont apporté aucun réconfort, car je me sentais abandonné au milieu des hommes.  Ils ont commencé à me fouetter  puisque je pouvais sentir les morceaux de chair se déchirer. 

Et pendant qu’ils brandissaient le fouet, l’un après l’autre, je pouvais sentir le fouet revenir sur mes blessures ouvertes.  Lorsqu’ils s’arrêtèrent, sur l’ordre du soldat en chef, ils m’ont détaché du pilier, placé le roseau d’épines sur ma têtes et ont dit :  « Que j’étais couronné comme un roi ». 

Quand ils m’ont remis la robe, je fus envahi d’une telle douleur que le seul moyen de consolation que j’avais, c’était les âmes qui je savais demeureraient fidèles. 
Les âmes qui verraient ma réelle présence dans le tabernacle.  Les âmes qui témoigneraient de mes paroles dans le monde et qui accepteraient de tout sacrifier pour moi. 

Durant ma flagellation, la plus grande agonie ne fut pas les continuels coups à ma chair, c’était les visages de plusieurs de mes fils prêtres qui me transperceraient, me flagelleraient, par leur manque de dévouement à leurs vocations, par leur manque à chercher à rapprocher les âmes de moi.  Tellement de mes gens ont été induits en erreur par certains de mes fils choisis, car ma miséricorde est ouverte à tous ceux qui la cherchent. 

Pendant qu’on me ramenait à Pilate, je pouvais sentir le sang qui coulait de ma tête.  Les blessures étaient si profondes que le vent les perçait comme du sel pressé dans une blessure ouverte.  Pilate m’a parlé, mais même avec la vérité qu’il connaissait, il s’en est détourné afin de plaire à ses semblables. 

Il a dit :  « Ne vois-tu pas que j’ai le pouvoir de te libérer? »  Pendant que je levais les yeux vers lui, le sang coulant de mon visage, j’ai fait des efforts pour ouvrir mon seul œil et j’ai dit :  « Tu n’as aucun pouvoir sur moi, à moins qu’il ne t’ait été donné d’en haut ».  Pendant qu’il recevait mes paroles, ses yeux m’ont transpercé et il a ordonné mon crucifiement.
 

(...) placé sur mon dos une poutre de bois qui était mon poteau de mort.

Les soldats m’ont amené plus loin et ont placé sur mon dos une poutre de bois qui était mon poteau de mort. 
Pendant que je me déplaçais dans les rues avec la lourde poutre de bois,
j’ai senti que mon corps ne pouvait en donner davantage.  Je souffrais dans mon âme au son des voix que j’entendais venir de la foule.  Ce n’était pas des acclamations de victoire, mais plutôt des acclamations d’une exécution injuste.

Mes genoux commencèrent à trembler car je sentais ma force se dissiper et je suis tombé sur les pierres de la rue.  C’était la première des trois fois où je tomberais. 
Alors que je me relevais, j’ai senti que mon corps ne pouvait pas en donner davantage.  Je pouvais entendre la foule rire et pourtant dans le rire, il me fut donné une force intérieure dans mon âme pour continuer, car je voyais à l’intérieur du calice les besoins de mon peuple pour ma miséricorde. 

Ils étaient peu nombreux parmi eux à m’avoir apporté consolation.  J’ai imploré mon Père et puis, alors que je levais les yeux, j’ai vu ma Mère et mon cœur commença à se réjouir, car en un instant, je me suis souvenu, par la vue de ma Mère, comment cette souffrance doit être endurée.  Je pouvais entendre un des soldats sommer un homme de la foule, mais il ne cherchait pas à m’aider avec un cœur ouvert.  Il pouvait voir que je tremblais, mais à cause de la foule, il ne voulait pas qu’on sache qu’il aidait le Fils de Dieu.

Un simple linge dans la main de quelqu’un devint une empreinte de ma miséricorde

Le sang et la sueur commencèrent à recouvrir mon visage et je ne pouvais pas voir car mes yeux commençaient à enfler suite aux coups que j’avais subis. 
Une femme est venue vers moi et a offert d’essuyer mon visage du sang et de la sueur.  Mais, ce qu’elle ne savait pas, c’était que sa bonté m’a apporté une profonde consolation, car ce n’était pas son empressement à essuyer mon visage, mais sa foi, sachant que mon crucifiement était son moyen de salut. 

