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Le jugement des âmes devant le Seigneur
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Jésus : (...) Pour eux, les Limbes pendant des siècles et des siècles jusqu'à la fin du monde. Pour ceux qui auront cru au Dieu vrai et n'auront pas su être héroïquement saints, le long Purgatoire; et pour certains, il pourra se terminer à la fin du monde.

Mais après l'expiation et l'attente, les bons, quelle que soit leur provenance, seront tous à la droite de Dieu; les mauvais, quelle que soit leur provenance, à la gauche et puis dans l'Enfer horrible, alors que le Sauveur entrera avec les bons dans le Royaume éternel. (...)

Extrait des visions de Maria Valtorta "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé" - Tome 6 - chapitre 136 - Page 367-368.

Jésus : (...) Quand sur une couche s'accomplit une conception, elle se forme par le même acte, qu'elle arrive sur un lit d'or ou sur la litière d'une étable. Et la créature qui se forme dans un sein royal n'est pas différente de celle qui se forme dans le sein d'une mendiante.

La conception, la formation d'un nouvel être est la même en tous les points de la Terre quelle que soit la religion des habitants. Toutes les créatures naissent comme sont nés du sein d'Eve Abel et Caïn.

Et à l'égalité de la conception, formation et manière de naître des enfants d'un homme et d'une femme sur la Terre, correspond une autre égalité dans le Ciel: la création d'une âme à infuser dans l'embryon pour qu'il soit celui d'un homme et non d'un animal, et qu'elle l'accompagne du moment qu'elle est créée jusqu'à la mort, et qu'elle survive en attendant la résurrection générale pour s'unir alors de nouveau au corps ressuscité et avoir avec lui la récompense ou le châtiment.

La récompense ou le châtiment selon les actions accomplies pendant la vie terrestre.

En effet ne vous imaginez pas que la Charité puisse être injuste, que seulement parce que beaucoup n'auront pas appartenu à Israël ou au Christ, tout en pratiquant la vertu dans la religion qu'ils suivent, convaincus que c'est la vraie, ils doivent rester éternellement sans récompense.

Après la fin du monde, il ne survivra pas d'autre vertu que la Charité, c'est-à-dire l'Union avec le Créateur de toutes les créatures qui auront vécu avec justice. Il n'y aura pas autant de Ciels: un pour Israël, un pour les chrétiens, un pour les catholiques, un pour les gentils, un pour les païens. Il n'y aura pas autant de Ciels, mais un seut Ciel, et de même une seule récompense: Dieu, le Créateur qui se réunit à ses créatures qui auront vécu dans la justice, dans lesquelles, à cause de la beauté des esprits et des corps des saints, il s'admirera Lui-Même avec sa joie de Père et de Dieu. Il y aura un seul Seigneur, pas un Seigneur pour Israël, un pour le Catholicisme, un pour chacune des autres religions.

Maintenant je vous révèle une grande vérité. Souvenez-vous-en. Transmettez-la à vos successeurs. N'attendez pas toujours que l'Esprit Saint éclaire à nouveau les vérités, après des années ou des siècles d'obscurité. Ecoutez.

Vous direz peut-être: "Mais alors quelle justice y a-t-il à appartenir à la religion sainte si à la fin du monde nous sommes traités de la même manière que les gentils?" Je vous réponds: la même justice qu'il y a, et c'est la vraie justice, pour ceux qui, tout en appartenant à la religion sainte, ne seront pas bienheureux parce qu'ils n'auront pas vécu en saints. Un païen vertueux, pour la seule raison qu'il aura pratiqué une vertu authentique, convaincu que sa religion était bonne, aura le Ciel à la fin.

Mais quand? A la fin du monde, quand des quatre séjours des trépassés deux seulement subsisteront: à savoir le Paradis et l'Enfer.
Car la Justice, à ce moment-là, ne pourra que conserver et donner les deux royaumes éternels à ceux qui de l'arbre du libre arbitre auront choisi les bons fruits ou voulu les fruits mauvais.

Mais quelle attente avant qu'un païen vertueux arrive à cette récompense!... Vous n'y pensez pas?

Et cette attente, spécialement du moment où la Rédemption avec tous les prodiges consécutifs se sera produite et où l'Evangile sera annoncé au monde, sera la purification des âmes qui auront vécu en justes dans d'autres religions mais n'auront pas pu entrer dans la vraie Foi ayant connu son existence et la preuve de sa réalité.

Pour eux, les Limbes pendant des siècles et des siècles jusqu'à la fin du monde. Pour ceux qui auront cru au Dieu vrai et n'auront pas su être héroïquement saints, le long Purgatoire; et pour certains, il pourra se terminer à la fin du monde.

