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ou comment la divine providence gère l'histoire humaine de manière remarquable
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Voici un chapitre dédié aux hommes et femmes providentiels. Si les forces du mal possèdent ses hommes de main, le Seigneur aussi.
L'intérêt de ce chapitre est de nous montrer que Dieu à bien le contrôle des affaires de la Terre.
SOMMAIRE
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  La Maison de Guise et la révolte des rustauds
   Winston Churchill (1874-1965)

La Maison de Guise et la révolte des rustauds

(Vincent) Je viens de lire un livre sur la famille des Guises et il est clair que si la France est encore un pays catholique, c'est en partie grâce à eux et à leur position géographique. Ils étaient des princes de Lorraine et
ainsi faisaient barrage aux influences religieuses venant d'Allemagne. Cet extrait va vous faire connaitre la "Révolte des rustauds" qui a voulu déborder sur une France alors très vulnérable.

Le fondateur de la Maison de Guise, Claude de Lorraine ou Claude de Guise
(1496 - 1550),

(Wikipédia) La mère de Claude introduit alors son fils à la cour de France, où il fréquente son cousin le comte d'Angoulême, futur François Ier. Il passera une partie de sa jeunesse à la cour de France ; il sera ensuite naturalisé français en 1506 par lettre du roi Louis XII. Claude de Lorraine épouse en 1513 Antoinette de Bourbon-Vendôme.

Lorsque François Ier accède au trône en 1515, Claude de Lorraine est nommé échanson du roi et entre dans son conseil. Ils participeront ainsi à la bataille de Marignan. Lors de cette fameuse bataille, Claude se conduit en héros et est grièvement blessé.

Claude de Lorraine est ensuite envoyé sur de nombreux fronts. En 1520, il combat les Anglais en Picardie puis accompagne Bonnivet combattre les Espagnols. Placé à la tête de 6500 lansquenets, il fit montre d'une audace peu commune et met en déroute l'ennemi à Fontarabie. Il combat ensuite les Anglais à plusieurs reprises dans le nord de la France. Il s'illustre ainsi à Bapaume et à Hesdin, s'assurant une réputation d'excellent capitaine.

À la suite de la bataille de Pavie en 1525, François Ier est fait prisonnier ; pendant sa captivité, plusieurs personnalités se partagent le pouvoir, et Claude est conseiller militaire de Louise de Savoie, régente de France. (...)


La révolte des rustauds

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(Wikipédia) Les origines religieuses du mouvement : Tandis que luthériens, calvinistes et anglicans organisent leurs Églises en Europe, de nouveaux courants protestants plus radicaux jugent que le protestantisme établi ne va pas assez loin dans la simplicité du christianisme biblique. Plusieurs de ces groupes suscitent des révoltes politiques ou s'attaquent aux églises dont ils détruisent les images, les vitraux, les statues et les orgues.

Ils s'attaquent avec une égale violence aux Églises protestantes établies et à l'Église catholique. Luther désapprouve ce bouleversement radical ; cependant, en vue d'aboutir à un règlement pacifique, il exhorte les seigneurs à satisfaire certaines revendications des paysans. Finalement, il fait volte-face et condamne sévèrement leurs recours à la violence dans un pamphlet de 1525 intitulé Wider die mördischen und räubischen Rotten der Bauern, (Contre les hordes criminelles et pillardes des paysans).

Extrait du livre d'Henri Pigaillem, "Les Guises" (Edition Pygmalion)

(...)  François 1er y est capturé par les impériaux (Charles Quint) et retenu prisonnier à Madrid. (Suite à la bataille de Pavie)

Au lendemain de Pavie, l'armée française est entièrement défaite, les ressources matérielles nulles, les diverses frontières menacées par Charles Quint et Henry VIII (d'Angleterre).

La régente Louise de Savoie, mère du roi, s'est établie alors à Lyon. Elle appelle auprès d'elle les hommes les plus capables de l'aider. Le comte de Guise (Claude) est sommé de la rejoindre après avoir pourvu à la défense de la Champagne, dont il est gouverneur. Le duc de Vendôme et le maréchal de Lautrec se rendent également à Lyon.

Des trois hommes, Claude est sans conteste celui dont Louise de Savoie fait le plus de cas. Il exerce une salutaire influence sur toutes les affaires. La pertinence, la valeur, la solidité de ses avis en déterminent généralement l'adoption. ll propose entre autres, avec succès, de racheter les soldats faits prisonniers à Pavie, mesure aussi utile que généreuse, car, tout en paraissant imposer des sacrifices à l'État, elle doit lui rendre des défenseurs aguerris.

