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Autres chapitres
: Les
funérailles Limbes Le Purgatoire Le paradis Vision du Ciel, Purgatoire et Enfer |
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Ce schéma, forcément incomplet, est basé sur des révélations ; néanmoins, des erreurs sont toujours possibles. | ||||||
Voici une résumé de tous ce que nous savons, d'après, notamment, Mirella Pizzioli "Porte ouverte sur l'au-delà" (Éditions du Parvis) Les révélations de "Jean, messager de la lumière" (Éditions du Parvis) Les visions d'Anne Catherine Emmerich (1774-1824.) Pour connaître la position officielle de l'église catholique
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Message de Jean
(messager de la lumière) PRÉSENTATION DE JEAN AVANT SON DÉPART A son envol pour le Ciel, Jean avait quarante trois ans et il était célibataire. Par la prière, il soignait l’âme et le corps, il vivait pauvrement. Avec le Père Bertaina, fils spirituel du Padre Pio, ancien Directeur de séminaire et le prêtre de la paroisse il entretenait d’excellentes relations. La disparition brutale de Jean, emporté par une hémorragie interne, le 13 décembre 1996 et son envol dans un monde meilleur a été pour notre couple une rude épreuve qui nous a conduit à envisager différemment notre manière de vivre et ouvrir nos yeux sur la réalité de l’existence. Ce que Jean n’a pas réalisé sur terre, ensemble, nous le poursuivons dans l’amour. Il est devenu notre guide et c’est par les messages de Jésus de Marie et des saints transmis par notre petit enfant du Ciel que nous sommes appelés à parler des âmes du Purgatoire. Après son départ, avec mon épouse, nous repliant sur nous-mêmes, nous souffrions en silence. Une infirmière, que Jean avait aidé spirituellement, nous sort de notre abattement. Le 23 février 1997, elle nous informe qu’elle a reçu de notre fils une locution intérieure lui demandant de nous consoler, de nous rassurer, qu’il était dans la Lumière. Instinctivement, nous marquons à son encontre une certaine méfiance. Et depuis le 21 mars 1997, nous recevons de notre enfant des messages du Ciel. Nous ne décidons pas du moment, et nous nous abstenons de poser des questions, tout simplement nous diffusons les enseignements reçus. En écriture inspirée des messages pratiquement journaliers affluent 06.02.2006 APPEL PRESSANT DE VOS ANCÊTRES (Message de Jean, messager du Ciel) : Quand vous marchez dans la lumière votre ombre est le double familier du vivant, accrochée à vos pas, à vos mouvements et ce, jusqu’à votre passage dans l’Au-delà. En particulier pour les personnes craintives que ce soit la nuit ou quand les éléments de la nature se déchaînent, qu’elles sachent qu’elles disposent d’eau bénite, de cierges de la chandeleur, de branches de buis bénies le jour des Rameaux pour se protéger et mettre leurs maisons à l’abri de tout ce qui peut les déranger. Avant la fin des temps qui ne saurait tarder, c’est à l’heure de la mort que vous quitte votre ombre et que commence alors le grand voyage vers le Ciel. Ne croyez pas que les âmes déambulent dans l’air, comme le disent certains, en réalité elles vont dans des directions très précises : parfois au Paradis, le plus souvent au Purgatoire et pour celles qui ont fait allégeance aux démons elles les retrouvent en Enfer. Soyez persuadés que les aumônes, les prières, les rosaires, les saintes messes et encore mieux les saintes eucharisties à l’intention de vos lignées apaisent leurs tourments et leur procurent le chemin de la vie éternelle qui les conduits dans la Jérusalem céleste. N’oubliez pas que les bonnes œuvres sont autant utiles à ceux qui les reçoivent qu’à ceux qui les donnent. Oui, vous avez une part de responsabilité sur le destin de vos ancêtres dont les âmes privées de prières et de messes, ne peuvent accéder au repos. Pensez, qu’affamées de justice, elles réclament également le pain, le pain sacré de la vie éternelle et ce pain sacré il vous appartient de leur donner en recevant la Sainte Eucharistie. Fort heureusement des personnes choisies par le Ciel qui se situent sur toute la planète, toutes dotées de charismes différents mais toujours complémentaires ont la charge d’une mission ou plutôt d’un service précis qui est celui de vous indiquer la route du Ciel. Ces personnes assurent un service Céleste en instaurant un dialogue, un échange entre vous et ceux qui sont passé de l’autre coté de la rive. Sur terre vous vous nourrissez hélas de tensions, de revendications, de colères, de frayeurs ce qui n’est pas fait pour vivre dans la paix. Il s’agit en particulier que vous dédramatisiez la peur ou l’angoisse que la mort peut engendrer afin que votre quotidien vécu dans l’amour de Dieu et du prochain finisse par l’englober. Le déroulement de l’existence ne peut coïncider avec l’oubli de ceux qui vous ont quitté. Une chaîne solide doit unir les vivants et les morts que rien ne saurait altérer. Oui c’est cela respecter et aimer les défunts en faisant célébrer des saintes messes, en communiant à leur intention, en priant et ainsi en réalisant pleinement la Communion des Saints. D’aucune manière, vous n’avez à rester insensibles à ce message qui est un appel pressant de vos ancêtres dont votre bon vouloir consiste à diriger vos yeux et vos pensées vers le ciel et de leur manifester toute votre reconnaissance car vous ne pouvez oublier qu’ils sont vos géniteurs et qu’ils vous aiment même si sur terre ils ont parfois mal agit. Dans les Coeurs-Unis de Jésus et de Marie Jean, messager de la Lumière. |
