L'objectif de ce chapitre n'est pas de recenser tous les autres parapsychologues célèbres
mais d’étudier les plus intéressants
dans ce qu'ils peuvent nous apporter pour leur ressembler.

Felicia Parise  --  Uri Geller  --  Zhang Bao-sheng
(Chine)  --   Masuaki Kiyota (Japon)

Felicia Parise

Extrait du site : http://www.mondenouveau.fr/

En 1971 Montague Ullman a organisé, au "Maimonides", une projection privée d'un film sur Nina Kulagina. Parmi les personnes présentes se trouvait l’illusionniste Milbourne Christopher, lequel déclara (évidemment !) que la prestidigitation lui permettait de reproduire les mêmes effets. Felicia Parise, une laborantine du "Maimonides", était aussi présente. A l’issue de la projection elle fut convaincue qu’elle parviendrait à produire de semblables effets.
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"Elle choisissait une partie de l’objet et se concentrait sur celle-ci
jusqu’à ce que toute autre chose disparaisse"

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Felicia Parise avait été le sujet d’expériences ESP (perception extrasensorielle) sur les rêves au "Maimonides". Au cours d’une séance elle avait rêvé qu’elle voyait sa grand-mère assise sur le sol dans une mare de sang. En rentrant chez elle le lendemain matin elle apprit que sa grand-mère était tombée durant la nuit et qu’elle s’était ouvert le crâne.

La semaine qui suivit la projection du film sur Nina Kulagina, Felicia Parise tenta de déplacer de petits objets. Elle essaya d’abord d’y parvenir avec un état de conscience méditatif et détendu, sans succès. Puis elle induisit un état agité et projeta son anxiété sur "l’objet-cible", également sans succès. Lors de ses premières tentatives de télékinésie la grand-mère se trouvait à nouveau dans un état critique.


« Elle regagna son domicile après lui avoir rendu visite à l’hôpital. Elle s’apprêtait à concentrer son attention sur un petit flacon en plastique quand le téléphone sonna ; l’état de sa grand-mère avait empiré, et Parise fut rappelée à l’hôpital. Elle tendit la main vers le flacon pour le ranger : il s’éloigna d’elle. »

Durant les mois qui suivirent Felicia Parise renouvela à plusieurs reprises cet effet. Un jour elle dit à un étudiant (un assistant du laboratoire des rêves) de regarder le flacon. Celui-ci se déplaça immédiatement de cinq centimètres.

Plus tard, en 1971, Charles Honorton fut témoin de semblables mouvements avec le même flacon. Muni d’un niveau il se rendit à l’appartement de Felicia Parise et constata que la surface sur laquelle le flacon s’était mu n’était pas plane. L’objet s’était légèrement déplacé vers le haut !

Felicia Parise réussit ensuite à faire dévier l’aiguille d’une petite boussole : « Honorton prit l’habitude de lui saisir les mains à l’improviste et de les promener directement au-dessus de la boussole afin de s’assurer qu’elle n’y dissimulait pas des fragments métalliques. En une occasion l’aiguille de la boussole dévia de 90° après que Parise eut prononcé en riant le mot ‘‘abracadabra’’. »

Felicia Parise décrivit le processus comme une concentration de son attention sur "l’objet-cible" jusqu’à ce qu’« il devienne la seule chose présente ».


« Elle choisissait une partie de l’objet et se concentrait sur celle-ci jusqu’à ce que toute autre chose disparaisse. Elle était contrainte de développer une excitation émotionnelle pour que son désir de faire bouger l’objet supplante ses pensées.

Elle relata combien elle transpirait durant une telle séance, comment ses yeux pleuraient et comment son nez tremblait. Elle éprouvait souvent des difficultés à parler pendant quelques instants à la suite d’une démonstration réussie. »

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"Je n’ai plus de temps libre. La PK est quelque chose
que vous devez pratiquer tous les jours"

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Pour ses tentatives de déplacement d’objet elle s’est contentée au début d’utiliser surtout du plastique, mais aussi des feuilles d’aluminium, des boules de coton, des bouchons, etc. Pour une raison quelconque, dit-elle, le bois ne lui réussissait pas. On la filma. Pendant un ou deux ans elle continua à faire de la psychokinésie.

Felicia Parise fit des démonstrations devant des parapsychologues comme J. G. Pratt, Graham et Anita Watkins. Graham et Anita Watkins (1974) observèrent un intéressant « effet prolongé » :

(...) Felicia Parise fut filmée alors qu’elle déplaçait des bouchons et des feuilles d’aluminium disposés dans un grand pot. Le caméraman, un prestidigitateur amateur, ne releva aucun indice de supercherie. Plus tard Stanley Krippner la vit faire dévier l’aiguille d’une boussole de 5 °.