Tandis que la régente négocie avec Henry VIII dans l'espoir de le détacher de l'empereur, une horde considérable d'anabaptistes allemands, de paysans soulevés de Misnie et de Souabe, les « rustauds », partisans de la foi nouvelle prêchée par Martin Luther, vient de prendre les armes et s'apprête à franchir les Vosges pour se ruer sur la France.

La révolte, partie de Thuringe en début d'année 1525, couvre bientôt toute l'Alsace. En mars, à l'appel de son frère Antoine, Claude retourne en Lorraine. Contre l'avis du conseil de régence, il s'organise pour entraver la progression d'une armée estimée à 60 000 rustauds.

Toujours sans l'aval du conseil de régence, il lève une armée de mercenaires espagnols, lombards et piémontais. Pour les équiper et les entretenir, Antoinette de Bourbon sacrifie une partie de sa vaisselle d'or et quelques biens immobiliers. L'armée s'ébranle vers les passages des Vosges, avec, pour la première fois cousues sur ses oriflammes, les croix de Lorraine, symboles tout à la fois de la répression et de la restauration de l'ordre religieux.

Après avoir pillé l'abbaye de Marmoutier, les rustauds se répandent dans la ville de Saverne, lieu de ralliement des mécontents, afin de fermer le passage des montagnes à Antoine de Lorraine, qui se prépare à marcher au secours de Strasbourg et de la Décapole.

Le duc paraît sur les hauteurs de la ville et fait ouvrir le feu dans les rues. De son côté, le 17 mai, Claude attaque une bande de rebelles retranchée à Lupstein. Il ordonne d'incendier l'église et les maisons, massacre 20 000 paysans, et anéantit les dernières troupes le 20 mai près de Scherwiller.

Nicolas Boucher déclare que Claude et Antoine« ont été les premiers d'entre les Princes Chrétiens qui se sont opposés fortes murailles et remparts pour la maison de Dieu contre les factions et menées des hérétiques de notre temps».

Cet épisode sanglant, où Claude frappe en effet les premiers coups que le protestantisme va recevoir en France, lui vaut dès lors le surnom de Grand Boucher de la part des hérétiques.

Dans tout le royaume, on se félicite de son intervention contre les rustauds. ll vient de contenir une invasion qui aurait pu dangereusement menacer le pays. Le parlement de Paris lui écrit solennellement pour le féliciter de cette victoire qui lui assure une renommée immortelle. Le 21 juin, le pape Clément VII lui adresse des lettres analogues.

Le conseil de régence ne lui reproche quant à lui que timidement d'avoir exposé la totalité du petit nombre de troupes alors disponibles dans le royaume et seules capables de résister à une invasion possible du côté de la Provence.

Le danger luthérien écarté, Louise de Savoie peut travailler paisiblement à la négociation pour libérer son fils. En échange de sa liberté, François 1er accepte de livrer à Charles Quint ses fils Henri et François. Lorsque l'empereur consent à relâcher le souverain, Claude se désigne comme l'un des douze principaux personnages qui doivent servir d'otages à la place des deux enfants royaux.

Le roi apprécie particulièrement sa conduite et le lui témoigne à son arrivée à Saint-Jean-de-Luz, où il l'assure de son amitié, lui déclarant qu'il « ne le revoyait jamais que pour le remercier de quelque nouveau service rendu à ses états, et qu'il espérait que son pouvoir de le récompenser dignement ne resterait pas au-dessous de sa reconnaissance».

A la mort de Louis de Vendôme, en août 1526, le roi le nomme Grand veneur de France. Chargé des Chasses royales, Claude touche des gages s'élevant à 10 000 livres et reçoit de nombreuses gratifications. (...)



Je viens de lire un livre sur Winston Churchill et c'était le prototype même de l'homme providentiel que Dieu avait préparé pour l'année 1940.

Winston Churchill (1874-1965)

(Vincent) Tout comme Abd el-kader et bien d'autres, Churchill avait la "baraka" (vient de l'arabe "bénédiction") c'est-à-dire l'œil de la providence sur lui qui le rendait physiquement invulnérable malgré son attrait pour la première ligne des champs de bataille. L'extrait que je vous livre nous montre à quel point son accession au pouvoir en 1940 n'était pas une logique humaine mais bien la main de Dieu et Churchill en avait bien conscience.