Un simple linge dans la main de quelqu’un devint une empreinte de ma miséricorde et de réelle présence pour toute l’humanité.  La croix est encore insupportable, car même celui qui a été choisi pour m’aider se fatiguait et réalisait que c’est une souffrance sans précédent. 

Je pouvais entendre Simon qui luttait, non seulement physiquement mais aussi intérieurement, avec ce que son âme lui disait.  J’ai tombé une deuxième fois car cette croix était grande et de plus, la foule me rappelait comment je devais continuer afin que ma miséricorde soit répandue.  Alors que je retrouvais ma force et que je continuais, une femme m’a parlé avec ses larmes… »Ma fille, ma fille, ne pleure pas sur moi mais pleure plutôt sur toi-même et sur tes enfants, car je serai bientôt avec mon Père. »  

Je pouvais voir tellement de larmes, des larmes de tristesse pour ce qui m’arrivait, et pourtant si seulement ils avaient su ce qui leur serait arrivé si je n’avais pas assujetti mon corps et mon âme à cette souffrance. 

Tandis que je continuais à marcher vers le calvaire, la douleur dans mon côté est descendu dans mes jambes et mes pieds et je suis tombé une troisième fois.  Les soldats continuaient de me crier de me relever mais je n’ai pas tenu compte de leurs paroles et j’ai continué en silence.  Lorsque j’eus atteint le sommet, on m’a immédiatement enlevé ma robe et mis sur la croix que j’avais portée.  Mes yeux étaient gonflés mais je pouvais voir le calice de toutes les offenses avec lesquelles l’humanité me transpercerait. 

Mes bras étaient bien attachés avec une corde pour que je ne bouge pas pendant que les clous étaient plantés dans mes mains et mes pieds.  Je pouvais voir les cœurs orgueilleux de plusieurs des soldats.  Leur mission en était une d’exécution. 

Plus ils en exécutaient, plus grande était la mission qu’ils croyaient accomplir pour l’humanité.  Ils croyaient qu’ils apportaient au monde la justice en me mettant à mort, mais tour à tour, ma mort donnait au monde la miséricorde.  Pendant qu’un soldat venait à ma droite, un autre venait à ma gauche et un à mes pieds, ils commencèrent simultanément à planter les clous dans mes mains et mes pieds. 

J’ai senti que mon corps commençait les étapes pour expirer.  À chaque fois qu’ils enfonçaient les clous, je pouvais voir le nombre de fois où les âmes tièdes négligeraient de reconnaître ma réelle présence dans le tabernacle. 

Le nombre de fois où mon peuple négligerait de venir à la messe, négligerait de nettoyer son âme et de s’ouvrir à ma miséricorde.  Puis, j’ai senti une immense douleur pendant que les soldats commencèrent à lever la croix et la placer dans un trou qui avait été creusé.
 

Le haut du crucifix sur lequel j’étais suspendu était fixé à une poutre
qui me reliait aux autres qui étaient mis à mort pour leurs crimes.
 

Pendant que la foule au-dessous continuait de crier des blasphèmes contre moi, j’ai parlé à mon Père et j’ai dit :  « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».  Et au moment où je disais ces paroles, je pouvais voir devant moi dans le calice, les trois offenses qui me transperceraient grandement. 

Je pouvais voir mon peuple vénérant la croix sans la présence de mon corps, car la croix ce n’est pas le moyen de miséricorde pour l’humanité, mais c’est plutôt celui qui a donné sa vie, car je suis Jésus.  J’ai pu voir alors devant moi, beaucoup de mes fils choisis qui négligeraient de reconnaître le jour de fête de ma Divine Miséricorde et ses nombreuses promesses.  Je pouvais voir devant moi mes petits qui feraient face à leur crucifiement dans le sein.

