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Le Saint Enfant Jésus
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Image ci-contre, Enfant Jésus de Prague

Je désire que tu aimes tout particulièrement ma petite enfance

Soeur Léonie Nastal (1903-1985) Extrait du livre
"J’ai cru à l’Amour"

Maria Nastał est née le 8 novembre 1903 dans une famille de petits paysans, très pieux et très pauvres, à Stara Wies, un village en Galicie – région qui, à cette époque-là, appartenait à l’Autriche, car jusqu’en 1918 la Pologne n’existait pas sur la carte de l’Europe. Elle était partagée entre la Russie, la Prusse et l’Autriche.
Dès son jeune âge Maria percevait intuitivement la présence de Dieu (...)  Encore toute petite, ayant confié à sa mère son désir, elle a entendu dire que c’était impossible pour elle, car la vie religieuse n’était accessible qu’à des personnes riches ou bien éduquées. Elle rêvait alors de devenir ermite et vivre tout près de Jésus. (...) Beaucoup plus tard, après avoir terminé sa 6e classe, elle a demandé officiellement l’admission à la Congrégation des sœurs servantes à Stara Wies, mais son père s’y est opposé fermement, à tel point qu’il l’autorisait à continuer ses études à condition qu’elle renonce sous serment à son désir de la vie religieuse. (...)  le père de Maria a finalement accepté que sa fille entre au couvent. Après huit ans d’attente et d’épreuves, elle a pu réaliser son seul rêve.
Le 18 avril 1926, à l’âge de 22 ans, après le postulat et une retraite spirituelle, Maria a commencé son noviciat.

  Plus de détails : http://www.parvis.ch/

« Mon confesseur m’a recommandé de demander à Jésus de me faire connaître le chemin par lequel il entend me conduire. Avant même que je l’ai demandé, Jésus a daigné me dire: “Je veux que tu unisses en toi la voie de l’enfance spirituelle avec celle de grandes mortifications, y compris la disposition à accueillir toutes les grâces dont la Bonté divine voudra combler ton âme.

Envers ton Père céleste, tu dois rester une petite enfant qui, de par sa simplicité, sa confiance totale et son dévouement sans borne, procure une grande joie au Père aimant. Envers Jésus, ton divin Époux, tu dois être totalement anéantie, morte à tout, crucifiée avec lui.

Envers l’Esprit Saint,
- tu dois être docile telle une enfant,
- humble comme l’enfant,
- satisfaite de tout,
- accueillante aux autres,
- aimante et compatissante avec chaque peine.

Un enfant ne s’attaque pas à des choses qui le dépassent, car il sait qu’il n’y réussira pas alors que, ce dont il s’occupe, a pour lui une grande valeur, et c’est pourquoi il y met toute son âme. Il en est de même pour toi, ma petite sœur, adonne-toi à ton unique occupation et mets-y toute ton âme. Ton unique souci, c’est l’amour de Dieu par-dessus tout. Remets-toi totalement à l’amour, qu’il te change et te transforme.” (p. 109)

“Aimes-tu la petitesse, ma petite sœur? Les petits enfants fréquentent le plus volontiers les petits parce qu’ils se comprennent si bien mutuellement. Le langage des tout petits, incompréhensible pour les grands, a un vocabulaire très riche et les petits s’en servent bien. Ma petite enfant, j’aime la petitesse, aime-la, toi aussi. Même si le monde ne te comprenait pas, que t’importe? Je comprendrai bien ton gazouillement et je t’accompagnerai volontiers dans l’attitude enfantine. A force d’être petite, tu comprendras Jésus.

Et pour bien comprendre Jésus, il faut avoir l’ouïe spirituelle hautement souple et aiguisée, il faut être fidèle aux désirs et aux inspirations de Dieu.

Dans la petitesse, on peut avancer plus profondément et aller plus loin. Les toutes petites parcelles de la matière, on peut les diviser en de plus petites parcelles et en atomes – et où en est la fin? Léonie, l’âme humaine est grande aux yeux de Dieu, elle est comme la future princesse souveraine du royaume de Dieu.