Rares sont les hommes providentiels qui n'ont pas conscience de leur particularité et Napoléon Bonaparte (de retour d'Égypte) n'hésita pas à dire aux députés qu'il avait réunis pour les informer qu'il leur retirait tout pouvoir. "Vous ne pouvez rien contre moi car les dieux de la guerre et de la fortune sont avec moi". Churchill (qui était francophile - et francophone - et qui avait des origines françaises par sa mère) avait beaucoup d'admiration pour Napoléon, ce qui est très paradoxal pour un Anglais.

Malgré tout, ces hommes d'exception ont souvent commis des erreurs importantes, ce qui était le cas de Churchill et de presque tous les autres.

Winston Churchill (1874-1965) 
Photo ci-dessus extrait d'un film des actualités de l'époque, Churchill en 1911, au centre de la photo (le premier en haut de forme à gauche) alors qu'il était ministre de l'intérieur en prise avec de dangereux anarchistes.
Churchill a eu une vie active très précoce, ce qui est le trait commun de beaucoup de personnages importants. Pour en savoir plus, voici un documentaire à voir sur Youtube.

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Au soir du 10 mai 1940, le voici parvenu au sommet, sa grande ambition enfin remplie

Extrait du livre "Churchill" de François Bédarida


(...) Après que Chamberlain (1er ministre) a exploré directement avec Halifax les chances d'une coalition et que le ministre des Affaires étrangères lui a fait part de ses réticences, la réunion décisive a lieu le 9 mai après-midi entre le Premier ministre et les deux successeurs possibles, Halifax et Churchill.

Le premier renonce en fait à briguer la charge de Premier ministre en réitérant son objection essentielle à l'idée d'occuper Downing Street: pair du royaume, il ne peut siéger aux Communes, épicentre du pouvoir (le fond de l'affaire, c'est que Halifax ne tient pas à être Premier ministre, car il ne se sent pas fait pour cette fonction : trop scrupuleux, trop introverti, il n'a pas lui non plus la trempe d'un chef de guerre). Churchill, interpellé, commence par garder un long silence de deux minutes - lui à qui on reprochait de toujours vouloir parler, en intervenant à temps et à contretemps, pour une fois sait providentiellement se taire. Puis il finit par se rendre aux arguments de Halifax.


Le voilà donc virtuellement successeur de Chamberlain. (...)  Dès lors, tout paraît réglé.

Seulement tout se dérègle le 10 mai (1940) au matin avec l'invasion de la Belgique et des Pays-Bas par les armées allemandes. D'un coup Chamberlain reprend espoir. Arguant de la gravité de la conjoncture, il tente de manœuvrer en soutenant que ce n'est pas au milieu du gué qu'il convient de changer d'attelage. Trois réunions du cabinet de guerre ont lieu dans la journée. Mais deux événements viennent contrer cette opération de dernière heure et porter le coup de grâce à l'ultime sursaut de Chamberlain.


"une porte singulièrement étroite et jusqu'à la dernière seconde, tout est resté en suspens"


D'une part, l'un de ses fidèles, le ministre de l'Air, Kingsley Wood, se retourne contre lui et lui explique tout de go que l'heure est venue de passer la main.

D'autre part et surtout, le "Labour" envoie de son congrès un message faisant savoir qu'il est prêt à participer à une coalition, mais qu'en aucun cas il ne consentira à servir dans un gouvernement dirigé par Chamberlain. Dans ces conditions, celui-ci n'a plus qu'à aller remettre sa démission au roi en lui recommandant de faire appel à Churchill. C'est ce que fait George VI: à 18 h 30, ce jour-là, Churchill est nommé Premier ministre. Ainsi, à l'âge de soixante-cinq ans, après des années de solitude et d'infortune, Winston voyait la chance revenir à lui.

Au soir du 10 mai 1940, le voici parvenu au sommet, sa grande ambition enfin remplie.

Mais pour cela il lui a fallu franchir une porte singulièrement étroite, et jusqu'à la dernière seconde tout est resté en suspens. En fin de compte, son avènement à la tête de la Grande-Bretagne- événement capital pour le monde en même temps que pour lui-même-, loin de résulter d'un consensus politique ou d'une nécessité de l'arithmétique parlementaire, a été le fruit d'un concours de circonstances imprévisibles.

C'est pourquoi Churchill y a vu la main du destin et éprouvé « l'impression de marcher avec lui », comme il l'a écrit dans ses Mémoires.