Un des criminels parla et me dit

Alors que je baissais les yeux sur la foule rassemblé, j’ai vu ma Mère.  Ses yeux étaient remplis de souffrances qui ne traduisaient que l’agonie qu’elle subissait dans son âme.  Un des criminels parla et me dit :  « Si tu es qui tu dis que tu es, alors sauve-toi toi-même;  descends de la croix. »  « Ne vois-tu pas qui il est? »  dit l’autre criminel.  « Nous méritons le châtiment pour nos crimes, mais Lui il n’a rien fait de mal »

Il s’est alors tourné vers moi et a dit :  « Jésus, te rappelleras-tu de moi quand tu arriveras dans ton Royaume? »  Tandis que je faisais des efforts pour parler, je lui ai dit :  « Mon fils, aujourd’hui même tu seras avec moi au paradis »  Jean et Marie-Madeleine étaient parmi ceux qui s’étaient rassemblés.  Je pouvais les voir qui cherchaient à consoler ma Mère alors qu’elle regardait le monde rejeter son Fils, car elle savait que ma mission était grande. 

J’ai regardé Jean et j’ai dit :  « Mon fils, voici ta Mère » car elle quittait une mission et s’en allait dans une autre en tant que la Mère de tous.  L’obscurité s’installait puisque je savais que mon corps était sur le point d’expirer. 

J’ai prononcé mes dernières paroles et mon esprit s’en est allé réclamer les âmes perdues qui étaient parties avant moi.  Car j’avais vaincu le péché et la mort et je suis allé pour être avec mon Père au paradis, car aujourd’hui, la divine miséricorde était donnée au monde.

Et, mon enfant, elle expirera bientôt, car je suis Jésus et tout sera fait selon ma volonté.


Autres messages


Quand on m’amena devant Ponce Pilate, le gouverneur, ...

Enseignement de Jésus à Joseph X transmis par le Père Melvin Doucette (Canada) - Vendredi 20 février 2009

Note du webmaster : Pour plus de détailles sur la femme de Pilate, Claudia, qui est considéré comme une sainte dans les églises Oriantales, il faut lire les évangiles de Maria Valtorta


Concernant Ponce Pilate, exilé en Gaule, il se serait finalement suicidé dans le Rhône à Vienne (France). Un monument de la ville, la « tombe de Pilate« , en fait un monument marquant le centre du cirque romain, évoquerait ce récit. D'autres attribuent aussi le nom du massif du Pilat, qui commence à Vienne, à cette origine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ponce_Pilate 

Je vous transmets un autre message adressé par Notre-Seigneur à Joseph. Jésus lui a parlé en ces termes :

« Quand on m’amena devant Ponce Pilate, le gouverneur, celui-ci tenta de me faire libérer par le peuple. Il demanda à la foule de choisir entre moi et Barabbas. Barabbas était un criminel et un assassin bien connu. Mais les gens, influencés par les chefs des prêtres et les anciens, se mirent à crier pour demander sa libération. Pilate leur demanda alors ce qu’il devait faire de moi, celui qu’on appellait le Messie. Ils crièrent : Crucifie-le! Après s’être lavé les mains, Pilate me fit flageller puis me livra pour qu’on me cloue sur une croix.

« Ce procès était à vrai dire une parodie de justice, d’autant plus que je n’avais rien fait de mal. Pilate se rangea du côté de la foule parce qu’il avait peur. Les soldats s’emparèrent de moi et me flagellèrent cruellement.

Ils me ligotèrent à une colonne et me frappèrent avec des fouets garnis à leurs bouts de pièces de métal, qui entraient dans ma chair et en arrachaient de gros lambeaux. Ils me frappèrent sans pitié jusqu’à ce que je sois tout couvert de sang. À la fin, je gisais sur le sol, n’ayant plus la force de me tenir debout.


« Voyez, gens de mon peuple, ce que j’ai souffert pour vous. J’ai donné ma vie pour vous dans d’horribles douleurs afin de payer le prix de vos péchés. Regardez-moi aujourd’hui sur la croix et repentez-vous de toutes vos fautes. »

Traduction : RF


Normalement la flagellation se limite à 39 coups,
mais les soldats la poursuivent jusqu’à dépasser les 100 coups.


Message de Jésus
au Père Melvin Doucette - 7 septembre 2007
J’ai passé une demi-heure ce matin avec Jésus, notre Sauveur, pendant qu’il souffrait sa Passion. Je l’ai entendu me dire ceci :
       
Melvin, mon frère, viens te joindre à moi pendant qu’on me fait subir la flagellation. Les soldats m’ont dénudé le dos et me ligotent les mains à la colonne.  Ils préparent maintenant leurs fouets pour me frapper.  Ils balancent leurs fouets et me frappent de toutes leurs forces, et je sens la morsure des lanières de cuir, qui entaillent ma chair et en font jaillir le sang.

