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Judas de Kériot, l'Iscariote
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La trahison de Judas

(Vincent) Voici un texte des Évangiles donné à Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) ou l'on parle de la trahison de Judas et de l'arrestation de Jésus. il est à noter que ces évangiles complètent ceux donnée à Maria Valtorta (1897-1961), ils ne font pas doublon, Avec M.Valtorta on vit la scène du côté des apôtres et avec A.C. Emmerich c'est le côté de Judas et des pharisiens. En lisant les deux versions, on a donc une vision complète de la Passion.


Les motivations de Judas


(...) Judas ne s'attendait pas à ce que sa trahison eut les conséquences dont elle fut suivie. Il voulait mériter la récompense promise et se rendre agréable aux Pharisiens en leur livrant Jésus ; mais il ne pensait pas au résultat qui devait être la condamnation et le crucifiement du Sauveur. ses vues n'allaient pas jusque-là. L'argent seul préoccupait son esprit, et depuis longtemps il s'était mis en relation avec quelques Pharisiens et quelques Sadducéens rusés qui l'excitaient a la trahison en le flattant.

Il était las de la vie fatigante, errante et persécutée que menaient les apôtres.
Dans les derniers mois il n’avait cessé de voler les aumônes dont il était dépositaire, et sa cupidité, irritée par la libéralité de Madeleine lorsqu'elle versa des parfums sur Jésus, le poussa au dernier des crimes.

Il avait toujours espéré un royaume temporel de Jésus et un emploi brillant et lucratif dans ce royaume, ne le voyant pas paraître, il cherchait à amasser une fortune.


Il voyait les peines et les persécutions s'accroître, et il pensait à se mettre bien avec les puissants ennemis du Sauveur avant l'approche du danger ; car il voyait que Jésus ne devenait pas roi, tandis que la dignité du grand prêtre et l’importance de ses affidés faisaient une vive impression sur lui.

Il se rapprochait de plus en plus de leurs agents qui le flattaient sans cesse et lui disaient d'un ton très assuré que, dans tous les cas, on en finirait bientôt avec Jésus. Récemment encore, ils étaient venus le trouver plusieurs fois à Béthanie. Il s’enfonça de plus en plus dans ses pensées criminelles, et il avait multiplié ses courses, dans les derniers jours, pour décider les princes des prêtres à agir.

Ceux-ci ne voulaient pas encore commencer, et ils le traitèrent avec mépris. Ils disaient qu'il n'y avait pas assez de temps avant la tète, que cela y mettrait du désordre et du trouble. Le sanhédrin seul donna quelque attention aux propositions de Judas.

Après la réception sacrilège du Sacrement, Satan s’empara tout à fait de lui et il partit pour achever son crime. Il chercha d’abord les négociateurs qui l’avaient toujours flatté jusque-là, et qui l’accueillirent encore avec une amitié feinte. Il en vint d'autres, parmi lesquels Caiphe et Anne, ce dernier, toutefois, prit avec lui un ton hautain et moqueur.

On était irrésolu, et on ne comptait pas sur le succès, parce qu'on ne se fiait pas à Judas.


Je vis l’empire infernal divisé : Satan voulait le crime des Juifs, il désirait la mort de Jésus, le convertisseur, le saint docteur, le juste qu’il haïssait ; mais il éprouvait aussi je ne sais quelle crainte intérieure de la mort de cette innocente victime qui ne voulait pas se dérober à ses persécuteurs ; il lui portait envie de souffrir sans l'avoir mérité.

Je le vis donc, d'un côté, exciter la haine et la fureur des ennemis de Jésus, et, d’un autre côté, insinuer à quelques-uns d'entre eux que Judas était un coquin, un misérable, qu'on ne pourrait pas rendre le jugement avant la fête, ni réunir un nombre suffisant de témoins contre Jésus.


Chacun mettait en avant une proposition différente ; et entre autres choses, ils demandèrent à Judas : “  Pourrons nous le prendre ? n’a-t-il pas des hommes armés avec lui ? ” Et le traître répondit : “ non, il est seul avec onze disciples ; lui-même est tout découragé et les onze sont des hommes peureux.

Il leur dit aussi qu'il fallait s'emparer de Jésus maintenant ou jamais, qu'une autre fois il ne pourrait plus le leur livrer, qu’il ne retournerait peut-être plus près de lui. que depuis quelques jours les autres disciples et Jésus lui-même avaient évidemment des soupçons sur lui, qu'ils semblaient se douter de ses menées, et qu'ils le tueraient sans doute s'il revenait à eux. Il leur dit encore que s'ils ne prenaient pas Jésus actuellement, il s'échapperait et reviendrait avec une armée de ses partisans pour se faire proclamer roi.

