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![]() Il réalise ses premières démonstrations en public à 33 ans, tout d'abord devant des comités privés parfois composés d'observateurs du monde du spectacle et des médias. En 1974, sa rencontre avec François de Closets l'incite à soumettre ses facultés à des laboratoires de recherche, en France et à l'étranger. Voici l’adresse du site de JPG : http://www.girard.fr et sa page wikipedia.org Voici une photo de moi avec JPG (je suis à droite) le 9 novembre 2012 dans les locaux de la société Coyote dans le cadre de l'émission "zone paranormal" (TMC). J'ai rencontré deux fois Jean-Pierre Girard. L'autre grand parapsychologue français de cette génération (que je n'ai hélas pas connu) est Raymond Réant (1928-1997)
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SOMMAIRE : ------------------------------------------- L'enfance psy de JPG Les premiers essais de pliage de barre en métal Les premières expériences de télékinésie La coqueluche du "Tout-Paris" A Tokyo, en juin 1977, à l'occasion d'un congrès international sur les sciences paranormales 72 heures à Mexico, "rendez-vous" avec la CIA Divers théories -- La théorie de l'information -- Le poltergeist, une psychokinèse sauvage et mal contrôlée -- La matière pourrait avoir une "pensée" |
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![]() (Vincent)
Voici des extraits de l'enfance de Jean-Pierre où l'on voit
l’importance de développer ses capacités psy.
Il arrive souvent que des internautes me demandent où se trouve l’intérêt de développer la télékinésie, vu le peu de service qu'elle peut rendre dans la vie courante. En réalité, la TK est un indicateur du degré de fusion avec votre subconscient et une fois que votre subconscient est devenu influant dans votre vie, les services qu'il rend sont innombrables. Spectateur de ma douleur... .
(Vincent) La
scène se passe à la fin des années 40,
Jean-Pierre doit avoir entre 7-8 ans. Étant orphelin, il vit
dans une famille d’accueil
avec d'autres enfants, orphelins comme lui.
(...) Un jour, maman m'accompagna chez le dentiste qui devait m'extraire deux dents. Il manquait d'anesthésique (rappelons que nous étions à la fin des années 1940) et lui suggéra de reporter cette opération, beaucoup trop douloureuse pour un jeune enfant. À la grande surprise du praticien et de maman, je refusai: « Non, je ne veux pas revenir une autre fois. Vous m'arrachez une dent et, si ça se passe bien, vous m'arracherez la deuxième, d'accord? J'étais si ferme et si déterminé qu'ils ont cédé. Installé sur le fauteuil de tortures, les mains agrippées aux accoudoirs, j'avais hâte que le dentiste commence. La bouche grande ouverte, je vis la pince chromée se rapprocher. Soyons franc, à cet instant, je n'en menais pas large! Il enserra la dent dans les mâchoires de la pince et, avec des mouvements de va et vient, commença à la désolidariser de la gencive. Une douleur violente, très violente m'assaillit... Mais, subitement, je l'isolai intuitivement. Elle ne m'appartenait plus. J'étais devenu son spectateur. C'était une sensation étrange, difficile à expliquer, mais d'une efficacité remarquable: la souffrance était réelle, mais ne m'affectait plus. Avec beaucoup de difficultés et au prix d'un effort violent, le dentiste parvint enfin à extraire la dent. Jamais, au cours de sa carrière, il n'avait vu un enfant si jeune aussi stoïque et aussi détendu lors d'une telle intervention. J'ai l'impression que tu n'as pas souffert me dit il. Tu n'as rien senti? Non, monsieur. Dès que j'ai eu mal, j'ai écarté la douleur de moi et je l'ai regardée. je n'ai plus rien senti après. Vous pouvez arracher l'autre dent? Un peu ébahi, il s'affaira sur la seconde dent, toujours attentif à mon comportement, d'ailleurs nettement plus serein. J'ai eu l'occasion, à plusieurs reprises, dans mon enfance puis dans ma vie d'adulte, de mettre en pratique cet état de conscience très particulier qui s'est révélé, vous l'imaginez, bien utile ! Je me devais de citer ici cette anecdote car cette attitude mentale particulière et spontanée est assimilable à une manifestation psi. (...) Photo ci-dessous, JPG est l'enfant du milieu, entouré de ses "frères de lait". ![]() (Vincent) Jean-Pierre à 14 ans et il est pensionnaire.
Chétif, malingre et d'une extrême pâleur, j'avais
conscience que ma fragilité n'avait pas dû passer
inaperçue des anciens. J'étais terrorisé à l'idée du
bizutage auquel j'aurais droit comme toutes les «
première année ». Cependant, même si j'avais été de
constitution plus robuste, cela n'aurait pas changé
grand chose. Que faire confronté à six ou sept
adolescents de dix sept ou dix huit ans quand on n'en
a pas encore quatorze? Je savais que je ne pourrais me
soustraire indéfiniment à ce rituel dont le,, temple
du sacrifice » se situait sous le grand préau, dans le
coin le moins éclairé.
Fatalement, mon tour viendrait et je subirais les horreurs qui avaient été infligées aux autres nouveaux: « l'heureux élu », allongé sur le sol, était maintenu par plusieurs bras et genoux; puis, deux anciens ramenaient sans précaution pantalon et slip sur ses chevilles, tandis qu'un troisième plaquait une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Les autres donnaient alors la pleine mesure de leur imagination en pratiquant les sévices les plus avilissants sur la victime. Pendant ce temps, un « troisième année » était chargé de faire le guet. Sans entrer dans les détails sordides, je dirai juste que ces maltraitances étaient d'ordre sexuel. De nos jours, on les qualifierait sans conteste de viols. J'usais de toutes les ruses et tentais de me tenir le moins éloigné possible du surveillant mais je savais que je ne pourrais surseoir encore bien longtemps à ce rite tant redouté. Un soir de novembre, aux alentours de 20 heures, la manœuvre d'encerclement se précisa. Un groupe de six anciens, mené par un certain B., éternel leader, me rabattirent vers le préau. Je n'avais aucun moyen de fuir. J'étais en sueur et j'avais la bouche sèche. Mon cour martelait ma poitrine, et mes jambes flageolaient. Acculé, impuissant, je n'osais crier de peur d'accélérer leur assaut et je me préparais à l'inévitable. J'espérais que, cette fois, la surenchère dans les suggestions des supplices serait tolérable. Soudain, sans aucune préméditation, j'interpellai le meneur, le plus baraqué du groupe, et le défiai: « Vous ferez ce que vous voulez après, mais moi je vous dis que votre B. n'est qu'une poule mouillée. Tout seul, il n'oserait pas m'affronter! » J'eus droit à un concert de railleries, mais j'avais mis B. en difficulté, il ne pouvait pas se déifier. Il en allait de sa réputation de chef de bande. Mais que risquait il? Il avait presque 18 ans, quatre années nous séparaient! Sa musculature impressionnante ne laissait de doute à personne, pas même à moi, quant à l'issue de la bagarre qui se préparait: « Mon pauvre Girard, tu crois échapper au bizutage et gagner du temps, alors là tu rêves, ça va être vite réglé et tu peux déjà te préparer à déguster. » . ![]() de ce qui se déroula réellement" Le cercle s'était un peu élargi, formant une sorte de ring improvisé. Nous nous fîmes face quelques secondes. Je ne m'étais jamais senti aussi petit. Je fus surpris qu'il ne se jette pas sur moi tout de suite. Il savourait peut être ma peur et le fait de maîtriser le choix du moment où il déciderait de me porter le coup fatal avec la perspective de la curée qui s'ensuivrait. Mais je me sentais imprégné d'une curieuse sensation: j'étais certain qu'il ne m'arriverait rien de fâcheux. Peut être était ce â cause de la vision fugace, mais tellement nette qui traversa mon esprit: je voyais, avec un étonnant relief, mon assaillant se détendre comme un ressort, le poing fermé et le bras droit à demi replié; je m'écartai prestement, le bras levé à hauteur de mon visage, coude en avant, tandis que mon pied droit se décalait pour se placer exactement dans l'alignement de son axe d'attaque. Ce flash fut la perception anticipée de ce qui se déroula réellement. Mon pied le fit chuter sur mon coude. Son élan était tel qu'il s'affala sur le sol, le visage en partie ensablé. Il resta ainsi, postérieur relevé, une dizaine de secondes. Cette position, à la limite du ridicule, venait de mettre fin à sa légende de leader altier: son règne de meneur était terminé. Lorsque je récupérai mes esprits, je m'aperçus que le groupe s'était dissous. J'avais du mal à croire à ce qui venait de se passer en moins d'une minute. Toute la bagarre avait duré bien moins de temps qu'il n'en faut pour la raconter. ![]() Quelque temps après, le directeur nous proposa un éventail d'activités sportives et culturelles que nous pourrions pratiquer, deux fois par semaine, en dehors de la pension. Cette invitation était l'annonce d'une bouffée de liberté pour nous. Je choisis la gymnastique et, après quelques semaines seulement d'entraînement, ma musculature n'avait plus rien à envier à l'ex leader des « troisième année »! Au delà des exercices que le professeur me faisait exécuter aux agrès, je conscientisais chaque mouvement, chaque effort, en visualisant l'impact positif sur mes muscles. Ma nouvelle morphologie et ma victoire sur B. m'assuraient une parfaite immunité. Lorsque les anciens tentaient de récidiver leurs méfaits sur des nouveaux, je m'interposais systématiquement: il n'y eut plus aucun bizutage pendant toute la durée de mon internat. À seize ans, je fus sélectionné pour les championnats de France! Après ma qualification de tisseur, je cherchai un emploi à salaire fixe où je ne serais plus payé à la tâche. (...) (Vincent) Jean-pierre, travaillera comme ouvrier puis s’engagera dans l'armée. |
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Il était devenu la coqueluche du "Tout-Paris" La scène se passe en 1975, Jean-Pierre à 33 ans (...) La nouvelle se
propagea très vite: il y avait à Paris quelqu’un
doté des mêmes pouvoirs qu’Uri Geller qu’on
avait vu à la télé ! Je
devins, en quelques mois, la coqueluche du
Tout-Paris. J'étais invité
plusieurs fois par semaine dans des dîners où l’on
me demandait de faire la démonstration de mes
talents. (...)