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Voici
un extrait du Pour lire l'intégralité du catéchisme : http://www.clerus.org/clerus/index_fra.html 1021 La mort met fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ (cf. 2 Tm 1, 9-10). Le Nouveau Testament parle du jugement principalement dans la perspective de la rencontre finale avec le Christ dans son second avènement, mais il affirme aussi à plusieurs reprises la rétribution immédiate après la mort de chacun en fonction de ses œuvres et de sa foi. La parabole du pauvre Lazare (cf. Lc 16, 22) et la parole du Christ en Croix au bon larron (cf. Lc 23, 43), ainsi que d’autres textes du Nouveau Testament (cf. 2 Co 5, 8 ; Ph 1, 23 ; He 9, 27 ; 12, 23) parlent d’une destinée ultime de l’âme (cf. Mt 16, 26) qui peut être différente pour les unes et pour les autres. 1022 Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification (cf. Cc. Lyon : DS 857-858 ; Cc. Florence : DS 1304-1306 ; Cc. Trente : DS 1820), soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel (cf. Benoît XII : DS 1000-1001 ; Jean XXII : DS 990), soit pour se damner immédiatement pour toujours (cf. Benoît XII : DS 1002).
II. Le Ciel 1023 Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiées, vivent pour toujours avec le Christ. Ils sont pour toujours semblables à Dieu, parce qu’ils le voient " tel qu’il est " (1 Jn 3, 2), face à face (cf. 1 Co 13, 12 ; Ap 22, 4) :
1024 Cette vie parfaite avec la Très Sainte Trinité, cette communion de vie et d’amour avec Elle, avec la Vierge Marie, les anges et tous les bienheureux est appelée " le ciel ". Le ciel est la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profondes de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif. 1025 Vivre au ciel c’est " être avec le Christ " (cf. Jn 14, 3 ; Ph 1, 23 ; 1 Th 4, 17). Les élus vivent " en Lui ", mais ils y gardent, mieux, ils y trouvent leur vraie identité, leur propre nom (cf. Ap 2, 17) :
1026 Par sa mort et sa Résurrection Jésus-Christ nous a " ouvert " le ciel. La vie des bienheureux consiste dans la possession en plénitude des fruits de la rédemption opérée par le Christ qui associe à sa glorification céleste ceux qui ont cru en Lui et qui sont demeurés fidèles à sa volonté. Le ciel est la communauté bienheureuse de tous ceux qui sont parfaitement incorporés à Lui. 1027 Ce mystère de communion bienheureuse avec Dieu et avec tous ceux qui sont dans le Christ dépasse toute compréhension et toute représentation. L’Écriture nous en parle en images : vie, lumière, paix, festin de noces, vin du royaume, maison du Père, Jérusalem céleste, paradis : " Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment " (1 Co 2, 9). 1028 A cause de sa transcendance, Dieu ne peut être vu tel qu’Il est que lorsqu’il ouvre lui-même son mystère à la contemplation immédiate de l’homme et qu’Il lui en donne la capacité. Cette contemplation de Dieu dans sa gloire céleste est appelée par l’Église " la vision béatifique " :
1029 Dans la gloire du ciel, les bienheureux continuent d’accomplir avec joie la volonté de Dieu par rapport aux autres hommes et à la création toute entière. Déjà ils règnent avec le Christ ; avec Lui " ils régneront pour les siècles des siècles " (Ap 22, 5 ; cf. Mt 25, 21. 23). III. La purification finale ou Purgatoire 1030 Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel . 1031 L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence (cf. DS 1304) et de Trente (cf. DS 1820 ; 1580). La tradition de l’Église, faisant référence à certains textes de l’Écriture (par exemple 1 Co 3, 15 ; 1 P 1, 7), parle d’un feu purificateur :
1032 Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Écriture : " Voilà pourquoi il (Judas Maccabée) fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché " (2 M 12, 46). Dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique (cf. DS 856 ;), afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts :
IV. L’enfer 1033 Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ". 1034 Jésus parle souvent de la " géhenne " du " feu qui ne s’éteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir , et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps (cf. Mt 10, 28). Jésus annonce en termes graves qu’il " enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente " (Mt 13, 41-42), et qu’il prononcera la condamnation : " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Mt 25, 41). 1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire. 1036 Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : " Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14) :
1037 Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut " que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir " (2 P 3, 9) :