Ces menaces de Judas firent effet. On revint à son avis, et il reçut le prix de sa trahison, les trente pièces d'argent Ces pièces avaient la forme d'une langue, elles étaient percées du côté arrondi et enflées au moyen d'anneaux dans une espèce de chaîne elles portaient certaines empreintes.

Judas, frappé du mépris et de la défiance qui perçaient dans leurs manières, fut poussé par l'orgueil à leur remettre cet argent pour l'offrir dans le Temple, afin de passer a leurs yeux pour un homme juste et désintéressé.

Mais ils s’y refusèrent, parce que G était le prix du sang qui ne pouvait être offert dans le Temple. Judas vit combien ils le méprisaient, et il en éprouva un profond ressentiment il ne s'était pas attendu à goûter les fruits amers de sa trahison avant même qu'elle fût accomplie ; mais il s'était tellement engagé avec ces hommes qu’il était entre leurs mains et ne pouvait plus s'en délivrer.

Ils l’observaient de très près et ne le laissèrent point partir qu'il n'eût exposé la marche a suivre pour s'emparer de Jésus. Trois Pharisiens l’accompagnèrent lorsqu'il descendit dans une salle où se trouvaient des soldats du Temple, qui n'étaient pas seulement des Juifs mais des hommes de toute nation.

Lorsque tout fut arrange et qu'on eût rassemblé le nombre de soldats nécessaire, Judas courut d'abord au Cénacle, accompagné d'un serviteur des Pharisiens, afin de leur faire savoir si Jésus y était encore, à cause de la facilité de le prendre là en s’emparant des portes. Il devait le leur faire dire par un messager.


Le bois de la Croix

Un peu auparavant, lorsque Judas eut reçu le prix de sa trahison, un Pharisien était sorti et avait envoyé sept esclaves chercher du bois pour préparer la croix du Christ, dans le cas où il serait juge, parce que le lendemain on n'aurait pas eu assez de temps à cause du commencement de la Pâque.

Ils prirent ce bois à un quart de lieue de là, prés d'un grand mur où il y avait beaucoup d'autre bois appartenant au service du Temple, et le traînèrent sur une place derrière le tribunal de Caïphe, pour le façonner. La pièce principale de la croix avait été autrefois un arbre de la vallée de Josaphat, planté près du torrent de Cédron ; plus tard, étant tombé en travers, on en avait fait une espèce de pont. Lorsque Néhémie cacha le feu sacré et les saints vases dans l'étang de Bethsaïde, on le jeta par-dessus avec d'autres pièces de bois, plus tard, on l'en avait tiré et laissé de côté.

La croix fut préparée d'une façon qui n'était pas ordinaire, soit parce qu'on voulait se moquer de la royauté de Jésus, soit par un hasard apparent, mais qui était dans les desseins de Dieu. Elle fut faite de cinq pièces de bois sans compter l'inscription. J'ai vu bien d'autres choses relatives à la croix, et j'ai su la signification des différentes circonstances, mais j'ai oublié tout cela.


Les préparatifs de l'arrestation

Judas revint et dit que Jésus n'était plus dans le Cénacle, mais qu'il devait être certainement sur le mont des Oliviers, au lieu où il avait coutume de prier. Il demanda qu'on n’envoyât avec lui qu'une petite troupe, de peur que les disciples qui étaient aux aguets ne s'aperçussent de quelque chose et n'excitassent une sédition.

Trois cents hommes devaient occuper les portes et les rues d'Ophel, partie de la ville située au sud du Temple, et la vallée de Millo jusqu'à la maison d'Anne, au haut de Sion, afin d'envoyer des renforts si cela était nécessaire, car, disait-il, tout le petit peuple d'Ophel était partisan de Jésus.

Le traître leur dit encore qu'ils devient prendre garde qu'il ne leur échappât, lui qui, par des moyens mystérieux, s'était souvent dérobé dans la montagne et rendu tout à coup invisible à ceux qui l’accompagnaient. Il leur conseilla aussi de l'attacher avec une chaîne, et de se servir de certains moyens magiques pour l'empêcher de la briser. Les Juifs reçurent tous ces avis avec dédain et lui dirent : “ Tu ne nous en imposeras pas ; si nous le tenons une fois, nous ne le laisserons pas s’échapper ”.

Judas prit ses mesures avec ceux qui devaient l'accompagner : il voulait entrer dans le jardin avant eux, embrasser et saluer Jésus comme s'il revenait à lui en ami et en disciple après avoir fait ce dont il était chargé : alors les soldats accourraient et s'empareraient de Jésus.

Il désirait qu'on crût qu'ils étaient venus là par hasard ; à leur vue il se serait enfui comme les autres disciples et on n'aurait plus entendu parler de lui.