Un des dîners les plus sympathiques auxquels je fus convié eut lieu chez Alain Poiré, alors président de la société de production Gaumont: accueil chaleureux, invités célèbres, salon superbement décoré... Mon hôte me présenta Léon Zitrone et son épouse, ainsi que l'actrice Michèle Morgan accompagnée de Gérard Oury. Après un repas agrémenté de l’humour de Gérard Oury et de la verve coutumière de Léon Zitrone, nous passâmes dans une autre pièce où, selon toute vraisemblance, je devais me produire. Mme Poiré avait déposé, sur l’épaisse moquette à côté de moi, clés, montres, stylos, etc., qu’elle avait collectés parmi les invités. Ils avaient tous préféré me voir opérer sur des objets leur appartenant plutôt que sur mes froides barres métalliques, pourtant plus adaptées à la démonstration. Léon Zitrone voulut garder sur lui les clés de son appartement. Après une dizaine de minutes, dans un silence attentif, je commençai à plier, très visiblement, la clé d’un des invités. L'assistance était stupéfaite! La surprise fut encore plus grande lorsque M. Zitrone signala qu’il avait ressenti un mouvement dans le trousseau qu’il tenait serré: tous constatèrent une courbure et une torsion spectaculaire de l’une de ses clés. La femme du célèbre Léon fit remarquer qu’ils allaient avoir un problème pour rentrer chez eux, mais son mari ne sembla guère l'entendre. Il était bouleversé, à la limite de la syncope. Après quelques instants, il s’exprima enfin: « Mais... ce n’est pas possible! Je l’ai nettement sentie se tordre dans ma paume... Si je n’avais pas vécu cela moi-même, j’avoue que j’aurais continué à douter. » Toujours assis au milieu du salon, je sentis la nervosité des invités qui attendaient impatiemment l’expérience de télékinésie. Ce phénomène a toujours eu la faveur du public, sans doute en raison de l’esthétique de l’effet mais aussi parce qu’il répond au rêve immémorial de Phomme: faire bouger un objet sans le toucher. L’assemblée avait les yeux rivés sur le monticule d’ustensiles divers entassés là. Il me fallut une bonne vingtaine de minutes avant de parvenir à faire pivoter une montre sur elle-même, puis ce fut le tour d’une bague qui glissa rapidement aux pieds du maître de maison. Enfin, le couronnement: stylos, bracelets et montres s’élevèrent au-dessus de la moquette et, pendant quelques secondes, improvisèrent un ballet étonnant. Les spectateurs étaient médusés, tous, à l'exception de Gérard Oury, habitué aux mises en scène spectaculaires,. .. qui s’attendait à ce que les objets valsent jusqu’au plafond! A Tokyo, en juin 1977, à l'occasion d'un congrès international sur les sciences paranormales
(...) Plus tard, nous décidâmes, avec Thelma Moss, Russel
Targ, Douglas Dean et Benson Herberth, de nous
rendre au bar-restaurant du quarantième étage d'un
hôtel du centre de Tokyo.
L'ambiance était détendue et les échanges très animés. Puis, comme je devais m'y attendre, mes compagnons me sollicitèrent pour une démonstration informelle, "entre nous"... Je me mis à fixer le verre du Pr Herberth assis face à moi. Celui-ci contenait un peu de whisky. II commença à trembler, se déplaça vers moi de quelque vingt centimètres, fit demi-tour pour revenir vers Benson Herberth, s'immobilisa puis s'éleva au-dessus de la table et se mit à flotter. Tout coup, le verre se retourna mais le whisky, contre toute attente, resta plaqué au fond. Ce détail ajouta encore à l'émerveillement créé par le phénomène. Je fus frappé par l'étonnement de Russel Targ (du Stanford Research Institute) qui avait pourtant étudié Uri Geller. Être confronté à la réalité indiscutable d'un effet psychokinétique lui fit passer une nuit blanche ! Douglas Dean me dit alors : Souhaitons, Jean-Pierre, que demain, au Zenkyoren Building, nous soyez aussi démonstratif, " Les premiers essais de pliage de barre en métal (Vincent) Dans l'extrait ci-dessous, Jean-Pierre est sous-officier dans l'armée français (année 60) (…) Mes déplacements étaient fréquents
et mes horaires très élastiques. Pourtant, je
disposais parfois de longues heures d'inactivité, Mon
grade me permettait de jouir d'un appartement
individuel, j'en profitais pour m'installer
tranquillement devant ma table et essayais de déplacer
un objet par le regard. D'autres fois, je tentais de
plier une règle ou une clé en
la caressant doucement, ou simplement en la
contemplant. je choisissais les objets sans idée
préconçue: verre, stylo, briquet ou autre, selon
l'inspiration du moment.
Mes certitudes d'enfance étaient toujours aussi vivaces: je déplacerai des choses en les regardant, je plierai du métal, je... j'en étais toujours aussi convaincu, mais, pour l'heure, je n'obtenais rien. Rien ! Pas l'esquisse du moindre mouvement. Mon premier phénomène de psychokinèse Lorsque j'étais las de ces tentatives
infructueuses, j'allais me balader en voiture du
côté de la Weinstrabe.
J'aimais bien ses collines de vignobles, ses nies'
de villages bordées de maisons colorées à
colombages. Un après-midi, arrivé au parking, je
fourrageai dans ma poche pour en extraire mon
trousseau de clés. Je trouvai la bonne et la
caressai machinalement,
À ce moment, en un éclair, j'eus la Vision de celle ci se pliant sous mes doigts. Puis plus rien! Je n'y prêtai guère attention, l'esprit occupé par l'itinéraire de ma randonnée. Je glissai la clé dans la serrure et sentis une résistance anormale. Je forçai un peu plus et ne parvins à l'engager qu'à moitié. je la retirai avec difficulté et l'examinai, elle était coudée. L'avais-je pliée en la caressant ? je ne voulais pas y croire. Et pointant, lorsque je tentai de la redresser avec les doigts, il me fut impossible de le faire. Finis les questionnements, j'étais fou de joie, je venais bien d'obtenir mon premier effet sur la matière. je ne savais pas encore que le phénomène qui venait de se produire était appelé; PK (pour psychokinèse) par les parapsychologues. Je remontai précipitamment dans mon appartement, imaginant d'avance tout ce que je pourrais faire sur des objets métalliques. Je choisis d'emblée ma règle en duralumin et en vérifiai la rectitude. Détendu, avec quand même un brin d'excitation, je la pris de la main droite et caressai légèrement son extrémité avec la gauche. Au bout de trois quarts d'heure, après un contrôle minutieux, je dus me rendre à l'évidence, la règle était telle que je l'avais trouvée. --------------------- "Régulièrement, pendant les deux mois suivants, je tentais en vain de plier cette fameuse règle en aluminium" --------------------- Ma règle se pila... ![]() Et, ce qui devait arriver arriva. Un soir de décembre, je m'apprêtais à descendre dîner au mess des sous officiers, après une énième tentative. Concentré depuis déjà une heure, je relâchai mon attention, indifférent aux réactions de la règle. J'allais la. reposer quand, dans une vision fugitive, je la vis se plier. Je la sentis devenir ductile sous mes passes et, malgré. mes yeux un peu fatigués, je perçus le pliage très significatif qu'elle subissait. Je la reposai pour de bon et m'assurai que je n'avais pas eu la berlue, je pus constater une flèche de presque deux centimètres au milieu de la courbure. J'étais « sur un petit nuage «. Mes convictions étaient donc bien fondées! Pourrais-je aussi déplacer des objets? Mes tentatives restaient là totalement inefficaces, alors que je réussissais allègrement pliages et torsions: une séance sur trois était en effet maintenant couronnée de succès. je ne pus résister bien longtemps à la tentation de communiquer mes exploits à quelques uns de mes camarades. Je vous laisse imaginer leurs réactions: Tu ne te ficherais pas un peu de nous par hasard? C'est quand même un peu énorme ton affaire Tu n'as qu'à nous montrer, après seulement on te croira.., J'eus beau leur expliquer que ça ne marchait pas à tous les coups, qu'il leur faudrait beaucoup de patience et que cela nécessiterait quatre essais au moins, ils ne voulurent rien entendre. Il fallait que je leur apporte la preuve de ce que je prétendais réaliser. Je savais que je ne pourrais pas le faire: je ne maîtrisais pas encore suffisamment mes facultés psi pour les montrer aux autres. Cet isolement dura presque dix ans ! Dix ans durant lesquels j'avais envie de crier ma différence: « Croyez moi, je produis réellement ces phénomènes! »' J'étais persuadé et l'avenir me donnera raison, que d'autres individus étaient comme moi et que ces phénomènes n'étaient pas si rares. Je continuai pendant mon temps libre d'essayer d'améliorer mes facultés, et surtout d'augmenter leur fréquence, le parvins finalement à modifier un ou deux objets presque à chaque essai. Mais toujours pas de télékinésie, malgré la constante certitude que j'y arriverais un jour. Les premières expériences de télékinésie de JPG ![]() -------------------------------- (Vincent) Jean-Pierre vient de quitter l'armée, il est devenu éducateur