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L'histoire de Martin Bormann le fils (... et filleul d'Hitler)
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Martin Bormann le fils (... et filleul d'Hitler)

(Wikipedia) Martin Bormann le père, né le 17 juin 1900 et mort officiellement le 2 mai 1945 à Berlin, est un haut dignitaire nazi. Conseiller de Hitler, il devint un des hommes les plus puissants du Troisième Reich. (...) Anti-chrétien notoire, il rappela plusieurs fois l'incompatibilité entre nazisme et christianisme, et se montra favorable aux persécutions contre les églises catholiques et protestantes.
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(Vincent) Lorsque Éva Braun, la compagne d'Hitler, voulait intervenir pour protéger des religieux persécutés, Hitler renvoyait la demande à Bormann qui, en réponse, demandait que les protégés d'Éva soient traités sans pitié, ce qui amena celle-ci à s'abstenir de toute intervention passant par lui.

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Bormann était marié avec Gerda Buch (1909-1946), avec laquelle il eut dix enfants, dont Martin Bormann junior (1930-2013).
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Voici un extrait du livre "
Curieuses histoires du III Reich" L'histoire oublié du nazisme. (D-C. Luytens)

C'est le 26 juillet 1958 que, dans l'église des Jésuites d'Innsbruck, en Autriche, fut ordonné prêtre un grand jeune homme blond dont le fin visage s'ombrait d'une barbe soyeuse. Il était sept heures du matin et, jusqu'au dernier moment, le lieu et la date. de la cérémonie avaient été tenus secrets. Il ne convenait pas que d'importunes curiosités viennent troubler cette consécration. L'ombre du passé ne devait pas revenir.

Martin est né le 14 avril 1930. Ses parents étaient protestants et Hitler en personne avait insisté pour être parrain. C'est lui aussi qui avait décidé son successeur à donner à l'enfant son propre prénom : Martin. Martin Bormann, chef des SA, chancelier du parti nazi, général des SS, devait survivre tout entier dans son fils. Telle était la volonté du Führer.

En 1940, le jeune garçon, qui avait alors dix ans, entra dans une école modèle réservée aux futures élites du. parti nazi à Feldaving, en Bavière. L'instruction politique et l'en traînement paramilitaire y tenaient une place prépondérante. Non seulement la religion en était bannie, mais on la raillait en toute occasion.

Quand la guerre commença à mal tourner pour l'Allemagne, l'état d'esprit des garçons ne fit qu'empirer. Il arriva qu'ils se battent entre eux. En avril 1945, tandis que les armées alliées approchaient, l'école des cadres nazis fut repliée sur le col du Brenner et entraînée au maniement du bazooka. Mais on ne l'engagea pas au combat et, à la fin du mois, à l'heure où Berlin tombait, ceux qui représentaient l'espoir du régime reçurent l'ordre de se disperser.

On leur donna simplement pour consigne de rester en contact les uns avec les autres et de se préparer à une action clandestine. Pour autant qu'on le sache, aucun d'eux ne le fit.

Martin Bormann avait alors quinze ans. Rien, ni dans son éducation familiale, ni surtout dans la terrible discipline à laquelle il avait été soumis à l'école, ne le préparait à se trouver ainsi livré à lui-même. Il avait cru le nazisme invincible, et voilà qu'il n'en restait plus que des ruines. Tout ce pour quoi il avait vécu jusque-là n'avait plus de sens.

- J'étais, dit-il plus tard, comme un animal sauvage le jour de l'ouverture de la chasse.

Un jour enfin, totalement épuisé, il s'écroule devant la porte d'une ferme, évanoui. Quand il se réveille, c'est pour entendre une voix de femme qui, presque joyeusement, s'écrie : « Viens donc voir, Nicolas ! Je crois bien que voilà notre bonne action quotidienne .. »

Ces braves fermiers, fervents catholiques, accueillent le jeune Bormann comme un fils prodigue et décident de le garder avec eux. C'était la première fois que l'enfant nazi se trouvait en contact avec des chrétiens. Il commença par se moquer intérieurement de ce qu'il appelait « leurs ridicules superstitions. » Puis, il réfléchit qu'elles lui avaient sauvé la vie et, à. partir de ce jour, il éprouva du respect pour ses hôtes.

Ceux-ci, qui s'appelaient Hohenwarter, conservaient tous les journaux catholiques auxquels ils étaient abonnés. Intrigué, avide de comprendre, Martin Bormann les lut. Quand il eut épuisé la collection, il demanda une Bible. Quelle fut alors son impression?
je la lus, raconte-t-il, de la première à la dernière page. Cela ressemblait, au premier abord, à un livre de contes de fées. Mais c'était impressionnant et même fascinant. Pourtant, je n'arrivais toujours pas à comprendre comment les gens pouvaient croire à toutes ces histoires, ni pourquoi ils allaient à l'église.