Il pensait aussi qu’il y aurait peut être du tumulte, que les apôtres se défendraient et que Jésus se déroberait comme il l'avait fait souvent, cette pensée lui venait par intervalles quand il se sentait blessé par les dédains des ennemis de Jésus, mais il ne se repentait pas, car il s'était donné tout entier à Satan.

Il ne voulait pas non plus que ceux qui viendraient derrière lui portassent des liens et des cordes :
on eut l’air de lui accorder ce qu'il désirait, mais on en agit avec lui comme on fait avec un traître auquel on ne se fie pas, et qu'on repousse quand on s'en est servi.

Les soldats avaient ordre de surveiller Judas de très près, et de ne pas le laisser aller qu'on ne se fût emparé de Jésus, car il avait reçu sa récompense. On pouvait craindre qu'il ne s’enfuit avec l'argent, et qu’on ne prit pas Jésus ou qu'on en prit un autre à sa place, ce qui n'aurait amené, pour tout résultat, que du désordre et des troubles pendant les fêtes de Pâques.

La troupe choisie pour accompagner Judas était de vingt soldats pris dans la garde du Temple et dans ceux qui étaient aux ordres d’Anne et de Caïphe. Ils étaient costumés à peu prés comme les soldats romains, ils portaient des morions et avaient comme eux des courroies pendantes autour des cuisses : ils s’en distinguaient principalement par la barbe, car les Romains a Jérusalem n’en portaient que sur les joues et avaient le menton et la lèvre rasés.

Tous les vingt avaient des épées, quelques-uns étaient en outre armés de piques, ils portaient des bâtons avec des lanternes et des torches, mais lorsqu'ils partirent, ils n'en allumèrent qu'une seule.

On avait d'abord voulu donner à Judas une escorte plus nombreuse, mais il fit observer qu'elle serait trop facile à apercevoir, parce que du mont des Oliviers on avait vue sur la vallée. La plus grande partie resta donc à Ophel, et l'on plaça des postes de tous côtés pour comprimer tout soulèvement et toute tentative en faveur de Jésus.


Début de l'arrestation

Judas partit avec les vingt soldats. mais il fut suivi à quelque distance par quatre archers, records de la dernière classe, qui portaient des cordes et des chaînes ; quelques pas derrière ceux-ci venaient ces six agents avec lesquels Judas s'était mis en rapport depuis quelque temps. C'était un prêtre, confident d'Anne, un affidé de Caïphe, deux employés pharisiens et deux employés sadducéens qui étaient aussi hérodiens. Ces hommes étaient des flatteurs d'Anne et de Caiphe, ils leur servaient d’espions, et Jésus n'avait pas d'ennemis plus acharnés.

Les soldats restèrent d'accord avec Judas jusqu’à l'endroit où le chemin sépare le jardin des Oliviers de celui de Gethsémani ; là ils ne voulurent pas le laisser aller seul en avant, ils prirent un autre ton avec lui et le traitèrent durement et insolemment.

Jésus se trouvant avec les trois apôtres sur le chemin entre Gethsémani et le jardin des Oliviers, Judas et sa troupe parurent à vingt pas de là, à l'entrée de ce chemin : il y eut contestation entre eux. parce que Judas voulait se séparer des soldats et aborder Jésus seul et en ami, de manière à me pas paraître d'intelligence avec eux ; mais ceux-ci l'arrêtèrent et lui dirent : “ Non pas ainsi, camarade, tu ne nous échapperas pas que nous n'ayons le Galiléen ”.

Et comme ils virent les huit apôtres qui accouraient au bruit, ils appelèrent à eux les quatre archers qui étaient à quelque distance. Judas ne voulait pas que ceux-ci intervinssent alors et, à cette occasion, il se disputa vivement avec eux. Lorsque Jésus et les trois apôtres reconnurent, à la lueur de la torche, cette troupe de gens armés, Pierre voulut le repousser par la force : “ Seigneur, dit-il, les huit sont tout près d'ici, attaquons les archers. ” Mais Jésus lui dit de rester tranquille, et il fit quelques pas en arrière sur un endroit couvert de gazon, de l'autre côté du chemin.

Quatre disciples étaient sortis du jardin de Gethsémani et demandaient ce qui arrivait : Judas voulait entrer en conversation avec eux et leur faire des mensonges, mais les gardes l'en empêchèrent. Ces quatre disciples étaient Jacques le Mineur, Philippe, Thomas et Nathanaël : ce dernier, un fils du vieux Siméon et quelques autres, étaient venus vers les huit apôtres à Gethsémani, soit envoyés pour avoir des nouvelles par les amis de Jésus, soit poussés par l'inquiétude et la curiosité.

Les autres disciples erraient ça et là dans l'éloignement, se tenant aux aguets et prêts à s'enfuir.