spécialisé et après l'épisode ci-dessous, il travaillera pour l'industrie pharmaceutique. (…) Je donnai à regret ma démission et quittai la région tourangelle pour me rendre dans un IMP (Institut médico-pédagogique) du Val d'Oise, Cet institut était mieux géré, avec le nombre d'éducateurs suffisant, ce qui nous permettait d'être moins stressés et de disposer d'un peu plus de temps pour remplir véritablement notre rôle. Nous résidions dans l'enceinte de l'établissement mais nous disposions d'un petit studio indépendant des dortoirs. De temps à autre, lors de mes heures de disponibilité, je m'isolais pour tenter de déplacer un objet. Y parvenir me tenait beaucoup plus à cœur que le pliage ou la torsion de métal que je réalisais maintenant assez facilement. J'aimerais rappeler, à ce propos, qu'avec les moyens conventionnels, l'énergie nécessaire pour plier une barre de métal est autrement plus importante que celle employée à déplacer un verre, une clé ou un briquet. Dans le domaine psi, c'est le contraire, il est donc illusoire de raisonner sur les bases de la physique classique pour expliquer le phénomène. Au moment où j'écris ces lignes, la télékinésie reste l'expérience que je maîtrise le moins et, pourtant, l'une de celles que Je préfère! Paradoxe, penserez vous? Non, bien au contraire: fasciné de voir évoluer des objets à distance, je m'implique beaucoup trop et cela explique la grande difficulté que j'ai à lâcher prise, condition pourtant obligatoire à l'obtention d'un résultat. J'irai même plus loin: lorsque les objets commencent à bouger, je suis dans un tel état d'émerveillement que le phénomène cesse brusquement, C'est pour, cela que mes démonstrations dans ce domaine ne durent jamais très longtemps. "Il a bougé !" Il était près de cinq heures de l'après midi. Confortablement installé dans mon studio, les idées vagabondes, je posai sur la table un petit briquet à essence en laiton. J'avais déjà tenté cette expérience plus de cent fois. Comme à l'accoutumée, je le fixai intensément. Lorsque les yeux vinrent à me piquer, je passai les mains sur mes paupières et me relâchai quelques instants, mon objet affectait toujours une immobilité totale! J'essayai à nouveau mais sans résultat. 'i as y attacher d'importance, je pensai déjà à retourner prendre mon travail. Néanmoins, je. fis, sans grande conviction, une dernière tentative. Je regardai non briquet comme si ce nouvel essai ne me concernait déjà plus. C'est alors que, par miracle, une « image pensée « traversa mon esprit. Elle montrait comme dans un halo, le briquet se déplaçant vers la droite. Mes yeux perçurent, presque en même temps, un petits mouvements erratiques. ---------------- "Comme si ce nouvel essai ne me concernait déjà plus" . (Vincent) Moi-même, je fais ma télékinésie en me regardant (en direct) régulièrement sur mon écran d'ordinateur (à travers ma webcam) et j'ai remarqué que sitôt que je me regardais à l'écran, l'effet télékinésique se produisait plus facilement. D'une façon générale je vous conseille d'acheter ce livre (d'occasion) car c'est devenu pour moi un instrument de travail important. Quand on lit ce livre, on a l'impression que tout est facilement réalisable, ce qui augmente votre potentiel TK. ---------------- Envahi de joie, mais encore incrédule, je me dépêchai de vérifier que je n'avais pas été le jouet de mon imagination. Non! J'avais enfin réussi! J'avais raison d'y croire aussi fermement. Laissant l'objet où ii se trouvait après son, plutôt "mon" déplacement, je m'empressai de recommencer, Que m'importait de prendre mon service en retard! Ce que je venais de faire gommait toutes les contingences extérieures. Mais l'état de fébrilité dans lequel je me trouvais ne m'a pas permis de réitérer la télékinésie ce jour là. Quelque chose en moi venait de se passer: je savais que j'avais franchi un cap dans l'avancement de l'expression de ma paranormalité. Je voulais crier ma foie à tous mais je savais que c'eût été peine perdue! On me demanderait de prouver, de démontrer,., de refaire la même chose et je n'étais pas encore mûr pour cela. Cette prise de conscience atténua quelque peu mon exaltation. Malgré un contexte plus favorable que celui du foyer de la DASS, je ne me plaisais pas dans cet établissement: on y accordait plus d'importance à la surveillance qu'à l'attention et aux soins des malades. Ainsi, pour s'assurer du calme des pensionnaires lors des visites des parents, on leur administrait une quantité excessive d'anxiolytiques et de neuroleptiques, Ce second essai comme éducateur me confirma qu'il n'était pas très judicieux de persévérer plus longtemps dans l'éducation spécialisée. Une chose était sûre: je voulais bouger, sortir de ce milieu confiné, laisser s'exprimer l'extraverti que j’étais devenu depuis cette première télékinésie! "Mon séjour; qui n'avait pourtant duré que soixante douze heures, me donnait l'impression d'un vécu infiniment plus long. Lorsque l'avion se posa à Orly Sud, je réalisai que je venais de vivre quelques jours extraordinaires..." (Vincent) Par recoupement, on penser que la scène doit se passer en 1977, Mais aucune date n'est clairement mentionnée dans le livre. Titre
du chapitre : CONGRÈS AU
MEXIQUE, ENLEVÉ PAR LA CIA À Mexico, dès la descente de l'avion, je ressentis une impression d'étouffement. L'atmosphère torride me faisait transpirer abondamment et je regrettais presque les 6°C de Roissy Charles de Gaulle que j'avais quitté quelques heures auparavant. Une température accablante, une altitude record de plus de 2200 mètres et un oxygène raréfié de moins 30 %, telles étaient les caractéristiques de la métropole la plus polluée du monde. J'accomplis les
formalités douanières, récupérai mon unique bagage
et me dirigeai vers la porte où le Dr
Freixedo devait m'attendre. Celui ci
m'avait confié: J'ai lu des articles à votre sujet,
et j'ai regardé une émission sur Televisa 2 qui
reprenait un film de CBS News, présenté par Burt
Lancaster, dans lequelle une large séquence vous
était consacrée. » (Vincent : Salvador
Freixedo (né en 1923)
est d'origine espagnole. C'est un prêtre jésuites qui a
dédié sa vie à l'étude du paranormal et du phénomène
OVNI, il est l'auteur d'une trentaine
d'ouvrages sur le sujet.
Un petit homme à la démarche rapide et déterminée affichait un sourire de bienvenue. Je reconnus mon hôte. Nous empruntâmes sa voiture pour quitter l'aéroport, et je découvris alors, sur des kilomètres et des deux côtés de la voie rapide qui menait au centre ville, des abris faits de tôles, de planches et d'éléments hétéroclites. Il était impossible d'occulter cette misère qui s'imposait au regard. Une demi heure plus tard, nous atteignîmes Insurgentes Avenue, au centre de Mexico. Le contraste était de taille: le quartier San Angel pouvait soutenir la comparaison avec l'avenue Foch à Paris. Les hôtels particuliers, les demeures princières et autres maisons de maître rivalisaient de luxe et de somptuosité. Il était 17 heures
quand nous pénétrâmes dans la cour intérieure d'une
propriété au style baroque et à l'allure franchement
bavaroise. Son hall immense était tout à fait digne
de la démesure affichée à l'extérieur. Plus d'une
centaine de personnes se trouvaient déjà là, autour
de trois grandes tables chargées de spiritueux et
d'amuse gueule. Le Dr Freixedo
fit un discours de bienvenue à mon intention. Il le
conclut en exprimant le retentissement qu'il
souhaitait donner à ce symposium international sur
le paranormal: le « Primer Congreso
Internacional del Fenomeno Paranormal », qu'il
présidait. Il me présenta ensuite à quelques
personnes, dont Anna, chargée de me guider pendant
les trois jours du colloque. Elle possédait une
culture ésotérique et spirituelle étendue et, durant
deux heures, nous oubliâmes que nous nous trouvions
au beau milieu d'une foule bruyante. Mais l'heure de
nous séparer arriva et le Dr Freixedo me confia au
chauffeur d'un de ses invités; afin qu'il
m'accompagnât à l'hôtel. Je montai à l'arrière d'une
impressionnante limousine noire. Il était 19 h 30 et la circulation était dense. Le chauffeur m'avertit que le trajet durerait soixante minutes environ. J'allais enfin pouvoir me détendre et récupérer de la fatigue de sept heures de décalage horaire. Je laissai vagabonder mes pensées: « Déjà deux ans depuis mes premières prestations publiques ou en comité scientifique! » J'interrompis mes réflexions quand nous arrivâmes à l'hôtel. Martha Strauss, coordinatrice du congrès, m'accueillit chaleureusement. Elle me guida vers une immense salle où se trouvaient déjà plus de deux mille personnes, ainsi qu'une vingtaine de journalistes. Vers 21 heures, les
conférenciers, les expérimentateurs, les invités et
les sujets prirent place derrière de longues tables,
face au public. Ce soir là, se tenait une conférence
sur la télépathie donnée par le Pr
Honorton
(1946-1992).
