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La religion des druides et les sacrifices humains
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" Ils ne peuvent pratiquer la religion sans l'avoir auparavant profanée par le crime "


Extrait du livre "Vercingétorix de Paul M. Martin - L'auteur commente le livre de César "La guerre des Gaules" qui est la principale source sur ce sujet.

(…) En revanche, de la même façon qu'il (César) atténuait les spécificités des mœurs gauloises, et pour les mêmes raisons, il gomme ce que pouvait avoir de choquant pour un esprit romain certaines pratiques religieuses gauloises.

C'est ainsi qu'il signale de la manière la plus neutre possible l'existence de sacrifices humains : « Ils [les Gaulois] pensent que c'est seulement par l'échange d'un homme contre un autre qu'on peut se ménager le bon vouloir des dieux immortels.

Ils ont même des sacrifices de ce genre à caractère d'institution publique. Chez certains, on trouve des mannequins d'une taille immense, en osier tressé, qu'ils remplissent d'hommes vivants ; ils y mettent le feu et les hommes périssent enveloppés de flammes.

Le supplice de ceux qui ont été appréhendés en flagrant délit de vol, de brigandage ou de quelque autre crime passe pour être particulièrement agréable aux dieux immortels ; mais quand le nombre de criminels est insuffisant, ils n'hésitent pas à le compléter en suppliciant des innocents. »

Et quand César écrit : « Vainqueurs, ils offrent [au dieu de la guerre] en sacrifice du butin vivant », le terme qu'il utilise - animalia - est volontairement vague : il désigne tout être vivant... y compris les hommes.

De même, il signale sans broncher, comme une curiosité ethnologique, l'usage de mettre à mort le dernier arrivé dans les réunions de chefs, ou le fait que la succession entre druides pouvait se régler les armes à la main.

Pourtant, que ces pratiques aient été senties comme barbares par les Romains, il suffit pour s'en convaincre de lire l'évocation horrifiée, par Lucain, de « ceux qui apaisent d'un sang sinistre l'inhumain Teutatès, Je repoussant Esus dans ses temples barbares, et Taranis aussi cruel sur ses autels que la Diane des Scythes », ou l'évocation, par le même poète, d'un bois sacré de la Gaule : « Il n'est pas habité par des Pans rustiques ou des Sylvains maîtres des forêts, ou des nymphes, mais par des sanctuaires de dieux aux rites barbares ; des autels se dressent sur des tertres sinistres, et tous les arbres ont reçu des aspersions purificatrices de sang humain »

Poseidonios aussi confirme l'existence de sacrifices humains, perpétrés, dit-il, « d'un coup d'épée dans le dos », ainsi que l'habitude d'accrocher les têtes des ennemis au harnais du cheval quand ils sont en guerre et à l'entrée des maisons en temps de paix. Les témoignages anciens abondent de ces sacrifices humains perpétrés par les Celtes, qu'ils soient galates ou gaulois. Les auteurs chrétiens désignent soit Lug, soit Esus ou Teu­tatès comme dieux destinataires de ces rites horribles.

Déjà, dix ans avant l'intervention de César en Gaule, Cicéron s'indignait en ces termes de cette pratique des sacrifices humains :
" Enfin que peut-il y avoir de saint et de sacré pour des gens qui, même si d'aventure ils sont saisis de crainte et croient qu'il leur faut apaiser les dieux, souillent de victimes humaines leurs autels et leurs sanctuaires, en sorte qu'ils ne peuvent pratiquer la religion sans l'avoir auparavant profanée par le crime ? "


Qui ignore en effet qu'ils ont conservé jusqu'à aujourd'hui la coutume immonde et barbare d'immoler des êtres humains ? Du coup, de quelle loyauté, de quelle piété croyez-vous capables des gens qui pensent qu'on peut le plus facilement du monde apaiser même les dieux immortels par le crime et par le sang des hommes ? »

Ce que ne dit pas César, ou incidemment et à un autre endroit, mais que précisent aussi bien Lucain que Strabon, c'est que les druides président à ces sacrifices humains qui semblaient avoir été en régression avant que le clergé druidique n'étende son emprise sur la Gaule.

Leur témoignage est corroboré par Diodore : " Ces sacrifices humains ne peuvent pas se faire sans la présence d'un philosophe "

Si l'on rapproche ce passage d'un autre du même auteur où, parlant de la croyance des Gaulois dans la métempsycose, il y voit leur adhésion à la doctrine pythagoricienne, et du texte où César explique que cette croyance est enseignée, avec bien d'autres sciences - astrologie, géographie, etc. - par les druides à la jeunesse gauloise, il ne fait pas de doute que ces « philosophes », ce sont les druides, comme Diodore lui-même le précise ailleurs. (…)



Complément d'information :

Les menhirs


(Vincent) Le menhir n'a rien à voir avec la religion des druides et date de la civilisation des mégalithes, une époque d'avant le déluge. Cette civilisation des mégalithes semble avoir été universelle, c'est-à-dire répandu sur tous les continents.

Les hommes de ces époques semblaient avoir une certaine facilité à déplacer de très lourds blocs de pierre. La technologie mystérieuse qui permettait de déplacer facilement ces pierres de taille excessivement grande n'a pas survécu aux siècles.


Les druides

(Wikipédia) Le mot « druide » provient de dru-wid-es qui signifie les « très savants », l’étymologie dérivée du chêne, donnée par Pline l'Ancien, étant erronée.

Les druides sont des personnages sacrés, intermédiaire entre les dieux et les hommes et dont la parole est primordiale.

Si les domaines du religieux et du sacré sont de leur ressort, leur compétence s'étend à tout le savoir, notamment la justice et le droit, l'histoire, la magie, la divination, etc. Ils assument l'éducation de certains élèves dont les études peuvent durer pendant 20 ans selon César :

Ils s'occupent des choses de la religion, ils président aux sacrifices publics et privés, règlent les pratiques religieuses ; les jeunes gens viennent en foule s'instruire auprès d'eux, et on les honore grandement.

Ce sont les druides, en effet, qui tranchent presque tous les conflits entre États ou entre particuliers et, si quelque crime a été commis, s'il y a eu meurtre, si un différend s'est élevé à propos d'héritage ou de délimitation, ce sont eux qui jugent, qui fixent les satisfactions à recevoir et à donner ; un particulier ou un peuple ne s'est-il pas conformé à leur décision, ils lui interdisent les sacrifices.

C'est chez les Gaulois la peine la plus grave. Ceux qui ont été frappés de cette interdiction, on les met au nombre des impies et des criminels, on s'écarte d'eux, on fuit leur abord et leur entretien, craignant de leur contact impur quelque effet funeste ; ils ne sont pas admis à demander justice, ni à prendre leur part d'aucun honneur.


— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre VI, chapitre 13.



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