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Comment faire pour  avoir une foi qui déplace les montagnes
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Autres chapitres : Déplacer une montagne par la foi    Certitude    Pardon - Miséricorde - Aimer ses ennemis    L'amour propre


Jésus : Le but véritable de la Création n’est pas d’accomplir de grandes œuvres, mais celui d’accomplir ma Volonté

Un beau texte du pasteur Sanogo mohammed yérégnan trouvé sur le site : http://www.nycodem.net/lecture/affiche_ens.php?id=476

Comme son nom l'indique, le Pasteur Mohammed SANOGO est d'origine musulmane, né d'une famille musulmane (de Côte d'ivoire). A l'age de 15 ans dans sa soif de connaître Dieu, il lui pose des questions en ce qui concerne l'islam et le christianisme. Lorsque Dieu lui répond de suivre le Christ, il met dans son cœur un fardeau pour les âmes. 

Son fardeau : « ramener le cœur des hommes à Dieu et piller l'enfer » Ce fardeau caractérise l'ensemble des messages que Dieu lui donne ; ceux-ci vont de l'évangélisation (ramener les inconvertis à Dieu) à des messages de réveil spirituel et prophétiques à l’Église. Il s'efforce, par l'Esprit de Dieu, à amener l'église à une véritable communion avec Dieu par la sanctification et l'adoration.

Les étapes pour une foi qui déplace les montagnes

Dieu a créé l'homme à son image. Or, Dieu est esprit, donc l'homme aussi est avant tout esprit. Cet esprit est enveloppé dans un corps physique. L'essence de l'homme n'est donc pas son corps physique (perception à travers ses cinq sens), mais plutôt l'esprit que Dieu a mis en lui. L'esprit qui est en nous est divin et la Bible affirme que nous sommes des dieux (Psaumes 82 : 6 et Jean 10 : 34).
 
L'homme court après la satisfaction de ses besoins mais, après avoir obtenu des réponses favorables, il reste sur sa faim … En réalité, cette faim  est la  recherche de la Gloire de Dieu qui est également la plénitude de la manifestation de Dieu.
 
Comment être comblé à tous égards ? Jean 6 : 34-35 : en croyant en Jésus le vrai pain de vie ! Jean 11 : 40 : pour voir la Gloire de Dieu, il faut croire. L'homme ne peut atteindre la dimension de Jéhovah Jireh qu'avec la foi qui donne accès à la Gloire.
 
Matthieu 17 : 20 : la foi peut faire déplacer une montagne. Avec la foi, rien ne nous serait impossible. Le mot « rien » montre en fait que pour nous, il n'existe aucune limite.
 
Matthieu 21 : 21 : Tout ce que vous demanderez avec foi, vous l'aurez. Le mot « tout » montre une fois de plus qu'il n'y a pas de limite. Pourquoi alors ne parvenons-nous pas à tout obtenir en Jésus ? C'est une question de foi, tout simplement. Comment cette foi fonctionne-t-elle alors ? Qu'est-ce que la foi ? Ou qu'est-ce que CROIRE ?
 
Hébreux 11 : nous enseigne que : la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère et une démonstration de celles qu'on ne voit pas. Telles sont les cinq étapes de la foi dont nous allons parler tout au long de cet enseignement. 

 
 
1- Ce qui est Visible est né de l'Invisible (les choses qu'on ne voit pas) :

 
Hébreux 11 : 3 : Ce passage nous fait comprendre que tout ce que nous voyons de manière physique a été initié dans le monde invisible. Déplacer une montagne par la foi commence dans le monde invisible avant sa matérialisation dans le monde physique.

Devrions-nous être étonnés de voir, par exemple, une bombe atomique faire disparaître une montagne dont on a demandé le déplacement dans la prière ? Non, c'est possible par la foi. Le « comment cela va se faire ? » importe peu. Lorsqu'on s'interroge sur la question, on manque de foi, justement. Sachons seulement que les circonstances vont se mettre en place pour que la montagne se déplace effectivement.
 
Si tout ce qui existe vient de l'invisible, la Bible nous révèle dans Jean 1 : 1-3 que l'origine de toute chose, c'est la parole. La parole dont il est question ici n'est pas le verbe en tant que tel, mais c'est quelque chose de plus fort que cela : la pensée.
 