Mais après l'expiation et l'attente, les bons, quelle que soit leur provenance, seront tous à la droite de Dieu; les mauvais, quelle que soit leur provenance, à la gauche et puis dans l'Enfer horrible, alors que le Sauveur entrera avec les bons dans le Royaume éternel.

«Seigneur, pardonne-moi si je ne te comprends pas. Ce que tu dis est très difficile... au moins pour moi... Tu dis toujours que tu es le Sauveur et que tu rachèteras ceux qui croient en Toi. Et alors ceux qui ne croient pas, ou parce qu'ils ne t'ont pas connu ayant vécu auparavant, ou bien parce que - le monde est si grand! - ils n'ont pas eu connaissance de Toi, comment peuvent-ils être sauvés? demande Barthélemy.

«Je te l'ai dit: à cause de leur vie de justes, de leurs œuvres bonnes, de leur foi qu'ils croient vraie.

Barthélemy : «Mais ils n'ont pas eu recours au Sauveur...

«Mais le Sauveur souffrira pour eux, pour eux aussi. Tu n'imagines pas, Barthélemy, quelle étendue de valeur auront mes mérites d'Homme-Dieu?»

«Mon Seigneur, ils sont toujours inférieurs à ceux de Dieu, à ceux que tu as par conséquent depuis toujours.

«Juste et pas juste ta réponse. Les mérites de Dieu sont infinis, dis-tu. Tout est infini en Dieu. Mais Dieu n'a pas de mérites, en ce sens qu'Il n'a pas mérité. Il a des attributs, des vertus qui Lui sont propres. Lui est Celui qui est: la Perfection, l'Infini, le Tout Puissant. Mais pour mériter il faut accomplir, avec effort, quelque chose qui est au-dessus de notre nature.

Ce n'est pas un mérite de manger, par exemple. Mais cela peut devenir un mérite de manger avec parcimonie, en faisant de vrais sacrifices pour donner aux pauvres ce que nous épargnons. Ce n'est pas un mérite de rester silencieux, mais cela le devient quand on reste silencieux en ne répliquant pas à une offense, et caetera.

Maintenant tu comprends que Dieu ne peut se forcer Lui-même, étant Parfait, Infini. Mais l'Homme-Dieu peut se forcer Lui-même en humiliant l'infinie Nature divine jusqu'aux limites humaines, en triomphant de la nature humaine qui en Lui n'est pas absente ou métaphorique mais réelle, avec tous ses sens et ses sentiments, avec ses possibilités de souffrance et de mort, avec sa volonté libre.

Personne n'aime la mort, surtout si elle est douloureuse, prématurée et imméritée. Personne ne l'aime, et pourtant tout homme doit mourir. Aussi on devrait regarder la mort avec le même calme dont on voit finir tout ce qui a vie. Eh bien, je force :non Humanité à aimer la mort. Non seulement cela. Moi, j'ai choisi la vie pour pouvoir avoir la mort. Pour l'Humanité. En effet, en qualité d'Homme-Dieu, j'acquiers ces mérites qu'en restant Dieu je ne pouvais acquérir.

Et avec eux, qui sont infinis, sous la forme où je les acquiers, à cause de la Nature divine unie à l'humaine, à cause des vertus de Charité et d'Obéissance par lesquelles je me suis mis en condition de les mériter, à cause de la Force, de la Justice, de la Tempérance, de la Prudence, de toutes les vertus que j'ai mises dans mon cœur pour qu'il soit bien accueilli de Dieu, mon Père, j'aurai une puissance infinie non seulement comme Dieu, mais comme l'Homme qui s'immole pour tous, c'est-à-dire qui atteint l'extrême limite de la Charité.

C'est le sacrifice qui donne le mérite. Plus grand est le sacrifice et plus grand est le mérite. A sacrifice complet, mérite complet. A sacrifice parfait, mérite parfait. Et il peut servir selon la sainte volonté de la victime, à laquelle le Père dit: "Qu'il en soit comme tu veux!" parce qu'elle l'a aimé sans mesure et qu'elle a aimé le prochain sans mesure.

Voici, c'est Moi qui vous le dis. Le plus pauvre des hommes peut être le plus riche et faire du bien à une quantité innombrable de frères s'il sait aimer jusqu'au sacrifice. Moi, je vous le dis: même si vous n'avez plus une bouchée de pain, un calice d'eau, un lambeau de vêtement, vous pouvez toujours faire du bien. Comment? En priant et en souffrant pour les frères. Faire du bien à qui? A tous. (...)




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