La dernière séance observée de Felicia Parise date de 1972, lorsque Charles Honorton vit Felicia Parise déplacer un flacon sur plus de quinze centimètres. Peu après elle décida d’abandonner et déclara :

« Je n’ai plus de temps libre. La PK est quelque chose que vous devez pratiquer tous les jours. Il ne suffit pas de l’inclure dans votre emploi du temps. »

Elle reconnut par ailleurs qu’elle n’était pas le type de personne à supporter des critiques constantes. Elle n’ignorait pas, note Stanley Krippner, que si elle se taillait une réputation en ce domaine elle ferait l’objet des mêmes dénigrements que Nina Kulagina.

Elle commenta :
« Je ne me réjouis ni d’avoir à me justifier ni de voir mon intégrité entamée… J’ai essayé de maintenir un style de vie normal tout en pratiquant la PK, et je sais aujourd’hui que c’est impossible… J’aimerais à présent me consacrer à autre chose. »

Richard S. Broughton a aussi évoqué le cas de l’hématologiste Felicia Parise. Il note qu’elle parvint à faire tourner l’aiguille d’une boussole et à déplacer de petits fragments de papier d’aluminium. Charles Honorton fut le premier à étudier son don pour la PK.

« Lors de sa première visite chez Parise, Honorton la vit placer le flacon sur son comptoir de cuisine, à une trentaine de centimètres du bord. Elle posa les mains au bord du comptoir et fixa son regard sur le flacon. Honorton l’observa attentivement pendant plusieurs minutes. A un moment Parise dit que le flacon avait bougé, mais Honorton n’avait rien remarqué.

Soudain le flacon se déplaça de cinq centimètres sur la droite. Honorton s’en saisit et le vérifia attentivement pour voir si quelque chose y était attaché ou si quelque trace d’humidité à la base aurait pu permettre le glissement. Le flacon était impeccable. Honorton le reposa sur le comptoir et Parise le fixa à nouveau. Après quelques instants il décrivit une sorte de trajectoire d’une bonne dizaine de centimètres en s’arrêtant à plusieurs reprises. Puis il repartit dans l’autre sens et se rapprocha de Honorton.


Lors de cette visite et des quelques autres qui suivirent, Honorton et ses collègues cherchèrent les trucages éventuels. Un jour Honorton demanda à un cameraman, qui était également magicien, de filmer Parise. Elle déplaça le flacon, l’aiguille d’une boussole et du papier d’aluminium. Ces deux derniers objets étaient recouverts d’une cloche. »

C'est en 1973 que Felicia Parise vint au laboratoire de Durham pour une expérience conçue par Graham et Anita Watkins. La cible était une boussole placée à l’intérieur de la bobine d’un détecteur de métaux, des pellicules photographiques scellées ayant été déposées sous le détecteur et autour de celui-ci, à intervalles réguliers, jusqu’à une distance de trois mètres.

(...) Tout comme son homologue soviétique, Parise dépensait une quantité énorme d’énergie physique au cours de ces démonstrations (ainsi que pendant les séances d’entraînement qui lui étaient nécessaires). Après les études menées par l’Institut de parapsychologie, Parise mit un terme à ses activités qui lui prenaient trop de temps et exigeaient d’elle trop d’efforts. » (...)

Zhang Bao-sheng (Chine)

Extrait du site : http://www.mondenouveau.fr/

Né à Bengxi, dans la province côtière du Liaoning, Zhang a commencé en 1976 à manifester des dons apparemment paranormaux. Un groupe de chercheurs locaux fit connaître Zhang à des scientifiques de Beijing en 1982, à une époque où la parapsychologie chinoise, baptisée recherche sur les ‘‘Fonctions exceptionnelles du corps humain (FECH)’’, était sévèrement critiquée de toutes parts.


Vers la fin des années 70 la Chine avait connu un extraordinaire regain d’intérêt des scientifiques pour la recherche FECH, qui avait été tout naturellement suivi d’attaques violentes de la part des scientifiques conservateurs, mais aussi des idéologues du Parti, pour qui cette recherche était contraire à la doctrine marxiste. La controverse connut son terme quand le Comité scientifique national du Parti fit en sorte que partisans et critiques mènent des expériences communes auprès d’un certain nombre de médiums. C’était en avril 1982. Les résultats de la plupart des psychiques furent loin d’être satisfaisants. La seule exception fut Z, qui se montra très impressionnant sans que l’on puisse déceler la moindre imposture.