"Qui cherchez-vous"

Jésus fit quelques pas pour s'approcher de la troupe et dit à hauts et intelligible voix : “ Qui cherchez-vous ” ? Les chefs des soldats répondirent : “ Jésus de Nazareth .— "C'est moi", réplique Jésus. A peine avait-il prononcé ces mots qu'ils reculèrent et tombèrent par terre comme frappés d'apoplexie.

Judas qui était à côté d'eux fut encore plus déconcerté dans ses projets, et comme il semblait vouloir s'approcher de Jésus, le Seigneur étendit la main et dit : “ Mon ami ! qu'es-tu venu faire ici ? ” Et Judas balbutia quelques paroles sur une affaire dont il avait été chargé. Jésus lui répondit en peu de mots dont le sens était : “  il voudrait mieux pour toi n'être jamais né ” ! Je ne m'en souviens pas très distinctement.

Pendant ce temps, les soldats s'étaient relevés et s'étaient rapprochés du Seigneur, attendant le signe de reconnaissance du traître, le baiser qu'il devait donner à Jésus. Pierre et les autres disciples entourèrent Judas et l'appelèrent voleur et traître ; il chercha à se débarrasser d'eux en leur faisant des mensonges, mais il ne put y réussir, parce que les archers cherchaient à le défendre contre les apôtres et par là même témoignaient contre lui.

Jésus dit encore une fois : “ Qui cherchez-vous ” ? Ils répondirent encore : “  Jésus de Nazareth. - "C'est moi", dit-il, "je vous l'ai déjà dit, si c'est moi que vous cherchez laissez aller ceux-ci ”. A ces paroles, les soldats tombèrent une seconde fois avec des contorsions semblables à celles de l'épilepsie, et Judas fut de nouveau entouré par les apôtres qui étaient exaspérés contre lui.

Jésus dit aux soldats : “ Levez-vous ” ! Ils se relevèrent pleins de terreur ; mais comme les apôtres serraient Judas de près, les gardes le délivrèrent de leurs mains et le sommèrent avec menaces de leur donner le signal convenu, car ils avaient ordre de se saisir seulement de celui qu'il embrasserait.

Alors Judas vint à Jésus et lui donna un baiser avec ces paroles : “ Maître, je vous salue. ” Jésus dit : “ Judas tu trahis le Fils de l'homme par un baiser. ” Alors les soldats entourèrent Jésus, et les archers qui s'étaient approchés mirent la main sur lui.

Judas voulut s'enfuir, mais les apôtres le retinrent : ils s'élancèrent sur les soldats en criant : “ Maître ! devons-nous frapper avec l'épée ? ” Pierre, plus ardent, saisit l'épée, frappa Malchus, valet du grand prêtre, qui voulait repousser les apôtres, et le blessa à l'oreille : celui-ci tomba par terre et le tumulte fut alors à son comble.

Cependant Jésus avait été saisi par les archers, qui voulaient le lier : les soldats l'entouraient d'un peu plus loin, et c'était parmi eux que Pierre avait frappé Malchus. D'autres soldats étaient occupés à repousser ceux des disciples qui s'approchaient ou à poursuivre ceux qui fuyaient.

Quatre disciples erraient aux environs et se montraient ça et là dans l'éloignement, les soldats n'étaient pas remis de la frayeur de leur chute, et d'ailleurs ils n'osaient guère s'écarter pour ne pas affaiblir la troupe qui entourait Jésus.

Judas qui s'était enfui après avoir donné le baiser du traître fut arrêté à peu de distance par quelques-uns des disciples qui l'accablèrent d'injures
; mais les six employés pharisiens qui arrivèrent en ce moment le délivrèrent encore, et les quatre archers s'occupèrent d'entraîner le Seigneur qui était entre leurs mains.

Tel était l'état des choses lorsque Pierre renversa Malchus, et Jésus lui avait dit aussitôt : “Pierre, remets ton épée dans le fourreau, car celui qui tire l'épée périra par l'épée, crois-tu que Je ne puisse pas prier mon père de m'envoyer plus de douze légions d'anges ? Ne dois-je pas vider le calice que mon père m'a donne à boire ? Comment l'Ecriture s'accomplirait-elle, si ces choses ne se faisaient pas”. Il dit encore : “Laisse-moi guérir cet homme”. Puis il s'approcha de Malchus, toucha son oreille, pria, et la guérit.

Les soldats étaient autour de lui, ainsi que les archers et les six Pharisiens, et ceux-ci l'insultaient, disant à la troupe : “ C'est un suppôt du diable, l'oreille a paru blessée par suite de ses enchantements, et c'est par ces mêmes enchantements qu'elle est guérie ”.