Oui, la pensée est une parole
  qui se fait clairement entendre dans le monde invisible. La pensée n'est pas une idée fugace qui nous traverse ; c'est une idée que nous mûrissons et entretenons et dont nous attendons des effets. Ce que Dieu exauce, ce ne sont pas nos paroles, mais nos pensées. Ecclésiaste 10 : 20 : ce passage montre clairement que la pensée est une parole, elle a une voix et cette voix résonne dans le monde invisible.
 
Ce que Dieu exauce, ce sont nos pensées dominantes. Attardons-nous quelque peu sur l'exemple de Pierre. Il a d'abord marché sur l'eau parce que dans sa pensée, il a cru en la parole de Jésus qui lui a dit « viens ». Il a focalisé ses pensées sur l'objectif qu'il devait atteindre : rejoindre Jésus. Mais lorsque le vent a soufflé, Pierre n'a pas prononcé une seule parole, mais tout s'est joué au niveau de sa pensée. Ses pensées de confiance en la parole de Jésus, initialement focalisées sur la réalisation de son objectif, se sont changées, à la vue du vent, en peur de se noyer et il a coulé !
 
N'est-il pas écrit dans Job 3 : 25 que « ce que je crains, c'est ce qui m'arrive. Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint » ? Lorsqu'il y a contradiction entre la parole et la pensée, cela provoque la cacophonie dans le monde invisible et le négatif qui domine dans la pensée prend le dessus. Au lieu d'être exaucé comme on le dit avec le verbe, on reçoit une réponse contraire. « Que celui qui doute ne s'imagine pas qu'il obtiendra la moindre chose du Seigneur » (Jacques 1 : 6-7).
 
La Bible nous en donne une autre illustration dans Matthieu 5 : 28 : « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur ». Dieu nous montre qu'il considère que l'acte est déjà consommé rien que parce qu'il a déjà eu lieu en pensée ! C'est une démonstration que tout se passe d'abord dans l'invisible avant la matérialisation dans le monde physique.
 
Lorsque nous prions, nous devons penser et croire qu'effectivement nous avons reçu ce que nous demandons. Marc 11 : 23-24.

Avoir de l'espérance, c'est bien, mais que les obstacles ne nous fassent pas reculer. Nous devons garder fermement nos rêves. Celui qui est ferme reste résolu. Il ne vacille pas (Jacques 1 : 6-8) !



a - L'inquiétude au sujet du « comment » et les circonstances contraires

L'espérance est mise à rude épreuve lorsque nous nous inquiétons du « comment » le rêve va se réaliser. Pierre a manqué de fermeté dans Matthieu 14 : 28-33. Il s'est demandé comment il pouvait marcher sur l'eau et ne pas se noyer, alors qu'un vent fort s'était mis à souffler sur la mer sur laquelle il marchait. Ne nous préoccupons pas de la manière dont nous serons exaucés. Le « comment » regarde le Seigneur.

Très souvent, les circonstances qui surviennent juste avant la réalisation de nos rêves, sont contraires à nos espérances. Mais la réalité n'est pas la vérité. La vérité est ce que ce vous êtes capable de créer dans l'atmosphère par vos pensées, qui vient de la parole de Dieu et qui est à même de changer toute circonstance sur la terre. Tout est une affaire de foi ! C'est pour cela que Jésus a cité l'exemple de la montagne qui semble être l'élément le plus inamovible possible car pour notre Seigneur, tout peut bouger, il suffit de croire.

Un projet à réaliser qui nécessite un gros financement ? On regarde au salaire et aux revenus disponibles et on est découragé car on ne sait comment faire face aux dépenses à effectuer…..On attend un enfant depuis des années et on prie pour cela avec foi ? Le temps passe, l'enfant ne vient pas….Dans les deux cas, le doute s'installe peu à peu car on se demande comment le rêve peut se réaliser face aux obstacles : le salaire insuffisant, l'âge et la ménopause qui avancent à grands pas ou la stérilité avérée… L'espérance prend un coup et la foi devient vacillante…Non, il ne faut pas qu'il en soit ainsi car la foi est la ferme assurance des choses que l'on espère ! S'inquiéter du « comment », c'est ce qui fait vaciller.