Peu de temps après, Zhang coopéra avec les chercheurs de divers laboratoires de la capitale. Dès 1984 il n’apporta plus son concours aux scientifiques qui n’étaient pas attachés à l’IIMS, placé sous le contrôle de l’armée et également appelé Institut 507 du vol spatial. La majeure partie de ce que nous savons de Zhang provient de documents publiés avant 1984, principalement par le professeur Lin Shu-huang du département de physique de l’Ecole normale de Beijing. Lin participa aux expériences d’avril 1982, mais il dirigea surtout une équipe de dix-neuf chercheurs qui travaillèrent avec Zhang de décembre 1982 à mai 1983.

Les chercheurs PK chinois dédaignent volontairement les équipements sophistiqués parce qu’ils pensent qu’il est difficile de déterminer à quel endroit d’un système complexe intervient l’effet PK. Ils préfèrent des cibles simples, répondant à trois conditions spécifiques : a) les cibles doivent être uniques, ou tout au moins quasi impossibles à dupliquer ; b) les cibles doivent être "irréversiblement scellées’’ dans un récipient, quel qu’il soit (toute tentative d’ouverture briserait le sceau ou témoignerait de la tentative d’effraction) ; c) il doit y avoir une observation continue, sous des angles multiples, de la part des expérimentateurs ou des caméras vidéo. » (Richard Broughton)

Les expériences de Lin tournaient autour de la ‘‘spécialité’’ de Zhang, qui est, ainsi que je l’ai précisé plus haut, de déplacer et de faire sortir, de récipients fermés, de petits objets et même des insectes vivants.


« Lors d’une expérience des morceaux de papier spécialement marqués furent imprégnés d’une substance chimique et placés dans une éprouvette. Celle-ci fut chauffée pour se resserrer à mi-hauteur. Dans la partie supérieure furent déposés des cotons traités avec un produit chimique qui réagirait s’il était mis en présence de la substance papier. L’ouverture du tube fut ensuite irréversiblement scellée avec un papier spécial. Quatre expérimentateurs observèrent la scène sous des angles différents. Le tube fut présenté à Zhang. Cinq minutes plus tard les papiers cibles reposaient à l’extérieur de l’éprouvette. Le sceau était intact, mais un examen ultérieur révéla des traces de réaction chimique sur les cotons, laissant ainsi entendre que les morceaux de papier étaient passés au travers des cotons.

Dans le cadre d’une autre expérience un insecte vivant fut marqué et placé dans un tube. Celui-ci fut scellé de sorte que toute tentative d’effraction briserait un fin cheveu collé à l’intérieur. Sous le regard de deux expérimentateurs le tube fut posé sur une table devant Zhang. Quelques minutes plus tard, l’insecte, toujours vivant, se trouvait hors du tube. » (Richard Broughton)

En 1987 le Département du Vol Spatial décerna son prix de la recherche scientifique (deuxième classe) à l’équipe de l’IIMS (Institut d’ingénierie médico-spatiale de Beijing) pour un film montrant les expériences effectuées avec Zhang.

Les chercheurs de l’IIMS ont filmé le déplacement d’une pilule hors d’un flacon de verre scellé.
Trois images de ce film montrent parfaitement le mouvement de la pilule pénétrant la paroi de verre, au milieu de celle-ci, puis en sortant. La pilule met environ 1/130ème de seconde pour sortir du flacon, ce qui explique pourquoi les observateurs n’ont jamais pu assister à la sortie des objets. Pour eux l’objet se trouve à l’intérieur et, l’instant suivant, à l’extérieur.


Le numéro de juillet 1991 du "Chinese Journal of Somatic Science" contient un article traitant des nouvelles expériences entreprises par Zhang et l’équipe de l’IIMS. Il y a des photos (extraites d’un film pris avec une caméra tournant à la vitesse de 400 images par seconde) où l’on voit une pilule sortant d’un flacon tenu par Zhang. Les signataires de l’article sont Song Kongzhi, Lan Rongliang, Li Xianggao et Zhou Liangzhong. (...)

Uri Geller
(Vincent) Uri Geller est le seul parapsychologue a avoir fait fortune avec le psy. Pour en comprendre la raison il faut avoir lu le récit de sa vie. Uri a été élevé dans le milieu très instable de la Palestine des années 1950. Il a vécu les premières années de l’État Hébreux, son père y était militaire et Uri vivait seul avec sa mère et c'était des gens assez pauvres comme la plupart des Israéliens de cette époque et il n'a pas pu faire d'études. Une jeunesse dans la précarité génère souvent une soif de revanche. Le chanteur Elvis Presley connut le même phénomène.