Alors Jésus leur dit : "Vous êtes venus me prendre comme un assassin avec des pieux et des bâtons : j'ai enseigné tous les jours, parmi vous, dans le Temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi : mais votre heure, l'heure de la puissance des ténèbres est venue."

Ils ordonnèrent de l'attacher et ils l'insultèrent, disant : “  Tu n'as pas pu nous renverser avec tes sortilèges ”. Les recors lui dirent de leur côté : “Nous saurons bien mettre fin à tes pratiques”. Jésus fit une réponse dont je ne souviens pas bien, et les disciples s'enfuirent dans toutes les directions.

Les quatre archers et les six Pharisiens n'étaient pas tombés. et, par conséquent, ne s'étaient pas relevés. C'était, ainsi qu'il me fut révélé. parce qu'ils étaient entièrement dans les liens de Satan aussi bien que Judas qui ne tomba pas.
quoiqu'ils étaient à côté des soldats.

Tous ceux qui tombèrent et se relevèrent se convertirent depuis et devinrent chrétiens
: cela avait été la figure de leur conversion. Ces soldats avaient seulement entouré Jésus. mais ils n'avaient pas mis la main sur lui : Malchus se convertit aussitôt après sa guérison, si bien qu'il ne continua son service que pour maintenir l'ordre, et que, pendant les heures qui suivirent, il servit souvent de messager à Marie et aux autres amis du Sauveur pour leur rapporter ce qui se passait.

Pendant que les Pharisiens prodiguaient à Jésus les insultes et les railleries. Les archers le garrottèrent avec une grande dureté et une brutalité de bourreaux. ces hommes étaient des païens de la plus basse extraction. Ils avaient le cou, les bras et les jambes nus ; ils portaient une bande d'étoffe autour des reins et des jaquettes sans manches ; ils étaient petits, robustes, très agiles ; leur teint était d'un brun rougeâtre, et il ressemblaient a des esclaves égyptiens.
(...)


Il participa à cette mise à mort, non pas pour l’argent mais par déception


Message de Jésus à JNSR (France) 15 Février 2008

JNSR : « Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonnée ! Du fond de ma tourmente, j’ai crié vers Toi, malade, mon corps souffrant, meurtrie des pieds à la tête, seule, toujours seule, le jour comme la nuit. »
En me plaignant ainsi à JÉSUS, m’apparaît l’image de Jésus flagellé, attaché par des cordes, traîné ruisselant de sang devant cette assemblée grimaçante qui Le jugeait. Le Seigneur me dit :

« Vois comme Je suis encore traité ! » Alors je vois des prisons très sombres. Des hommes accroupis, nus, dans un état lamentable, ça sent la sueur et le sang. JÉSUS me dit :

JÉSUS : En ces temps de désolation, les enfants de Dieu sont encore persécutés, cachés en des lieux où personne ne peut voir jusqu’où vont les bourreaux sans  foi ni loi. Vos frères meurent en souffrant le martyre et les tyrans sont à l’abri derrière le Pouvoir absolu qui gouverne ces pays au régime totalitaire.

Oui, et vous M’entendez encore vous dire de pardonner à vos ennemis. Et vous M’entendez dire encore une fois à Mon Père : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Alors vous vous écriez très fort : « C’est impossible ! Pour ces assassins, il ne peut y avoir de Pardon ».

Et Dieu doit continuer à libérer de vos mains, prêtes à devenir meurtrières, le coupable qui s’échappe pour votre bien : Tu ne tueras point !


Je vais te parler de Judas. Par peur du martyre, par son manque de courage, pour ne pas arriver au sacrifice suprême pour son Dieu, comme tous les Apôtres l’acceptèrent (sans compter Mon Jean appelé à servir Ma Sainte Mère jusqu’à Son dernier soupir sur cette Terre), Judas pressentait le destin qui frapperait les serviteurs comme le Maître. Par cette peur, qui dépassait son Amour pour Dieu, et surtout pour se dédommager de l’humiliation venue de la grande déception de son orgueil qui espérait voir son Maître prendre le pouvoir à la tête de ce grand pays,

Judas devint le Traître, se jugeant trahi par Celui qu’il plaçait très haut dans son estime, Celui qui commandait à la Mort. Le voilà qu’Il ne peut plus rien faire pour lui, alors que lui, Judas, Le portait jusqu’aux nues...


Voici qu’il décida de laisser mourir son idole.

Il participa à cette mise à mort, non pas pour l’argent mais par déception. Judas a été trompé et c’est JÉSUS qui, pour lui, devint l’infidèle, celui qui a trahi l’Amour que Judas lui portait.
Dans son amertume, il inversait les rôles : lui était l’innocent et JÉSUS le coupable qui l’avait profondément déçu.