Kidnappé ! À la fin du débat,
vers 23 heures, je décidai d'aller faire une balade
à pied avant de regagner ma chambre. J'arpentais les
trottoirs de la Paseo de la Reforma,
particulièrement surveillée,
comme c'est souvent le cas lors de manifestations
publiques d'une certaine importance. Mais plus je
m'éloignais, plus la présence policière diminuait. Perdu dans mes pensées, j'étais sur le point de faire demi tour quand une voiture noire s'immobilisa à ma hauteur. La longue limousine devait rouler très lentement car je ne l'avais pas entendue s'approcher. « Monsieur Girard ? » lança une voix masculine de l'arrière du véhicule. Surpris et un peu sur mes gardes, je répondis: « Oui, c'est moi, que désirez vous? » Bien que la vitre électrique fût baissée, je ne pouvais pas distinguer le visage de mon interlocuteur dans la pénombre, ni d'ailleurs celui des autres passagers, à contre jour. J'en dénombrai trois dont les silhouettes se découpaient en ombres chinoises. Éloigné de l'hôtel et des forces de sécurité, je me sentais de moins en moins rassuré. Subitement, les trois portières
s'ouvrirent en même temps et trois colosses
impressionnants jaillirent de l'automobile.
Sans qu'ils eussent à prononcer le moindre mot,
je compris instantanément que je devais les
suivre. Je me retrouvai assis sur la banquette,
encadré par deux hercules et je n'en menais pas
large. À peine la berline eut elle redémarré que
mon voisin de gauche m'enfila une cagoule sur le
visage. Durant le trajet, on n'échangea aucune parole et j'eus plusieurs fois l'impression que l'on tournait en rond, tantôt dans un sens, tantôt dans un autre, comme si l'on voulait me faire perdre mes repères. Il fallait absolument que je me détende si je voulais rester maître tant soit peu de mes facultés. Mais, dans une telle situation, tenter une auto induction psi me fut impossible. Nous roulâmes pendant un temps que j'estimai à une demi heure, toujours suivant un itinéraire qui semblait anarchique... Dans l'habitacle fermé, je supportais difficilement l'odeur des cigarettes blondes qu'un des « gorilles fumait sans discontinuer. En mon for intérieur, je faisais la liste des quelques points positifs: Je n'ai pas été brutalisé; ils n'ont pas sorti leurs armes, probablement restées dans les holsters sous leur veste; mes mains ne sont pas attachées, même s'il est vrai qu'encadré comme je le suis, il serait suicidaire de tenter quoi que ce soit. » Je fis
intérieurement le point sur la situation. Primo: il
s'agissait incontestablement d'un enlèvement. Conclusion: on m'enlevait probablement pour ma qualité de psychic et sans doute voulait on de moi quelque chose en rapport avec cette spécificité. Alors pourquoi toute cette mise en scène? Il suffisait de m'accoster à la sortie de la salle de congrès ou dans le hall de l'hôtel et de me poser le problème calmement devant un rafraîchissement! La demande que l'on voulait me soumettre devait être spéciale pour justifier cette invitation forcée. Je continuais à imaginer divers scénarios, quand la voiture stoppa. Un des occupants sortit pour ouvrir une grille dont j'entendis le grincement. Nous descendîmes, et mon voisin me guida d'une main ferme sur l'épaule. Il me semblait que nous nous trouvions dans une cour intérieure... Nous grimpâmes un escalier de pierre jusqu'au deuxième étage. Enfin, j'allais savoir ce que l'on me voulait. On me retira ma cagoule.
Dans un grand salon cossu de style XVe, un homme
d'une cinquantaine d'armées nous attendait assis sur
un large canapé. À l'attitude déférente
qu'affichaient mes accompagnateurs, je supposai
qu'il s'agissait d'un supérieur hiérarchique.
Il se leva et s'avança vers moi avec, curieusement, un sourire franc sur son visage avenant. Il me tendit la main avec fermeté et spontanéité, ce qui ne cadrait guère avec ce que je venais de vivre. Tout aussi naturellement, je lui tendis la mienne. Nous invitant tous d'un geste à nous asseoir; il me dit dans un français presque sans accent: « Monsieur Girard, nous vous devons tout d'abord des excuses et bien sûr un minimum d'explications. » À ces mots, je me détendis. Jetant un coup d'oeil sur mes cerbères, je réalisai soudain qu'ils étaient, à coup sûr, d'origine nord américaine, comme d'ailleurs mon interlocuteur. Ma perplexité et surtout mon inquiétude refirent surface, bien que l'atmosphère devînt moins oppressante. On me regardait sans aucune agressivité, et la sympathie du « patron» semblait avoir déteint sur ses subordonnés. Celui ci reprit la parole: "Jean Pierre, sans doute allez vous penser que nous aurions pu vous contacter d'une façon plus... diplomatique et procéder différemment. En réalité, nous voulions écarter toute possibilité que l'on puisse nous voir ensemble, car le service que nous allons vous demander nécessite le secret le plus absolu." JPG : Mais que se serait il passé si j'étais monté directement dans ma chambre? "Nous avions évidemment
privilégié cette hypothèse, répondit il avec un
sourire amusé, et votre promenade nocturne nous
a obligés à changer nos plans pour... hum...,
disons, vous approcher. Maintenant que vous êtes
ici, je peux vous le confier: on vous attendait
aussi dans votre chambre. De
toute façon, vous étiez pour plusieurs jours à
Mexico et d'autres occasions favorables se
seraient présentées à nous."
Deux ans sous surveillance ! À cet instant, son
visage changea et se durcit. Le contraste était
saisissant: « Je vais aller à l'essentiel car nous ne disposons que de deux heures. Nous savons parfaitement qui vous êtes. Nous connaissons tout de vos capacités parapsychologiques, depuis vos premières manifestations en public jusqu'à vos expériences en laboratoire. Au début, nous pensions n'avoir affaire qu'à un émule de Geller, comme il y en a tant eu dans le milieu des années 1970, mais nous avons été bien inspirés de continuer notre enquête et nos investigations, vu la direction scientifique qu'ont pris vos activités. Dès vos premières expériences devant le Pr Wolkowski et ses collègues, nous avons su la crédibilité que l'on pouvait accorder à vos résultats. » Je me souvenais
bien de cette période, et aussi d'un incident que
m'avait relaté William Wolkowski lorsque je
travaillais avec lui. Un soir, alors que je me
rendais à la salle d'observations, je retrouvai un
homme défait, consterné: on venait de lui voler
toutes les bandes vidéo de nos expériences, bien
qu'il les eût soigneusement enfermées à clé dans
une armoire métallique. « C'est
tout notre travail qui s'est volatilisé... Les
bandes témoignaient de phénomènes étonnants...
Je pense aux lévitations, aux déformations sous
tube de verre, aux modifications de couleur des
plaques de cristaux liquides ou encore aux
transistors de puissance que vous avez
littéralement grillés... Je suis
catastrophé, je pensais convaincre mes confrères
avec ces documents. Pourrez vous refaire ces
expériences? Je suis
convaincu que la CIA n'est pas étrangère à ce
vol. » Je lui répondis que, vraisemblablement, je pourrais tout réussir à nouveau et que je restais à sa disposition. Quant à croire que la CIA était responsable de cette disparition, nous étions en plein délire paranoïaque. Mais ce soir, en écoutant les propos de mon interlocuteur, je réalisai que l'hypothèse n'était peut être pas ridicule... Celui ci continua:
« Nous avons suivi toutes vos expériences,
directement ou indirectement, jusqu'à celles
effectuées dans un centre de recherches nucléaires
du sud est de votre pays et même celles qui ont été
menées au sein de deux laboratoires dépendant de la
Défense nationale! » En entendant cette dernière
phrase, je fus convaincu qu'il ne bluffait pas. Ces travaux avaient été entrepris en toute confidentialité, et n'auraient pas dû, logiquement, être connus de l'extérieur. J'eus un frisson: aurais je été sous surveillance pendant toutes ces dernières années? Mon hôte poursuivit son monologue: « Nous pourrions, si nous avions le temps, vous entretenir par exemple de la nature de vos expérimentations à l'ørsted Institut de Copenhague... Ou encore sur celles, très particulières, que vous avez faites sous la houlette de Zdenek Réjdàk et Niculescu à Bucarest... » J'étais abasourdi,
j'ignorais ce que ce monsieur allait me demander,
mais il était bien renseigné. Cette discussion
préliminaire était sans doute destinée à
m'impressionner dans le but de me forcer la main,
mais pourquoi ?
Des expériences séduisantes Il se leva et
m'invita à le suivre dans la pièce voisine. Nous
pénétrâmes, escortés de mes quatre gardes, dans une
pièce éclairée par les seuls tubes cathodiques
d'appareils électroniques, disposés sur une table de
style Empire. Des fils électriques couraient
partout. Modernisme technologique mêlé au plus pur
style xvme, c'était une vision pour le moins
anachronique. « Les écrans sont actuellement en veille. Lorsque l'expérience débutera, vous verrez apparaître, sur ceux de gauche, un individu, que nous appellerons Paul, assis devant une table sur laquelle seront disposés divers objets. Afin de vous faciliter l'expérience, nous avons choisi un sujet québécois. Il parle et comprend donc parfaitement bien le français. Il se trouve à plus de quatre mille kilomètres d'ici. » Il ajouta: « Pour communiquer avec lui, nous utilisons une liaison satellite, grâce à une parabole située sur le toit de l'immeuble. Nous sommes en limite de couverture de 14 zone efficace et la "fenêtre" spéciale qui nous est allouée cette nuit ne peut excéder 1 h 48 du matin, heure locale. Ce qui nous laisse, à partir de cet instant.., presque deux heures. » Ces moyens impressionnants ne pouvaient être mis en œuvre que par un état disposant d'une organisation structurée et discrète. Pour moi, c'était une quasi certitude: la CIA était le promoteur de cette opération. Mes hôtes n'avaient, à aucun moment, décliné leur identité, cependant ils m'avaient suivi pendant plusieurs années et avaient connaissance de travaux confidentiels mais, cette nuit là, je ne sus pas vraiment à qui j'avais affaire., « Vous verrez Paul,
de face, sur le moniteur du haut, et de
profil sur celui du bas, me dit ce "patron".