Mais à ses propres yeux, elle est – et devait être – petite, de plus en plus petite, jusqu’à ce qu’elle arrive à se prendre pour rien, moins qu’un atome. Et pourtant, Dieu se souvient de ce petit non-être, doué d’être, et il l’aime à tel point qu’il ne lésine sur rien pour la rendre meilleure, la glorifier et la revêtir de la gloire éternelle. Les tout petits ne savent pas écrire eux-mêmes. Il faut que quelqu’un dirige leur main.

Pour ceux qui vont censurer tes écrits, ce sera un poteau-indicateur que ce n’est pas ton œuvre, car la petitesse n’en est pas capable. Dieu agit à travers le néant, Dieu parle à travers le néant qui lui permet d’agir à l’aise.”

“Aimes-tu Jésus?” – Je l’aime. Et à quiconque me pose cette question, Dieu ou créature, je répondrai à chacun: “Je l’aime.”

“Est-ce que tu l’aimes plein de gloire ou outragé par tout le monde?” – Qui me pose cette question? Est-ce toi, mon Jésus bien-aimé, tu sais que je t’aime aussi bien au milieu de ta gloire que couvert de tes souffrances. Je t’aime aussi bien en tant que tout petit Enfant que Roi de l’univers. Je suis prête à le répéter aussi bien devant le monde entier que devant la Sainte-Trinité.

Moi aussi, je t’aime, Léonie mon épouse bien-aimée. Je désire que tu aimes tout particulièrement ma petite enfance.

Chaque période de ma vie a une valeur infinie, divine. Le même Jésus se trouve éternellement dans la gloire auprès du Père, le même en tant que Nourrisson qui balbutie dans la crèche à Bethléem, le même qui enseigne, qui meurt, qui ressuscite et vit d’une vie glorieuse et sacramentelle.

Ma servante, Thérèse de l’Enfant-Jésus, a abouti à la perfection en suivant la voie de l’enfance spirituelle. Monte d’un échelon, ou plutôt descends d’un échelon jusqu’à la petite enfance spirituelle.”

L’ayant entendu, j’ai hésité est-ce que, étant entrée sur une voie de toute petite enfance, je ne vais pas m’égarer sur le chemin d’un quiétisme passif. Mais la voix intérieure continuait:

Y a-t-il sur la terre une vie plus passive apparemment que celle de Jésus dans l’Eucharistie? Et pourtant, c’est la vie la plus essentielle.

Une fois que tu seras entrée dans la voie de la petite enfance, tu te rendras la plus semblable à Jésus dans l’hostie, à l’Enfant divin dans la crèche.

Au fil du temps, je t’expliquerai en quoi consiste la voie de la toute petite enfance.
Un nourrisson est surtout une personnification de l’innocence qui flamboie dans ses yeux d’un éclat ravissant. Dans son âme, la Sainte-Trinité vit en sécurité parce que personne n’est assez fort pour détruire le temple vivant de Dieu.

Il est plus facile de détruire un temple en pierre, en marbre ou en autre matériel soudé par le ciment. Dans l’âme du tout petit enfant spirituel, l’innocence devrait être cultivée le plus minutieusement. L’âme se heurtera inévitablement au sensible, mais elle doit le traiter tel un tout petit enfant.

L’amour tendre de Jésus, le souvenir de sa présence, la vie auprès du Cœur de la Mère Immaculée, feront que l’âme traversera la vie avec un cœur immaculé tout comme les Israélites sont passés par la mer Rouge à pied sec (cf. Ex 14,21 ss). Et si l’âme se confie totalement et sans borne à Dieu et à la Mère très sainte, elle ne connaîtra même pas la fatigue de la route, parce que Marie Immaculée transportera le nourrisson par la mer houleuse…”

Seigneur Jésus, est-ce que les âmes qui ont déjà perdu une telle innocence spirituelle, peuvent encore espérer la retrouver? Est-ce que les âmes déchues, accablées de graves fautes, peuvent encore solliciter cette innocence angélique du petit enfant?

Oui, mon enfant. Le baptême d’amour leur rendra l’innocence angélique du petit enfant. L’amour repentant les conduira au pied de la croix, devant le tribunal de la pénitence. Le Sang de Jésus coulera sur elles sacramentellement, comme il a coulé avec l’eau du baptême, où l’ancien pécheur deviendra pur, tel un bébé après le saint Baptême.