 Je continue à te parler. Ai-Je prononcé la sentence finale contre Judas ? Pouvez-vous savoir de quelle couleur fut son âme à son dernier soupir ? Qui de vous, encore aujourd’hui, peut mesurer ma Sainte Miséricorde ?

Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. (Luc, 23, 34)


Pour chacun de vous comme pour Judas, pour monter à Ma Croix, Je Me suis dévêtu de toute Divinité, dans Ma Souffrance comme dans Ma Mort. Pendant que les Puissants de Mon Pays (Mes vrais ennemis) croyaient triompher et ne pouvaient reconnaître en Moi le Fils de Dieu,

Judas Me vit, tel que J’étais, abandonné du Ciel et de la Terre. Endossant les douleurs de toute l’Humanité avec tous les horribles péchés du Monde, passés, présents et à venir. Vaincu devant le triomphe de tous les souverains d’Israël et de Rome. Judas Me vit alors comme son frère de souffrance et il pleura d’impuissance devant tout ce mal auquel il avait lui-même participé sans pouvoir désormais y remédier.


Judas vit aussi le Père pleurer d’impuissance devant la Sainte Rédemption du Monde qui, pour s’accomplir, devait emporter vers la Mort, dans une Souffrance d’Amour la plus cruelle qui soit, Le Rédempteur, Son propre Fils. Afin de faire mourir tous les péchés dont J’étais revêtu, Je devais mourir sur Ma Croix. Devant tout ce Mal, et encore dans ce Mal, il fallait que Je Me sente seul et abandonné. Alors, J’ai crié vers le Père : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné ? »

Le Père ne pouvait pas anéantir la Résurrection, tous Ses enfants devaient en bénéficier. Tout devait s’accomplir, le Salut de l’homme était à ce prix. Le Père devait laisser mourir Son Fils. Dieu devait mourir et ressusciter.

Personne n’est exclu de l’Amour de Dieu.

Si le Pape a pardonné l’homme qui voulait sa mort, si ce tueur fut pardonné par Mon Vicaire Jean Paul II, comment le Maître, Source d’Amour et d’Intelligence, Lui qui enseigna à Ses Apôtres qu’Il est le Chemin, la Vie et la Vérité, comment Moi, votre Seigneur JÉSUS Christ, aurais-Je pu juger autrement Mon compagnon, Mon frère égaré ?

Dieu EST Amour. La séparation ne peut pas venir de Dieu. Elle est unilatérale, car seul l’homme peut pécher et aimer à la fois. Dieu Se laisse toucher avec toutes vos Messes pour le Repentir Mondial pour tous ceux qui n’ont pas eu encore le regret de leurs fautes. Dieu vous pardonnera. Son Pardon peut être général. Insistez !

L’Absolution ouvre la porte de la Paix de Dieu.

JÉSUS Christ

JNSR : Après cet écrit, JÉSUS me dit : « Et toi, saurais-tu pardonner et tout supporter pour l’Amour de ton Dieu ? »



Voici un extrait des évangiles de Maria Valtorta
qui montre bien la personnalité de Judas


Extrait des évangiles de
Maria Valtorta
"l'Evangile tel qu'il m'a été révélé - Tome 5 - chapitre 46 « Jésus vers Gadara » page 306 à 309

(...) « Silence. Vous êtes comme des femmes qui se querellent. Vous avez tous tort et j'ai honte de vous» dit sévèrement Jésus.
Il se fait un silence profond pendant qu'ils vont vers la ville sur la colline. Thomas rompt le silence en disant: « Quelle puanteur! »

« Ce sont les sources. Ceci c'est le Yarmocet ces constructions ce sont les Thermes des romains. Plus loin, il y a une belle route toute pavée qui va à Gadara. Les romains veulent voyager dans de bonnes conditions. Gadara est une belle ville!» dit Pierre.

« Elle sera encore plus belle parce qu'ici nous ne trouverons pas certains.., êtres, du moins, en grand nombre» bougonne Mathieu entre ses dents.
Ils passent le pont sur le fleuve en respirant les odeurs désagréables des eaux sulfureuses. Ils rasent les Thermes en passant entre
les véhicules romains et prennent une belle route qui a des pavés très larges et qui conduit à la ville en haut de la colline, superbe
dans son enceinte.

Jean s'approche du Maître : « Est-ce vrai qu'à l'emplacement de ces eaux on a précipité autrefois un condamné dans les entrailles du sol ? Ma mère nous le disait, quand nous étions petits, pour nous faire comprendre que l'on ne doit pas pécher, sinon l'enfer s'ouvre sous les pieds de celui qui est maudit de Dieu, et l'engloutit. Et ensuite, pour le rappeler et comme avertissement, il reste des fissures par lesquelles sortent ces odeurs, cette chaleur et ces eaux infernales. J'aurais peur de m'y baigner... »

« Peur de quoi, mon enfant ? Tu n'en serais pas corrompu. Il est plus facile d'être corrompu par les hommes qui ont en eux l'enfer d'où émanent puanteurs et poisons.
   Mais ne se corrompent que ceux qui ont tendance à l'être d'eux-mêmes. »

« Pourrais-je en être corrompu, moi?»