Les soldats continuent à m’accabler de coups et je sens une vive douleur dans tout mon corps.  Le sang coule des blessures de mes bras, de mon dos et de mes jambes.  Je tombe au sol sous la douleur, mais ils continuent à me flageller. 

Normalement la flagellation se limite à 39 coups, mais les soldats la poursuivent jusqu’à dépasser les 100 coups. Je gis par terre, incapable de bouger à cause de l’affreuse douleur qui traverse mon corps tout entier.

Voyez, mes frères et mes sœurs, ce que vos péchés m’ont fait.  Je n’ai jamais commis la moindre faute, mais j’ai accepté de souffrir et de mourir pour chacun de vous afin de vous laver entièrement de tous vos péchés contre votre Père et Créateur. 
Chacun de vous aurait dû être fouetté en châtiment de ses fautes, mais en tant que votre Sauveur, j’ai pris votre place et, au lieu de vous, c’est moi qui ai souffert.  Maintenant, si vous regrettez vos péchés, ils seront absous car j’en paie le prix. Bientôt on me couronnera d’épines et on me donnera une croix que je devrai porter jusqu’au lieu de ma crucifixion. Aujourd’hui je vais mourir pour vous parce que je vous aime et que je veux vous avoir avec moi au ciel un jour.

Venez me contempler dans ma Passion aujourd’hui.  Voyez ce que j’ai souffert pour vous afin de vous réconcilier avec mon Père.  Je suis votre Frère et votre Ami, et je veux avoir avec chacun de vous une relation d’intimité et de tendresse.  Je donne ma vie aujourd’hui parce que je vous aime. »


Parce qu'elle a uni ses grandes souffrances aux miennes pour votre rédemption

Message de Jésus
au Père Melvin Doucette - Message de Jésus 24 août 2007
Ma période de prière s’est passée en compagnie de Jésus, notre Sauveur, qui vivait sa Passion. Jésus m’a parlé ainsi :

Melvin, mon frère, viens près de ma croix où je suis suspendu dans de grandes douleurs pour le salut de tous les gens de la terre. Je me sens très faible, ayant perdu beaucoup de sang à cause des nombreuses blessures qui m’ont été infligées.

Je porte maintenant de nouvelles blessures dans mes mains et mes pieds qu’on vient de clouer à la croix.  J’ai grand mal à respirer dans cette position.Vraiment ma douleur est atroce, et pourtant je n’ai rien fait de mal.  Je suis la Victime immolée pour vos péchés contre le Père, et j’offre mon sacrifice suprême afin de vous réconcilier tous avec votre Père du ciel.

Dans ces grandes souffrances, j’ai l’impression que le Père m’a abandonné.  Je me sens tellement seul dans ma misère, même si je sais que mon Père est toujours avec moi. 

Je sens cette séparation d’avec lui parce que j’ai pris sur moi toutes vos fautes et que je reçois la punition qu’elles méritent :
  la mort. Cependant, l’amour que je vous porte est ce qui m’a conduit à cette heure, la grande heure de ma passion et de ma mort.

Ma Mère et l’apôtre Jean sont ici près de ma croix et ils ont le cœur brisé de me voir ainsi à l’agonie.  Ma Mère a eu le cœur transpercé par une épée de voir son Fils mourir dans de tels tourments. 

Parce qu'elle a uni ses grandes souffrances aux miennes pour votre rédemption, je fais maintenant d’elle votre Mère.  Vous la vénérerez comme votre Mère, car elle intercède pour chacun de vous et chaque jour.


Prenez du temps aujourd’hui pour venir à ma croix et passer un moment avec moi.  Sachez que mon sacrifice est une perpétuelle oblation à mon Père.  Chaque jour mon Père voit son Fils dans de grandes douleurs, en train de payer le prix de vos péchés. 

Je verse mon sang pour vous nettoyer de tous vos péchés et faire de vous les bien-aimés de mon Père.  Je suis votre Frère qui souffre la crucifixion par amour pour vous. »


Venez passer du temps avec moi qui vis ma Passion aujourd'hui

Message de Jésus
au Père Melvin Doucette - Vendredi 17 août 2007
Mes 30 minutes de prière matinale se sont passées avec Jésus, notre Sauveur, qui vivait sa Passion. Il m'a confié ce qui suit :

Melvin, mon frère et mon ami, viens près de moi qui suis en proie à des grandes souffrances. Les soldats viennent de me flageller; ils m'ont donné une centaine de coups de fouet et mon corps est tout couvert de lacérations, et je saigne à cause de toutes ces blessures. Mon corps tout entier n'est que douleur.

