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Vision de George Washington sur l’avenir de l’Amérique, hiver 1777 |
« Une visitation angélique au Général George Washington à Valley Forge et la vision du futur des USA » est le titre d’un article de journal publié dans le National Tribune en 1859 et réimprimé en 1880 (vol. 4, n ° 12. Décembre, 1880). Plus tard, en 1931, réimprimé dans le journal Stars and Stripes appartenant au National Tribune – dernière réimpression le 21 décembre 1950. La vision de George Washington fut relatée à un journaliste, Wesley Bradshaw, par un officier nommé Anthony Sherman qui servit sous les ordres du Général Washington à la bataille deValley Forge (hiver 1777) et qui tenait ce récit de la bouche même du Général. Dans la vision, Washington vit trois grandes
épreuves submerger l'Union. La guerre révolutionnaire pour
l’Indépendance, la guerre civile, et la troisième, la plus grande menace, une guerre menée sur
le sol des Etats-Unis, proche
de l'heure du retour de Jésus pour régner sur la terre. C'est cette troisième guerre évidemment qui retient notre
intérêt alors que le jour approche. Le visiteur angélique « Fils
de la République », dit la même voix mystérieuse, « regardez
et apprenez ». A ce moment, je vis un être sombre, un être
d’ombre, comme un Ange, debout ou plutôt flottant dans les airs, entre
l'Europe et l'Amérique. Recueillant de l'eau de l'océan dans le creux
de chaque main, il en aspergea un peu l'Amérique avec sa main droite,
tandis que de sa main gauche, il en jetait sur l'Europe. Une seconde fois, l'ange sombre préleva de l'eau de l'océan, et il la répandit comme précédemment. Le nuage noir fut alors ramené vers l'océan, dont le soulèvement des flots disparut. Une troisième fois, j'ai entendu la voix mystérieuse : « Fils de la République, dit-elle regardez et apprenez ». Je jetai les yeux sur l'Amérique et je vis des villages, des villes et des cités surgissant les unes après les autres, jusqu'à ce que toute les terres, de l'Atlantique au Pacifique, en soient parsemées. [Le premier drapeau des États-Unis fut adopté le 14 juin 1777, moins d’un an après la Déclaration d’indépendance (4 juillet 1776). Il ne comptait alors que treize étoiles à son canton. Vingt-sept versions successives ont existé, chacune adoptée pour rendre compte de l’augmentation du nombre d’États dans l’Union. La version actuelle à cinquante étoiles est la version officielle depuis le 4 juillet 1960, suite à l'intégration de Hawaï le 21 août 1959 comme 50e État. Ce drapeau est celui de la république fédérale, cependant chaque État fédéré possède également son propre drapeau. Emblème représentant les États-Unis dans leur complexité, le drapeau est perçu par le peuple américain comme un symbole de démocratie et de liberté garanties par la Constitution.] Le second péril : La guerre de Sécession (1861-1865) Encore une fois, j'ai entendu la voix mystérieuse dire : « Fils de la République, voici qu’arrive la fin du siècle [le XVIII°], regardez et apprenez ». Alors l’ange sombre tourna son visage vers le sud, et de l'Afrique [allusion à l’importation des esclaves d’Afrique, l’esclavage étant institué en Amérique dès la deuxième moitié du XVIII°], je vis un spectre de mauvais augure approcher de notre terre. Il passa lentement sur chaque ville et village de cette dernière. Les habitants y étaient eux-mêmes à présent résolument rangés en ordre de bataille les uns contre les autres. Alors que je
continuais à regarder, j'ai vu un ange lumineux, et sur son front
reposait une couronne de lumière sur laquelle était inscrit le mot «
Union » ; il tenait
le drapeau américain qu’il a placé au milieu de la nation divisée, puis
il dit : « Souvenez-vous que vous êtes
tous frères ». Instantanément,
les habitants, jetant loin d'eux leurs armes devinrent des amis une
fois de plus, et s’unirent autour du Drapeau National. « Et j'ai encore entendu la voix mystérieuse dire : « Fils de la République, regardez et apprenez ». A ces mots, l'ange sombre, semblable à une ombre, plaça une trompette à ses lèvres et souffla trois sons distincts ; et prenant de l'eau de l'océan, il la répandit sur l'Europe, l’Asie et l’Afrique. Puis mes yeux virent une scène effrayante : de chacun de ces pays se levèrent d’épais nuages noirs qui se sont bientôt réunis en un seul. Toute cette masse brillait d’une lumière rouge sombre [le communisme], à travers laquelle j'ai vu des hordes d'hommes armés, qui, se déplaçant avec le nuage, gagnèrent par terre et par mer le sol de l’Amérique. Notre pays
était enveloppé dans cette masse de nuages, et j'ai vu ces vastes
armées dévaster l'ensemble du pays et brûler l’ensemble des villages,
villes et cités que j’avais vu surgir. Comme mes oreilles
entendait le tonnerre du canon, un cliquetis d'épée, et les cris et les
pleurs de millions de personnes dans un combat mortel, j'ai entendu à
nouveau la voix mystérieuse qui disait : « Fils de la République,
regardez et apprenez ». Au même moment, l'Ange sur la tête duquel brillait encore le mot Union, et qui portait notre drapeau national dans une main et une épée dans l'autre, descendit des Cieux assisté de légions d’Anges blancs. Ils se joignirent aussitôt aux habitants de l'Amérique que je sentais pratiquement vaincus mais qui, immédiatement, y puisèrent un courage nouveau, reformèrent leurs rangs brisés et reprirent le combat. Encore une fois,
au milieu du bruit effroyable de la bataille, j'ai entendu la voix
mystérieuse dire : « Fils de la République, regardez et
apprenez ». Comme la voix se taisait, l'ange sombre puisa
pour la dernière fois de l'eau de l'océan et la répandit sur
l'Amérique. Instantanément
le nuage sombre disparut, ainsi que les armées qu'il avait apportées,
laissant les habitants de la terre victorieux ! Puis, une fois de
plus, je vis les villages, les villes et les cités surgissant là où je
les avais vus auparavant, tandis que l'Ange lumineux, plantant au
milieu d'eux la bannière d'azur qu'il avait apportée, cria d'une voix
forte : « Tant que demeurent les étoiles, et que
les cieux dispensent leur rosée sur la terre, l'Union durera ». Et
prenant de son front la couronne sur laquelle était blasonné le mot «
Union », il le plaça sur le drapeau tandis que le peuple, à genoux,
disait : « Amen ».
Conclusion :
La scène a
instantanément commencé à s'estomper et se dissoudre, et à la fin je
n'ai plus rien vu, sauf la vapeur que j'avais d'abord vu s’élever en
tournoyant. Cela a également disparu, et je me suis trouvé une fois de
plus regardant le mystérieux visiteur, qui, avec la même voix que
j'avais entendue, dit : « Fils de la République, ce que tu as vu
doit s’interpréter ainsi : trois grands périls menaceront la
République. A ces mots la
vision disparut, je me suis levé de mon siège et j’ai compris que
j'avais eu une vision dans laquelle la naissance, le progrès, et le
destin des États-Unis m’avaient été montrés. Et ainsi selon cette vision, il y a
encore de l'espoir pour l'Amérique : qu’elle vive pour Dieu et
garde la foi, et elle finira par être victorieuse, avec l'aide de Dieu,
après avoir surmonté ce troisième péril [c’est-à-dire
l’attaque par des pays étrangers]. |
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