Le troisième écran est réservé aux gros plans.
Le micro devant vous est relié à un magnétophone.
Vous l'utiliserez pour nous communiquer avec
précision vos intentions. Je pense que vous devinez
ce que nous attendons de vous. » Sans me laisser le
temps de répondre, il enchaîna: Il m'expliqua en quoi elle consistait: « Sur les deux écrans de droite, vous verrez, sous deux angles différents, un dispositif électronique alimenté en courant continu. Nous avons raccordé quatre diodes luminescentes qui s'allumeront au fur et à mesure de vos succès. Je vous apporterai quelques précisions le moment venu. Si vous ne parvenez à aucun résultat, ou que vous ne ressentiez pas la première expérience, nous débuterons par la seconde, puis nous reviendrons à la première. Vous pouvez vous asseoir maintenant et vous relaxer quelques minutes. » Je me retrouvais
dans une ambiance familière: un labo, des
observateurs et un protocole que l'on me soumettait,
comme toujours, au dernier moment. Chaque expérience
nouvelle m'excitait et le challenge prenait le pas
sur tout le reste. Et puis au fond, j'étais très
flatté: ces gens et ce qu'ils représentaient
plaçaient mes capacités psi à
un niveau digne de figurer dans un scénario de
Spielberg! Je commençais à me
détendre, et ma fatigue favorisa l'état de
conscience modifié, préalable à une bonne auto
induction psi.
Influence à distance Nous allions enfin
pouvoir tenter le premier essai. Mes cerbères
s'étaient placés de chaque côté des écrans de
contrôle et leur chef était assis légèrement en
arrière de moi, une télécommande à la main. Il lança
le signal du début des tests et Paul apparut
bientôt. Il se trouvait dans une pièce d'une
sobriété monacale: il n'y avait rien, à part lui,
que son siège et la table où étaient posés des
objets hétéroclites. À quoi pensait t
il? Je m'appliquai à
bien regarder son visage, pour savoir si je l'avais
déjà rencontré au cours d'un colloque, congrès ou
autre manifestation, mais non, cet homme m'était
inconnu. Sur l'un des moniteurs, apparaissaient les
objets en gros plan: un paquet de cigarettes, un
briquet, une montre, une calculette, un pèse
lettres, une paire de ciseaux, un verre, un gros
stylo, un rouleau d'adhésif et un petit livre
cartonné. Après quelques minutes de flottement, je focalisai mon choix sur le stylo et déclarai: « Je demande à Paul de prendre le stylo. » Quelques! secondes après, il prit le stylo bien en main, le montra à la caméra et le reposa sur la table. « Bien, bien, continuez comme ça! » murmura la voix derrière moi.à Je jetai alors mon dévolu sur le petit livre cartonné et me concentrai sur celui que je considérais maintenant comme mon confrère. Je me penchai à nouveau sur le micro et annonçai: « Je veux que Paul prenne le livre. » Pour la deuxième fois, on vit la main droite de Paul se déplacer pour saisir, sans hésitation, le petit ouvrage. Le boss se fit alors plus chaleureux: « Parfait, vous êtes en pleine forme. Continuons. » Je répétai onze fois l'opération et il n'y eut qu'un seul échec. Ce score excluait le simple hasard statistique. On stoppa là cette première expérience. Le maître des lieux
s'adressa de nouveau à moi: « Nous allons
perfectionner un peu. Vous allez penser à un
mot, original de préférence, de façon à ce que
Paul le perçoive et puisse le répéter. Nous
pouvons commencer. » L'atmosphère était
incomparablement plus détendue qu'au départ, mais
j'avais l'impression d'être pris pour un robot, une
mécanique à produire du psi. Je me mis dans la situation psychique adéquate et prononçai devant le micro le mot « kaléidoscope », tout en me fixant sur l'écran qui présentait Paul de face. Je projetai mentalement le mot et y greffai l'image correspondante pour renforcer le message. Sa représentation mentale n'était pas évidente. Le fait de me faire cette réflexion engendra, bien involontairement, le phénomène de lâcher prise, utile pour débloquer l'effet recherché. J'en eus immédiatement la confirmation quand Paul prononça, sans hésitation, d'une voix forte avec un superbe accent canadien: kaléidoscope. Nous répétâmes l'expérience quatre fois. Ces cinq succès ne pouvaient être mis sur le compte du hasard. En effet, cinq peut, a priori, paraître un chiffre peu élevé pour tirer des conclusions formelles, mais il faut savoir que le nombre de mots du vocabulaire usuel employé par un individu moyen s'élève à cinq mille. Que dire alors si les mots choisis sont peu courants? De toute évidence, on avait voulu s'assurer qu'un sujet psi pouvait influencer le comportement d'un autre humain et ce, à distance et par écran interposé., Je réalisai la portée d'une telle potentialité si elle était utilisée à des fins politico stratégiques (1). Comme s'il avait lu dans mes pensées, mon hôte me fit le commentaire suivant: « La démonstration que vous venez d'effectuer nous est très utile, car elle nous confirme la vraisemblance d'expériences de même nature réalisées derrière le Rideau de fer'. La recherche parapsychologique est aussi très active et très orientée également en Chine populaire. Il nous faut prendre très au sérieux l'avance que ces pays ont prise en ce domaine. « Il nous reste
maintenant plus d'une heure pour la seconde
expérience », ajouta t il en appuyant sur sa
télécommande. Le visage de Paul disparut des écrans
pour laisser la place à l'image d'un objet
électronique d'apparence bizarre. (1). Ces événements se sont déroulés peu avant l'ouverture impulsée par Gorbatchev. Brejnev présidait encore aux destinées de l'URSS. La guerre froide était une réalité.
Un missile déboussolé Comme on me l'avait annoncé au début, j'aperçus quatre petits boutons brillants, des mini ampoules, qui devaient être les fameuses diodes. Elles surplombaient un bloc électronique. Chaque moniteur transmettait un plan différent du dispositif. On m'expliqua: Cet ensemble va être mis sous tension, et la pièce située au centre va se mettre en mouvement. JPG
: S'agit-il d'un
gyroscope, d'une plate forme inertielle
gyroscopique comme celles que l'on trouve dans les
avions ou les missiles? (Vincent : ayant travaillé
dans l'armée, Jean-Pierre
est un spécialiste en guidage de missile) Exact. Et c'est précisément sur cette plateforme que vous devrez agir en perturbant son mouvement et sa vitesse de rotation. Des ordres lui sont imposés par un opérateur que vous ne voyez pas ici. Avez vous bien saisi le but de cette seconde expérience? Je le lui confirmai d'un mouvement de tête. Il continua: « Vous n'aurez pas besoin d'utiliser le micro, vous pouvez nous signaler quand vous agissez d'un léger mouvement de la main droite. De toute façon, la moindre action se traduira par l'allumage d'une ou plusieurs diodes. » Au fil des explications et en examinant le matériel à l'image, je pris conscience que j'allais devoir interférer sur un système de téléguidage de missile. C'était une expérience stratégique majeure. J'eus beaucoup de
difficulté à me mettre en condition. Je n'arrivais
pas à entrer en résonance
avec le système électronique ni à faire une projection mentale
cohérente, préliminaire indispensable à un
quelconque effet. Dix bonnes minutes
s'écoulèrent. Je ressentis le besoin d'une pause et
demandai que l'on m'apportât de l'eau. Je n'en bus
qu'un demi verre, mais cette coupure me permit de me
reprendre et de tenter de
me brancher à nouveau sur l'une des
deux télés: celle où le gyroscope était le mieux
visible. Je vis qu'il était sollicité par
l'opérateur, car le support de la sphère intérieure
se déplaçait. J'atteignis l'état mental désiré. Il ne me restait plus qu'à bâtir une bonne projection pensée. J'avais déjà repéré l'endroit où je désirais focaliser mon effet PK: les contacts électroniques assurant la liaison du gyroscope avec l'électromécanique de commande. Je réussis cette fois à retenir l'image reconstituée dans ma pensée et fis sauter la connexion en esprit tout en continuant de regarder l'écran. Il ne se passa
apparemment rien de concret. Je commençais à être un
peu désappointé. Qu'est ce qui pouvait bien clocher?