En ce moment les soldats sont en train de préparer une couronne d'épines. Ils ont coupé des branches garnies d'énormes épines et les attachent en cercle pour les poser sur ma tête. Assis dans un grand état de faiblesse après avoir été flagellé, je les vois s'approcher de moi. Ils mettent brutalement la couronne d'épines sur ma tête. Les épines percent mon crâne et le sang se met à couler une fois de plus; il coule dans mon visage et dans mes yeux, et la douleur est terrible quand ils pressent les épines pour qu'elles s'enfoncent.

Gens de mon peuple, voyez ce que les soldats m'ont fait, à moi qui suis votre Sauveur. Ils me torturent en sachant que je serai bientôt mis à mort. J'accepte de souffrir ma Passion par amour pour chacun de vous.

En fait ce sont vos péchés qui me causent toutes ces douleurs. Vous avez offensé gravement votre Père et votre Créateur, et la punition du péché est la mort. Mais j'ai pris votre place et, au lieu de vous, c'est moi qui mourrai. On m'a flagellé et couronné d'épines, et bientôt on me donnera une croix pour que je la porte jusqu'au Calvaire, où je serai cloué et suspendu à cette croix jusqu'à ce que je meure. J'offre mon sacrifice à Dieu le Père pour la rémission de tous les péchés et pour votre réconciliation avec le Père.

Mes frères et mes soeurs de partout sur la terre, vous croyez en moi et m'acceptez comme votre Seigneur et Sauveur.

Venez passer du temps avec moi qui vis ma Passion aujourd'hui. Repentez-vous de toutes vos fautes et promettez-moi d'éviter le péché à l'avenir.

Allez recevoir le sacrement de la Réconciliation et vous serez absous de toutes vos fautes. Ainsi vous serez lavés entièrement dans mon Sang. Suivez-moi aujourd'hui, moi qui vais bientôt mourir pour vous.


Bien que je n’aie jamais péché lorsque j’étais sur la terre, j’ai souffert et je suis mort comme un criminel parce que j’ai pris sur moi toutes vos fautes, et je les ai expiées

Message de Jésus
au Père Melvin Doucette - 27 juillet 2007
Ma période de prière matinale s’est passée en compagnie de
Notre-Seigneur Jésus qui vivait sa Passion. Voici ce qu’il m’a confié : 

Melvin, mon frère, viens me rejoindre pendant que les soldats me clouent à la croix. Je suis épuisé d’avoir porté la croix à travers les rues de Jérusalem, après avoir été flagellé et couronné d’épines. 

Maintenant ils s’apprêtent à m’étendre sur la croix.  Ils étirent mes bras et, à coups de marteau, enfoncent d’énormes clous à travers mes mains. Une vive douleur traverse mon corps quand ils enfoncent ces clous, et le sang coule à nouveau. 

Maintenant ils tendent mes jambes pour les clouer au bois de la croix.  La douleur est atroce, et du sang coule encore de ces blessures.  Voici qu’ils élèvent la croix et la plantent dans le sol.  Je resterai ainsi crucifié jusqu’à ce que je meure pour votre salut.

Venez, mes chers amis, passez du temps en prière aujourd’hui devant le crucifix. Voyez ce que j’ai souffert pour vous à cause de vos péchés.  Repentez-vous de toutes vos fautes et promettez-moi de ne plus recommencer. 

Bien que je n’aie jamais péché lorsque j’étais sur la terre, j’ai souffert et je suis mort comme un criminel parce que j’ai pris sur moi toutes vos fautes, et je les ai expiées. 


Voyez combien le péché est grave pour m’avoir causé tant de douleur.  Par amour pour vous j’ai souffert ma Passion et, ce faisant, je vous ai ouvert le ciel.  Je vous ai réconciliés avec le Père : maintenant je vous exhorte du haut de la croix à vous offrir totalement à moi et à me suivre. 

Je vais bientôt mourir par amour pour vous. »


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