« Non. Même si tu étais dans une troupe de démons, non. »

« Pourquoi ? Qu'a-t-il de différent des autres, lui ? » demande tout de suite Judas de Kériot.

« Il a qu'il est pur à tous points de vue, et que par conséquent il voit Dieu » répond Jésus. Et Judas rit malignement.

Jean revient à sa question : « Alors ce ne sont pas des bouches de l'enfer ces sources? »

« Non. Au contraire, ce sont de bonnes choses mises là par le Créateur pour ses enfants. L'enfer n'est pas renfermé dans la terre. Il est sur la terre, Jean.
Dans le coeur des hommes. Et il se complète ailleurs. »

« Mais l'Enfer existe-t-il réellement ? » demande l'Iscariote.

« Mais que dis-tu ?» demandent ses compagnons scandalisés.

« Je dis: existe-t-il vraiment ? Moi, je n'y crois pas, et je ne suis pas le seul. »

« Païen!» crient-ils avec horreur.

« Non. Israélite. Nous sommes nombreux en Israel à ne pas croire à cette blague. »

« Mais alors comment fais-tu pour croire au Paradis?», « Et à la justice de Dieu ? », « Où mets-tu les pécheurs ? », « Comment expliques-tu Satan ? » crient-ils nombreux.

« Je dis ce que je pense. On m'a reproché, tout à l'heure, d'être un menteur. Je vous montre que je suis sincère, même si vous en êtes scandalisés et si cela me rend odieux à vos yeux. Du reste je ne suis pas le seul en Israel, depuis que Israel a fait des progrès dans le domaine de la science par ses relations avec les hellénistes et les romains, qui soit de cet avis.

Et le Maître, le seul dont je respecte le jugement, ne peut le reprocher ni à moi ni à Israel, Lui qui protège les grecs et les romains et en est ouvertement l'ami... Moi, je pars de ce concept philosophique: si tout est contrôlé par Dieu, tout ce qui est fait par nous est le fait de sa volonté, et par conséquent Il doit nous récompenser tous de la même façon puisque nous ne sommes que des automates mus par Lui.

Nous sommes des êtres privés de volonté. Le Maître le dit aussi: "La Volonté du Très-Haut. La Volonté du Père". Voilà l'unique Volonté. Et elle est tellement infinie qu'elle écrase et anéantit la volonté limitée des créatures.

Par conséquent aussi bien le Bien que le Mal, qu'il semble que nous faisons, c'est Dieu qui le fait, car c'est Lui qui l'impose.

Par conséquent, Il ne nous punira pas du mal et ainsi Il exercera sa justice parce que nos fautes ne sont pas volontaires mais imposées par Celui qui veut que nous les fassions pour qu'il y ait le Bien et le Mal sur la terre.

Celui qui est méchant sert pour l'expiation de ceux qui le sont moins. Et il souffre par lui-même de ne pouvoir être considéré comme bon et c'est ainsi qu'il expie sa part de faute. Jésus l'a dit. L'enfer est sur la terre et dans le coeur des hommes.

Satan, moi je ne le sens pas. Il n'existe pas. J'y croyais autrefois, mais depuis quelque temps, je suis sûr que tout cela c'est de la blague. Quand on en est persuadé, on arrive à la paix. »

Judas débite ces... théories avec un tel aplomb qu'il en coupe le souffle aux autres... Jésus se tait, et Judas le taquine: « N'ai-je pas raison, Maître? »

« Non.» Et son « non » est tellement sec qu'il semble une explosion.

« Et pourtant moi... Satan, je ne le sens pas et je n'admets pas le libre arbitre, le Mal. Et tous les sadducéens sont avec moi, et avec moi il y en a beaucoup d'autres, d'Israël ou non. Non. Satan n'existe pas.»

Jésus le regarde, d'un regard qui est si complexe que l'on ne peut l'analyser. C'est le regard d'un Juge, d'un Médecin, de quelqu'un qui souffre, qui est stupéfait... c'est tout à la fois...

Judas, désormais lancé, dit pour terminer:
« C'est sans doute que je suis meilleur que les autres, plus parfait, que j'ai surmonté la terreur des hommes pour Satan. »

Et Jésus se tait. Et lui l'excite : « Mais parle ! Pourquoi n'en ai-je pas la terreur? » Jésus se tait.