Je tentai à nouveau de centrer mon action sur le
point choisi et là, je vis le phénomène commencer à
se produire: une, puis deux diodes s'allumèrent et,
au même instant, le gyroscope s'immobilisa
complètement. Au même moment, je fus alerté par une
tachycardie élevée qui m'obligea à arrêter
l'expérience. (tachycardie = un rythme cardiaque
plus rapide que la normale.) Mon attitude et la pâleur de mon visage témoignaient de mon malaise. Sur les écrans, le gyroscope était toujours immobilise et les deux autres diodes étaient allumées. On pouvait également distinguer un filet de fumée très noire et épaisse qui s'échappait de l'appareil. Nous retournâmes
alors nous asseoir sur le canapé du salon. Je
commençais à avoir sommeil et il me tardait de
regagner l'hôtel. Mon hôte me déclara: « Nous
comptons sur votre discrétion la plus absolue sur
ce qui vient de se passer. Votre collaboration va
nous permettre de justifier une demande de fonds
nécessaires pour la suite d'une expérience plus
importante dans le cadre d'une opération
spécifique. » (Vincent : Ce programme
appelé "Projet Stargate", fut déclassifié en 1995) Il ajouta: « Nous
sommes évidemment très intéressés par le fait que
vous vous rendiez très régulièrement en URSS
et dans les pays de l'Est, ainsi que par vos
connaissances en matière d'armement. En
France, vous aurez plus de détails sur ce que nous
attendons de vous et les modalités de votre
coopération... Je suis sûr que nous pourrons encore
compter sur vous... » Il termina ainsi: « Nous ferons appel à vos capacités psi dans le cadre d'expériences assimilables à des missions qui s'inscriront dans une recherche globale menée avec d'autres psychics. Nous allons maintenant nous séparer et reprendre, vous nous en excuserez, les mêmes dispositions que pour votre voyage aller. » Sa poignée de main,
appuyée et chaleureuse, mit fin à cette soirée...
très particulière. On me remit la cagoule et on
me ramena à la voiture. Pendant tout le
parcours, je réfléchis à ce qu'il entendait
réellement par coopération. J'étais partagé entre
une profonde inquiétude et une certaine.., excitation
! Cet épisode
rocambolesque initialisa une collaboration' qui
dura plus de onze ans avec cette agence de
renseignements, dont je
ne sus jamais clairement s'il s'agissait de la
CIA. (Vincent
: par la suite, JPG travailla aussi pour le gouvernement français) Pour l'heure, une
seule chose m'importait: dormir. Mes compagnons de
route stoppèrent la limousine à trois cents mètres
de l'hôtel et je regagnai la réception au pas de
course. J'étais épuisé mais très heureux car je
venais de réaliser des exploits parapsychologiques dont je ne me serais jamais cru
capable ! Je regardai ma montre, il
n'était que 2 h 30. Cette épopée n'avait duré qu'un
peu plus de trois heures. Je m'endormis
instantanément, pour ne me réveiller qu'à midi le
lendemain.
Lévitation à
Teotihuacán Le lendemain, à la
réception de l'hôtel, je retrouvai mon
accompagnatrice, la très charmante Anna. Elle
proposa de se joindre à moi pour le déjeuner et nous
prîmes place dans la Cadillac Séville qui nous
attendait devant l'entrée de l'hôtel. Elle fit
coulisser la vitre qui nous séparait du chauffeur et
lui demanda de nous conduire à l'Hacienda de los
Morales, restaurant où se rendait fréquemment le
président Lopez Portillo. Pendant le trajet, elle m'informa de mon emploi du temps: (Cet après-midi, vous n'êtes pas concerné par le programme du congrès. Nous devrons nous rendre aux studios de Televisa 2 vers 19 heures, car il est prévu que vous fassiez quelques expériences à l'antenne. Auparavant, si vous en êtes d'accord, nous pourrions nous rendre à Téotihuacàn. C'est à une petite heure de Mexico, qu'en pensez vous? » Visiter un des hauts lieux du Mexique, accompagné d'un ravissant cicérone... Qui pourrait refuser un tel programme? Le restaurant avait le charme d'une ancienne hacienda. Nous y dégustâmes de délicieuses tortillas et quesadillas tout en conversant agréablement. À la fin du repas, Anna me proposa de passer prendre, dans le quartier Coyoacan, deux de ses amies qui souhaitaient vivement me rencontrer. Celles ci nous attendaient devant leur perron. Leur teint cuivré, rehaussé par des vêtements blancs, les rendait fort séduisantes!s. (Vincent) Le site de Teotihuacan en septembre 2015, photo prise par moi-même lors d'un voyage touristique. Je suis sur la Pyramide de la Lune ![]() Nous étions la seule voiture à emprunter l'entrée principale, qui conduisait au temple de Quetzacoatl. Nos plaques diplomatiques devaient y être pour quelque chose! Après la longue Avenue des Morts, nous arrivâmes à proximité de l'impressionnante pyramide du Soleil. Je contemplais ces ruines avec fascination: je me trouvais au cour même de la mythologie mexicaine. En ces lieux chargés d'histoire, je ressentais une impression très étrange et m'en ouvris à mes accompagnatrices. Julia, jugeant sans doute le moment opportun, me glissa: « Pensez vous que cet endroit serait propice à ce que vous tentiez de produire un phénomène? Je suis sûre qu'ici les conditions seraient favorables. Ses amies, bien évidemment, approuvèrent cette requête à peine voilée. Il est vrai que je me sentais bien, à la limite de l'euphorie: « Allons à la pyramide de la Lune. Je ne sais pourquoi, mais j'étais particulièrement attiré par cette dernière, très comparable à celle du Soleil et tout aussi imposante. Arrivé là, j'entamai machinalement l'ascension et les trois jeunes femmes m'emboîtèrent le pas. J'étais transporté, j'avais l'impression d'avoir des ailes! C'était la première fois que de telles sensations m'envahissaient. Parvenu, sans le moindre essoufflement, au sommet, j'aperçus mes compagnes, encore à mi chemin! Je m'enfonçais, au
fil des minutes, dans une sorte de brume, qui
éclipsait progressivement toute vision nette de mon
environnement. J'étais comme drogué. Mes yeux,
égarés, perdus dans le vague, présentaient une
mydriase' impressionnante. Tel un automate, j'ordonnai: «Faites autour de moi un triangle dont je serai le centre, chacune représentera une pointe. Julia face au sud, Anna à l'est et Clara vers l'ouest. » Elles avaient compris que quelque chose d'exceptionnel allait se produire et elles obéirent sans poser de questions. Je m'assis en position du lotus, fermai les yeux et m'adressai à mon trigone improvisé: « Pensez toutes, avec intensité et conviction, que vous m'aidez à m'élever, que cela est évident. Gardez bien les yeux ouverts, fixés sur moi, et visualisez mon élévation. » Je n'eus aucune difficulté à
structurer mon imagerie mentale: je me trouvais
à quelques centimètres au dessus des dalles
ancestrales, je flottais. Je maîtrisais ce qui
reste un des phénomènes les plus fascinants: la
lévitation! Ma vision s'estompa, et ma
respiration cessa. Je sentis mon corps vaciller, à gauche, à droite, puis s'élever. Il me fut pourtant impossible de discerner si j'étais réellement affranchi de la pesanteur ou le jouet d'une altération de mes sens. J'étais dans une sorte de brouillard, comme dans un rêve éveillé. Mes yeux se rouvrirent, ma vision redevint nette et ma respiration reprit son rythme habituel. Je sentis à nouveau mon corps reposer sur les dalles. Tout était normal. Mes partenaires, très excitées, parlaient toutes en même temps, chacune voulant être la première à m'expliquer ce à quoi elles venaient d'assister: « Nous vous avons vu flotter, au moins trente secondes, à une bonne trentaine de centimètres... C'est fabuleux... Nous avons toutes les trois constaté la même chose... » Quand je leur dis qu'elles avaient peut être été abusées par leurs sens, tant leur désir était fort de me voir réaliser ce prodige, elles s'offusquèrent. Elles précisèrent certains détails, comme celui de mon ombre, visible sous mon corps. Le plus frustrant dans cet événement, c'est que je n'avais pas eu la lucidité nécessaire pour apprécier si je m'étais réellement trouvé en état de lévitation. Aujourd'hui encore, je me surprends à en douter. Au retour, Clara prit place près du chauffeur tandis que j'étais à l'arrière, délicieusement encadré par Anna et Julia.
Télékinésie devant des caméras de
télévision Nous raccompagnâmes
nos amies et filâmes, avec Anna, vers les studios de
Televisa 2. Nous étions tout juste à l'heure.