Prenons exemple sur la femme cananéenne qui a tenu ferme jusqu'au bout, en dépit de l'opposition des disciples et même de Christ ; sa fille a été guérie parce qu'elle a eu une foi ferme ! (Matthieu 15 : 21-28). La femme qui avait la perte de sang pendant douze ans, n'a pas regardé la foule. Elle a eu une pensée pleine d'espérance : sans prononcer un seul mot, elle a cru fermement dans son cœur que si elle parvenait à toucher Jésus, elle serait guérie. Pas une seule seconde elle ne s'est demandé pourquoi les personnes dans la foule qui, pourtant touchaient le Seigneur, n'étaient pas guéries. Elle a eu une seule pensée : « si seulement je parviens à le toucher, je serai guérie ». Sa foi ferme l'a sauvée et guérie ! (Marc 5 : 25-34)



b - La hantise du temps fixé

Proverbes 18 : 9 nous révèle que « celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit ». Trop de gens ne sont pas fermes dans leur foi lorsque le délai qu'ils se sont fixés pour voir l'accomplissement de leur rêve vient à passer.

Imaginons un monsieur qui décide de se construire une villa et qui se donne six mois pour l'achever totalement. Mais pour une raison ou une autre (soit un retard de la banque dans le décaissement des fonds, ou le contremaître qui tombe malade), il ne parvient pas à respecter la date butoir qu'il s'est fixée. Il abandonne cette maison, qui est pourtant bien avancée, et en passe de s'achever, pour aller recommencer la construction d'une autre. Cette fois-ci, il se donne un an pour l'achever,  mais, pour d'autres raisons, il ne parvient pas à finir…et ainsi de suite. Il en recommence une autre ! Finalement, il passe maître dans la construction de maisons inachevées. C'est insensé !

Beaucoup se comportent ainsi dans leur foi et parce qu'ils se sont fixé des dates limites qui n'ont pas été respectées par les circonstances, ils se découragent et abandonnent la foi.

Il est écrit dans Habacuc 2 : 2 -3 : « L'Éternel m'adressa la parole et il dit : Écris la prophétie, grave-la sur des tables afin qu'on la lise fréquemment. Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé. Elle marche vers son terme et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement ». Comment une prophétie dont le temps est fixé peut accuser du retard dans son accomplissement ? Y aurait-il une contradiction dans la parole de Dieu ? Loin de là ! La Bible n'est pas contradictoire, mais elle se complète.

La Bible nous montre ce qu'est le temps de Dieu. En effet, le soleil, la lune et les étoiles sont les astres qui déterminent notre calendrier du point de vue humain. Mais le livre de la Genèse nous apprend que Dieu a commencé à compter les jours bien avant de créer les astres qui déterminent notre temps. Relisons bien les Saintes Écritures (Genèse 1 : 3-19) et nous verrons que le soleil, la lune et les étoiles n'ont été créés que le quatrième jour. Et pourtant, Dieu commençait à compter les jours avant de créer  ces astres, ces mêmes astres qu'il a choisis pour déterminer le calendrier humain !

Oui, en vérité, il y a un autre jour supérieur au jour selon l'entendement humain. C'est une question d'échelle de temps. Il y a le temps fixé par rapport au soleil, à la lune et aux étoiles, et il y a le temps fixé par Dieu dont le jour est différent du jour du soleil. Un délai peut donc être fixé, mais il sera conforme au temps de Dieu, ce temps qui peut ne pas être en accord avec le calendrier humain. Une chose est sûre, elle s'accomplira au temps fixé par Dieu et, certainement, elle parviendra à son terme

Ne nous décourageons donc pas. N'arrêtons pas de bâtir la maison que nous avons commencée. Sachons que pendant que nous attendons l'accomplissement, Dieu travaille en nous et forge notre être intérieur. Si tu es désordonné, ton entreprise ne peut pas connaître la floraison à laquelle tu t'attends, jusqu'à ce que tu laisses le Dieu d'ordre, le maître de l'organisation, te transformer en un entrepreneur ordonné et organisé. Plus malléable tu seras entre les mains du potier, plus vite se réalisera ton rêve.  Il en est ainsi dans différents domaines de notre vie.

S'il existe un temps de Dieu et un temps selon l'entendement humain, est-ce encore nécessaire de se fixer un délai ? Oui, c'est important pour renforcer notre motivation à relever le défi.