Pour Uri Geller, c'était doublé d'une soif de reconnaissance, il le dit sans détour aux scientifiques qui s’intéressent à lui, il lui faut de l'argent pour vivre correctement lui et sa mère et il veut que les gens le reconnaissent dans la rue.

Il devient célèbre très rapidement en Israël et puis dans le monde entier grâce à ses show-télés et radiophonique où il popularisa le paranormal plus que toutes autres.


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"Il vous faudra tenir compte de mon besoin de célébrité et d'argent."

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Voici un extrait du livre "Uri Geller" d'Andrija Puharich sortie en 1974

(…) Le 28 novembre (1971), intervint une crise dans nos relations avec Uri. Celui-ci tenait à connaître nos plans à long terme, les sommes d'argent dont nous disposions pour poursuivre notre tâche (des recherches scientifiques en parapsychologies) et ce que nous pouvions réellement faire en sa faveur. Il insista pour nous raconter sa vie et nous faire part de ses aspirations.

- Je serai très franc avec vous, dit-il. Puis-je vous appeler Andrija ?
- Je vous en prie, répondis-je. Je regrette de ne pas vous y avoir invité plus tôt.
- Très bien, approuva Uri. Andrija, je vous ai observé, tout comme vous m'avez observé. En vous écoutant, je ne parviens pas à voir où vous voulez en venir. Vous parlez de recherches, d'âme, d'évolution, et je ne comprends pas pourquoi. En quoi est-il si important de chercher à percer mon âme et les pouvoirs que je détiens ?
 
La seule chose qui m'intéresse est de gagner suffisamment d'argent pour que personne ne puisse me dire ce que j'ai à faire. Je veux être libre. Je veux avoir une voiture pour me rendre là où j'ai envie d'aller. Je veux avoir un appartement à moi.


Peut-être ne saisissez-vous pas combien ces choses sont importantes pour un homme qui ne les possède pas. Il vous faut connaître ma vie. Mon père, que Dieu le bénisse, n'a jamais eu une piastre à lui. Il a toujours été soldat ... adjudant. Quand j'étais petit, il nous a abandonnés ma mère et moi. Elle a dû travailler pendant des années, simplement pour nous nourrir et nous donner un toit. Maintenant, je gagne de l'argent et elle n'a plus besoin de travailler.

Il continua à nous narrer l'histoire de sa vie dont Il a été donné un aperçu au premier chapitre de cet ouvrage.

- Uri : Maintenant, j'ai de l'argent. Je me suis acheté voiture. Les gens me reconnaissent dans la rue. Je suis enfin quelqu'un. Et ça me plaît. Si vous tenez à travailler avec moi, il vous faudra tenir compte de mon besoin de célébrité et d'argent. Voilà, conclut-il.

Un peu déconcerté, je proposai un intermède au cours duquel nous irions tous dîner à Jaffa (Israël). Au cours du repas, l'ambiance se détendit quelque peu. (…)

Masuaki Kiyota (Japon)
(Texte extrait de divers sites) Masuaki Kiyota est né le 30 avril 1962. L'origine de ses pouvoirs psy sont similaire à Matthew Manning, il fut électrocuté lorsqu'il était encore dans le ventre de sa maman.

Quand il était enfant, en visualisant ses petites voitures qui entraient dans un tunnel, il voyait les lumières de sa chambre s’éteindre brusquement, comme pour signifier l’ombre du tunnel et il n’en était pas étonné car il croyait que tout les enfants étaient capable d’en faire autant.

Il pouvait de la même façon, faire déplacer ses jouets, quand il voulait les ranger dans leur boîte sans qu’il ait à bouger pour les atteindre. Mais en grandissant il a malheureusement perdu cette capacité, probablement en constatant que les autres ne le faisaient pas.

Masuaki Kiyota :L’important, c’est de garder l’âme pure d’un enfant même si aujourd’hui les enfants ne l’ont plus tellement.

Moi, je fais semblant d’être adulte mais dans le fond, j’ai gardé mon âme d’enfant et toute l’imagination de l’enfant. C’est pourquoi, je fais très jeune pour mon âge même pour un Japonais. Je n’ai pas tellement grandi, mais cela est peut-être génétique à moins que je sois comme le héros du film russe “Le Tambour” qui refusait de grandir.


Ce que j’essaie de dire, c’est que notre idée de la réalité dépend du bon sens admis au moment et à l’époque où l’on vit. Il ne faut donc pas trop se laisser piéger par nos conventions”. (…).


Une vidéo de torsion de cuillère
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Voici une vidéo avec un protocole sérieux. On remarquera qu'il y a 2 pendules, il toujours bon de doubler les éléments que l'on veux déplacer afin de laisser le subconscient choisir l'objet avec lequel il a un meilleur ressenti.











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