Traversant des décors, enjambant des rampes de
projecteurs, évitant des fils et accessoires qui
traînaient sur le sol, nous arrivâmes enfin sur le
plateau. Des caméras entouraient un décor
représentant un salon contemporain. Au milieu, une
table ronde en verre était encadrée de trois
chaises. Je fus invité à m'asseoir sur celle du milieu et Anna rejoignit les places réservées au public. Les deux parapsychologues, MM. Barranos et Castellanos arrivèrent. Anna m'avait expliqué qu'ils étaient très appréciés dans leur pays pour leur approche sérieuse de la parapsychologie. Ils avaient eu communication de mes travaux et avaient visionné des documents où je produisais des effets psi. Je me levai pour
les accueillir, et après les habituelles poignées de
main, nous fûmes rejoints par le réalisateur et la
présentatrice de l'émission. Les
expérimentateurs me demandèrent d'ôter ma veste et
de relever mes manches. On me fouilla puis je
regagnai ma place. Les deux observateurs contrôleurs
s'installèrent, l'un à ma gauche, l'autre à ma
droite. Dix minutes plus tard, un homme arriva sur le plateau, avec une grande mallette à la main. Il l'ouvrit et en sortit une règle métallique, un verre à pied, une petite statuette de terre cuite, un cendrier en cristal et... un petit aquarium parallélépipédique en plastique translucide. Il le posa à l'envers au milieu de la table, sur les autres accessoires qui, ainsi isolés, devraient être mus ou déformés à travers les parois de plexiglas. Je me préparai
psychiquement. Je sentais tous les regards converger
vers moi, puis au travers du récipient. Une demi heure s'écoula avant
que je parvinsse enfin à maîtriser mon induction
psi. J'eus, presque
simultanément, une projection pensée très nette du
lourd cendrier de cristal glissant rapidement sur
la table, heurtant la paroi droite de
l'aquarium et déplaçant légèrement ce dernier par
la force de l'impact. Je prévins que quelque chose
allait se produire. Anna se leva et
traduisit mes propos en espagnol. Aussitôt, la
caméra mobile se plaça à un mètre de la table. Ma
vue se troubla mais je sus que le phénomène se
manifestait. D'ailleurs, les exclamations du
public le confirmèrent et je perçus le bruit sec du
cendrier quand il heurta la paroi de sa prison de
plastique. Lorsque je me repris, le bac avait bougé
d'environ dix centimètres et s'était mis en
diagonale de la table. On fit une pause. Anna accourut pour me féliciter. Les parapsychologues s'affairaient: après avoir soulevé l'aquarium, ils retirèrent le cendrier qu'ils glissèrent dans la mallette. On pouvait continuer la démonstration. Je m'adressai à mon voisin de droite et lui demandai un verre de... tequila. Anna commenta: L'alcool fort provoque l'euphorie prédisposant à un état de conscience modifié et favorise ainsi les phénomènes. » J'ajoutai: « Il m'arrive parfois de déguster un bon verre de vin ou d'alcool blanc, avant ou pendant une expérimentation... Mais je tiens à vous rassurer, ce n'est nullement indispensable! L'alcool, ou un anxiolytique léger, lève les inhibitions et les blocages qui, parfois, subsistent et ralentissent l'état d'induction psychique nécessaire... » La pause était terminée et chacun regagna sa place. J'étais mis en confiance par la première télékinésie, très spectaculaire, que les caméras avaient bien saisie. Il me fallut pourtant encore attendre une quarantaine de minutes avant que le second effet voulût bien se manifester. Ce fut le verre à pied qui se déplaça, peu: trois à quatre centimètres. Mais, lorsqu'il s'arrêta, il se mit à chanceler et s'inclina approximativement à 35°. Il resta un bon moment dans cet équilibre curieux, puis, toujours dans la même position, s'éleva de quelques centimètres, dominant tous les autres objets. Il retomba soudain et s'ébrécha contre une arête de la règle métallique. J'étais vidé de toute énergie et décidai d'arrêter là la séance. Cette seconde partie était passée en direct. Je n'avais qu'une hâte: sortir des studios. Je prétextai une très grande lassitude, afin d'éviter la kyrielle des habituelles questions...
Finalement, ma présence au congrès même fut de
courte durée. Mais l'après midi suivant,
contrairement à la veille, je ne pouvais me dérober
aux manifestations. À la table de conférence étaient
assis de grands noms de la parapsychologie
scientifique: Douglas Dean, Stanley Krippner, E.
Rauscher... À l'évidence, on ne m'avait
pas fait venir pour discourir sur la paraphysique,
mais pour démontrer mes facultés de sujet psi.
Après une courte
entrée en matière de l'animateur, on me proposa
d'opérer sur une vingtaine de barres de métal qui
venaient d'être déposées devant moi. Je
demandai à mes voisins de bien vouloir en prendre
chacun une: j'allais tenter, comme il m'était déjà
arrivé de le faire à plusieurs reprises, de communiquer l'effet PK à des
personnes de mon entourage. Les
barreaux se retrouvèrent dans les mains des
participants en un clin d'oeil!
« Attention, soyez disponibles dans votre esprit, pensez que vous pouvez, comme moi, plier la barre qui est entre vos mains... Je sens que l'effet va se produire dans quelques secondes... Oui, ma barre se courbe... comme la vôtre va le faire... » À la stupéfaction générale, onze personnes plièrent, à vue, la barre qu'elles tenaient dans leur main droite. Les courbures étaient presque aussi significatives que celle imprimée à mon propre barreau! Les expériences suivantes action sur une boussole, séparation inversée de fluides de densité différente, déplacements d'objets furent, certes, intéressantes, mais n'eurent pas l'impact de la première qui prouvait la possibilité de transmettre et de partager l'effet psi. Ma prestation terminée, j'allai me reposer dans ma chambre pour être en forme chez la Présidente qui me conviait à une réunion.
Je fut tiré de mon sommeil par la sonnerie du
téléphone: Anna me prévenait qu'elle serait à la
réception dans trente minutes. À l'heure dite, quand
je descendis la retrouver; une Cadillac de huit
places nous attendait avec le chauffeur et deux
agents de protection. Les motards qui nous
ouvraient la route donnaient une tonalité très
officielle à notre déplacement.
Encadrés de nos gardes du corps, nous pénétrâmes dans le palais présidentiel, et fûmes gratifiés de deux gardes supplémentaires. Après avoir déambulé dans d'interminables couloirs, nous nous retrouvâmes dans un parc. Deux véhicules électriques, du même genre que ceux que l'on utilise sur les terrains de golf, étaient à notre disposition. Mais je préférai continuer à pied afin d'admirer la flore luxuriante et variée qui bordait la grande allée menant au petit palais. Sur le perron, nous
attendait un personnage haut en couleur que je
connaissais déjà: Andrija Puarich, qui fut
le mentor d'Uri Geller quelques années
auparavant. (Vincent : c'est
lui qui écrivit le premier livre sur Uri Geller).
Nous fûmes introduits dans un immense salon à la
décoration chargée. Mme la présidente, Carmen
Romano de Lopez Portfflo, apparut. La
quarantaine, très brune, le visage mobile et
s'exprimant par grands gestes... on percevait
d'emblée une personnalité au grand charisme, mais
également dotés d'une certaine excentricité.
« Andrija m'a longuement parlé de vos expériences, et j'ai été fascinée par votre démonstration, hier soir à la télévision. Je suis impatiente de vous voir produire un effet psi devant moi ce soir. Mais, avant toute chose, je vous propose de passer dans le salon d'à côté, plus intime, où vous serez, sans doute, plus à votre aise.
« Sur une
table basse, un grand échiquier aux lourdes pièces
d'ivoire, véritable œuvre
d'art, attira mon attention. Nous nous installâmes
dans l'un des canapés et, comme je m'y attendais,
je fus prié de bien vouloir démontrer mes talents.
J'étais
décontenancé: aucun matériel n'avait été prévu.
Avisant les pièces de l'échiquier, je me dis
qu'elles pouvaient tout aussi bien me servir
d'objets d'expérience. Dix
minutes me suffirent pour imposer une valse, du
plus bel effet, à la tour et au roi qui
évoluèrent ainsi à quelques centimètres au
dessus du plateau pendant une minute, ce
qui était très exceptionnel, car habituellement,
une télékinésie ne dépasse pas les vingt secondes. Mme Lopez Portillo semblait plus bouleversée qu'étonnée. Elle avoua n'avoir jamais assisté à une telle manifestation; L'inquiétude, peut être même un peu de panique, avaient gagné les gardes du corps. Je les vis mettre machinalement la main sur leur holster de ceinture. Fort heureusement, ils relâchèrent assez vite leur tension et se mirent à rire.
Exercice de
voyance sur objet (psychométrie) La présidente
orienta la conversation sur la voyance et la
télépathie. Elle me proposa de tenter une
clair-voyance. Je lui demandai de glisser à mon
insu, dans une boîte ou une enveloppe, un petit
objet ancien. Elle quitta la pièce, accompagnée
d'Andrija, et revint quelques minutes plus tard avec
un petit coffret de bois fermé par une serrure de
cuivre. Je me mis à l'ouvrage, sans grande
conviction car ces expériences me motivaient moins
que la PK... Je me sentais bien en résonance
avec l'objet. Une image pensée se projeta: "Des
costumes bariolés, de nombreuses personnes... Une
fête... un carnaval... je ne vois que des masques ».
Je structurai une autre image: Quelques attelages de
chevaux traînant des marchandises. Ils sont
arrêtés,.. ils sortent des pièces. Oui... ils
repartent... C'est curieux, ils n'ont• pas déchargé
leurs gros ballots... Je... Non... Je ne perçois plus rien. » Mme la présidente ouvrit le petit coffret: « Cet objet est effectivement noir mat. Ce médaillon, presque circulaire, ressemble à une pièce de monnaie ancienne. Il est daté de la fin du xve siècle... aux alentours de 1480... Votre vision de carnaval est juste puisque cet objet vient du village de Tlayacapan, situé à une soixantaine de kilomètres d'ici, dans le Morelos, célèbre pour ses carnavals du mardi gras... L'autre vision est également très pertinente... car, historiquement, il a existé dans le passé un octroi avant l'arrivée des Espagnols et une taxe était perçue pour toutes les marchandises destinées à Mexico. Ce que vous venez de faire est on ne peut plus démonstratif.