Puisqu'un gouvernement d'union nationale correspond au souhait du pays, et compte tenu de la gravité de l'heure, Churchill forme dès le 11 mai un ministère de coalition tripartite, comprenant conservateurs, travaillistes et libéraux. À la tête, un cabinet de guerre restreint de cinq membres, dont font partie d'une part, dans un esprit de conciliation, les deux principales figures de l'ancien gouvernement Chamberlain - amer et mal résigné - nommé Lord Président, avec responsabilité pour les affaires intérieures, et au Foreign Office lord Halifax, et, d'autre part, deux travaillistes: Clement Attlee (futur Premier ministre à partir de 1945 et 2e homme providentiel de cette période, lire ci-après) le leader du parti, efficace et discret, nommé lord du Sceau privé, (...)

(...) Cependant, même parvenu au pouvoir suprême, et en dépit de son ascendant personnel, Churchill continue de se heurter au mauvais vouloir d'une large partie de la classe politique, où ne manquent ni les antipathies ni les embûches. Il a beau multiplier les appels à la sagesse et à la concorde - « Si nous ouvrons une querelle entre le passé et le présent, avertit-il, nous nous apercevrons bien vite que l'avenir est perdu pour nous 1 » - , l'establishment politique et administratif, à qui, on doit le reconnaître, le Premier ministre a été imposé sans consultation et à contre-coeur, ne s'en tient pas moins sur la réserve pendant des semaines.

Le 13 mai, lorsque Winston fait son entrée à la Chambre pour y prononcer son premier discours de Premier ministre - avec la péroraison fameuse : « Je n'ai rien à offrir que du sang, du labeur, de la sueur et des larmes » -, il est applaudi par les travaillistes et les libéraux. (...)


Dès le 14 mai la percé allemande à Sedan a suscité l'alarme. Très vite il apparait que l'armée française est incapable d'arrêter la rué des blindés allemands. Le 15 mai à 7 h 30 du matin, Churchill est réveillé par un coup de téléphone affolé de Paul Reynaud : "Nous sommes battus, nous avons perdu la bataille. (...) Le front est percé" et le président du Conseil français va jusqu'à parler d'abandonner la lutte. Devant cet appel angoissé, le Premier ministre décide de se rendre en personne à Paris (...)


(Vincent) Winston Churchill était un excellent chef de guerre mais la paix ne lui réussissait pas, il appartenait trop au 19e siècle, trop conservateur malgré des idées libérales et une clairvoyance assez bonne. Pour compenser cet état d'esprit, la providence compléta son dispositif par l'envoi de Clement Attlee. le 2e homme de cette période agitée qui sut notamment prendre la décision rapide de l'indépendance de l'Inde et d'autres régions de l'Empire.

Clément Attlee, le 2e homme de la providence 

(Wikipédia) Clément Richard Attlee (1883 -1967) est un homme politique britannique, chef du Parti travailliste britannique de 1935 à 1955 et Premier ministre du Royaume-Uni de 1945 à 1951. Il fut aussi la premier vice-Premier ministre, au sein du gouvernement de coalition de guerre 1940-1945 dirigé par Winston Churchill, avant de conduire le parti travailliste à sa victoire électorale de 1945. Il fut le premier travailliste à occuper le poste de Premier ministre durant une législature entière, le premier travailliste à diriger une majorité parlementaire travailliste et le premier à diriger le Parti travailliste aussi longtemps.


"Le meilleur premier ministre britannique du XXe siècle après 1945"


Le gouvernement qu'il dirigea appliqua le consensus d'après-guerre, basé sur la supposition que le plein emploi serait maintenu grâce à la politique économique inspirée du keynésianisme (théorie qui dit que l'État a un rôle actif à jouer dans le système économique et social) et qu'un organisme de sécurité sociale serait créé - aspirations résumées dans le rapport Beveridge rendu public en novembre 1942.

Dans le même contexte, son gouvernement entreprit la nationalisation des prestataires de services - tel le Service national de Santé - et des industries vitales pour l'économie du pays. Après une première opposition du parti conservateur à la politique fiscale keynésienne, cet accord fut respecté dans ses grandes lignes, pendant trente ans, par les acteurs en présence jusqu'à l'arrivée de Margaret Thatcher au poste de premier ministre, en 1979.

Son gouvernement fut aussi promoteur de la décolonisation d'une grande partie de l'Empire britannique en accordant l'indépendance à l'Inde, au Pakistan, à la Birmanie, à Ceylan (Sri Lanka), à la Jordanie. Le mandat britannique en Palestine prit fin avec la création de l'État d'Israël le jour du retrait britannique.

Il a été particulièrement bien jugé par l'historiographie politique, étant considéré par un sondage de l'université de Leeds comme « le meilleur premier ministre britannique » du XXe siècle après 1945. (...)



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