«Tu ne réponds pas, Maître ? Pourquoi ? As-tu peur ? »

« Non. Je suis la Charité. Et la Charité retient son jugement jusqu'à ce qu'elle soit obligée de le donner... Laisse-moi, et retire-toi » dit-il enfin parce que Judas essaye de l'embrasser, et il termine en un souffle, serré de force dans les bras du blasphémateur:

«Tu m'inspires du dégoût ! Satan, tu ne le vois ni ne le sens car il n'est qu'un avec toi. Va-t-en démon ! »


Judas, effronté, le baise et rit, comme si le Maître lui avait dit en secret quelque louange. Il revient vers les autres qui se sont arrêtés abasourdis, et il leur dit: «Vous voyez? J'ai su ouvrir le coeur du Maître et je le rends heureux parce que je Lui montre ma confiance et j'en reçois une instruction. Vous, au contraire!... Vous n'osez jamais parler. C'est que vous êtes des orgueilleux. Oh ! moi, j'apprendrai de Lui plus que tous. Et je pourrai parler...»

Ils sont arrivés aux portes de la ville. Ils y entrent tous ensemble car Jésus les a attendus. Mais alors qu'ils franchissent l'entrée, Jésus commande :
« Que mes frères et Simon aillent en avant rassembler les gens.»

« Pourquoi pas moi, Maître? Tu ne me donnes plus de missions ? Elles ne sont plus nécessaires maintenant ? Tu m'en as donné deux de suite et qui ont duré des mois...»
« Et tu t'en es plaint disant que je voulais t'éloigner. Maintenant tu te plains parce que je te garde auprès de Moi ? »

Judas ne sait que répondre et il se tait. Il va en avant avec Thomas, le Zélote, Jacques de Zébédée et André. Jésus s'arrête pour laisser passer Philippe, Barthélémy, Mathieu et Jean, comme s'il voulait rester seul. Ils le laissent faire.

Mais le coeur affectueux de Jean, dont les yeux plusieurs fois ont eu des larmes qui y ont brillé pendant les discussions et les blasphèmes de Judas, peu après le fait se retourner à temps pour voir que Jésus, ne se sachant pas observé dans la ruelle solitaire et assombrie par les archivoltes successifs qui la cachent, se porte les mains au front en un geste de douleur, se courbant comme quelqu'un qui souffre beaucoup.

Le blond Jean quitte ses compagnons et il revient vers son Maître: « Qu'as-tu, mon Seigneur ? Tu souffres encore tant, comme quand nous t'avons retrouvé à Aczib ? Oh! mon Seigneur ! »

« Ce n'est rien, Jean, rien! Aide-moi par ton amour, et tais-toi avec les autres, et prie pour Judas. »

« Oui, Maître. Il est très malheureux, n'est-ce pas ? Il est dans les ténèbres, et il ne sait pas qu'il s'y trouve. Il croit avoir trouvé la paix... Est-ce la paix que la sienne?» «Il est très malheureux» dit Jésus accablé.

« Ne sois pas ainsi accablé, Maître. Pense au grand nombre de pécheurs, endurcis dans le péché, qui sont redevenus bons. Ainsi fera Judas. Oh! Tu le sauveras certainement! Cette nuit je la passerai en prière pour lui.

Je dirai au Père de faire de moi quelqu'un qui sait seulement aimer, je ne veux plus que cela. Je songeais à donner ma vie pour Toi, ou à faire briller ta puissance à travers mes oeuvres. Maintenant plus rien de cela. Je renonce à tout, je choisis la vie la plus humble et la plus commune et je demande au Père de donner tout ce que j'ai à Judas... pour le satisfaire... et pour qu'ainsi il se tourne vers la sainteté...

Seigneur... je devrais te dire des choses... Je crois savoir pourquoi Judas est ainsi.»
(note du webmaster : pour ceux qui ne connaissent pas la suite, Jean a surpris Judas en train de faire de la magie.

« Viens cette nuit. Nous prierons ensemble et nous parlerons. »

« Et le Père m'écoutera ? Il acceptera mon sacrifice ? »

« Le Père te bénira. Mais tu en souffriras... »

« Oh! non ! Il suffit que je te voie content.., et que Judas... et que Judas... »

« Oui, Jean. Ils nous appellent. Courons. »

La ruelle fait place à une belle route. La route devient une artère ornée de portiques et de fontaines et elle est ornée de places plus 'belles l'une que l'autre. Elle croise une artère pareille et il y a sûrement au fond un amphithéâtre. Et des gens atteints de diverses infirmités sont déjà rassemblés dans un coin des portiques en attendant le Sauveur.
Pierre vient à la rencontre de Jésus: «Ils ont conservé la foi en ce que nous avons dit de Toi, au mois d'Etamin. Ils sont venus tout de suite.» (...)


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Le pêché originel

Pour consulter en ligne des textes : http://maria.valtorta.free.fr/



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