Une
clairvoyance sur l'avenir du Mexique Mme Lopez Portillo me demanda ensuite si je
pouvais tenter une clairvoyance sur l'avenir de
son pays. Je rechignai un peu: la
présidente n'échappait pas à
ce fameux « toujours plus » que l'on demande au
sujet psi. « Je vais me servir du
médaillon comme support, mais je tiens à vous
prévenir: je ne fais que très rarement ce type
d'expérience. Si j'arrive à percevoir quelque chose,
mon interprétation risque d'être déformée par la
traduction de mon conscient. Autrement dit, la
prudence dans l'analyse de la vision s'impose. »
Je n'arrivais pas à me mettre dans l'état adéquat et proposai de suspendre la séance. La maîtresse de maison fit donc servir quelques rafraîchissements. Une dizaine de minutes s'écoulèrent dans le silence le plus complet. Me sentant alors disposé, je repris la médaille dans ma main droite et je fermai les yeux. J'eus presque
immédiatement un flash terrible: des gens courant
en tous sens, des flammes et de la fumée de tous
côtés, des bâtiments partiellement détruits... Une
vision d'apocalypse. J'hésitai à l'exprimer. Dans
une telle perception, le filtre interprétatif et
déformant du conscient ne pouvait guère
intervenir. Il s'agissait bel et bien d'une
catastrophe que je situais dans le futur vers la
fin 1985. Enfin, je pus
recentrer ma psychométrie sur l'environnement
politique du président, tout en pensant que j'avais
été fou d'accepter ce genre de tentative de
clairvoyance. Ma projection pensée se précisa: je
vis beaucoup de monde... une foule en liesse.., une
grande fête. Je m'éloignais de ma réponse
politique... L'imagerie mentale d'ambiance festive
continuait à s'imposer! Soudain, en un éclair, je
vis des affiches. Je ne pus lire qu'une partie du
nom sous la photo de celles ci: Madrid. Mais que
diable venait faire l'Espagne et sa capitale dans
toute cette fête? J'eus deux autres projections tout
aussi rapides et ne réussit, là encore, qu'à lire
Madrid et FRI ou PRI ? Puis plus rien! Je ne sus
comment traduire ce peu d'éléments à la présidente:
(Miguel de la Madrid Hurtado, du
parti PRI, fut élu avec 71,63% des voix et prit
ses fonctions le 1 décembre 1982)
Nous prîmes congé. Il était minuit lorsque je regagnai ma chambre d'hôtel. Totalement épuisé, je m'effondrai et m'endormis tout habillé! Mes aventures mexicaines s'arrêtaient bien là. Mon séjour; qui n'avait pourtant duré que soixante douze heures, me donnait l'impression d'un vécu infiniment plus long. Lorsque l'avion se posa à Orly Sud, je réalisai que je venais de vivre quelques jours extraordinaires... La théorie de l'information
(...) Cependant, la variété des effets obtenus par
Girard nous oblige à aller plus loin. Il agit sur tout
et n'importe quoi: fusée, barres de métal, alliage à
mémoire de forme, plaque thermographique, circuit
électronique, pendule de torsion, cultures de
cellules ou de bactéries, etc. Aucun champ ne semble
lui « résister ». Et pourtant il n'a pas parlé de
tout, car il a guéri en quelques instants une enflure
du poignet, ce qui aurait pu faire de lui un
guérisseur assez brillant.
Ses facultés ne se limitent d'ailleurs pas à la simple action sur la matière: sa « mémoire photographique » lui a permis d'accroître son savoir très opportunément. Il ne s'agit d'ailleurs pas seulement de mémoire, mais aussi de compréhension du texte... ce qui reflète une excellente « intelligence », si on peut en parler ainsi, car elle est d'ordre essentiellement paranormal. Lorsque l'on résume ce catalogue de phénomènes, un mot surgit: cette « image » que Girard dit mettre en place. Elle semble à la source de tout, ce qui oblige à une théorie dépassant les lois physiques connues... mais qui ne sorte pas pour autant des sciences actuelles: la théorie de l'information. Simple exemple pour la situer: le « bouton » sur lequel on appuie pour déclencher une explosion atomique. Appuyer dessus nécessite une énergie infinitésimale, sans commune mesure avec le résultat. Il n'existe même aucun rapport défini, fixé, entre l'énergie du déclenchement et l'énergie dégagée par la bombe: le bouton peut être remplacé par un circuit électronique où le mouvement d'un électron donne, à lui seul, l'information nécessaire. Cette théorie de l'information, même si elle se développe dans différents domaines, n'en est qu'à ses débuts. Ici, elle se révèle intéressante, car elle permet un certain approfondissement. En effet, tout comme le procédé de déclenchement de la bombe est éminemment variable, l'image nécessaire pour agir sur un fait donné semble changer suivant l'individu. Pour certains, elle sera proche de notions scientifiques; chez d'autres, elle serait simpliste et n'aura que peu de rapports avec le phénomène. Il suffit qu'elle soit adéquate pour le sujet, et l'effet matériel se produira. Cette théorie de l'information apparaît bien plus riche sur le plan conceptuel que la théorie quantique, mais elle nous oblige à une prise de distance qui interdit presque tout développement scientifique, du moins pour l'instant. (Vincent) Si j'ai bien compris cette théorie, entre le conscient et le subconscient, il y a comme une paroi plus ou moins opaque et le but pour l'apprenti parasychologue, sera de rendre cette séparation la plus transparente possible afin que l'information circule correctement (entre le "donneur d'ordre" et l’exécutant). Le poltergeist, une psychokinèse sauvage et mal contrôlée
(...) En effet, Girard pose une question très lourde:
« La pensée peut‑elle vraiment agir sur la
matière? » Et, déjà, beaucoup de curieux
accourent, comme ces services secrets, pour tenter
d'évaluer les applications pratiques d'un tel
pouvoir. Pour eux, Girard témoigne d'un premier stade,
encore expérimental et infime, d'une action
psychologique qui pourrait, une fois contrôlée, offrir
une utilisation à large échelle.
Mais, pour ce faire, il faut répéter les expériences, inlassablement. Or, on doit rendre grâce à Girard d'une rare stabilité d'humeur. Des chercheurs ont voulu étudier les facultés psi de nombreux sujets particulièrement doués, et ils ont dû y renoncer, après un temps plus ou moins long. Ainsi, le Pr Hans Bender avait fait travailler Anne‑Marie Schneider dans son laboratoire. Cette jeune femme avait révélé des dons particulièrement puissants en bouleversant de fond en comble les locaux de son patron, avocat à Rosenheim (Allemagne): en sa présence, les tiroirs s'ouvraient et se fermaient spontanément, les tableaux tournaient autour de leur attache murale, le téléphone sonnait à tout instant sans aucun interlocuteur, etc. Cette intense agitation s'était finalement révélée comme un poltergeist, une psychokinèse sauvage et mal contrôlée. Mais Anne-Marie n'a pas pu travailler longtemps avec Bender, elle s'est vite prise pour le maître de l'univers et s'est dangereusement approchée de la folie. (...) ----- (Vincent) Lors d'une réunion de partage à l'IMI, un des participants nous racontait que régulièrement, autour de lui, des lampes "variaient en intensité lumineuse" et que cela le gênait car il avait l’habitude de tout maitriser de sa vie et que ce phénomène étrange le troublait. Et lorsqu'il nous racontait cela, ma voisine et moi, qui étions face à lui (on était 5 en tout) on en croyait pas nos yeux car au même moment qu'il nous racontait son histoire, au-dessus de lui un peu en arrière, il y avait une série de spots et une des ampoules se mettait à varier en intensité. On pouvait donc voir en direct un poltergeist, c'est-à dire une psychokinèse sauvage et mal contrôlée. Ce jeune homme avait d’ailleurs une façon de bouger qui laissait entrevoir un désordre énergétique. (Vincent) Certains internautes (sur YouTube) rigolaient de me voir parler aux objets, l'article ci-dessous me donne raison. La matière pourrait avoir une "pensée"
(...) L'idée d'une action « quantique » de la pensée
s'appuie sur une hypothèse, issue de certains
développements de la physique quantique, ladite
psychomatière». La matière, quelle qu'elle soit,
aurait une double nature: psychique, d'une part, et «
matérielle » au sens strict, d'autre part, cette
dernière étant la seule prise en compte par la
physique actuelle. La psychologie (ou du moins une
partie de celle‑ci) étudierait les aspects psychiques,
et le paranormal » serait l'effet des liens entre les
aspects matériels et psychiques.
L'idée que la matière pourrait avoir une pensée n'est pas nouvelle, elle est aussi vieille que l'humanité. Nos ancêtres prêtaient une âme à toute chose et imaginaient que les objets étaient doués de décision, c'est ce qu'on appelle l'animisme. Cette idée a été réexaminée à la lumière des sciences et de la technologie. Pour la tester, on a imaginé des appareillages qui pourraient « penser » par eux-mêmes. En effet, nos machines sont, dans leur quasi‑totalité, programmées pour effectuer des tâches que nous leur avons dictées; on ne leur octroie aucune véritable liberté de décision, indépendante de nous. Johannes Flagel (physicien au CERN de Genève) a utilisé un petit train électrique vendu dans le commerce mais d'une construction suffisamment robuste pour supporter les contraintes de l'expérience. Il a construit un circuit fermé comportant, sur une des longueurs, une double voie desservie par des aiguillages. Sur la voie située à l'extérieur, donc la plus « facile » à emprunter selon les lois de la force centrifuge, il a installé un système de double repolarisation arrêtant brutalement la machine et la lançant vers l'arrière, puis la bloquant de nouveau pour la relancer vers l'avant. Les aiguillages étaient commandés par un système « de hasard » constitué par un ordinateur pourvu d'un logiciel adéquat. Mais, pour éviter toute interférence électrique entre le circuit et l'ordinateur, c'est par un système optique ‑ lumineux ‑ que s'effectuait cette commande. L'idée régissant cette expérience était que le système de repolarisation inversée constituerait une « souffrance » pour la machine et que celle‑ci l'éviterait ! C'est effectivement ce qui s'est produit. Sur plusieurs sessions de dix mille tours, effectuées par des expérimentateurs différents et sur des machines différentes, on a constaté que la machine « choisissait » la voie « la moins facile « (la plus proche du centre) et évitait la repolarisation. (...) |
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