Plus nous sommes dociles et à l'écoute du Saint-Esprit lorsque Dieu cherche à travailler notre être intérieur, plus nous favoriserons la symbiose entre notre calendrier et le temps de Dieu.
C'est un exercice spirituel auquel nous devons nous prêter. Demeurons ferme quelles que soient les circonstances. Ne nous relâchons pas lorsque les choses semblent tarder car, ne l'oublions pas, celui qui manque de fermeté détruit tout ce que Dieu était en train de faire pour qu'il y ait la symbiose entre son temps et le nôtre.

S'il arrive que nous tombions dans le relâchement, relevons-nous vite et poursuivons notre course et nous verrons la gloire de Dieu.


c - Comment demeurer ferme et garder l'espérance ?


On peut demeurer ferme et garder l'espérance en veillant sur nos cœurs, comme nous le conseille la Bible dans Proverbes 4 : 23 : c'est du cœur et donc de nos pensées que viennent les sources de la vie.

Lamentations 3 : 14-23 : Jérémie souffrait tellement qu'il s'apprêtait à perdre espoir. Puis, pour parvenir à garder la fermeté, il a décidé, comme l'indique le verset 21, de repasser dans ses pensées, dans son cœur, juste ce qui lui donnera de l'espérance : la fidélité de Dieu.  Faisons de même et nous verrons Jéhovah Jireh agir.

Il convient de souligner qu'en matière de foi, il y a deux cas de figures qui se présentent à nous :
--- quand Dieu nous demande de poser un acte
et
--- quand la demande vient de nous
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L'assurance, l'une des étapes fondamentales de la foi, n'intervient que dans le second cas.

Dans Luc 5 : 4-7, Jésus a ordonné à Pierre de jeter son filet. Pierre a hésité parce que la nuit de pêche a été infructueuse, néanmoins, il a obéi à la parole du Seigneur et a pu attraper beaucoup de poissons. Pierre a manqué d'assurance, mais seule l'obéissance à la parole de Dieu lui a permis d'obtenir ce qu'il cherchait car l'ordre est venu du Seigneur lui-même. Seule l'obéissance est, dans le cas présent, la démonstration de la foi en ce que Dieu a demandé de faire.

Mais lorsque la demande émane de nous, il nous faut de l'assurance.

Dans Matthieu 14 : 28-31, si l'ordre venait du Seigneur, Pierre n'aurait eu qu'à obéir et, même sans assurance, il aurait marché sur l'eau. Mais la demande est venue de Pierre. Jésus a répondu positivement à sa demande mais, parce que Pierre a manqué d'assurance ferme, il a coulé.

C'était la volonté de Dieu que Pierre vienne à lui sur l'eau puisque Jésus lui a dit « viens ». Mais Pierre a-t-il pu atteindre le Christ ? Non, parce qu'il a douté ! Il fallait que Pierre manifeste les cinq éléments de la foi.

La foi, selon la Bible n'est pas la ferme persuasion de ce qu'on espère, mais plutôt  la ferme assurance. L'assurance, c'est une certitude, c'est aussi une certaine confiance en soi, c'est la sérénité. L'assurance peut être définie comme une certitude, une garantie, une conviction.

Tout le monde croit que Dieu est infiniment puissant et qu'il est capable de guérir, d'agir puissamment. Mais on manque d'assurance parce qu'on se demande s'il va agir dans notre cas spécifique. Nous pouvons comparer l'assurance à la stabilité que procure une chaise à quatre pieds. Lorsqu'on veut s'y asseoir, généralement, on ne se demande pas si elle va supporter notre poids ou pas. On s'y pose parce que la vue de ses quatre pieds bien stables nous inspire déjà confiance.

Quels sont alors les quatre pieds de l'assurance ?


1 - La confiance en Dieu :

C'est un point capital qui nous donne l'assurance que notre prière sera exaucée. Dans Luc 8 : 25, les disciples étaient tellement effrayés par le vent qui soufflait que Jésus leur a demandé où était leur foi ? Le «  », on le sait, est un adverbe de lieu. Lorsque quelqu'un te demande « où est ta voiture », cela signifie que tu as une voiture mais qu'il ne la voit pas et, donc, cette personne t'interroge pour savoir où tu l'as mise.