Un jour, un jeune prêtre vient à la ferme. Martin Bormann est là. Il l'écoute avidement. Le prêtre parle des camps de concentration, des atrocités commises par les nazis. Le jeune Bormann ne veut pas y croire. Il pense bondir d'indignation, crier à la face du prêtre :
« Ce n'est pas vrai ! Vous mentez ! » Pourtant, il se tait.

Cet homme lui en impose. Ils échangent quelques mots et en quittant le fugitif, le prêtre lui dit, en le regardant droit dans les yeux : « Le Seigneur ne vous oubliera pas. Ayez confiance en Lui. »

Quand le jeune prêtre s'en va, Martin Bormann est soulagé. Pourtant, à partir de ce jour, il ne cessera de se demander si ce qu'il disait des nazis était vrai. Sa conscience est troublée. Il se serait alors peut-être rapproché de l'Église si deux événements n'étaient intervenus dans sa vie. Tout d'abord, il quitte les Hohenwarter pour aller s'employer dans une autre ferme. Là, il trouve des nazis non repentis et le patron passe de longues heures à rêver, avec le fils de l'ancien chef des S.A., à une impossible revanche hitlérienne.

Ensuite, nous sommes en 1946, le procès de Nuremberg déroule ses interminables débats. Parmi les accusés figure, en n° 3, juste derrière Goering et Rudolf Hess, Martin Bormann son propre père. On dit qu'il n'est pas mort. Et il doit bien être vivant, en effet, puisqu'on le juge par contumace. (En réalité il est mort lors de la bataille de Berlin).

Le 21 octobre 1946, le tribunal allié rend son verdict : des 22 accusés, 11 sont condamnés à la pendaison. Parmi eux, Bormann (le père), bien qu'innocenté de deux chefs d'accusation sur quatre.

C'est animé d'un esprit de révolte que le jeune Martin revient chez les Hohenwarter, en janvier 1947. Ceux-ci ont gardé, à son intention, tous les journaux catholiques de l'année écoulée. Martin y jette un coup d'œil distrait.

Une phrase tout de suite le frappe. Il semble qu'elle ait été écrite spécialement à son intention : "Il dépend de vous que Dieu soit un juge implacable ou un rédempteur plein de miséricorde" En lisant ces mots, le fils du condamné sent des larmes lui monter aux yeux.

Le dimanche suivant, il marche trois heures dans la neige, par un froid terrible, pour assister à la messe dans la petite église du bourg. Il a l'intention, ensuite, d'aller trouver le prêtre pour s'entretenir avec lui, mais le courage lui manque. Indécis, il va s'asseoir dans un café voisin. Une heure plus tard, il revient devant la porte du presbytère. Au moment de sonner, il est pris de panique et songe à s'enfuir. C'est à cet instant précis que la porte s'ouvre, d'elle-même. Alors, il entre.

Ce que se dirent, ce jour-là, l'adolescent et le prêtre est leur secret à tous deux. Ce qu'on sait, c'est que l'entretien dura quatre heures. A partir de ce jour, Martin Bormann se rendit chaque dimanche à la messe et il se prépara à devenir catholique. Le 4 mai, il recevait le baptême et faisait sa première communion.

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Chaque soir, il priait pour son père devant l'unique photo
qu'il avait conservée et qui ne le quittait jamais.

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Aucun membre de sa famille n'assista à sa conversion. Les polices de tous les pays recherchaient son père (qui était déjà mort). Sa mère et ses sœurs avaient disparu. Plus tard, Martin Bormann apprit que sa mère était morte d'un cancer (en 1946). Peu de temps avant de mourir, elle avait confié ses filles à un aumônier catholique, le Père Schmitz, qui les plaça dans des familles chrétiennes: Elles aussi se convertirent.

Au début de 1948, Martin Bormann mit à exécution un projet qui s'était peu à peu imposé à lui. Mis hors cause par la police alliée, n'ayant plus besoin de dissimuler son identité, il se rendit à Innsbruck et demanda à être admis au séminaire des Missionnaires du Sacré­Coeur de Jésus.

Pendant dix ans, il étudia, médita, se prépara à toute une vie de dévouement et de foi. Chaque soir, il priait pour son père devant l'unique photo qu'il avait conservée et qui ne le quittait jamais.

Devenu prêtre, l'ancien filleul, d'Hitler ne cache rien de sa belle et tragique histoire. A ceux qui lui demandent ses intentions, il répond gravement : je n'ai plus qu'un but en ce monde: faire partager à d'autres une foi dont la révélation m'a donné la sérénité et la paix. Que Dieu me donne la force d'y parvenir !

Martin Bormann (le père)

De gauche à droite : Adolf Hitler, Albert Speer, Martin Bormann (le père) ... à Paris, le 30 juin 1940.



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