1038 La résurrection de tous les morts, " des justes et des pécheurs " (Ac 24, 15), précédera le Jugement dernier. Ce sera " l’heure où ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l’appel de la voix du Fils de l’Homme ; ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal pour la damnation " (Jn 5, 28-29). Alors le Christ " viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges (...). Devant lui seront rassemblés toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (...). Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à la vie éternelle " (Mt 25, 31. 32. 46). 1039 C’est face au Christ qui est la Vérité que sera définitivement mise à nu la vérité sur la relation de chaque homme à Dieu (cf. Jn 12, 49). Le jugement dernier révélera jusque dans ses ultimes conséquences ce que chacun aura fait de bien ou omis de faire durant sa vie terrestre :
1040 Le jugement dernier interviendra lors du retour glorieux du Christ. Le Père seul en connaît l’heure et le jour, Lui seul décide de son avènement. Par son Fils Jésus-Christ Il prononcera alors sa parole définitive sur toute l’histoire. Nous connaîtrons le sens ultime de toute l’œuvre de la création et de toute l’économie du salut, et nous comprendrons les chemins admirables par lesquels Sa Providence aura conduit toute chose vers sa fin ultime. Le jugement dernier révélera que la justice de Dieu triomphe de toutes les injustices commises par ses créatures et que son amour est plus fort que la mort (cf. Ct 8, 6). 1041 Le message du Jugement dernier appelle à la conversion pendant que Dieu donne encore aux hommes " le temps favorable, le temps du salut " (2 Co 6, 2). Il inspire la sainte crainte de Dieu. Il engage pour la justice du Royaume de Dieu. Il annonce la " bienheureuse espérance " (Tt 2, 13) du retour du Seigneur qui " viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru " (2 Th 1, 10). VI. L’espérance des cieux nouveaux et de la terre nouvelle 1042 A la fin des temps, le Royaume de Dieu arrivera à sa plénitude. Après le jugement universel, les justes régneront pour toujours avec le Christ, glorifiés en corps et en âme, et l’univers lui-même sera renouvelé :
1043 Cette rénovation mystérieuse, qui transformera l’humanité et le monde, la Sainte Écriture l’appelle " les cieux nouveaux et la terre nouvelle " (2 P 3, 13 ; cf. Ap 21, 1). Ce sera la réalisation définitive du dessein de Dieu de " ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres " (Ep 1, 10). 1044 Dans cet " univers nouveau " (Ap 21, 5), la Jérusalem céleste, Dieu aura sa demeure parmi les hommes. " Il essuiera toute larme de leurs yeux ; de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé " (Ap 21, 4 ; cf. 21, 27). 1045 Pour l’homme, cette consommation sera la réalisation ultime de l’unité du genre humain, voulue par Dieu dès la création et dont l’Église pérégrinante était " comme le sacrement " (LG 1). Ceux qui seront unis au Christ formeront la communauté des rachetés, la Cité Sainte de Dieu (Ap 21, 2), " l’Épouse de l’Agneau " (Ap 21, 9). Celle-ci ne sera plus blessée par le péché, les souillures (cf. Ap 21, 27), l’amour propre, qui détruisent ou blessent la communauté terrestre des hommes. La vision béatifique, dans laquelle Dieu s’ouvrira de façon inépuisable aux élus, sera la source intarissable de bonheur, de paix et de communion mutuelle. 1046 Quant au cosmos, la Révélation affirme la profonde communauté de destin du monde matériel et de l’homme :
1047 L’univers visible est donc destiné, lui aussi, à être transformé, " afin que le monde lui-même, restauré dans son premier état, soit, sans plus aucun obstacle, au service des justes ", participant à leur glorification en Jésus-Christ ressuscité (S. Irénée, hær. 5, 32, 1). 1048 " Nous ignorons le temps de l’achèvement de la terre et de l’humanité, nous ne connaissons pas le mode de transformation du cosmos. Elle passe, certes, la figure de ce monde déformée par le péché ; mais nous l’avons appris, Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre où régnera la justice et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme " (GS 39, § 1). 1049 " Mais l’attente de la terre nouvelle, loin d’affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, qui offre déjà quelque ébauche du siècle à venir. C’est pourquoi, s’il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d’importance pour le royaume de Dieu, dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation de la société humaine " (GS 39, § 2). 1050 " Car tous les fruits excellents de notre nature et de notre industrie, que nous aurons propagés sur terre selon le commandement du Seigneur et dans son Esprit, nous les retrouverons plus tard, mais purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque le Christ remettra à son Père le royaume éternel et universel " (GS 39, § 3 ; cf. LG 2). Dieu sera alors " tout en tous " (1 Co 15, 28), dans la vie éternelle : La vie subsistante et vraie, c’est le
Père qui, par le Fils et en l’Esprit Saint, déverse
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