Les disciples n'avaient pas été traités d'incrédules par le Seigneur, mais Jésus leur a demandé en quoi ils avaient mis leur foi. Ils avaient la foi, mais ils l'avaient déplacée et l'avaient mise dans la puissance de la tempête ! Ils savaient que Jésus est puissant, mais ils ont tellement regardé au vent, qu'ils ont commencé à croire en la force du vent. C'est de la même façon qu'Israël, face à Goliath, a plus eu confiance en sa force musculaire qu'en Dieu.

On manque d'assurance lorsqu'on met sa foi dans les circonstances, dans les difficultés. Notre foi est-elle dans la gravité de la crise financière qui frappe le monde ou dans la puissance du Dieu infiniment grand à qui l'or et l'argent appartiennent ? Notre foi est-elle dans le chômage qui sévit dans le pays ou dans la puissance de Dieu qui pourvoit et qui peut nous trouver du travail quelles que soient les difficultés du pays ? Où est ta foi ? La mets-tu dans ton âge et dans la ménopause qui avance à grands pas ou en ce Dieu qui a donné un enfant à Sara à 90 ans ?

C'est pour que nous ayons justement de l'assurance et de la confiance en Dieu que Jésus nous apprend, dans la prière du « Notre Père », qu'il est important, avant de formuler une demande quelconque, de contempler la grandeur de Dieu : « Notre Père qui est aux cieux, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » !

La progression dictée dans cette prière n'est pas fortuite, au contraire, c'est pour activer notre foi et notre confiance en l'Éternel. Josaphat, face à ses adversaires, dans 2 Chroniques 20 : 6, a compris ce principe et bien avant d'appeler Dieu au secours, il a commencé par magnifier sa grandeur. Son assurance en dépendait !

Comme nous le montre le « Notre Père », ne commençons pas par demander à Dieu de pardonner nos péchés et encore moins de combler nos besoins (demande du pain quotidien), car face à l'ampleur de l'adversité, nous perdons rapidement confiance en Dieu et, donc, notre assurance.

Ayons le regard fixé sur l'Éternel et nous réaliserons, comme David face à Goliath, la petitesse de l'adversité et la puissance de Dieu pour la vaincre. C'est ainsi que nous verrons le règne de Dieu se manifester dans nos vies et la volonté de Dieu, qui est de nous bénir, s'accomplir.


2 - Connaître son identité :

« Si tu es un homme, frappe-moi », disait une femme à son mari en pleine querelle. Le fait qu'il l'ait frappée pour lui prouver qu'il était un homme constitue un signe de doute qui engendre un besoin d'affirmation de ce qui est une évidence. La question de l'identité est tellement importante que Satan l'a compris et a voulu faire douter Christ de son identité dans (Matthieu 4 : 6). Jésus, sûr de son identité, ne s'est pas laissé faire.

Nous devons savoir comment Dieu nous considère, savoir que nous sommes ses fils et que nous avons part au Royaume de Dieu. En lui, nous obtenons ce que nous demandons parce que nous sommes des princes. Nous sommes créés à son image et la Bible dit que nous sommes des dieux (Psaumes 82 : 6). Changeons donc de mentalité et ne doutons pas de la considération que Dieu a pour nous. C'est ainsi que nous aurons l'assurance qu'il nous écoute et nous exauce.


3 - Prier selon la volonté de Dieu

Jean 5 :14-15 : « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée ».

La volonté de Dieu se trouve dans sa parole. La première chose sur laquelle nous devons nous baser pour demander au Père, c'est la parole de Dieu. Si ce que nous demandons n'est pas interdit dans la Bible, nous sommes en droit de demander cela à Dieu et de persévérer sur cette lancée, fermement.

À la fin du passage de Luc 18 : 1- 8 qui parle de la persévérance, le Seigneur demande : « Quand le fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Dieu fait ressortir un élément fondamental de l'assurance : la persévérance dans la prière. La persévérance donne l'assurance.

La femme cananéenne dans Matthieu 15 : 21-28 a persévéré, malgré tous les obstacles qui se dressaient contre elle. Combien, dans leurs prières, baissent souvent les bras face aux obstacles ! Cette femme a même eu le Seigneur comme obstacle ! Mais elle s'est humiliée, s'est prosternée devant sa face et a continué à croire qu'il allait agir en sa faveur. Sa persistance a payé ! Elle a été exaucée alors qu'elle n'était même pas prévue dans le programme du Seigneur.

La foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend la parole de Dieu (Romains 10, 17). La version grecque de la Bible précise que la foi vient de ce qu'on entend le Rhema de Dieu. Le Rhema, c'est la parole révélée de Dieu. Il est différent du Logos qui est la parole écrite dans la Bible, celle qui s'adresse à tous les chrétiens. Mais le Rhema est cette parole révélée, spécifique que toi et moi recevons pour un cas bien précis, au moment où il faut, et qui donne l'assurance que nous serons exaucés. C'est le Rhema qui amène à vivre la démonstration. Le Rhema, c'est le décret d'exécution. C'est le Rhema qu'Anne a entendu lorsque l'homme de Dieu lui a dit qu'elle était exaucée.

Même Christ a recherché le Rhema de Dieu à Gethsémani  (Hébreux 5 : 7). La parole de Dieu avait prévu depuis l'Ancien testament qu'il devait ressusciter. Mais Jésus a prié avec grands cris, larmes et supplications, avec persévérance pour obtenir le Rhema selon lequel il serait sauvé de la mort. N'est-il pas mort par la suite ? Si ! Pourtant, la Bible dit qu'il a été exaucé et donc qu'il a été sauvé de la mort parce qu'il est ressuscité. C'est donc pour sa résurrection qu'il priait.

Si pour une nécessité aussi vitale que le salut de l'humanité, Jésus a prié, pleuré jusqu'à obtenir le Rhema selon lequel il allait ressusciter, à plus forte raison, devons-nous persévérer jusqu'à obtenir l'assurance que nous serons exaucés !

Même pour des choses légitimes, nous devons prier jusqu'à obtenir le Rhema, comme Christ nous en a donné l'exemple. Lorsqu'on persévère dans la prière, on reçoit l'assurance que l'on va être exaucé et on finit par voir cela s'accomplir.


4 - L'évolution progressive avec Dieu

L'assurance vient par notre façon d'évoluer dans notre marche avec Dieu. Lorsqu'on marche au rythme de Dieu, on a de l'assurance. Dieu a une démarche et un rythme. Si tu cours pendant qu'il marche, tu vas le devancer et te mettre en danger. Il est important de savoir que Dieu ne commence jamais brusquement grand. Il commence toujours petitement pour finir grandement. Il ne fait pas naître un homme avec des dents. Il le fait naître bébé et le fait grandir.

La Bible nous en parle dans Marc 4 : 30-32 en comparant le royaume de Dieu et la foi à la graine de sénevé. Dieu commence toujours par une semence qui semble méprisable, mais qui finit par devenir un grand arbre. Pour qu'elle donne son fruit, elle doit être semée.

Proverbes 4 : 18 stipule que « le sentier des justes est comme une lumière resplendissante dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour ». Ce passage nous montre que Dieu nous fait évoluer de manière croissante. Lorsque nous rêvons dans l'espérance, nous devons savoir que ce rêve va se réaliser pas à pas.

Un jour, un frère à qui on a demandé d'écrire son rêve sur une feuille, nota qu'il voulait que d'ici à la fin de l'année, son chiffre d'affaire atteigne 2 milliards de francs CFA. Or, son entreprise était quasi inexistante et il n'avait même pas un bénéfice d'un million ! Si vous n'avez pas encore eu à gérer 1 million et que quelqu'un vient vous présenter une affaire qui va vous rapporter deux milliards, sachez que c'est le diable.

Dieu ne commence pas grand, mais il finit toujours grand. « La richesse mal acquise diminue, mais celui qui amasse peu à peu l'augmente », dit la Bible dans Proverbes 13 : 11. Dieu avance pas à pas ! Tenons compte de cela !

Il ne faut pas non plus rester statique. Avoir le même chiffre d'affaire dans son entreprise durant cinq années consécutives par exemple n'est pas normal. Nous devons croître dans tous les domaines de la vie (spirituel, matériel, financier, familial, sentimental, etc.).

On manque de foi et d'assurance parce qu'on méprise les faibles commencements. Dieu va nous faire croître à partir du peu qu'il a semé en nous. Ne négligeons pas notre graine de sénevé. Il est écrit dans Zacharie 4 : 10 : « ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel ». La version en français courant de la Bible précise ceci : « il ne faut pas mépriser la petitesse des premiers travaux. Qu'on se réjouisse plutôt de voir Zorobabel reconstruire le temple ». 