Léonie, les âmes croient trop peu en la vertu du sacrement de pénitence, c’est pour cela qu’elles se méfient de Jésus, même après la confession, tandis que Jésus est tout amour et pardon, il ne pense pas aux péchés pardonnés, il pense comment engager avec cette âme des liens d’amour et de dévouement réciproque.” (p. 116-118)




Description de Jésus - Extrait des évangiles de Maria Valtorta (1897-1961) - Tome 1


Jésus à 1 an

56. ADORATION DES 3 MAGES


(...) Les trois Sages contemplent le Bébé. Il me paraît avoir de neuf mois à un an tant il est éveillé et robuste.
Il repose sur le sein de sa Mère. Il sourit et jase avec une voix de petit oiseau.
Il est tout vêtu de blanc, comme la Maman, avec des sandalettes mi-nuscules aux pieds.
Un petit vêtement très simple: une tunicelle d'où sortent les petits pieds remuants, les mains grassouillettes qui voudraient tout saisir, et surtout le très joli petit visage où brillent les yeux d'azur foncé, et la bouche qui fait des fossettes des deux côtés quand il rit et découvre ses premières petites dents. Les petites boucles de cheveux semblent une poussière d'or tant ils sont brillants et vaporeux. (...)

Jésus à 5 ans

62. PREMIÈRE LEÇON DE TRAVAIL A JÉSUS


Je vois apparaître, doux comme un rayon de soleil en un jour de pluie,
mon Jésus, petit enfant de cinq ans environ tout blond et charmant dans son simple habit bleu ciel qui descend à moitié de ses mollets grassouillets.

Il joue dans le petit jardin avec de la terre. Il en fait des petits tas et y plante des petites branches comme pour faire des bosquets en miniature; avec des cailloux il fait des chemins et puis, il voudrait faire un petit lac au pied de ces minuscules collines. Pour y arriver, il prend un fond de quelque plat qu'il enterre jusqu'au bord. Puis il le remplit d'eau avec un récipient qu'il plonge dans un bassin servant de lavoir ou pour l'arrosage du petit jardin. (...)


Jésus à 12 ans

66. LE DEPART DE NAZARETH POUR LA MAJORITÉ DE JESUS


Je vois Jésus entrer avec sa Maman dans la pièce - comment dire? - la salle à manger de Nazareth.
Jésus est un bel enfant de douze ans, grand, bien formé, fort sans être gras. Il semble plus âgé qu'il ne l'est, à cause de sa complexion.
Il est déjà assez grand, pour atteindre l'épaule de sa Maman.
Il a encore le visage arrondi et rose de Jésus enfant, visage qui, par la suite avec la jeunesse et l'âge viril, s'amincira et prendra une couleur sans couleur, de certains albâtres délicats à peine teintés de jaune rose.


Les yeux, les yeux aussi sont encore des yeux d'enfant. De grands yeux, bien ouverts, avec une étincelle de gaieté dans le sérieux du regard. Plus tard, ils ne seront plus aussi grands ouverts... Les paupières les fermeront à demi, pour voiler la trop grande perver-sité du monde au Pur, au Saint.
Ce ne sera qu'au moment des miracles, qu'ils seront ouverts et étincelants, plus encore que maintenant... pour chasser les démons et la mort, pour guérir les maladies du corps et de l'âme. Ils n'auront plus désormais avec cette étincelle de gaieté mêlée au sérieux du regard... (...)


 68. LA DISCUSSION    DE JÉSUS AVEC LES DOCTEURS AU TEMPLE


Je vois Jésus. C'est un adolescent. Vêtu d'une tunique qui me semble de lin blanc et lui descend jusqu'aux pieds. Il se drape par dessus dans une étoffe rectangulaire d'un rouge clair.

Il est tête nue avec des cheveux longs qui lui descendent à moitié des oreilles, plus foncés que lorsque je l'ai vu plus petit. C'est un garçon robuste, très grand pour son âge, mais dont le visage est vraiment enfantin.

Il me regarde et me sourit en me tendant les mains. Un sourire pourtant qui ressemble déjà à celui que je Lui vois adulte: doux et plutôt sérieux. Il est seul. Je ne vois rien d'autre en ce moment. Il est appuyé à un petit mur au-dessus d'une ruelle toute en montées et descentes, pierreuse avec au milieu un creux qui, par temps de pluie, se transforme en ruisseau. Pour l'heure il est à sec car la journée est belle. (...)


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