Lorsque nous examinons les Saintes Écritures, nous voyons que Dieu ne fait jamais le miracle de multiplication avec un apport extérieur. Il commence avec ce que nous avons. Elysée avait demandé à la veuve endettée dans le livre de 2 Rois 4 : 1-7 : « Qu'as-tu  à la maison ? ». C'est à partir de l'huile qu'elle avait que s'est produit le miracle de la multiplication qui lui a permis de vendre son huile, de payer sa dette et de vivre le restant de sa vie du commerce d'huile. Comme on le voit, le Seigneur s'est servi de ce qu'elle avait.

Dieu se sert de notre potentiel pour le développer afin de nous rendre attrayants par la suite.  Beaucoup, malheureusement, ne sont pas prêts à payer le prix des faibles commencements et veulent brûler les étapes.

Lorsque j'ai commencé à évangéliser, je me souviens que j'ai prêché la parole à quatre ou cinq femmes pauvres qui vendaient de la nourriture à un carrefour. Lorsqu'elles ont accepté de donner leur vie à Jésus, c'est avec ces femmes que nous avons évolué petit à petit.
Dieu m'a montré que j'allais prêcher devant des milliers de personnes, de ville en ville, mais je n'ai nullement cherché à me presser pour en arriver là, en collant des affiches à travers la ville ou en passant à la télévision. Nous avons évolué petit à petit et ce sont ces quatre femmes qui sont les premiers membres de l'Eglise Vases d'Honneur que vous voyez aujourd'hui. 

Brûler les étapes amène à manquer d'assurance. Si Dieu t'a promis une Porsche, il te donnera d'abord une mobylette puisque tu es encore piéton, avant de te faire évoluer jusqu'à ce qu'il te donne les moyens d'acquérir la voiture de tes rêves ! C'est cela la démarche de Dieu !

Joseph a eu une vision dans laquelle ses frères se mettaient à genoux devant lui. Il savait quel avenir brillant Dieu lui réservait. Joseph était appelé à diriger. Mais Dieu a d'abord commencé à le mettre à la tête des employés de la maison de Potiphar (Genèse 39 : 1-5), puis en prison, il l'a mis à la tête des autres prisonniers (Genèse 39 : 20-23). Ce n'est que par la suite qu'il deviendra Premier ministre (Genèse 41 : 38-44).

Le quatrième pied de l'assurance, qui est l'évolution progressive dans notre marche avec Dieu, nous donne la foi. Dans la marche avec Dieu, certains marchent à petits pas, d'autres à grandes enjambées. À certains, Dieu donne un talent, à d'autres, cinq (Matthieu 25 : 14-29). N'envions pas ceux à qui Dieu remet cinq talents car Dieu donne selon la mesure de foi de chacun (Romains 12 : 3). Apprenons à évoluer au rythme du Seigneur et nous aurons l'assurance requise pour une foi qui déplace les montagnes.

Conformément à ce que dit la Bible dans Hébreux 11 : 1, la foi est la démonstration de ce qu'on n'a pas encore vu. C'est par la démonstration que le rêve ou l'espérance se réalise. Si nous restons dans le rêve, dans l'espérance sans la démonstration, nous ne serons pas exaucés. Il n'y a donc pas d'exaucement sans démonstration.

Marc 11 : 24 : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu et vous le verrez s'accomplir ». Regardons de près ce passage de la parole de Dieu : la Bible ne dit pas « croyez que vous le recevrez », car là, c'est l'espérance tout court, mais elle précise : « que vous l'avez reçu » !!! La démonstration consiste donc à agir comme si on a déjà été exaucé. C'est la démonstration qui amène l'invisible à devenir visible.

Il existe une différence fondamentale entre celui qui croit qu'il va recevoir et celui qui croit qu'il a déjà reçu.

Tout réside en fait dans l'attitude. Pries-tu pour ton mariage ? Comporte-toi donc comme si tu as été exaucé (e) et que tu t'es marié (e) ! Comment agirais-tu alors ? Resterais-tu hors de chez toi jusqu'à minuit ou jusqu'à l'aube ? Femme mariée, irais-tu tous les jours à l'Alocodrome du coin ou à la pizzeria du quartier ou encore au Fast food du coin de la rue pour acheter à manger ?
Commence à rentrer à temps comme si un mari ou une épouse t'attendait !
Commence à faire la cuisine comme tu le ferais chaque jour pour ton mari ! Toi mon frère, commence à dormir dans ton lit comme si tu avais une femme à tes côtés, en n'occupant qu'une partie du lit ; fais-lui de la place dans ta garde-robe comme si elle était déjà là !

Tu es chômeur et tu pries pour avoir du travail ? Ne fais pas la grâce matinée jusqu'à 10 heures, mais commence à te réveiller à 6 heures 30 comme si tu devais aller au travail !

Beaucoup de chrétiens échouent souvent au niveau de la démonstration de leur foi en Dieu. Avoir la foi, c'est démontrer ce qu'on n'a pas encore vu !


Démontrer en ayant la bonne attitude

La démonstration n'est pas seulement sur le plan extérieur, mais elle doit commencer à l'intérieur de chacun de nous, se manifester à travers notre état d'âme, à travers la bonne attitude, la bonne humeur.

La Bible nous en donne l'exemple dans 1 Samuel 1 : 17 avec l'histoire d'Anne. Elle n'avait pas d'enfant et Pénina, sa rivale, la mortifiait chaque jour. Mais le jour où elle a rencontré le prophète et qu'il lui a donné le Rhema selon lequel elle aurait un enfant, elle a aussitôt changé d'humeur.  Il est vrai qu'elle n'avait pas encore de bébé, il est aussi vrai que Pénina était toujours là, mais la Bible affirme que son visage ne fut plus jamais le même. Anne se comportait comme si l'enfant était déjà là. C'est la démonstration de la foi en la parole qu'elle a reçue !

Comment te comporterais-tu, ma sœur, si tu avais déjà l'enfant que tu cherches ? Ne serais-tu pas joyeuse ? Si tu crois que tu as déjà reçu, comporte-toi comme si tu avais déjà l'enfant. Alors, que Pénina soit dans ton entourage ou pas, sèche tes larmes et manifeste déjà cette bonne humeur ! Comment te comporterais-tu si tu obtenais le boulot que tu as tant cherché, mon frère ? Démontre ta foi en ayant la bonne attitude et tu verras ton rêve se réaliser.


Démontrer en parlant le langage de Dieu

Il est écrit dans Romains 4 : 17 : « Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient ». Oui, Dieu est celui qui appelle à l'existence ce qui n'existe pas. Ainsi donc, il est celui qui nous donne l'exemple de la démonstration. Il débaptise Abram, cet homme sans enfant, et le nomme Abraham, ce qui signifie Père d'une multitude.


Dieu appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient. Dieu nous montre ici la puissance de la parole. Lorsque nous avons l'assurance, le Rhema par rapport à l'espérance, il faut commencer à confesser les choses promises ou celles vues ou reçues par prophétie.

Pour que la foi soit active, il faut parler le langage de Dieu.

-- Tu traverses des moments pénibles au plan financier, tu vis dans la galère ? Lorsqu'on te demande comment tu t'appelles, dis que tu t'appelles le Richard !

-- Ton mari fait montre d'infidélité ? Il rentre à des heures impossibles ? Confesse de ta bouche que c'est un homme merveilleux, que c'est un mari fidèle et cela va se réaliser !

-- Ton épouse est sans cesse une femme querelleuse ? Confesse de ta bouche que c'est la meilleure des épouses !

Sachons que la Bible dit dans Proverbes 18 : 21 que « la mort et la vie sont au pouvoir de la langue. Quiconque l'aime en mangera les fruits ». « Vous aurez à vous rassasier des fruits que votre langue aura produits », précise la version Semeur de la Bible.

Prononçons les paroles que nous voulons voir s'accomplir, confessons nos rêves ! Parlons le langage de Dieu. Nous verrons nos paroles prendre vie et nos rêves se réaliser.

Conclusion : Sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu (Hébreux 11 : 6). Ayons l'espérance que nos rêves peuvent se réaliser. Croyons fermement en cela, avec assurance. Commençons à agir comme si nous étions déjà exaucés. C'est ainsi que nos rêves quitteront l'invisible pour devenir réalité.

 Amen !

Sanogo mohammed yérégnan



 
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